A nouveau des dégradations à Paris 8…

Le 3 mars 2020, les services de l’université ont constaté malheureusement de nouvelles dégradations des locaux à l’université Paris 8 – Saint-Denis. Il faut rappeler qu’après plusieurs semaines d’occupation de locaux, il y a deux ans, organisée par l’ultragauche, l’université Paris 8 avait dû procéder, pendant l’été, à près d’un million d’euros de travaux (financés par l’Etat) pour pouvoir assurer sa rentrée 2018.
(Lire sur ce blog : https://www.saintdenismaville.fr/paris-8-au-bord-du-chaos/ )
Les dégâts sont pour l’instant relativement limités : des tablettes intégrées au mobilier fixe des amphis ont été démontées et les planches ont été mises de côté (voir les photos). Mais le but de ces dégradations est toujours le même : perturber la tenue de cours et empêcher le fonctionnement normal de l’université. Le personnel de l’université et les étudiants inscrits à Paris 8 pour étudier… sont à nouveau les victimes des agitateurs d’extrême-gauche !
Rappelons un article du « Monde » du 2 mai 2018 qui, pour une fois, faisait preuve d’une certaine lucidité sur les dangers que fait courir l’extrême-gauche à certaines universités publiques :
« Les ZAD universitaires font peser un risque existentiel sur l’université »
http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/05/02/les-zad-universitaires-font-peser-un-risque-existentiel-sur-l-universite_5293208_3232.html#sQf0Y0G55H1Jw1Ex.99
« Avec le recul, le schéma de blocage de la douzaine d’universités perturbées pendant plusieurs semaines à Montpellier, Toulouse, Nantes, Rennes ou Paris devient très lisible. Au maximum un millier d’étudiants, encadrés par un noyau d’activistes chevronnés, fait voter en assemblée générale (AG) un blocage. Puis, sur cette base soi-disant démocratique, comme au temps des Soviets, transforme les facultés en ZAD [zone à défendre] avec le folklore altermondialiste et libertaire qui va avec : autogestion, paella partie, commune libre, groupes d’autodéfense, atelier non mixte, conférence anticapitaliste, slogans tagués, etc.
Sur la durée, il apparaît clairement que la raison d’être des bloqueurs n’est plus la critique de la réforme universitaire du gouvernement et son volet Parcoursup, mais l’occupation des lieux qui devient la fin en soi. (…) Enfin, la conclusion du processus de blocage se caractérise par le phantasme des bloqueurs et leurs soutiens, d’une intervention des forces de l’ordre, de préférence rude, qui permettrait de dénoncer « l’oppression brutale » de l’Etat et, qui sait, d’attiser le feu de nouvelles protestations. »(…)
J’ai surtout le sentiment que ces ultra gauchistes ne servent à rien, ce sont des nihilistes. Ce sont avant tout des parasites et des nuisibles.