Figaro Magazine du 20-21 mai

La couverture du « Figaro Magazine » du 20-21 mai circule déjà sur les réseaux sociaux avant même que ce magazine ne soit mis en vente. Il est vrai que cette couverture est suffisamment provocatrice pour attirer le client…
Le contenu de ce dossier « Saint-Denis : Molenbeek sur Seine » n’est pas encore connu. Mais du « Figaro Magazine », on peut craindre le pire et il ne faut pas attendre que ce dossier fasse dans la nuance ! Le maire a déjà publié le 19 mai un communiqué (voir le site de la Ville), mais qui comporte un passage étrange :“après l’intervention du RAID le 18 novembre 2015 qui était certes due à la présence depuis 8 heures de trois terroristes mais qui a causé la mise à la rue d’une centaine de femmes, d’hommes et d’enfants”, qui pourrait faire douter de la légitimité de l’intervention de la police le 18 novembre rue du Corbillon… Comment s’étonner ensuite de l’image de Saint-Denis dans les médias !
Mise à jour de Bill avec extraits :
J’ai pu lire le dossier et le ton est respectueux des habitants. La plupart des témoignages viennent d’habitants musulmans, pour certains très croyants, qui dénoncent tous le prosélytisme à l’oeuvre dans la ville ainsi que la pression pour porter le voile dû au communautarisme. Même Didier Paillard avoue le manque de moyens devant le phénomène de radicalisation.
J’apprécie dans cet article le fait que beaucoup de musulmans soient interviewés. Pour une fois, on entend la parole claire et majoritaire des habitants qui refusent l’extrémisme au lieu des habituels « ne stigmatisons pas », « pas d’amalgame » et « circulez rien à voir ». Beaucoup dénoncent également le laisser faire dans cette ville qui favorise les recruteurs.
Quand aux photos illustrants le dossier, ben ce sont des photos de rues à St Denis, donc oui il y a des voiles, jilbab et niqab, fillette voilée…
Bill
R NADJET CHERIGUI (TEXTE) ET HERVÉ LEQUEUX (PHOTOS)De l’autre côté du périphérique parisien, Saint-Denis, berceau de l’histoire de France avec sa nécropole royale, attire aujourd’hui les plus radicaux du salafisme. […]
Mosquée Tawhid. […] Karim, chéchia beige sur la tête et djellaba assortie, fait partie des cadres de la mosquée Tawhid. Il ne cache pas la proximité de cette salle de prière avec les Frères musulmans et la présence d’un bureau alloué à Tariq Ramadan au sein des locaux. Mais Karim se dit complètement débordé : « Notre ville va devenir Molenbeek ! Nous sommes cernés par les intégristes. Daech est aux portes de notre mosquée qu’ils veulent forcer pour imposer leurs lois obscurantistes. » Très vite, d’autres fidèles se joignent à la conversation et expriment les mêmes mots de colère et de crainte face à la violence, aux intimidations, aux thèses intégristes et antirépublicaines. « Certains d’entre nous, jugés trop libéraux, sont parfois agressés, insiste Karim. Les intégristes ciblent les jeunes et les plus fragiles pour les rallier à leur cause. Ils ne sont pas nombreux mais terriblement toxiques et veulent s’emparer à tout prix de ce lieu de culte pour asseoir leur empire. Ils ne veulent rien lâcher. Notre mosquée est toute proche de la basilique de Saint-Denis. Nous sommes à deux pas des sépultures des rois de France et de Charles Martel qui a arrêté l’invasion des musulmans en 732. Le symbole est fort pour cette poignée de fous d’Allah. Mais nous refusons de céder. Alors, ils nous ont désignés comme leur ennemi. Et la tension monte ici, chaque jour un peu plus. »
Didier Paillard, maire de la ville, se dit tout aussi démuni face aux phénomènes de radicalisation : « Nous faisons des signalements à la préfecture qui, elle, a tout pouvoir d’agir. Mais nous n’avons aucun retour de sa part. En tant que maire, je n’ai aucun moyen d’intervenir. C’est un vrai problème. Sur mon territoire, je ne sais combien de personnes, ni même si des agents de la Ville, sont concernées par les fiches S. »
Philippe Galli, préfet du département de la Seine-Saint-Denis, confirme la situation : « Je pense qu’il y a plusieurs animateurs ou salariés surveillés. Mais nous ne communiquerons jamais la liste au maire de Saint-Denis ni d’aucune autre ville. La surveillance doit se faire discrètement mais surtout, nous ne pouvons rien faire tant que les individus surveillés n’auront pas commis d’actes contraires à la loi. » […] Sans vouloir donner de précisions sur la ville de Saint-Denis ou la mosquée Tawhid, il confirme la présence de groupes salafistes et intégristes aux abords des lieux de prière de nombreuses villes du 93 […]
Tendre la main et discuter, c’est aussi le combat du père Jean Courtaudière. Prêtre à Saint-Denis depuis treize ans, il est aussi délégué pour les relations avec les musulmans et le dialogue islamo-chrétien. […] Il apprécie le visage très métissé de cette ville, mais déplore la tentation communautariste d’une partie de la population. « A Saint-Denis, il n’y a pas d’islamophobie : les gens, ici, savent vivre ensemble. Cependant, les plus radicaux, notamment les salafistes, nous posent problème car ils sont fermés aux autres et au dialogue. Dans cette ville, les non-musulmans sont bien plus excédés par la disparition des charcutiers et des bouchers traditionnels que par la multiplication des voiles. Le halal est un acte religieux. Personnellement, je refuse de manger de la viande sacrifiée selon les rites musulmans. »[…] Adossés au mur d’un immeuble voisin, quelques ados arrivés en avance patientent en discutant calmement. Les discussions ne concernent pas le foot, les filles ou leur sortie du week-end, mais les discours de Nader Abou Anas. Ce conférencier et prédicateur salafiste est très actif sur la toile où il exhorte notamment avec autorité les femmes à « rester chez elles, car leur place est à la maison, à n’en sortir qu’avec la permission de leur mari. Quant à celles qui se refusent le soir venu à leur époux (qui a des besoins) sans raison valable… malheur à elles ! Les anges les maudiront toute la nuit. » Rien de gênant a priori pour ces très jeunes garçons qui débattent paisiblement de la pertinence de ces propos. Mohamed est un peu plus âgé que ses camarades. Chemise blanche impeccable, tenue soignée, rasé de très près, le jeune homme est élégant, courtois, mais veille à ne croiser aucun regard féminin : « Un homme ne doit pas serrer la main d’une femme. C’est une question de pudeur. Si ces propos choquent les gens en France, alors disons les choses autrement : les femmes sont libres de refuser de serrer la main des hommes pour préserver leur pudeur ! »
Loïc est un tout jeune converti qui ne supporte plus d’entendre ce type de discours : « L’atmosphère, ici, mais aussi dans d’autres mosquées de la ville, devient pesante. Certains fidèles parlent politique ou argent, d’autres essaient de nous convaincre de leurs thèses intégristes et nous expliquent que la France est un pays de mécréants. A ceux qui me parlent de djihad en Syrie, je réponds systématiquement que, là-bas, le mot liberté n’existe pas. »
[…]
Loin de la violence et de la criminalité, dans l’enceinte de l’université Paris-VIII à Saint-Denis, Sara et Nadia, étudiantes en licence de psychologie, préparent leurs examens de fin d’année. Nadia est née d’une mère française et d’un père marocain et a fait le choix du jilbab, ce voile qui recouvre tout le corps. Sara, elle, est née et a vécu au Maroc. Elle est venue en France pour ses études et porte fièrement une cascade de boucles méchées de blond. Nadia, convaincue de son choix, a renoncé à son rêve de carrière dans l’enseignement. Elle refuse de se défaire de son jilbab. Sara, elle, revendique son hostilité à ce voile qu’elle considère comme un symbole de soumission de la femme : « Au Maroc, j’étais inscrite dans une école musulmane et j’ai voulu porter le voile. Heureusement mes parents s’y sont opposés, j’ai pris du recul et j’ai compris que j’étais endoctrinée. Aujourd’hui, je suis féministe et je suis contre le voile ! »
