Ecoles clandestines, écoles hors contrat à Saint-Denis

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30 réponses

  1. Bill dit :

    On voit régulièrement collés sur différents supports des annonces pour « cours d’arabe » ou « soutien scolaire » dans la ville.
    De l’avis de nombreux parents dionysiens, il faut se méfier et se rapprocher par exemple de la maison des parents pour le soutien scolaire et chercher les cours d’arabe dans des associations sans activité religieuse.
    Ces annonces ne respectent pas les règles d’affichage. Ce serait bien que les employés municipaux aient pour consigne de les enlever, ça nettoiera et ça évitera d’autoriser la propagande et de favoriser le recrutement d’élèves de ces soit-disant écoles.
    Ce serait bien également d’avoir une liste des associations dionysiennes officielles de soutien scolaire et les endroits où de vrais cours d’arabe sont dispensés. Vous savez si on peut trouver ça quelque part ? C’est une question fréquente des parents.

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  2. Jean dit :

    La toute première chose à exiger, c’est de tenir à jour la liste des enfants soumis à l’obligation de scolarisation (enfants résidents dans la commune, entre 6 et 16 ans). C’est une obligation pour la commune. Le maire doit pouvoir fournir cette liste au directeur des services académiques à tout moment.
    C’est une excellente protection des enfants exposés aux risques d’une déscolarisation. Encore faut il que cette liste existe et ne soit pas réduite à celle des enfants inscrits dans les écoles de la commune…

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    • Bill dit :

      et ensuite, 2ème étape : faire le point sur les enfants soumis à l’obligation de scolarisation dont les parents ont demandé un enseignement à la maison et vérifier la qualité des moyens mis en place par les parents.
      Et petite question : comment vérifier que tous les enfants sont bien inscrits ? En recoupant avec la CAF ? Le registre d’Etat civil ? Le recensement ?

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    • Suger dit :

      En réponse à la « petite » question : il n’y a qu’un moyen c’est la CAF, car le recensement effectué par l’INSEE est totalement anonyme et l’Etat civil n’enregistre que les naissances, les mariages et les décès. Il n’y a en France aucun registre nominatif de la population résidant dans une commune (contrairement aux Etats-Unis ou à nos voisins belges, par exemple, avec d’ailleurs des résultats plus ou moins fiables). Seuls les organismes sociaux, comme la CAF pour les enfants, ont ce type de données et je suppose que c’est de cela dont parle Jean.
      Le versement des allocations familiales est soumis à une preuve de la scolarité des enfants. En cas de « scolarité à domicile », les parents doivent faire obligatoirement une déclaration à la mairie et ensuite aux services académiques. La ville de Saint-Denis tient-elle le compte et établit-elle la liste de ces enfants ? C’est une question à poser à la municipalité.

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      • Bill dit :

        Mais pour les enfants sans papier, sans alloc donc, ils peuvent parfaitement rester ignorés du système scolaire ?

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        • Suger dit :

          Oui et non, car un enfant quel qu’il soit même de parents résidents illégalement en France a le droit d’être scolarisé et les établissements scolaires publics peuvent et même doivent les accueillir. Mais il faut que les parents fassent la démarche de l’inscrire dans un établissement scolaire. Pour les mineurs isolés entrés clandestinement en France, ils sont pris en charge par l’Etat et donc scolarisé.

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  3. mourad dit :

    C’est un thème (l’éducation) que je n’ose même plus aborder tellement qu’il génère les passions.

    Tout ce qui est écrit avant moi est exact (Bill / Jean) mais Il y quand un paramètre que vous oubliez : le niveau catastrophique de certains établissements, primaires et secondaires, à St-Denis. Les 2 écoles privées sont surbookées et ces nouveaux établissements hors contrats qui émergent, peu onéreux, peuvent apparaitre comme des recours à certains parents.

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    • Bill dit :

      C’est vrai que le problème de scolarisation à St Denis est très important et que les parents se sentent piégés entre le public qui manque cruellement de moyens à la hauteur et le privé trop cher et difficile à obtenir. Mais si les parents dionysiens choisissent ces écoles illégales / hors contrat en espérant un enseignement de qualité, c’est qu’ils ne connaissent rien au système scolaire et au modèle sociétal français. Méconnaissance ou désinformation, il faut absolument pallier le problème en allant à la rencontre de ces parents.

