Collégiens et lycéens agressés par des bandes

La répétition des agressions de collégiens et lycéens du fait des rivalités entre bandes de cités inquiète fortement les jeunes et leurs parents. Et elle perturbe gravement désormais le fonctionnement des établissements scolaires visés par ces agressions.
La presse régionale et maintenant nationale s’en fait l’écho :
Bonjour.
Ces problèmes de violence sont surtout la conséquence d’un abandon des quartiers.
Celui de SFC, que je connais bien, représente 10 000 habitants pour lesquelles les services publiques et municipaux ont disparus (poste, police, mairie).
Un quartier excentré et plus tourné vers la courneuve. Les lignes 150 250 et 252 (vers paris et le rer B) sont plus fréquentés que le 153. C’est arrivé cette année, le 356 vers la ligne 13.
Pendant des années, il y a eu un appauvrissement de ce quartier et le collège de la Courtille était le pire de la ville (violence, résultat scolaire, orientation, abandon des études).
Un cocktail a provoqué une jeunesse désœuvrée. Livrée à elle même avec toutes conséquences que l’on connait.
Cet abandon de l’autorité républicaine d’un quartier dont on ne veut pas s’occuper mais les élus ont tout fait pour (Pour information, PCH s’est empressé d’acheter les immeubles ICADE qui allait être revendu aux locataires ou investisseurs).
Des investisseurs voulaient résidentialiser ce quartier pour augmenter sa valeur. Pas de cela à Saint Denis.
Résultat des courses. Des drames.
Alors que l’école devrait être la période ou les jeunes se construisent. Ils se détruisent. Et ils ne savent même pas pourquoi. Une question d’égo, de filles, ou de territoire qui au final ne leur appartient même pas.
Que dire.?? Que faire?? Franchement, pas de solution à part de la présence humaine d’adulte.
Pour le collège BARBUSSE, décrépi, le CG93 devrait avoir honte car ils ont trouvé 500 millions d’euros pour les JO et pas 100 000€ pour à minima le rafraîchir. De quoi dégoûter les élèves du collège.
Affligeant.
On en arrive a des situations dramatiques telle une guerre de gangs.
Situation parfaitement orchestrée par des professionnels qui savent manier l’art de détruire des quartiers et populations au service du pouvoir de l’argent.
Ensuite ils s’exhibent devant les caméras en présence de mères indignées et désemparées.
Et pendant que ces graves évènements se produisent, savez-vous à quoi s’occupent certains élus de Saint-Denis ? A signer une pétition contre le Ministre de l’Education Nationale !
Rappelons les faits. On a beaucoup parlé de l’organisation, par le syndicat SUD Education 93, d’un « stage syndical » à destination des enseignants avec des ateliers « en non-mixité » pour dénoncer on ne sait quel « racisme d’Etat » et répondre à la question « qu’est-ce qu’un élève racisé ? » !… Alerté par des organisations de la gauche laïque, le ministre de l’Education Nationale a décidé de porter plainte pour diffamation contre SUD Education 93 et a condamné clairement ces ateliers pratiquant la discrimination raciale :
http://www.bfmtv.com/societe/ateliers-en-non-mixite-c-est-tres-grave-denonce-jean-michel-blanquer-1310006.html
Une pétition a été publiée alors par « Libération » où les signataires « exigent » (sic) du ministre l’abandon « immédiat » des poursuites contre SUD Education 93. Le ministre doit trembler devant ces gens quasiment tous proches du NPA ou du PIR !…
Et qui trouve-on parmi eux ? Deux élus de Saint-Denis (2 sur les seulement 3 élus locaux signataires) : Bally Bagayoko « maire-adjoint de Saint-Denis » et Madjid Messaoudene « élu de Saint-Denis en charge de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité des droits ». La municipalité de Saint-Denis est-elle engagée par cette pétition puisqu’ils signent non pas à titre personnel mais en tant qu’élus ?