Une prise de position encore un peu trop radicale pour Siham. A 22 ans, cette jeune étudiante en troisième année de psychologie à Paris-VIII redécouvre depuis peu de temps le plaisir de se promener dans la rue, cheveux au vent. Siham a longtemps porté le jilbab. Convaincue d’avoir fait le bon choix, elle envisageait de dissimuler complètement son visage en portant le niqab, ce voile intégral interdit par la loi en France et qui ne laisse apparaître que les yeux. « J’ai commencé à porter le voile quand j’étais encore lycéenne. A l’époque, j’étais aussi bénévole au sein d’une association musulmane. Nous venions en aide aux plus démunis en distribuant des repas chauds. Toutes les filles avec qui je travaillais étaient voilées. A force de les côtoyer, je me suis laissée convaincre que c’était l’exemple à suivre. La femme est un trésor qu’il faut cacher du regard des hommes, me répétaient-elles sans arrêt. On ne s’en rend pas compte mais derrière cette apparente bienveillance, il y a une véritable pression de la communauté. Dès que j’ai porté le voile, les regards ont changé. J’étais au-dessus du lot. Considérée comme respectable, je n’ai jamais eu autant de demandes en mariage ! » Siham n’a finalement jamais porté le niqab et a choisi de retirer ce voile qui, dit-elle, l’enfermait dans un monde de plus en plus restreint : « J’ai compris mon erreur lorsque je me suis inscrite à la fac. Cette nouvelle vie d’étudiante m’a ouverte à d’autres personnes, d’autres univers, d’autres cultures ou lectures. J’ai réalisé que ce fonctionnement en vase clos et communautariste façonnait complètement ma pensée et mes choix. »Non loin de l’université et à quelques encablures de la mosquée Tawhid, Abdallah est attablé à un café situé rue de la République, cette artère piétonne, commerçante, très fréquentée au cœur de la ville. Abdallah est français d’origine tunisienne. Travailleur déterminé à réussir, il est, à 30 ans, un jeune entrepreneur propriétaire d’un restaurant. Il se décrit comme un musulman très pratiquant, fait ses cinq prières quotidiennes, ferme son restaurant la journée pendant le mois du ramadan et envisage le pèlerinage à La Mecque. Il se dit très attaché à la France, ce pays où il est né et a grandi. En buvant son café, il peste contre ces jeunes filles drapées de noir en jilbab. « Saint-Denis a beaucoup changé, confie Abdallah. Les magasins deviennent communautaires. On trouve de plus en plus de boutiques de vêtements islamiques, des restaurants halal ou des librairies religieuses. Et certains coiffeurs se spécialisent pour la clientèle voilée. » Il manque de s’étrangler avec son café quand trois silhouettes fantomatiques apparaissent en niqab. « Nous sommes en plein cœur de la rue de la République, s’insurge-t-il. Ces tenues sont interdites, mais les lois de cette même République sont bafouées, ici dans cette rue qui porte son nom. Saint-Denis, comme bien d’autres villes de banlieue, devient une zone où le droit n’est plus respecté. »
La colère du jeune homme n’est pas feinte. Choqué par les attentats qui ont frappé le pays, Abdallah explique être régulièrement sollicité par des individus essayant de le convaincre de faire le djihad en Syrie ou en France. « Je ne comprends pas cette haine. A la mosquée, beaucoup se sont réjouis des attentats à Charlie Hebdo. Depuis, je reçois des messages sur mon compte Facebook pour m’inciter à partir en Syrie. Autour des mosquées, à la sortie de la prière, les radicaux essayent de me lessiver le cerveau en m’expliquant que, si je ne veux pas partir, je dois tout faire en revanche pour barrer le chemin aux mécréants ici. » La suite du récit d’Abdallah est troublante. Il évoque des stratégies mises en place par ces intégristes. Il y est question de rétrécir le chemin des mécréants, les étouffer, les terroriser. « Leur stratégie consiste à occuper l’espace. S’ils croisent des femmes non voilées ou non musulmanes dans la rue, ils bloquent les trottoirs pour les empêcher de passer, les obliger à se détourner et les terroriser en les dévisageant… C’est ridicule mais aussi effrayant ! »
Elisabeth, elle, n’est pas le genre de femme à se laisser effrayer facilement. Amoureuse d’art et de littérature, dionysienne au caractère affirmé, elle refuse de lâcher le moindre espace au communautarisme. Mariée à un Algérien, elle explique sa volonté d’éduquer sa fille dans le respect des deux cultures. Elisabeth et son époux l’ont donc inscrite à un cours d’arabe dispensé par une association hébergée par la mosquée Tawhid. « Lorsque j’ai demandé à voir le règlement, on m’a tendu un livre avec des préceptes religieux, intitulé Les Règles lumineuses. Nous avons insisté pour dire que nous ne voulions pas entendre parler de religion. La professeur s’est montrée rassurante. Cependant, dès le premier cours, notre fille de 10 ans a été affublée d’un voile sur la tête, on lui a expliqué que les jupes trop courtes étaient indécentes. On l’a obligée à faire ses ablutions et la prière, puis on lui a fait répéter la même phrase du Coran en boucle pendant deux heures. Traumatisée, elle a refusé d’y retourner car, selon elle, avec cet exercice, on l’empêchait de réfléchir. »
Féministe et aussi laïque, Sarah Oussekine est une des figures militantes incontournables de Saint-Denis. Présidente de l’association Voix d’Elles rebelles, elle œuvre depuis des années pour libérer la parole des femmes. Militante de terrain, elle désespère de son combat à mesure que le communautarisme et l’intégrisme ont gagné du terrain dans les quartiers mais aussi dans les esprits. Amère, Sarah raconte ces jeunes garçons qui refusent soudainement de lui faire la bise, ces filles autrefois coquettes portant aujourd’hui le jilbab ou le niqab : « Dans les quartiers, ces signes ostentatoires sont pour eux un symbole de réussite. Ils sont perçus comme l’élite… » Sarah, lucide, dresse son propre constat d’échec face à ces mosquées qui ont grossi beaucoup plus vite que son association : « Je connais bien le problème des intégristes gravitant autour des salles de prière et en particulier de la mosquée Tawhid. J’ai perdu deux militantes féministes là-bas. Très investies, elles ont longtemps travaillé à mes côtés pour défendre les droits des femmes. En fréquentant ce lieu de culte, elles ont été happées par une idéologie obscurantiste. Elles ne me parlent plus, ne répondent plus à mes appels, portent le voile et sont convaincues d’avoir fait le bon choix. »Hassan, brillant lycéen en terminale S, rêve d’une carrière dans le journalisme. Fervent musulman, il fréquente, lui aussi, assidûment la mosquée Tawhid et se souvient des propos haineux après le massacre perpétré par les frères Kouachi : « Beaucoup se sont réjouis, évoquant l’argument du blasphème. Aucun ne voulait entendre parler de liberté d’expression. Les attentats suivants ont tout changé. Ça a été un choc pour toute la communauté musulmane. Ici, on vit encore ensemble, les nationalités se mélangent. Les jeunes sont plus dans le shit et le rap que la kalachnikov et le Coran. Cependant, le vrai problème c’est ce “laisser-faire” installé depuis quelques années. Les trafics de drogue se font au grand jour. La police ne fait pas grand-chose. Les intégristes gangrènent nos mosquées. On a là tous les ingrédients. Le terreau, la graine, il n’y a plus qu’à arroser et attendre… Mais attendre, c’est prendre le risque de voir Saint-Denis ou d’autres villes de banlieue devenir des Molenbeek. »■
nadjet cherigui
A propos de la rue du Corbillon, il faut se rappeler ce que disait un article du « Monde » le 19 novembre 2015 :
« La mairie, résolue à déclarer l’immeuble en « état d’insalubrité irrémédiable », selon une responsable du service habitat de Saint-Denis, y avait envoyé un inspecteur salubrité la semaine dernière. Face aux « menaces », il avait dû être accompagné par la police. « Ce sont des rues difficiles, reconnaît le maire, Didier Paillard (PCF), en fonction depuis 2004. Rue de la Fontaine et rue du Corbillon, il y a beaucoup de trafic de produits illicites, de la vente à la sauvette, de la drogue. » L’élu est sous le choc. »
http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/19/a-saint-denis-un-matin-de-guerre-au-milieu-de-la-misere_4812929_4809495.html#BlZ6FCyI2Q3UY8Vq.99
Cette couverture fait grand bruit à St Denis. Tous les réseaux bruissent de colère. Attendons de voir le contenu, voir s’il est aussi provocant que la couverture.
En réponse au dossier du Figaro Magazine, une tribune signée par certains habitants et acteurs locaux est publiée ce matin dans Libération. Cette tribune, intitulée « Notre fierté de vivre à Saint-Denis » m’a fortement agacée dès le petit déjeuner, notamment, et entre autres, pour les passages suivants:
« Saint-Denis est une ville plurielle, où vivent 110 000 femmes et hommes d’origines, d’opinions et de religions différentes, sans que l’une n’ait pris le pas sur l’autre dans l’espace public ». Qui peut oser dire que l’espace public à Saint-Denis n’est pas confisqué aux femmes? On le voit notamment le soir, mais aussi le jour dans les nombreux cafés du centre…
« Une ville qui, malgré la dégradation des services publics (caisse d’allocations familiales, poste, Pôle Emploi…), tient bon et tente de construire une mixité culturelle, sociale et intellectuelle ». Mais de qui se moque-t-on? De quelle mixité sociale, culturelle et intellectuelle parlent les signataires? Comptons ensemble le nombre de commerces hallal, de librairies musulmanes, le nombre de boutiques qui vendent voiles et abbaya, le nombre de magasins qui vendent des vêtements bas de gamme…
« Parce qu’elle contient en son sein toutes les composantes de la société française, Saint-Denis est une ville laboratoire où se construit la France de demain ». Le meilleur pour la fin: le concept de ville laboratoire est de sortie! Si la France de demain ressemble au Saint-Denis d’aujourd’hui, on est mal barré…
Ce qui est drôle, c’est qu’ils écrivent cette tribune sans même avoir lu le dossier et du coup, ce sont les mêmes arguments qui ressortent « 110 000 habitants, 130 nationalités », « Vivre ensemble »… et que ça fait vide et creux. Et on remarquera le peu de diversité des signataires de la tribune. La rédaction du JSD plus les universitaires et les militants habituels de l’antiracisme dionysien.