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  4. Suger dit :

    Pour revenir aux associations d’aides aux devoirs et de soutien scolaire, elles sont un certain nombre à Saint-Denis à accomplir leur travail dans le respect des principes républicains. Mais encore faut-il qu’elles soient aidées et soutenues financièrement par l’Etat et les collectivités locales (ville, département, région).
    Or une responsable de l’association « Voix d’elles rebelles » m’a informé que l’Etat n’a pas renouvelé la subvention qu’elle recevait depuis des années, au titre de la politique de la ville, pour assurer le soutien scolaire dans les cites Péri -Langevin. Et cela non loin donc de la rue Bonnevide, citée dans l’article ci-dessus pour abriter ce qui semble bien être une une « école » clandestine à caractère religieux sous couvert d’aides aux devoirs…
    Cette responsable est écœurée et dit ne pas comprendre cette décision.

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  5. Suger dit :

    L’association CEGA qui gère l’école « Al Andalus », située rue Jean-Baptiste Clément, a bénéficié d’une étrange complaisance de la part de la municipalité et des services académiques. Dès 2014, les témoignages s’accumulaient montrant qu’il s’agissait d’une école clandestine avec des flux d’enfants, prétendument déscolarisés par leurs parents, qui entraient dans les locaux de l’association vers 8h/8h30 et n’en sortaient que vers 16h ! Rien à voir donc avec une association de simple soutien scolaire… Cette association a pu ainsi poursuivre ses activités illégales pendant des années.

    Pire, l’association CEGA s’est vu attribuer par la ville un stand à la Fête de la Saint-Denis au milieu des autres associations, lui donnant une vitrine respectable et lui permettant ainsi de réaliser des inscriptions. Et elle a pu même organiser une « fête de fin d’année » en mai 2016 dans une salle prêtée par la municipalité : la grande salle de la Bourse du Travail ! Qui a bien pu décider au nom de la municipalité de Saint-Denis de permettre à une école clandestine islamiste de faire sa fête de fin d’année dans un local municipal ?…

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  6. Samy dit :

    L’association CEGA, qui gère Al Andalus, annonce sur son site FB le 23 juin 2016 que le groupe scolaire privé musulman Al Andalus vient d’obtenir l’agrément de l’Education Nationale. A quel titre donc a-t-elle obtenu le prêt par la Mairie de Saint-Denis de la Bourse du Travail fin mai 2016 pour la fête de fin d’année d’Al Andalus ? Une réponse de la Mairie de Saint-Denis ?

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  7. Olivier dit :

    Drôle de ville et drôle de département où une école clandestine illégale bénéficie de l’aide de la municipalité et de l’inaction de l’Académie ! Et aucun élu pour dénoncer cela ? Le groupe d’opposition PS ne monte pas au créneau, et dans la majorité pas un élu pour protester, même Ph. Caro pourtant pas avare de déclarations et de communiqués contre la municipalité ! Imaginons un instant que ce soit une école clandestine d’une secte évangéliste américaine ou des intégristes catholiques de l’Opus Dei : qu’est-ce qu’on n’aurait pas entendu !… Mais à Saint-Denis tout est possible pour certains et le respect des lois devient accessoire pour des élus locaux clientélistes .

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  8. Olympe dit :

    Dérive semblable avec les écoles hors contrat des catholiques intégristes ! Une enquête de l’Obs, intéressante quand on a en tête ce qui se passe à Saint-Denis avec les écoles intégristes islamistes qui bénéficient, elles aussi, du laxisme des autorités locales :

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20170529.OBS0027/a-l-ecole-de-la-fraternite-saint-pie-x-la-revolution-cette-imposture-satanique.html?xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2F#https://www.facebook.com/

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  9. Olympe dit :

    Après la fermeture de l’école « Al Badr » de Toulouse – une école salafiste dirigée par un personnage condamné pour violences, mais soutenue par une campagne de communication du CCIF – cette nouvelle fermeture d’une école intégriste – catholique celle-là – met un terme aux violences d’extrémistes qui maltraitaient les enfants qui leur avaient été confiés.
    Il est important que ces investigations dans le « hors contrat » se poursuivent pour débusquer et punir ceux qui abusent de la liberté d’enseignement pour manipuler les consciences et s’attaquer à des jeunes.