On voudrait stigmatiser un peu plus Saint-Denis qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
Et de même on a aussi Sébastien Banse « journaliste au Journal de Saint-Denis » et pas seulement en tant que « journaliste » donc. Embarque-t-il alors le JSD dans cette pétition ?… Et il y a encore mieux dans le genre quand on voit la signature d’Agnès Cluzel « militante du MRAP de Saint Denis » qui a déménagé de Saint-Denis il y a quelques mois et qui se réclame du MRAP, alors que le MRAP du 93 a publié un communiqué qui se désolidarisait de SUD Education 93 à propos de ce stage !
Si le PIR et autres mouvances islamistes politiques trouvent refuge à St-Denis ce n’est pas un pur hasard. La genèse puis les expérimentations in vivo (toujours en cours) se font à Paris VIII : camp décolonial / racisés – non racisés / indigénisme avec sa conceptrice-sociologue …
Bien entendu les premiers relayeurs sont également à St-Denis, les plus connus étant M. Messaoudene (ancien de Paris VIII) et B. Bagayoko.
Au moins 2 journalistes du JSD se positionnent aussi clairement dans cette mouvance et leurs connivences avec Messaoudene sont faciles à établir à travers Twitter ou Facebook.
Bien entendu, en leur qualité de citoyen, je ne leur dénie pas le droit de se positionner à l’ultra gauche et ils peuvent penser ce qu’ils veulent. Ce qui me gène plus se sont les éventuelles interférences avec leurs articles journalistiques souvent tronqués à un seul son de cloche … Autrement dit, au sein du JSD sont-ils des militants extrémistes ou sont-ils des journalistes objectifs ?
Je rappelle que statutairement le JSD est un journal « d’informations locales » et non un journal d’opinion ou de propagande.
Que doit-on par exemple penser du tweet de Sébastien BANSE :
Sébastien Banse @sebastien_banse 23 nov.
Désolant de voir qu’@alexiscorbiere n’a rien compris au concept de #domination. A-t-il seulement essayé ? En est-il capable ? A ses déclarations sur la #nonmixite, hélas, il est permis d’en douter.
Si je comprends bien, pour Sébastien BANSE, Alexis Corbière est limité intellectuellement et le concept de domination est obligatoirement un concept de « blancs ». Il suffit de taper le mot « empire » sur google pour savoir combien tout cela est historiquement stupide.
Et aujourd’hui, S. Bance signe un article dans le jsd mentionnant tous les soutiens à Sud Education 93 dont la tribune Libé en oubliant de préciser qu’il est lui-même signataire. Ca c’est de l’objectivité ! Et pour éviter les discussions qu’il n’aime pas trop, il ferme les commentaires…
Cet article http://www.lejsd.com/content/poursuites-judiciaires-et-vitres-bris%C3%A9es mentionne qu’en plus d’être attaqué par le ministre, les vitres de leur local à la Bourse du Travail ont été brisées. Sans donner plus de détail mais laissant planer l’amalgame entre les nombreux manifestations d’incompréhension devant la mise en place d’une formation syndicale prônant l’apartheid et la racialisation des élèves et le vandalisme sur leurs locaux. Les habitants de cette zone sont habitués à voir tout véhicule resté dehors de faire briser les vitres. Et les intrusions dans les parkings et même habitations sont courantes. Le parking de la Bourse du Travail est régulièrement occupé dans la nuit par des bandes d’ivrognes et/ou de fêtards qui pourrissent la vie des voisins. Autour de la Bourse du travail, les trottoirs sont jonchés de verre brisé (qui reste des semaines sur le trottoir faute de disparition des balayeurs). On ne mentionne nulle part de message ou tags ou insultes dans les locaux, l’histoire des fenêtres brisées a plus probablement à voir avec le vandalisme quotidien que les habitants subissent que d’une attaque ciblée contre Sud Education 93…
La preuve que Sébastien Bance ment sur les auteurs des vitres brisées, la voici ! Elle nous est donnée par la CGT Saint-Denis qui se plaint, entre autres, de l’insécurité généralisée qui règne à la Bourse du Travail… Cela confirme totalement les explications données par Bill !
la suite :
Et Sébastien Banse dans son article – fermé aux commentaires – prétend que SUD Education 93 aurait reçu le soutien des syndicats « représentatifs » des enseignants !… Quand on voit la liste qu’il donne, n’importe quel enseignant a de quoi éclater de rire car ces syndicats sont plus que minoritaires dans la profession. Mais il est clair que désormais le JSD sert à publier les tracts de M. Banse aux frais des contribuables dionysiens !