Maintenant, il ne me reste plus qu’à aller acheter pour la 1ère fois de ma vie le Figaro Mag pour savoir exactement ce qui est dit derrière cette couverture choc.
Nous ne sommes pas des rats (de laboratoire) et nous refusons de servir de cobaye aux expériences du Dr Folamour alias Braouezec et de son assistant Paillard !
Bonjour.
Cette tribune est bien naïve et reflète bien la fuite en avant (dans le mur) des élus de cette ville.
1 – Les élus ont ouvertement oubliés le taux d’abstention (70%) des dernières élections locales. Les habitants ne sont globalement pas en accord avec les choix de la ville. Ils sont juste décourager par la politique, y compris municipale.
2 – Les études sociologiques sur Saint Denis montrent le fort taux de turnover des populations. En gros, ceux qui peuvent partir de cette ville le font des que c’est possible. Ils ne veulent pas « du vivre ensemble » ni vivre dans la pauvreté.
3 – Il faut arrêter avec le vivre ensemble, c’est une supercherie… On ne vit cote a cote, on ne vit pas ensemble. C’est qu’on appelle la juxtaposition des populations. La mixité n’existe pas à Saint Denis vu le taux énorme de pauvreté et de chômage. Le gentrification… avec 50% de logement sociaux, il faudrait 30 ans et un remplacement de population pour que la gentrification ai lieu.
4 – La France est un pays de droite globalement (le gouvernement actuel est de droite), et Saint Denis n’est pas la France de demain, c’est la France qu’on ne veut pas voir (Immigrés, sans papiers, pauvres, etc… ) sont des populations que la France ne veut pas voir. La France, en accord avec les élus de ce territoire, les mets volontairement dans des territoires enclavés.
Enfin, croire une seconde que Saint Denis est une ville ou il y a la réussite est juste une utopie.
Les élus sont vraiment dans leur tour d’ivoire. Cette couverture, bien que grotesque, est le fruit de 20 ans de laisser aller. Les élus ont donné le bâton pour se faire battre.
»Saint Denis n’est pas la France de demain, c’est la France qu’on ne veut pas voir (Immigrés, sans papiers, pauvres, etc… ) sont des populations que la France ne veut pas voir. La France, en accord avec les élus de ce territoire, les mets volontairement dans des territoires enclavés »
Je suis tout à fait d’accord. Il n’y a aucun espoir, sauf à renouveler totalement la population, ce qui n’arrivera jamais. Il faut partir, point barre.
Moi cet article et les réactions de l’équipe municipale me rendent hilare (car je n’en ai plus pour très longtemps dans ce merdier). Mais les autres … désolé.
Le lien pour lire la tribune:
http://www.liberation.fr/debats/2016/05/20/notre-fierte-de-vivre-a-saint-denis_1453805
Cette tribune est catastrophique car elle n’apporte rien de plus que la soupe idéologique habituelle de la municipalité sur le prétendu « vivre ensemble » et relance l’idée de Saint-Denis comme laboratoire. Faut-il encore une fois rappeler que les dionysiens ne veulent pas être des cobayes de « sociologues » et autres expérimentateurs sociaux (qui eux ont les moyens de partir quand la situation vire au drame…).
Cette tribune est catastrophique aussi par le liste des signataires où on retrouve pour une large part les représentants de l’islamo-gauchisme dionysien, anti-laïques proclamés, auxquels s’ajoutent quelques responsables et salariés d’associations subventionnées par la municipalité. Qui peut croire alors à cette défense désespérée d’un bonheur de vivre à Saint-Denis aujourd’hui ?
Les habitants qui vivent à Saint-Denis et qui aiment vraiment Saint-Denis veulent, eux, que Saint-Denis change, s’ouvre, qu’elle sorte de son enfermement social et politique, que la ville lutte contre l’insécurité, la saleté des rues, la dégradation du centre ville, qu’elle refuse la ghettoïsation. Pour cela, ils font, eux, un constat lucide de la situation et ne se payent pas de mots creux.
Didier Paillard est en colère. Il a fait un communiqué et s’est exprimé ce matin sur France Bleu en prévenant qu’il envisage de porter plainte contre le Figaro.
« Ville métissée, fierté des gens de vivre ensemble …. » : le discours de notre maire est désormais rôdé ! Qu’il dépose plainte : cela l’obligera à s’expliquer sur l’état dans lequel ses camarades « expérimentateurs » et lui ont mis notre ville sur une période de vingt ans. Ce sera l’occasion pour lui de rendre des comptes sur sa politique municipale qui fait du communautarisme son fond de commerce électoraliste.
La plupart des signataire de la Tribune, ne vivent pas à St-Denis, c’est surtout ça le plus drôle, ils ne sont absolument pas représentatif de la population Dyonisienne, car les habitants sont en partie d’accord avec la décadence de cette ville. Il faut que les élus descende de leur tour d’ivoire pour comprendre ce qui se passe ds cette ville. Les habitants sont stigmatisé depuis des années par ces élus, donc cet article ne change rien à part mettre en lumière leur lacunes, leur inaction et la communautarisation de St-Denis qu’ils ont crées à des fins électorales et qu’ils entretiennent… c’est surtout ça qui les dérange.
Me situant à gauche, je ne suis pas une lectrice du Figaro ni du Figaro magazine.
Alors une fois n’est pas coutume, je vais l’acheter comme, je suppose, beaucoup de Dionysiens.
Je souscris totalement au commentaire de Suger à propos de la défense « catastrophique » parue dans Libération.
@ Habitant
Vous avez écrit à plusieurs reprises sur ce blog que certains élus ou » représentants » de SD n’ y habitent pas. Pouvez-vous SVP être plus explicite sur ce point ?
Pour nous les Dionysiens vivant réellement et au quotidien dans notre ville, ce sont les signataires de cette tribune et les élus majoritaires qui la stigmatisent, et nous font honte.
La couverture du FIGMAG est certes reçue comme un coup de poing, mais le réel résiste et insiste toujours. Les quelques photos qui circulent ont bien été prises à Saint-Denis, et pas ailleurs. Certaines vérités sont dérangeantes, mais si seulement cette Une pouvait servir à crever l’abcès qui nous ronge depuis plusieurs décennies !
Très amusant, ce communiqué du PSG, qui couine à la stigmatisation et demande au maire de saisir la justice…en se basant uniquement sur la couverture ! Comme l’a écrit Bill, l’article est équilibré et cite de nombreux musulmans pratiquants inquiets et en colère face au racolage des salafistes (principalement autour de la mosquée Tawhid), à la communautarisation et au laisser faire. On a aussi droit à la phrase mythique de Dédé Paillard, qui le résume à merveille : « En tant que maire, je n’ai aucun moyen d’intervenir » (Sur la radicalisation). Mais rien dans l’article sur le tapis rouge déroulé par la mairie à la bourse du travail pour les frères musulmans, frére Tariq, les ultra communautaristes du PIR et les idiots utiles de l’Islam radical (Plenel, Todd…) .. Rien non plus sur le compte twitter d’un certain Messaoudenne…Bref la journaliste a plutôt été sympa avec l’équipe municipale.
Un autre article:
http://www.marianne.net/didier-daeninckx-islamisme-saint-denis-realite-niee-evitee-du-regard-100243087.html
@Marion
Aucun des cadres communistes ne vit à St-Denis, G eu l’occasion de déjeuner et de discuter avec, près de la basilique, bien entendu ils font des notes de frais.
Je connais plusieurs responsable d’associations à St-Denis qui reçoivent des subventions mais qui n’y habite pas
La plupart des élus ont des résidences secondaire en province où ils fuient dès qu’ils en ont l’occasion et y habite définitivement dès qu’ils perdent leur mandats et bien sûr un apparte de fonction à St-Denis pour faire bien.
Sans oublier les pseudos artiste bien logé et bien subventionné par la mairie et qui envoi leur gamin à Paris et qu’on ne croise jamais à St-Denis
Cela m’aurait pas dérangé s’il ne se mettait pas à nous donner des leçons de morale sur la misère, l’insécurité, la saleté…
On peut écouter l’intervention de Didier Daeninckx, lors de la revue de presse d’Hélène Jouan dans le 7/9 de France Inter, ce vendredi matin, à cette adresse (de 3:58 à 8:10) :
http://www.dailymotion.com/video/x4bmyen_la-revue-de-presse-d-helene-jouan-du-20-mai-2016_news#tab_embed
Cette intervention de Didier Daeninckx est largement reprise dans l’article de Marianne, signalé par Habitant, qui donne une analyse bien plus inquiétante finalement que le « dossier » du « Figaro Magazine »:
http://www.marianne.net/didier-daeninckx-islamisme-saint-denis-realite-niee-evitee-du-regard-100243087.html
Merci Habitant pour votre réponse immédiate. Je pense que beaucoup de personnes, au-delà des clivages habituels, ne demandent qu’a vous croire.
Cependant, les allégations ne sont pas des preuves. J’entends souvent : un tel n’habite plus SD mais Paris, à l’instar de Grand corps Malade par exemple. Mais qui le sait vraiment ? d’anciens voisins, collègues, ou amis dionysiens ? Les nouveaux voisins à Paris ou ailleurs ?
