Assaut du Raid à Saint-Denis : la responsabilité de l’Etat engagée – Le Parisien

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6 réponses

  1. Suger dit :

    Par ailleurs, on apprend, dans la presse, que des indices compromettants pour Jawad Bendaoud sont apparus. Des traces d’ADN de Jawad Bendaoud, le logeur des terroristes planqués dans l’immeuble de la rue du Corbillon, ont été trouvées par les experts sur du ruban adhésif d’un gilet explosif utilisé par l’un des terroristes du 13 novembre. Cet indice a été retrouvé cinq jours après dans son appartement de Saint-Denis. Cette découverte est gênante pour Jawad Bendaoud, mais selon lui il s’expliquerait par la seule présence des terroristes dans son appartement.

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  2. mimidu93 dit :

    alors si l’état n’est pas responsable qui est responsable c’est bien le raid la bri ainsi que la bac et bien d’autres services qui sont intervenu suite à une dénonciation, qui à abîmé le bâtiment ce ne sont pas les habitants. Si ils n’avaient pas de papier ils ont droit tout pareille à une protection ainsi qu’une prise en charge, ils n’ont rien demandé ils avaient une vie paisible jusqu’à ce jour ou tout à basculé pour eux.
    Se sont des victimes tout comme les autres.
    En plus sur le parisien il y a eu l’adn de jaouad le logeur qui à été retrouvé sur divers matériaux ce qui prouve qui savait ce qu’il faisait et à quoi il s’exposait si sa tournait mal.

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    • Bill dit :

      Et tout va bien, ils vont être indemnisés et sont régularisés. Et avec de la patience malheureusement, on peut espérer qu’ils retrouveront un logement plus digne que l’immeuble insalubre dans lequel ils vivaient (pas si paisiblement non plus, il ne faut pas exagérer).

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    • Olivier dit :

      mimidu93 : vous n’avez pas un minimum l’impression de confondre causes et conséquences !!! Le RAID, la BRI, la BAC, l’Etat (vous en avez d’autres dans votre liste ?…) responsables ? Et les terroristes, c’étaient quoi ? De sympathiques touristes de passage à Saint-Denis ?…
      Donc, si on vous comprend bien, si des terroristes s’installent dans votre immeuble, vous ne voulez surtout pas une intervention du RAID ni de la BRI ni de la BAC ni d’un quelconque service de l’Etat… Et vous promettez de ne pas vous plaindre s’ils se font exploser sur place en manipulant leurs engins, et vous et vos voisins avec !… Et vous ne reprocherez rien à l’Etat s’ils se font exploser au milieu de la foule à la Défense ou ailleurs … C’est vrai, ce serait dommage que votre bâtiment soit abîmé par l’intervention des forces de l’ordre.

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  3. mimidu93 dit :

    pour répondre à olivier je ne parle pas qu’il faut pas intervenir mais que l’état à du mal à reconnaître que eux aussi sont des victimes tout comme ceux de paris.
    car la bri, le raid et la bac c’est encore gérer par l’état et je ne comprend pas ou es le problème.
    Quand à la prise en charge pareil il on le droit comme toute personne en règle. Maintenant saint Denis est une ville où il y a un nombre record de personnes sans papier et j’en passe il faut s’en prendre au maire qui ne bouge pas et n’écoute pas la population.

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  4. reveplus dit :

    Le parisien http://www.leparisien.fr/aubervilliers-93300/saint-denis-une-vaste-etude-sur-les-victimes-des-attentats-14-07-2016-5967009.php

    Attentats : une vaste étude sur les victimes du 13-Novembre

    Saint-Denis, le 18 novembre 2015. L’étude sur les suites des attentats, à laquelle collabore l’Université Paris-XIII, doit permettre de recueillir les témoignages de milliers de personnes, aussi bien les victimes que leurs proches ou ceux qui leur ont porté secours. (LP/Matthieu de Martignac.)
    Nathalie Revenu
    AubervilliersSanté Publique FranceSaint-DenisEnquêteSantéAttentats

    « Avez-vous été confinés ? », « Votre logement a-t-il été endommagé par des tirs ou une explosion ? », « Avez-vous vu du sang, des personnes mutilées ou des restes de corps humains ? » C’est un aperçu du web-questionnaire soumis aux victimes des attentats terroristes et de l’assaut du Raid à Saint-Denis, en novembre 2015.
    L’agence nationale Santé Publique France (SPF) en partenariat avec l’Université Paris-XIII et le soutien de l’APHP (Hôpitaux de Paris) a lancé le 7 juillet, sur Internet, une vaste enquête épidémiologique. Baptisée « ESPA13 novembre » (enquête de santé publique post-attentat), elle s’intéresse aux conséquences sur la santé des individus exposés à cette onde de choc.
    Elle concerne les personnes directement menacées ou endeuillées, les proches mais aussi les soignants, les forces de l’ordre et les associatifs. « Entre 2000 à 10000 personnes sont susceptibles d’être concernées », précise Yvon Motreff, chargé de l’enquête.
    Une méthode inédite en France
    L’ampleur du public visé mais aussi la méthodologie sont inédites en France. « Le web permet de toucher un plus grand nombre de personnes, poursuit cet épidémiologiste à Santé Publique France. Après les attentats de janvier 2015 (Charlie Hebdo, Montrouge et Hyper Casher), nous avons constaté que seulement 4 % des victimes directement menacées avaient consulté spontanément. »

    p>Le champ de l’étude a été étendu aux sinistrés de l’assaut du Raid à Saint-Denis. Le 18 novembre 2015, cinq jours après les événements parisiens, quarante-deux familles avaient dû se terrer dans leurs appartements pendant que le Raid tirait sans relâche sur la planque d’Abaaoud, le coordonnateur des attentats. « Cette intervention se situe dans la continuité des attentats du 13 novembre. Les gens ont vécu là aussi un profond traumatisme », souligne Yvon Motreff.
    Une permanence à la mairie
    Dès les premiers jours, après l’assaut du Raid à Saint-Denis, le 18 novembre 2015, la cellule d’urgence médico-psychologique 93 (CUMP) avait accueilli 300 habitants bouleversés après six heures passées sous les tirs. Ces victimes collatérales des terroristes avaient attiré toute l’attention de Thierry Baubet, psychiatre et responsable de la CUMP 93. La plupart vivaient déjà dans des situations de grande précarité. La moitié était sans papiers. « Certains avaient déjà vécu des événements durs dans leur pays d’origine. C’est comme si la guerre les avait rattrapés », souligne ce spécialiste du stress post-traumatique.
    Pour ces personnes, une permanence sera mise en place en mairie de Saint-Denis et une psychologue les aidera à remplir le questionnaire.
    L’étude sera menée jusqu’au 1er octobre 2016. Une fois les résultats analysés, l’agence Santé Publique France et les professionnels du soin espèrent que cette enquête les aidera à mieux connaître « le retentissement de tels événements traumatiques sur la santé des personnes » et « améliorer leur prise en charge ».
    Renseignements : http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Populations-et-sante/Actes-terroristes/Enquete-ESPA-13-novembre-2015
    leparisien.fr

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