Et les syndicats qui apportent leur soutien prennent soin de préciser qu’ils ne soutiennent pas le fond du sujet (les ateliers racisés) mais la liberté syndicale.
Comme disait Audiard » Les c…. ça ose tout ; c’est même à ça qu’on les reconnaît »
J’aimerai savoir quelle est la position du Maire . Ce serait le minimum syndical de sa part de se prononcer!
C’est très curieux on ne l’entend jamais sur les sujets qui fâchent!
Qui ne dit mot consent n’est ce pas ?
Oh ! La belle manipulation !… Voila ce qu’on peut découvrir sur Facebook sur la page de la conseillère départementale (PC) Silvia Capanema.
Face aux violences entre bandes, sous les sigles de la Ville de Saint-Denis et du Département, est annoncée une réunion avec un « sociologue ». Mais qui organise cette réunion et surtout qui a choisi ce « sociologue » dont les travaux semblent plus proche de la « culture de l’excuse » que de la culture de la responsabilité ?
On peut supposer que tout sera fait pour désigner comme coupables non les voyous auteurs de ces violences, de ces agressions de collégiens ou de lycéens , mais une fois de plus le méchant Etat et la méchante police et bien sûr la méchante société capitaliste.
Si les faits n’étaient pas aussi graves, si la scolarité des jeunes de Saint-Denis et leurs intégrités physiques n’étaient pas mises en danger par quelques voyous, on pourrait sourire de cette manipulation typique de certains élus dionysiens. Mais malheureusement, aucun parent n’a envie de sourire face à cette tentative de récupération minable.
Bonjour,
C’est le genre de conférences qui va enfoncer des portes ouvertes (pauvreté, exclusions sociales, etc…).
Ces conférences sans les décideurs réels (élus, état, éducation nationale….) ne servent strictement à rien. C’est surtout de l’auto satisfaction du discours municipal.
Comme si, à l’échelle d’un quartier, on peut trouver des solutions à une ville qui navigue à vue depuis 15 ans.
Et comme les élus de cette ville font semblant de dénoncer la violence, l’état bien content de parquer et segmenter les classes sociales, et une éducation nationale qui gère les enfants comme des chiffres… Le cocktail est détonnant.
Si ces trois grandes institutions ne change pas de logiciel…. Les villes comme Saint Denis avec beaucoup de difficultés, ne s’en sortirons pas.
Pour avoir visiter en long et large la France, les quartiers populaires sont exilés des centres villes (Toulouse avec le Mirail par exemple), ou en plus d’un absence d’une mixité sociale, il y a pas de mixité spatiale. Les habitants d’une même ville ne vivent pas ensemble….
C’est ce qui commence à se passer à Saint Denis. A ne plus fréquenter les mêmes endroits.
Marwan Mohamed n’est pas un sociologue. Il est président du CCIF. Il a un rhétorique forte et s’exprime correctement. Le souci, c’est qu’il risque d’orienter le problème des violences à l’Islam alors le principal problème de la ville est social.
Il est clair que la proportion de jeunes d’origine étrangère touché par la violence est forte. Mais il ne faut plus leur rappeler leurs origines comme si ils étaient une pièce rapportée qui ne fait pas partie d’un tout qu’on appelle la république. Ils sont français point. Leurs rappeler leurs origines ou leurs religions n’est pas la meilleur façon de vivre ensemble, pour de vrai…. Et que ce ne soit pas un slogan de campagne surfait.
Je vais essayer d’y aller… mais 18h30… c’est tôt.
Effectivement, j’espère qu’il ne vient pas en tant que président du CCIF car les histoires de religion n’ont rien à voir dans la problématique de la violence entre jeunes… et si cette conférence n’a pour but que de leur expliquer qu’ils sont les victimes d’un état raciste, on ne s’en sortira jamais !