Il en va de même pour certains élus et cadres de la mairie.
Nous ne pouvons pas tomber dans les travers d’une vision policière des choses. Alors que faire contre la mauvaise foi de ceux qui prétendent être nos « représentants », en tirer avantages matériels et professionnels, sans souffrir d’habiter dans notre ville ?
Concernant Grand Corps Malade, j’ai lu une interview dans laquelle il expliquait qu’avec ses obligations professionnelles, c’était plus simple pour lui et sa famille d’habiter Paris même s’il reste attaché à sa ville d’origine.
Il est surtout parti vivre à Paris au moment où son fils ainé est rentré à l’école…Pas folle la guêpe. Nous voulons tous le meilleur pour nos enfants, il a du estimer que les écoles de Saint Denis ne convenaient pas à ce qu’il souhaite. Ça se comprend très bien, mais de grâce pas de leçons à ceux qui sont obligés de rester !
Paillard est en colère cette fois ci mais pourquoi n est il pas plus souvent en colère quand nous l interpellons.pourquoi resté t il sourd et bien la il se prend une gifle et moi je ne suis pas fière de vivre à saint denis car justement cette ville.manque de mixité et je ne m y retrouve plus.
excellent article. j’aimerais bien savoir si l’association d’enseignement de l’arabe adossé à la mosquée Tawhid a reçu des subventions de la municipalité par le passé (s’ils sont constitués en asso loi 1901 c’est possible).
j’ai regardé sur le site de la mairie mais impossible de trouver : la nouvelle version du site n’a plus les archives des conseils municipaux… oulah je deviens parano moi.
Voici le best off des derniers tweets de notre élu municipal délégué à l’égalité hommes-femmes. Notre maire a oublié d’expliquer à cet élu que l’assaut du RAID à Saint-Denis visait à neutraliser des terroristes islamistes qui avaient trouvé refuge dans notre ville après avoir fait un carnage à Paris et à Saint-Denis !
Madjid Messaoudene @MadjidFalastine 19 mai
Hommage du #FigaroMagazine aux victimes du Stade de France et aux familles sinistrées de l’assaut du RAID
Madjid Messaoudene @MadjidFalastine 19 mai
Madjid Messaoudene a retweeté Info-halal
L;obsession de tout ce qui n’est pas blanc et chrétien
Madjid Messaoudene @MadjidFalastine 19 mai
Le #FigaroMagazine sort son torchon islamophobe 6 mois après l’assaut du RAID Les familles non relogées apprécieront
Madjid Messaoudene @MadjidFalastine 18 mai
Assaut de Saint-Denis: «L’Etat comptait sur le découragement des habitants, c’est raté» –
Mon Dieu ! Plus aucun exemplaire du Figaro magazine ce soir dans les kiosques de Saint-Denis ! Ils ont raison, les militants d’extrême-gauche qui manifestaient l’autre jour devant le Novotel de Saint-Denis, hôtel qu’ils ont qualifié d' »hôtel de luxe » : la ville de Saint-Denis est vraiment en voie de gentrification ! Mais que fait le Maire ?
C’était le cas dès 11h ce matin…
Pour Nadjet Cherigui, l’expression « Molenbeek-sur-Seine » de son article « À Saint-Denis, l’islamisation est en marche » publié dans le Figaro Magazine est venue de la bouche des musulmans pratiquants à qui elle a parlé pendant plus d’un mois et demi.
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/molenbeek-sur-seine-c-est-revenu-souvent-dans-la-bouche-de-musulmans-pratiquants/4903746030001/
Il faut écouter Nadjet Cherigui qui a fait sérieusement son travail de journaliste. Elle pourrait donner des leçons de professionnalisme à ces « journalistes » du JSD qui signent une tribune dans « Libération » contre ce dossier alors qu’ils n’ont même pas encore lu l’article de Nadjet Cherigui et réagissent au quart de tour sur la base d’une simple couverture…
Une tribune de Libération signée par une tribu adepte de l’entre-soi : une vraie affaire de famille. Sur 42 signataires : 4 sont des journalistes du JSD, 2 sont de la famille Cluzel, 2 de la famille Brafman (Monsieur et son épouse), on retrouve aussi la tribu du « Cercle des enseignants laïcs » (Izambert, Florès et Martin) qui ont fait conférence commune avec Plenel le 9 mai à la mairie de Saint-Denis (voir compte rendu de cette « conférence » et commentaires de l’article correspondant « Réunion 9 mai mairie : quelle laïcité ? » sur ce site). Histoire de ne pas trop se discréditer, ils ont dû se donner beaucoup de mal pour empêcher le délégué à l’égalité femmes-hommes Monsieur Messaoudene (celui-là même qui s’est fait huer par une partie de l’assistance lors de la réunion du 9 mai) d’apposer sa signature au bas de cette tribune, prenant ainsi le risque de se faire traiter d’islamophobes !
Mais depuis le début la municipalité et ses soutiens tiennent ce discours qui sous entend que l’intervention de la police anti-terroriste à St Denis a fait du mal aux pauvres habitants traumatisés. C’est d’une finesse…
C’est ce que rappelait encore ce matin Didier Daeninckx dans son intervention à France Inter lors de la revue de presse et qu’on peut retrouver dans l’article de « Marianne » :
« Une partie des élus ont complètement cédé, ont baissé les bras et ont passé des alliances clientélistes », poursuit Didier Daeninckx. L’écrivain pointe notamment une tribune publiée début avril dans Le Monde par le maire PCF de Saint-Denis, Didier Paillard. L’édile y saluait le « courage » des habitants du centre-ville qui « n’ont pas cédé à la panique, malgré un déploiement colossal des forces de l’ordre un matin de novembre », lorsque l’assaut a été donné contre le repaire des terroristes. « D’un seul coup, il remercie les habitants de ne pas avoir cédé à la panique à la vue des forces de l’ordre », s’indigne Didier Daeninckx. « Il y a des discours qui s’entremêlent comme ça, qui donnent des gages à nos pires ennemis, quand on prononce ce genre de parole. »
http://www.dailymotion.com/video/x4bmyen_la-revue-de-presse-d-helene-jouan-du-20-mai-2016_news#tab_embed
(de 3:58 à 8:10)
http://www.marianne.net/didier-daeninckx-islamisme-saint-denis-realite-niee-evitee-du-regard-100243087.html
les signataires de cette tribune c’est la nomenclature dionysienne, toujours les mêmes. Pas crédibles.
Pas tout à fait car, comme je l’écrivais plus haut, dans la tribune publié dans « Libération » (avant même que l’article soit connu…) par des soutiens de la municipalité : « on retrouve pour une large part les représentants de l’islamo-gauchisme dionysien, anti-laïques proclamés, auxquels s’ajoutent quelques responsables et salariés d’associations subventionnées par la municipalité » (dont certains journalistes du JSD).
Mais vous avez raison ce n’est absolument pas crédible, encore moins que d’habitude d’ailleurs. Cela s’est fait dans la précipitation pour ne pas laisser tout seul le communiqué indigent du maire. On sent comme un vent de panique…
Certains membres de la nomenclature ont peut-être eu aussi l’intelligence d’attendre que l’article soit disponible et se rendre compte qu’il énonce des faits, des témoignages et qu’il reste très pudique sinon silencieux quant aux responsabilités de la municipalité dans la montée du communautarisme et de l’intégrisme islamiste. Didier Daeninckx est, lui, beaucoup plus clair et pertinent à ce sujet !
Il n’y a absolument rien d’irrespectueux dans l’article du Figaro ( que je ne lis jamais ) .
Il faut être aveugle , sourd et de mauvaise foi pour ne pas se rendre compte de l’invasion des salafistes sur le territoire de Saint Denis .
Comme d’habitude , cet aveuglement servira les extrêmes et les élus de cette ville auront des larmes de crocodiles.
voici l’article du Figaro
Dossier-de-couv-Fig-Mag-20-et-21-mai.pdf
http://www.rfi.fr/hebdo/20160520-france-banlieues-mimoun-enfer-quotidien-gardien-cite-saint-denis-nord-paris
Encore un (le pauvre gardien) qui va se faire taper sur les doigts ! CGT et il demande la sécurité, des caméras, …
« Egalement délégué CGT à PCH, il a réclamé le mois dernier la résidentialisation des cités, le renforcement de la surveillance, et des plots pour les parkings. « Il faut plus de portes avec digicode pour barrer l’accès aux cages d’escaliers prisées des dealers, barrer l’accès aux parkings en plein air qui servent de point de deal, et installer de la vidéosurveillance qui sera dissuasive. » […] « Il est temps que la sécurité arrive », martèle encore et encore Mimoun, comme tous les autres gardiens de cités. »
L’interview de la journaliste pour expliquer son titre et son reportage, toujours très respectueuse, elle explique n’avoir fait que rencontrer, écouter et relater.