    Voir dans « Le Figaro » du 4 juin 2017 :
    Une école catholique hors contrat fermée
    Une enquête a été ouverte en raison de soupçons de maltraitance d’élèves et d’agressions sexuelles.
    L’école catholique hors-contrat L’Angélus a dû fermer ses portes, vendredi, à la demande d’un arrêté préfectoral «sur le fondement de la protection de l’enfance, au regard d’une enquête judiciaire en cours», a annoncé la préfecture du Cher.(…)

    http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2017/06/04/01016-20170604ARTFIG00151-une-ecole-catholique-hors-contrat-fermee.php

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  10. Louise dit :

    Marie-Laure Brossier, élue locale en Seine-Saint-Denis, raconte comment une école islamiste illégale s’est installée dans sa ville et a pu endoctriner les enfants sans aucune réaction des autorités et des élus malgré la mobilisation de la population.
    Elle interpelle les élus et les candidats aux législatives à ce sujet, pour des réponses claires et qui les engagent.

    https://youtu.be/Bt2Dua02Vjs

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  11. Suger dit :

    Des nouvelles de l’Ecole privée « Al Andalus » de Saint-Denis : voici son stand à la réunion des « Frères Musulmans » du Bourget ce samedi 31 mars 2018.
    L’affichage de cette Ecole dans la mouvance islamique radicale est donc clair.
    On peut s’étonner alors qu’elle bénéficie depuis 2016-2017 d’un agrément de l’académie lui donnant le statut d’Ecole privée hors contrat…

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  12. Marcel dit :

    Bigre…………je croyais avoir lu qu’il s’agissait d’une Ecole sous contrat d’association avec l’Etat , ce qui permettait d’éviter des frais de scolarité estimés à 2.600 € an environ.
    Ce qui aurait été inédit en Seine-Saint-Denis pour le primaire , me semble-t-il.
    Quant à l’agrément hors contrat, ce n’est en réalité qu’une simple formalité administrative sous réserve du diplôme minimal requis et d’une bonne moralité.

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  13. Suger dit :

    La création d’une Ecole hors contrat est en effet très facile et l’agrément ne donne que des garanties minimales quant à l’instruction des enfants. Il y a cependant des textes règlementaires qui encadrent ces écoles hors contrat :
    « Les établissements d’enseignement privés sont toujours soumis au contrôle de l’État. Ils peuvent être liés à l’État par un contrat (établissement « sous contrat ») ou non (établissement « hors contrat »). Les obligations de l’établissement et le contrôle de l’État sont d’autant plus importants qu’un contrat les lie. Tous les établissements privés, quelles que soient leurs relations avec l’État, sont soumis à un régime d’inspection. »
    L’inspection des établissements privés hors contrat est administrative et pédagogique. D’un point de vue administratif, l’inspecteur s’assure que le directeur et les enseignants disposent des titres requis et que sont respectés l’obligation scolaire, l’ordre public et les bonnes mœurs, ainsi que les règles sanitaires et sociales requises lors de l’ouverture. Le contrôle pédagogique, quant à lui, vise à s’assurer que l’enseignement dispensé est conforme au droit à l’instruction garanti à l’enfant et répond aux normes minimales des connaissances requises à l’issue de la période d’instruction obligatoire. »
    Mais ces textes réglementaires (circulaires ministérielles notamment) souffrent d’un cadre juridique trop flou. D’où la nécessité de lois plus claires dans ce domaine. Tout récemment le Sénat a voté, le 21 février 2018, un texte de loi qui permettrait de mettre en place un meilleur contrôle des écoles hors contrat, avec notamment des inspections annuelles.

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  14. Mourad dit :

    C’est paradoxal puisqu’on classe Macron plus à droite que Hollande mais dans ce domaine qui est la lutte contre l’intégrisme, nous avons nettement régressé par rapport aux gouvernements Valls et Cazeneuve.
    Ce n’est pas sans me rappeler Sarkozy qui se croyait plus malin que les autres avec son UOIF. De très mauvais signaux ont été donnés par Macron en adoubant et légitimant les discours des Rokhaya Diallo, des Yassine Bellatar … Edouard Philippe me parait lui aussi faire preuve de beaucoup d’angélisme …
    Pendant ce temps là, les associations suspectes se multiplient avec des « objets statutaires » de plus en plus folkloriques et la problématique va devenir la même que pour les fichiers S : le nombre fait qu’il est devenu impossible de tout contrôler.
    Bon … il ne faut pas baisser les bras et il faut continuer à « signaler » mais c’est assez frustrant : sur la trentaine de signalements que j’ai pu émettre (avec d’autres) 2 associations ont été dissoutes … dont une à Saint-Denis alors que pour certaines assos toujours en activités, le détournement statutaire est évident …

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  15. Suger dit :

    Une avancée dans la lutte contre les dérives de certaines écoles hors contrat !
    Voté au Sénat le 21 février 2018, puis à l’Assemblée Nationale le 29 mars, le contrôle des écoles privées hors contrat est renforcé.
    Emmanuel Macron a déclaré qu’il signerait demain cette loi (lors de son interview aujourd’hui 12 avril sur TF1).