Non, c’est un homonyme. Le Marwan Mohammed « sociologue » qui est invité ici n’est pas l’ancien président du CCIF. L’irresponsabilité des élus a quand même des limites, même à Saint-Denis !…
Mais Olympe a rappelé dans quelle optique travaillait ce « sociologue ». De l’analyse sociologique (qui peut être utile) on passe très vite à un discours politique de déresponsabilisation des auteurs des agressions. Cette « culture de l’excuse » est méprisante à l’égard des habitants des banlieues et des classes populaires considérés en permanence comme des mineurs irresponsables.
Ah c’est donc l’autre MM. Pas l’ex-président du CCIF mais un des alliés quand même, dans la sphère CCIF, PIR, Police Assassine, …
Oui, mais plus précisément il se situe dans le courant sociologique de Laurent Mucchielli, avec qui il a écrit en 2007 : « Les bandes de jeunes : des blousons noirs à nos jours » ( Ed. La Découverte).
Laurent Mucchielli que l’on connaît bien à Saint-Denis puisque Patrick Braouezec, alors maire, le citait constamment pour nous expliquer qu’il n’y avait pas d’insécurité à Saint-Denis mais un « sentiment d’insécurité » !…
C’est dire à quel point ce genre de « sociologues » pratique le déni de la réalité au service d’intérêts politiciens. La réunion du jeudi 18 janvier en sera certainement une nouvelle illustration.
Bonjour.
J’ai lu un peu son parcours… Il a un bon parcours universitaire. Mais il reste dans la mouvance de la municipalité.
Il y a un truc que je ne comprends pas. C’est pas lycée Paul Eluard qui a été le plus touché…. C’est Suger, Bartholdi et les collèges.
Trop dur d’aller à Suger le soir?
Cela fait 20 ans que je m’intéresse à la politique de la ville et j’y suis né il y a 45 années.
Toujours les mêmes manipulations municipales avec ces réunions de « sociologues ».ces repas et réunions « solidaires » !
Il y a un incident quelconque dans la ville… on crée un groupe de travail ou une réunion avec des « associatifs » (toujours les mêmes), des administratifs, des élus.. Et on fait une réunion, on invite des sociologues d’extrême gauche qui vont dire qu’il y a ségrégation raciale, territoriale, financière, etc…
Pour donner une légitimité, on met 2 femmes voilées et 2 en boubou. Évidemment, il faut donner une connotation banlieusarde, si on reste entre élus ou militants du 1er cercle, ça sera pas « populaire ».
Après on va faire la photo et après ? Oui après ? On va recommencer une autre réunion dans 1 an…
Comme disait Clemenceau, faites des réunions pour noyer le poisson…
On va oublier qu’on donne aucun espoir à la jeunesse de Saint Denis.
On va oublier que ce sont les mêmes qui dirigent la ville depuis près de 100 ans.
On va oublier que les talents de Saint Denis qui connaissent par coeur la ville ne sont jamais poussés à être responsables mais qu’on préfère recruter des personnes des autres villes qui ne connaissent pas nos problématiques.
On oublie qu’on aurait pu anticiper cet événement et les conséquences..
Je peux continuer mais, vous, les élus, les pro-municipalité, ne vivez pas avec nous, vous êtes « entre-vous »… et vous voulez y rester !
Unissez-vous avec la candidate d’En Marche et vous aurez de grande chance d’avoir la ville..
Le compte-rendu par le « Parisien » de cette conférence est affligeant :
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-quand-la-violence-des-quartiers-rejaillit-sur-les-etablissements-scolaires-18-01-2018-7509372.php
On est face à une série de banalités ressassées depuis presque cent ans sur les bandes de jeunes et leur violence (les sociologues de l’Ecole de Chicago dans les années 1920 analysaient déjà la déviance sociale…), avec une découverte quand même de ce « sociologue » : il paraît que les réseaux sociaux favoriseraient ces regroupements violents ! On avait vraiment besoin d’un universitaire pour nous l’apprendre…
Mais, plus sérieusement, le but est toujours le même : expliquer mais pour excuser ! Les voyous seraient des victimes de la société, ils ne sont pas vraiment responsables de leurs actes. Ces théories d’une certaine sociologie qui nie le choix des individus dans leurs actes servent de justification à l’inertie de la municipalité et à son laxisme face aux incivilités et à la délinquance.