Alors que les réseaux dionysiens bruissent de colère (beaucoup n’ont pas lu l’article), le Parisien interviewe le maire qui est bien obligé d’admettre que le contenu n’est pas faux
[…]
Au final, c’est vrai mais il ne faut pas le dire pour ne pas stigmatiser.
http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/nous-reduire-a-une-fabrique-de-salafistes-est-un-peu-simpliste-didier-paillard-maire-pc-de-saint-denis-20-05-2016-5814667.php#xtor=EREC-109—-367915@1
Rétro-pédalage du maire dans cet interview au « Parisien ». En gros, tout est vrai mais il ne faut pas le dire !… Et il pourrait rajouter : moi et mes amis, on a fait beaucoup de bruit et hurler au complot pour que tout ça reste caché hors de Saint-Denis.
Les témoignages de dionysiens qu’a recueillis le Parisien sont intéressants :
« Cet article, c’est pas bon pour l’image de la ville » Un habitant de Saint-Denis (…)
« L’article du Figaro est-il faux pour autant ? « C’est vrai que dans la rue, on croise de plus en plus de femmes avec le hijab », déplore une jeune femme. « Franchement, c’est une réalité, estime une maman rencontrée dans la rue. J’ai un ami qui vit à Molenbeek. C’est vrai qu’il y a des similitudes. Il y a des femmes entièrement voilées, une radicalisation… mais, en même temps, il y a aussi des féministes ! (…) »
Autre réaction, celle de l’écrivain Didier Daeninckx, né à Saint-Denis et qui vit désormais à Aubervilliers. Interrogé ce vendredi sur les ondes de France Inter, il affirme qu’il y a « cette réalité qui a été énormément niée et évitée du regard », en évoquant la progression du communautarisme et des intégristes. Il conclut sans sourciller : « Une partie des élus ont complètement cédé, ont baissé les bras et ont passé des alliances clientélistes. » »
« Au moment où j’ai fait ce communiqué, je n’avais pas encore pu lire l’article »…
Je rêve ou ce maire est franchement en dessous de tout…
Je n’ai pas encore lu l’article mais la couverture est forte et choque les esprits. Après les attentats les médias se sont posés la question sur l’existence de Molembeek en France. Saint Denis en a-t-elle les ingrédients : islamisme intégriste? Oui. Fort taux de délinquance? Oui. Abandon par l’état et la municipalité? Oui. Arrêter la progression de l’islam c’est déjà refuser qu’un conseiller délégué homme-femme arrête de faire la promotion du voile. C’est la responsabilité du maire ( pas de l’état). C’est aussi permettre la mixité sociale. Dans de très nombreuses cité on peut parler de dizaines ou centaines de nationalités. Qui veut vivre dans une cité si il a le choix d’aller vivre ailleurs? Les commerces communautaires ce n’est pas un problème lorsqu’ils ne prennent pas toute la place. Pour la lutte contre la délinquance, pourquoi autant de temps pour installer une vidéosurveillance, monsieur le maire? Si vous n’avez aucune solution, pourquoi vous êtes-vous présenté aux élections? Alors, non les dyonisiens ne sont pas ravis de la couverture du Figaro mais n’en sont pas non plus étonnés. Monsieur le maire, soutenez vos concitoyens ( pas seulement ceux de la rue Corbillon), et ne fermez pas les yeux devant les vrais problèmes de la ville.
Je voulais dire arrêter la progression de l’islam INTEGRISTE ( j’ai oublié un mot qui a son importance!)
j’ai fait une autre erreur mais je dois être bien fatiguée. Je pense que tout le monde a compris mon propos.
Je vais quand même corriger :
Arrêter la progression de l’islam INTEGRISTE c’est déjà refuser qu’un conseiller délégué homme-femme FASSE la promotion du voile.
Voici la réaction jeudi sur facebook de notre député et conseiller départemental socialiste Mathieu Hanotin à la couverture du Figaro. Monsieur Hanotin, pour des raisons purement électoralistes, continue de se paillardiser….. Attention, à trop jouer avec le jeu, on finit toujours par se brûler !
Réaction Mathieu Hanotin :
« J’ai découvert avec stupeur hier soir, la couverture du Figaro Magazine qui sort cette semaine. La photo et le titre du reportage suffisent à démontrer l’outrance du propos. Présenter Saint-Denis comme étant un Molenbeek-sur-Seine où l’islamisme serait le quotidien est non seulement un mensonge mais également un manque de respect criant envers les deux communes.
Depuis des mois, certains médias tentent de faire croire que la ville de Saint-Denis est un territoire hors de la République où les règles appliquées seraient religieuses. Car il ne faut pas s’y tromper, c’est bien ce qu’insinue ce reportage en utilisant le terme d « islamisme », qui est avant tout, pour rappel, une doctrine politique. Tout y est mélangé et les mots, qui sont importants lorsqu’on est journaliste et que l’on souhaite informer, sont employés à des fins qui peuvent interroger.
Pour le reste, les amalgames et les mensonges détériorent non seulement l’image de notre ville mais stigmatisent également les habitants qui subissent déjà un certain nombre de discriminations. Saint-Denis est une ville mixte et plurielle où tout le monde se côtoie sans à priori et avec tolérance.
Evidemment il y a des problèmes et il faut être lucide. Saint-Denis connait une forte délinquance, de l’insécurité, des problèmes sociaux importants et une dégradation sévère de l’habitat. Néanmoins il ne s’agit ni d’ « islamisation », ni d’application de la « charia » et encore moins de « terrorisme ». Les Dionysiens sont comme tous les autres citoyens de notre pays et le procès d’intention qui est fait par certains n’est rien d’autre que de la discrimination territoriale et/ou religieuse. Ce genre de caricature, dans le contexte actuel, loin de résoudre les problèmes réels, ne fait que les aggraver. »
Le jeu et le feu, petite correction :
« Attention, à trop jouer avec le feu, on finit toujours par se brûler ! »
Cher Mathieu, souviens-toi du message que je t’ai envoyé en novembre dernier après l’assaut de la police à Saint-Denis pour arrêter les terroristes islamistes :
« Bonjour Mathieu. Je sais que tu es très sensible à l’appel à l’Unité prôné par notre Président François Hollande.
Toutefois, le Président n’a pas demandé de relayer les propos irresponsables de Braouezec et Paillard laissant entendre que tout va bien à Saint-Denis, dans la paix des quartiers, la fraternité et le vivre ensemble!
Laisser entendre dans ton communiqué « Après les attentats, tous ensemble … » qu »‘il ne s’agit pas d’une question de croyance religieuse » et ne pas parler dans les problèmes qui rongent Saint-Denis du communautarisme et du radicalisme religieux dans certains lieux bien connus de tous (dont les premières victimes sont les musulmans) relève de la faute politique.
Mais il n’est jamais trop tard pour se ressaisir. »
Chaque fois que l’on dénonce les dérives de notre ville, nos élus et leur alliés opposent le multi-culturisme et la solidarité qui règne entre les habitants mais qui malheureusement n’empêche rien . Pendant les périodes électorales ils rameutent « la bien pensance humaniste » : des témoignages de personnalités qui disent que » notre ville est formidable ……. » mais voilà ils n’y vivent pas, en faisant miroiter tous les spectres qui menaceraient notre ville en cas de changement ….. et cela est loin d’être anodin car ça peut influencer le vote des dionysiens ou faire qu’ils s’abstiennent. A mon avis une personne qui n’habite pas Saint-Denis ( ou plus comme Grand Corps Malade) n’a pas à ingérer et influencer ses habitants.
Suite à la parution de l’article du Figaro et d’une Tribune dans Libé, que dire ? L’équipe du Figaro a pris une loupe ( voire un zoom) et celle de Libé a mis des lunettes noires, avec lesquelles on ne voit rien……. Les photos du Figaro sont forcément focalisées mais le texte est juste.D’ailleurs, il fait l’écho à un autre article tout aussi juste paru dans Marianne fin 2015 : « Ma ville à l’ heure islamiste ».
D’un autre côté, la tribune dans Libé signé par des « intellectuels » proche de l’extrême gauche fait un peu penser ( sur le procédé) à l’article qui avait été commandité auprès de “sociologues”, “historiens” and co, pour dézinguer Kamel Daoud après l’un de ces nombreux articles.Tout n’est pas contestable dans cette tribune, notamment la dénonciation du manque de moyens ( il suffit de voir comment se démènent les Bonnets d’âne pour comprendre la misère de l’enseignement à Saint Denis). Que, en revanche, ils aient l’audace de dire » qu’aucune religion n’a pris le pas sur l’autre dans l’espace public » est un mensonge honteux. Ils n’ont pas d’yeux pour voir les femmes en abayas déambuler dans la ville, ni l’esprit inquiété par les quelques fillettes portant déjà à 4/6 ans des abayas?…
Quant à la « mixité culturelle, sociale et intellectuelle », c’est une blague…. On la voudrait bien cette mixité mais le souci est qu’elle n’existe pas et qu’au fond, personne ne semble la souhaiter. Un petit détour par le café de la mairie à l’heure du déjeuner est éloquente. Je suis allée m’y assoir hier midi pour saluer une de mes connaissances ( un homme) et bien, j’étais la seule femme !
L’incivilité ( combien de fois, ai je du demander à de jeunes hommes dotés de voitures comme je ne pourrai jamais me payer de bien vouloir dégager de la double file pour prendre ma voiture sagement garée), la saleté de la ville…. ça non plus, ils ne la voient pas….. Il n’ y a pas de multiculturalisme mais juste des communautés qui vivent les unes à côté des autres, sans se mélanger surtout !