    Voici le texte de loi voté :
    http://www.assemblee-nationale.fr/15/ta/tap0106.pdf

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    • Marceline dit :

      Mon ami qui travaille à la municipalité m’a annoncé que cette année encore « l’école » organisera sa fête de fin d’année à la bourse du travail! Je suis scandalisée par ce laxisme !

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      • Olympe dit :

        Il semblerait donc que cette année encore « l’école Al-Andalus » organisera sa fête de fin d’année à la Bourse du travail.
        Est-il vraiment opportun que cette Ecole privée confessionnelle hors-contrat dispose de locaux municipaux pour ses activités ?
        Cela ne peut-être que choquant pour tous ceux qui sont attachés à l’Ecole publique et à la séparation entre les pouvoirs publics et les religions.
        Ils ne pourront pas rester sans réagir face à cette entorse grave à la laïcité qui va stigmatiser une fois de plus la ville de Saint-Denis et sa municipalité.

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  16. Marcel dit :

    Il n’y a pas de quoi être surpris ni offusqué que cette Ecole privée agréé par l’Education Nationale  »hors contrat » fasse appel aux responsables gérant les locaux de la Bourse du Travail , pour organiser à nouveau une fête de fin d’année.
    Pour cette Ecole située au coeur de Saint-Denis et fréquentée en particulier par des jeunes Dionysien(ne)s, il en va de la solidarité communautaire……..de la  »ouma », d’autant qu’au moins un Adjoint proche du Maire ne peut qu’encourager cet accueil.
    Faudra-t-il s’étonner que cette Ecole musulmane  »El Andalus » ait les bons soins et faveurs de la Municipalité, quitte à l’encourager en vue de solliciter à terme une reconnaissance et un partenariat avec l’Etat ???

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  17. Suger dit :

    Finalement les locaux de la Bourse du Travail ne seront pas mis à disposition de l’Ecole privée confessionnelle hors-contrat « Al Andalus » pour sa fête de fin d’année. Le principe de laïcité sera donc respecté par la municipalité.

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    • Olympe dit :

      Merci pour l’info. Et bravo à la municipalité ne ne plus attribuer des moyens collectifs à une organisation privée confessionnelle.
      A l’Inspection académique du 93 maintenant de faire son travail et de vérifier que cette école hors-contrat respecte les objectifs de formation qui doivent bénéficier normalement à tous les enfants.

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  18. Lecteur de "L'Express" dit :

    LUTTE CONTRE LA RADICALISATION : « L’État serre la vis aux écoles musulmanes »
    L’Express, mercredi 10 avril 2019
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/l-etat-serre-la-vis-aux-ecoles-musulmanes_2068625.html

    Extraits :
    Les contrôles se multiplient dans les écoles confessionnelles hors contrat. En Seine-Saint-Denis, un établissement avait ouvert une section « collège » clandestine.
    En décembre 2018, Jean- Michel Blanquer signale la fermeture d’une école clandestine musulmane dans les quartiers nord de Marseille. L’information passe quasi inaperçue, elle est pourtant l’un des rares échos publics d’une guerre qui se déroule à bas bruit depuis la rentrée de septembre. Une guerre qui ne dit pas son nom et dont les protagonistes – le ministère de l’Education nationale d’un côté, les dirigeants des écoles musulmanes hors contrat de l’autre – n’ont pas très envie de parler. Les uns redoutent d’être accusés d’acharnement, les seconds de trop attirer l’attention. Mais les faits sont là. Le gouvernement accorde une vigilance toute particulière à ce qui se passe dans les cours de récréation. Avec un objectif revendiqué : empêcher les dérives communautaristes et les risques de radicalisation. (…)