Cela fait 20 ans que nous entendons ces discours à Saint-Denis : d’abord le déni total (« il n’y a pas d’insécurité mais un sentiment d’insécurité »…), puis le déni de la situation locale (« c’est partout pareil »…) ou de sa gravité (« cela a toujours été ainsi »…). Et surtout il faut ne pas sanctionner et ne parler que de « prévention », et on va ainsi refuser le plus longtemps possible une police municipale et la vidéosurveillance ! Il faut ne rien faire sinon des « conférences », des réunions de parlottes, des « fêtes » de quartier… Et le pire est atteint quand on va jusqu’à demander à la population de prendre en charge toute seule la sécurité publique.
C’est une démission sur toute la ligne de prétendus responsables politiques qui ont peur de leur ombre quand on parle de sanctions, de condamnations pénales, d’interventions de la police, de protection des personnes et des biens.
Et dans le JSD, le compte-rendu de la conférence du « sociologue » est encore plus désespérant. On retrouve les banalités sur la cause de la violence de ces bandes de jeunes. Mais on apprend que la trouvaille du « sociologue » comme solution est de nous refaire le sketch des « grands frères », mais en pire ! Voila sa conclusion :
« Pour sortir de cet engrenage délétère pour les quartiers, et angoissant pour les familles, M. Mohammed recommande une médiation comme « une perche tendue pour sortir par le haut. (…) Reste à trouver le médiateur qui pourrait être « un délinquant plus âgé », puis à stabiliser la paix retrouvée. »
http://www.lejsd.com/content/%C3%A7a-tambouille-contre-les-embrouilles
« un délinquant plus âgé » … comme médiateur ??? On est en plein délire ! A ce rythme, la prochaine idée pour lutter contre la délinquance, c’est quoi ? De confier la police de proximité à des mafieux ???
Mais mettre les délinquants plus âgés en position de modèle pour les plus jeunes, ce n’est pas ce qu’on pratique depuis 15-20 ans avec le succès qu’on constate tous les jours ???
Une nouvelle réunion des proches du PIR, je présume, ce weekend à St Denis, une fois de plus pour dire, de façon scandaleuse, que l’école est raciste, et L’université. C’est interdit aux blancs…
https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/26814809_1957953607805561_5160528971544078857_n.jpg?oh=54ea9327f42424e5be936da2cfb9fa5a&oe=5AF5F92E
J’ajoute cet extrait de l’appel, sur la page Facebook « états généraux contre le racisme à l’université », qui se passeront à la Bourse du travail.
« Détails
L’Université est un milieu qui se veut progressiste, inclusif et critique.
De nos expériences, ce n’est pas le cas.
Après avoir fait les frais du racisme dans l’enseignement primaire et secondaire, nous constatons que l’université, que bien peu d’entre nous atteignent lorsqu’en plus issu.e.s de classe populaire, n’est pas exempt de ces logiques systémiques :
• Exclusion des étudiant.e.s non-blanc.he.s étranger.e.s et précaires
• Discriminations administratives
• Violence dans l’accès et la production du savoir
• Blanchité et eurocentrisme des matières enseignées: qui les enseigne ? comment ? pourquoi ?
• Evacuation des questions raciales liées au contexte (post)colonial français
• Impunité des actes et réflexions racistes de la part du corps enseignant et étudiant
• Discrimination dans l’accès aux opportunités
… et la liste est encore longue. «
J’imagine que tous les enseignants dévoués à leurs élèves, respectant scrupuleusement la laïcité et la neutralité républicaine, vont être ravis d’apprendre qu’ils enseignent des matières « blanches » et qu’ils sont racistes ! …
Ce serait à rire, mais on a plutôt envie d’en pleurer, et cela fait peur aussi…
oui ça fait peur… tant de haine.
La seule chose que j’ai envie de leur dire c’est « allez étudier ailleurs ».