Enfin, parler de la « double peine qui consisterait à être stigmatisé-e-s en tant qu’habitant-e-s de la ville après avoir perdu leur logement lors de l’assaut du Raid, le 18 novembre », c’est peut être oublier de dire que cet assaut nous a permis d’échapper à un 3ème attentat. Mais cela , c’est sans doute aussi un fantasme ou un complot… Je fais confiance à la mairie de Saint Denis qui reste dans le déni à tout jamais, qui a mis en place au poste de l’égalité hommes/femmes, l’homme le plus communautariste qui soit, pour continuer, par ce type de discours, à laisser la situation se gangréner.D.Paillard a gagné les dernières élections avec 180 voix d’avance seulement. A ce rythme, il ( lui ou son équipe) se prépare à perdre les prochaines élections.
Dans « Marianne » du 20-26 mai une lettre ouverte à M. Urvoas, ministre de la Justice, et à Mme Rossignol ministre des Familles, de l’Enfance et du Droit des Femmes, pose la question des fillettes voilées, avec pour titre : « Voilées dès l’âge de deux ans : Halte à la maltraitance ! » (en page 50 de cet hebdomadaire).
Il faut protéger effectivement ces fillettes dans le cadre juridique de la République française. Elles sont actuellement peu nombreuses heureusement, et il est nécessaire de les protéger et d’éviter que le phénomène ne s’étende. Nous le savons bien à Saint-Denis où c’est une pratique encore rare et nouvelle mais qui semble s’instituer, notamment autour du Centre Tawhid en centre-ville.
Pendant que certains pleurnichent sur une couverture de journal et se mettent la tête dans le sable, en espérant leurs réélections, d’autres se battent pour la liberté des femmes en banlieue, pour leurs enfants, contre le radicalisme islamiste et pour la laïcité !
Regardez ce reportage au 13h15 de France 2 aujourd’hui sur Nadia Remadna et la « Brigade des mères » de Sevran :
http://mobile.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-du-samedi-21-mai-2016_1450501.html#xtref=https://www.google.com/
(durée 29 mn)
A voir absolument ! Nadia Remadna, de la Brigade des mères de Sevran, au 13h15 du journal de France 2 ce samedi. Quel courage ! Vive la République !
http://mobile.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/13h15-du-samedi-21-mai-2016_1450501.html#xtref=https://www.google.com/
J’ai vu ce reportage. Quel courage cette femme mais est ce normal que ce soit cette femme qui crie ce qui se passe dans nos banlieues pendant que nos politiques font comme si ça n existait pas. Monsieur Paillard et son équipe a je crois besoin de lunettes pour voir ce qui se passe réellement.
Au fait, je me souviens que Malek Boutih a évoqué récemment l’idée de mise sous tutelle de certaines villes mal gérées. En cherchant sur internet, je viens de retrouver ces articles. Je le cite : « L’intérêt de la Nation doit être supérieur (…), les endroits où il y a un échec républicain (…) doivent être mis sous tutelle. »
http://www.marianne.net/malek-boutih-appelle-mettre-tutelle-les-molenbeek-qu-il-y-nous-100241319.html
http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/01/20/malek-boutih-plaide-pour-la-mise-sous-tutelle-de-quartiers-sensibles_4559596_823448.html
Quels sont les arguments de Malek Boutih, qui ne pratique certainement pas la langue de bois ? Voici deux extraits des articles signalés par Samy :
L’article du « Monde » :
(…) les attentats des 7, 8 et 9 janvier ont montré que nous avions « affaire à une nouvelle forme de nazisme, l’islamo-nazisme », qui peut, selon lui, se développer sur un terreau favorable dans certaines banlieues et que seul le retour « d’un ordre politique et social strict » peut endiguer. (…)
Auprès du journal Le Point, il avait ainsi dénoncé ces « élus corrompus qui passent des deals avec les voyous et les communautés par électoralisme ». Au Monde, il avait expliqué que « certaines zones très précises ne sont plus en mesure d’être gérées par le système démocratique », car, « aux mains des communautés religieuses, des intérêts ou encore des gangsters ». « Je propose donc que ces communes soient temporairement mises sous tutelle par l’Etat », avait-il poursuivi avant de finir de développer son idée dans un entretien au Parisien : « Concrètement, ça veut dire : fini les enfants qui traînent dans la rue, fini l’absentéisme scolaire, et une lutte implacable contre des voyous qui veulent prendre en main ces territoires. »
Et dans l’article de « Marianne »
« Est français celui qui veut défendre la France. N’est pas français celui qui veut la détruire ». La réponse est simple. Simpliste, diront certains. La République comme seul salut, donc, l’urgence en plus. Et une ceinture républicaine à tous les niveaux de notre démocratie, que ce soit dans les banlieues ou dans les urnes. Car, juge Malek Boutih, « un des rêves des terroristes est que madame Le Pen prenne le pouvoir en France ».
Manuel Valls : « aucune raison d’accorder la nationalité française à Tariq Ramadan ».
En voilà une bonne nouvelle ! Frère Tariq devra encore et toujours se munir de son passeport suisse pour pouvoir venir à Saint-Denis quand il sera invité par les islamo-gauchistes et autres anti-laïques dionysiens !
Vive la République !
http://www.boursorama.com/actualites/valls-aucune-raison-d-accorder-la-nationalite-francaise-a-tariq-ramadan-2c4423f19d3743588628812bf109b554
Oui moi aussi j’ai voté socialiste aux dernières municipales et sans parler ni d’islamisation ni de communautarisme voilà
ce que disait Mathieu Hanotin dans son essai publié fin 2013 dans un chapitre intitulé « Prisonnier de l’entre-soi » quelques extraits les plus marquants :
« Je me méfie de ces responsables politiques qui théorisent à outrance pour mieux s’accrocher et durer. Je me méfie
de ces invitations qui en appellent à une vision du monde…….pour mieux cultiver l’entre soi. »
« Note ville pourrait, si elle le voulait,accueillir davantage d’habitants sans en exclure aucun, se développer sans
se renier, s’embellir sans se normaliser. En d’autres termes, se développer harmonieusement au lieu d’organiser
la ségrégation sur son territoire : coté résidents, une zone de relégation, et côté activités, une zone de transhumance
quotidienne. »
« Qu’Est-ce qui domine désormais à Saint-Denis? la fraternité? une qualité de vie partagée? une harmonie urbaine?
Non, rien de tout cela. Au final, domine une conception toute libérale de l’ordre social, dans laquelle la loi du plus fort
prévaut, où le règne de la débrouille individuelle prime sur les projets collectifs, où le combat quotidien pour vivre et
survivre constitue le but du plus grand nombre. Il y a un conservatisme de droite que je combats au quotidien mais il
y a un immobilisme de gauche tout aussi dangereux. Il consiste, de la même manière, à laisser filer et à s’abandonner au
fatalisme. La rhétorique se substitue à la politique. Les mots succèdent aux mots, sans jamais faire levier sur la réalité, en évitant même de le rencontrer. »
« Saint-Denis n’a pas toujours été la ville repliée sur elle-même qu’elle est devenue ces dernières années….. »
La difficulté c’est que lors des élections autres que municipales il y a ralliement………. avec nos élus locaux.
Toujours aussi timoré notre député sur les questions d’islamisme et sur la défense de la laïcité… Au lieu de se saisir de l’occasion pour dénoncer l’attitude ambigüe du maire et de la municipalité, il préfère s’aligner sur les déclarations de ce dernier ! Si l’image de Saint-Denis est si dégradé, c’est d’abord parce que ses élus, que ce soit le maire ou le député, ne sont pas clairs et préfèrent, par choix électoralistes, finasser avec les obscurantistes religieux. Il ne faut compter que sur les habitants actifs et les associations pour défendre les principes républicains dans notre ville, parfois même contre certains élus.
C’est pour quand, le communiqué qui s’impose de notre député Mathieu Hanotin nous expliquant qu’il a dégainé un peu trop vite, avant même d’avoir lu l’article du Figaro magazine? Il a peur que les dionysiens lui reprochent d’avoir « copié » sur Paillard, lequel a reconnu dans le Parisien que « tout n’est pas faux » ?
Le titre de l’Essai de Mathieu Hanotin : » Et si la banlieue……..Saint-Denis demain »
Au vu des commentaires, les Belges ne sont pas hyper heureux d’être comparés aux Dionysiens… http://www.lesoir.be/1216284/article/actualite/france/2016-05-20/molenbeek-sur-seine-habitants-saint-denis-remontes-contre-figaro
Le maire a du prendre conseil auprès d’un avocat et de politiques lucides avant de prendre sa décision de ne pas porter plainte. Il se serait couvert de ridicule.
Il a déclaré vouloir porter plainte avant de lire l’article , uniquement sur la photo de couverture et le titre “Saint-Denis – Molenbeck-sur-Seine”. Le titre est ambigue et ne reflete pas la réalité qui est un peu plus compliquée. L’article est, lui, plus nuancé. Mais pour des politiciens qui sont dans le déni (je pense à Paillard, Braouezec ou Hanotin ) ou les pro-islamistes (M.Messaoudene, J.Brafman et quelques autres élus ou islamo-gauchistes), dénoncer quoique ce soit à Saint Denis est une injure , de “l’islamophobie”, voire du racisme anti-pauvres.