    Difficile, en effet, de s’y retrouver entre les quelques dizaines d’écoles privées hors contrat qui ont pignon sur rue, les établissements clandestins qui accueillent des enfants supposés être éduqués à la maison, et les milliers de structures qui, sous couvert d’aide aux devoirs, d’enseignement religieux ou de la langue arabe, font office d’école. Avec, dans chacune de ces catégories, des établissements qui suivent les programmes de l’Education nationale, d’autres, non; des structures qui se revendiquent d’un islam radical, et d’autres, d’une pratique religieuse respectueuse des règles de la société. (…)
    Difficile aussi de savoir ce qui se passe dans ces structures qui n’accueillent que quelques dizaines d’élèves. Pas question, comme dans les mosquées, d’envoyer un agent arabophone vérifier ou enregistrer ce qui s’y dit. A Marseille, c’est un contrôle au hasard qui a permis de découvrir des enfants de 3 ans en train d’écouter des bribes du programme scolaire égyptien dispensé par un professeur de cette nationalité. A Toulouse, c’est la nette recrudescence du nombre d’enfants scolarisés à domicile qui a servi de signal d’alarme à la dernière rentrée.(…)

    Du côté du gouvernement, le ton – et les ambitions – a nettement changé depuis un an. Le cas de l’école Al-Badr à Toulouse, objet d’un bras de fer judiciaire, a montré les limites de la législation. En avril 2018, l’exécutif soutient la proposition de loi portée par Françoise Gatel, sénatrice UDI d’Ille-et-Vilaine. A défaut d’instaurer un régime d’autorisation contraire à la liberté de l’enseignement, elle impose des déclarations préalables plus pointues, renforce les règles de sécurité, et ouvre de nouvelles possibilités de contrôle. (…)

    Un dispositif de formation des inspecteurs a bien été mis en place par le ministère, les services préfec – toraux alertent les mairies lorsqu’ils constatent une forte hausse de la déscolarisation, mais le rythme des contrôles reste forcément limité, au regard du nombre constant d’inspecteurs – ils ont simplement été redéployés. Le gouvernement semble faire le pari qu’en fermant les établissements les plus controversés le message de la « reconquête républicaine » passera auprès des autres. Suffisant ?

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  19. Noémie dit :

    Oula est-ce que je suis sur un site islamophobe?
    Pouquoi tous ces modalisateurs dans l’article?
    Un article, qui au passage, est très loin d’être neutre et des réactions, pour la plupart, extrémistes!

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    • Suger dit :

      C’est un site d’information et ici particulièrement une information sur des « écoles », souvent clandestines, tenues par des sectes religieuses à Saint-Denis. Mais peut-être faites-vous partie d’une de ces sectes ?…

      Sinon, c’est quoi des « modalisateurs » ?!…

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  20. Dame Catule dit :

    Noèmie, savez-vous que la liberté de conscience est garantie par la loi en France ? Je crains que non.
    La critique des opinions religieuses est un droit pour tout citoyen. Voulez-vous supprimer ce droit ?
    Vous risquez de vous heurter à des réactions hostiles à ce sujet de la part de l’immense majorité de la population, croyants de toute religion ou non-croyants.

    Pour votre réflexion, je vous conseille vivement de lire l’interview du sociologue Philippe d’Iribarne paru aujourd’hui même :
    http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/philippe-d-iribarne-la-crainte-d-etre-accuse-d-islamophobie-paralyse-l-action-20191007

    Philippe d’Iribarne est l’auteur de nombreux ouvrages et récemment de «Islamophobie. Intoxication idéologique» (Albin Michel, 2019).

    Et, en attendant, voici au moins un extrait de la fin de l’interview :

    « L’amalgame associé au terme d’islamophobie conduit à regarder comme étroitement liées toute une gamme de réactions à l’égard de l’islam, depuis l’analyse la plus posée des aspects problématiques du monde musulman jusqu’à l’attentat de Christchurch. Il rend d’autant plus difficile d’opérer les distinctions qui s’imposent entre les divers aspects de l’islam et entre les manières très contrastées de vivre celui-ci. Il faut absolument échapper à cet amalgame. Quand on étudie de près les réactions des sociétés occidentales à l’égard de l’islam, on voit qu’elles sont pleines de nuances. Ce n’est nullement l’islam comme foi qui est rejeté. Les manifestations de cette foi, tels le jeûne du ramadan ou la prière, sont même bien reçues.

    Ce qui suscite une certaine aversion est la tentative d’imposer un ordre social et politique hostile aux valeurs de la République, qu’il s’agisse de la liberté de conscience ou de l’égalité entre hommes et femmes. Les musulmans qui laissent clairement transparaître par leur manière d’être et d’agir qu’ils sont attachés à ces valeurs de la République, ainsi qu’aux us et coutumes à travers lesquels celles-ci sont mises en pratique, ne sont nullement l’objet de soupçon. Ce sont ceux qui manifestent clairement qu’ils rejettent ces valeurs qui sont soupçonnés. » (…)

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