L’amalgame et la stigmatisation , ce sont eux qui les pratiquent. C’est completement ahurissant : plus il a y a d’enquêtes et plus ils se replient dans leur coquille, au lieu d’essayer d’ouvrir les yeux. Fewzi Benhabib (“Ma ville à l’heure islamiste”dans “Marianne” en novembre 2015) exagère… “Le Figaro” est de droite , donc il faut dire le contraire
Le communiqué du PCF Saint-Denis est affligeant de bêtise , je ne suis pas allé jusqu’à la fin tellement j’en ai honte. Il ne faut pas oublier que cet appauvrissement de la pensée s’est accéléré au Forum social de Saint Denis , il y a 14 ans : Ramadan , Gresh étaient adulés par les Braouezec et Bové et ont dévéloppé la notion « immigrés musulmans=population opprimée », et Edwy Plenel, il y a deux ou trois semaines, remonte à la guerre d’indépendance algérienne pour dénoncer les » laïcistes socialistes” ( Guy Mollet , Lacoste ,etc…) qui combattaient les algériens et ce seraient des religieux progressistes catholiques qui aidaient les algériens dans leur lutte . Exit les communistes Yveton , Audin , Alleg et des milliers d’autres militants de gauche laïques qui étaient à coté des indépendantistes algériens.
Les islamogauchistes ne reculent devant rien dans leur aveuglement . Ils croient défendre la population musulmane issue de l’immigration et ne font dans cet amalgame qu’aider les islamo-fascistes et en définitive n’aident pas la population dite opprimée bien au contraire !
Je me permets de faire un commentaire après lecture de cet article du Figaro Magazine, contrairement à nos politiques et journalistes locaux qui dégainent plus vite qu’ils ne lisent. Par conséquent, ils se sont tous fourvoyés. Minable !
Cet article est très factuel, et relate ce qu’un nombre de dionysiens ont bien voulu répondre à la journaliste, en fonction de leurs observations in situ et de leur vécu. Je n’ai pas été blessée par cet article, car je ressens et vois la même chose. La vérité éclate enfin au grand jour. La parole libérée soulage, car elle permet de mettre des mots sur des maux.
Je regrette que D. Paillard ait renoncé à porter plainte contre le FigMag. Cela aurait permis d’attirer encore plus l’attention des journalistes sur la dérive islamogauchiste de notre ville pour des raisons purement électoralistes. Le constat accablant de l’action municipale aurait été dressé par plusieurs médias. Vraiment dommage !
La tribune parue dans Libération et signée par la nomenklatura locale, qui n’avait pas pu lire l’article au moment de sa parution, est tout autant frappée de ridicule que la menace d’action en justice de la mairie.
Alors qui nous stigmatise ? Qui nous met la honte ? Qui nous discrimine ?
Nos « représentants » et le JSD incapables de reconnaître des faits avérés, et surtout de réfléchir avant de s’exprimer publiquement, ou le Figmag avec un reportage trop vrai par nature pour être contesté et contestable ?
Demain, réunion à 18H30 a la Bourse du Travail pour dénoncer « islamophobie, racisme and co » suite à l’article du Figaro, avec toute la clique Gresh, Assbague, Messaoudene.
Allons y nombreux!
A la Bourse du Travail demain mercredi 25 mai à 18h30, Nadia Remadna (Brigade des mères de Sevran) et Ahmed Meguini (LaïcArt), sans doute accompagnés d’autres militants laïques, vont aller demain au meeting des anti-laïques racistes à Saint-Denis : il va y avoir pour une fois un vrai débat ! Oui, allons y nombreux !
La situation est extrêmement tendue. Nadia Remadna et Ahmed Meguini (LaïcArt) ont été menacés de représailles personnelles s’ils venaient porter la contradiction dans ce meeting du PIR. Si vous décidez d’y aller, soyez prudents et évitez de prendre des risques inutiles!
Pas question de faire « le coup de poing » ni de jouer au « faux-dur » . Il faut laisser cela aux islamo-fascistes de Saint-Denis, comme ils l’ont déjà montré il y a un an lors d’une réunion-débat de l’Observatoire de la Laïcité à Saint-Denis (OLSD), le 27 mai 2015, qu’ils avaient perturbée et contrainte à être annulée.
Je trouve que la journaliste a été très sympa avec la mairie. Par exemple, elle n’a pas évoqué le meeting de ce soir à la Bourse du Travail avec tous les communautaristes de la pire espèce. Voici un article de Libé qui rappelle la haine distillée par l’égérie du PIR, Houria Bouteldja http://www.liberation.fr/debats/2016/05/24/la-derive-identitaire-de-houria-bouteldja_1454884?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot
Encore la honte pour St Denis

https://www.facebook.com/celine.pina.1?fref=ts
Ce n’est peut-être pas Molenbeek-sur-Seine, mais… En tout cas, ce que la municipalité ose appeller « l’assaut de Saint-Denis » (en mettant en cause un déploiement « excessif » des forces de police le 18 novembre), a permis d’éviter un nouvel attentat, comme un communiqué de l’AFP sur les dernières découvertes dans l’enquête sur ce commando terroriste le confirme :
AFP, publié le mercredi 25 mai 2016 à 09h35
(…)les enquêteurs ont découvert une liste de cibles potentielles sur un ordinateur, retrouvé dans un appartement ayant servi de point de chute à Salah Abdeslam pendant sa cavale. Dans ces dossiers figure la cible déjà évoquée du quartier de la Défense, à Paris.
Les investigations ont démontré que le quartier d’affaires était visé par Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire supposé des attentats du 13 novembre, abattu à Saint-Denis 5 jours après les attaques qui ont fait 130 morts.(…)
En ce qui concerne la décolonisation, les indigènes de la République
disent que les populations d’origine immigrés (du Maghreb) seraient traitées comme des indigènes des ex-colonies. Cette caricature d’un évènement qui date de plus de cinquante ans est complétement hystérisée par Houria Bouteldja. La responsabilité en incombe aussi à leurs familles arrivées après la guerre d’indépendance de l’Algérie mais aussi des deux autres pays du Maghreb ,Tunisie et Maroc qui étaient des protectorats, qui n’ont probablement pas expliqué aux générations suivantes pourquoi ils sont venus travailler chez les anciens colonisateurs. La transmission n’aurait pas jouée son rôle auprès des enfants qui n’étaient pas témoins de ces évènements; on constate également que cette histoire complexe et traumatique n’est pas montrée comme elle devrait l’être dans les médias, le cinéma, et peut-être dans les expositions – au musée de l’immigration- …… le conflit de la guerre d’Algérie n’a pas fini d’avoir des
conséquences sur les mentalités.
Je voudrais intervenir pour donner mon point de vu…
J’ai été choque et outré par la photo du figaro… Ce reportage a été complètement dirigé pour salir volontairement Saint Denis, sa population et ses habitants.
Ce reportage a été pris uniquement sur l’angle de la radicalisation islamique.
Je ne nie rien. Il y’a beaucoup de choses vrai dans ce reportage, personne ne peut le nier. Dire que c’est pas vrai, qu’on vit tous heureux dans une ville populaire et de mixité sociale, c’est une connerie totale.
La ghettoisation de notre ville déclenchée par Patrick braouezec puis Didier paillard a complètement modifié l’équilibre de notre ville. Un chiffre résume tout cela… Il n’y a aucune personne qui ne paye l’isf à Saint Denis.
Mathieu hanotin et Didier paillard n’ont pas pris leur responsabilité en faisant un communiqué de presse responsable. Ils se sont cachés derrière leur mieux vivre ensemble et Cie..
Oui il y’a une ghettoisation à Saint Denis, oui il y’a plus de femmes voilées et de barbus que dans beaucoup d’autres villes etc etc.. C’est impossible à nier…
Il y’a surtout des communautés qui vivent dans la même ville sans se côtoyer…
Je reproche néanmoins deux choses à cet article…
1- d’avoir choisi la facilité en prenant un angle qui peut porter à confusion. Je lis le titre, je lis l’article et j’ai l’impression que Saint Denis c’est la Syrie ou l’Irak. J’ai reçu des appels d’amis d’ailleurs qui m’ont demandé si il y’avait des femmes non voilées à Saint Denis.
2- j’ai été interrogé par cette » journaliste « , elle faisait soit disant un reportage sur le manque de place dans la mosquée du centre ville.
Mon discours n’était pas le discours qu’elle voulait entendre. Elle insistait beaucoup sur changement, radicalisation, groupuscule etc » Elle devait me rappeler, elle m’a zappé..
@Houari
Vous dites que Braouzec et Paillard ont ghettoïsé St-Denis, ce qui est vrai, on le sait tous…
Alors pourquoi vous avez soutenu Paillard entre les 2 tours des élections municipales, alors que vous saviez que ce type a détruit la ville et qu’il allait continuer. On ne l’oubliera jamais, ainsi que le soutient Georges Sali, qui a donné la ville à ces 2 criminelles, car ce qu’ils font subir indirectement aux habitants, en leur refusant un minimum de sécurité s’appelle un crime.
Donc vous pouvez feindre de les dénoncer autant que vous voulez, vous et G. Sali, ça ne changera rien, car au moment où il fallait agir et mettre en pratique toutes vos belles paroles, vous avez agi à l’inverse de votre discours et c’est ce qu’on retiendra.
Bonjour, surtout que Georges Sali, vient d’être nommé, membre du Conseil administratif à PCH par Stéphane Peu
http://lejsd.com/content/philippe-caro-majoritaire-en-mode-opposant
A lire sur le JSD, l’opposition de Ph CARO
@ Houari
Moi je trouve que cet article est très bien, car il met au jour des comportements dont je ne connaissais pas l’ampleur, c’est-à-dire les pressions faites aux musulmanes de Saint-Denis pour se voiler, y compris les petites filles.
Or, en tant que chrétienne, il se fait que je suis aussi concernée puisque j’ai eu droit il n’y a pas longtemps à une remarque : « tu as oublié de mettre ton pantalon » (alors que j’étais en robe, jusqu’au genou), et ce dans le centre-ville en pleine après-midi.
Cela fait 8 ans que j’habite Saint-Denis, je n’ai jamais eu droit à cela.
Je suis vraiment choquée.
@habitant.. J’ai soutenu paillard ?? Ah bon? Il y’a un seul article ou communiqué de ma part qui appelle à voter paillard ? Parce que la, c’est soit de la mauvaise foi totale soit de l’ignorance manifeste.. Diffuser de tels mensonges ne fera jamais avancer les discussions.
Vu le ton de votre post, je préfère arrêter la discussion avec vous ( crimes, criminels, on retiendra…),je vous laisse vous calmer…
Pour revenir à l’article, j’ai dit qu’il y’avait des choses vrais dans cet article et que nier était de la mauvaise foi.
Effectivement pas d’appel direct à voter Paillard mais tous vos tracts n’avaient qu’une cible : Hanotin. L’effet revenait au même.
Mes tracts avaient plusieurs cibles… Il faut tout lire…
Enfin vous regardez uniquement ce que vous voulez voir 😀
Entièrement d’accord avec Bill.
Houari Guermat est sans doute trop malin pour éviter directement d’avoir appelé à voter Paillard en laissant des traces écrites en ce sens. Par contre, tout son matériel de campagne des municipales de 2014, tracts et affiches ne visaient que M. Hanotin en lien avec la politique nationale… Belle affaire pour Saint-Denis dans l’état où était notre ville ! Le pire étant encore devant nous ….
« L’effet revenait au même ». Bill a tout dit.
Il serait cependant injuste de ne pas stipuler que les deux autres candidats de droite ont pensé de même, à savoir Mme Evelyne Nicol et Mr Stanislas Francina. Pour tout ce monde de droite et du centre, il valait mieux laisser repasser Paillard, alors que les effets de sa reélection étaient parfaitement prévisibles. Ce dont ils ne se sont pas rendus compte, c’est qu’en même temps, tous ces candidats de droite se sont faits les alliés objectifs de la gauche extrême locale et des islamogauchistes antirépublicains et communautaristes. Il faut ajouter que le « bon »exemple ne risque pas de venir de Bobigny !
En conséquence de quoi, il n’est nullement nécessaire de faire maintenant la chochotte devant la couverture et le reportage du Figmag.
Il n’y a que les faux ingénus pour être choqués face à cette Une du Figmag du week-end dernier !
Bref, tout ça pour ça, … Car la droite dionysienne, privé depuis 2014 du moindre siège au conseil municipal, a perdu désormais tout crédit et toute existence …. Beau résultat.
Continuez ,Mr Guermat à pavoiser !
Oui malheureusement ce qui a été dramatique c’est qu’un certain nombre de dionysiens se sont abstenus ou ont voté blanc pour le second tour parce qu’il n’était pas question de voter pour le candidat de la gauche socialiste , encouragé par Monsieur Sali , alors que son ralliement au Front de Gauche était à mon avis prévisible et les électeurs de droite ont subi eux aussi cette propagande et ont fait « le jeu de la municipalité » : nous sommes en démocratie et c’était leur droit mais aujourd’hui on récolte…… nous
récoltons tous Ensemble…….. sans vouloir faire un mauvais jeu de mots.
Excellent… Droite complice, islamogauchisme, communautariste, antirepublicain,
Au moins dans ce blog pro- socialiste, j’apprends du vocabulaire…
Je vous laisse continuer à critiquer les communistes, les centristes, les Républicains, les front national, les musulmans, les islamophogauchiste, les communautaristes, les femmes voilées, les alliances contre nature, etc. Etc…
Si vous aviez un tout petit peu d’intelligence politique, vous comprendriez aisément que appeler à voter paillard était impossible pour moi qui suis de droite, et appeler à voter hanotin aurait été le baiser du diable pour lui… Mais vous êtes pour certains tellement dans le rejet de celui qui ne pense pas comme vous que vous oubliez de réfléchir aux conséquences..
Vous étiez tous derrière hanotin que vous ne voyiez que les attaques contre votre poulain…
C’est facile d’être derrière un clavier et refaire le monde…
Sur ce, je vous laisse entre vous, je vous souhaite une bonne soirée
Bonne soirée et vive le real Madrid..
Ps: je ne répondrai plus aux attaques et accusations gratuites
Il faut savoir garder son sang froid, monsieur Guermat, c’est important quand on fait de la politique ! Je trouvais votre premier commentaire plutôt raisonnable, notamment concernant les communiqués de Paillard et Hanotin sur le « vivre ensemble » à Saint-Denis (« Mathieu hanotin et Didier paillard n’ont pas pris leur responsabilité en faisant un communiqué de presse responsable. Ils se sont cachés derrière leur mieux vivre ensemble et Cie.. . »). Quant au blog que vous qualifiez de « pro-socialiste », vous avez pu noter que Monsieur Hanotin en prend plutôt pour son grade dans cette affaire, en raison de son manque de courage dicté par des calculs électoralistes.
Ah j’ai oublié car on parlait de l’article…
Les témoins de Jéhovah font du prosélytisme tous les jours à Saint Denis et tous les samedis, il y’a la scientologie place des tilleuls…
Comme je sais qu’on défend fortement la laïcité dans ce blog, j me suis dit » peut-être que le prosélytisme des scientologues ou des témoins de Jéhovah peut interpeller «
Monsieur Guermat, les dionysiens qui agissent pour leur ville ne vous ont pas attendu pour réagir à l’action des scientologues à Saint-Denis, lesquels ont diffusé dans les boîtes aux lettres notamment le livret « Plus cool la vie » , de la part de « le chemin du bonheur ». Toutefois, cette action, qui s’étend au-delà de Saint-Denis, n’a pas été « médiatisée » pour être plus efficace. Mais n’hésitez pas de votre côté à lancer une initiative pour contrer ce prosélytisme des scientologues et faites-le savoir : c’est avec grand plaisir que je m’associerai à votre démarche si elle s’avère pertinente.
Un article de janvier 2014 sur le sujet :
http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-saint-denis-93/la-scientologie-inonde-saint-denis-de-ses-livrets-28-01-2014-3534113.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr
Daniel Cisco, président de l’antenne parisienne de l’Adfi (Association de défense des familles et des individus victimes de sectes) : « la condamnation de la Scientologie pour escroquerie en bande organisée et exercice illégal de la pharmacie a été confirmée par la Cour de cassation en octobre ». Il ne s’agit donc pas de simple laïcité mais d’abord d’une question d’ordre judiciaire de lutte contre les sectes.
La défense de la laïcité passe bien évidemment par la dénonciation des sectes dites « religieuses » qui profitent de la faiblesse de personnes vulnérables. Mais la laïcité, c’est surtout la séparation entre les pouvoirs publics et les religions. Qu’ils soient croyants ou incroyants, les laïques veillent à ce que les autorités et l’espace public ne soient pas soumis aux exigences des religions. La liberté de pensée, de croire ou de ne pas croire, doit être garantie mais aucune religion ne doit tenter d’imposer ses exigences à tous.
Monsieur Guermat doit savoir que comparaison n’est pas raison. Entre quelques scientologues égarés à Saint Denis et des Témoins de Jéhovah également ultra-minoritaires qui brillent presque par leur absence. En revanche on voit clairement et massivement les signes d’une affirmation identitaire musulmane comme si l’islam se réduisait à un port de voile ou tout autre vêtement identitaire. Je ne lui ferais pas l’injure de lui faire savoir que l’islam c’est bien autre chose que cela et notamment les 5 obligations de tout croyant musulman. On peut parfaitement être femme et musulmane sans s’affubler d’un vêtement identitaire. Dans l’islam il est dit que tout musulman doit s’adapter dans le pays où il est minoritaire comme j’adapte mon comportement quand je vais dans un pays largement majoritaire musulman qui n’a pas adopté la laïcité c’est-à-dire la neutralité des pouvoirs publics en matière religieuse ce qui est une singularité française.
Pour le reste Monsieur Guermat, c’est dur d’être très minoritaire politiquement dans votre ville bien-aimée mais il faut parfois faire des choix imparfaits ce à quoi vous vous refusez. Vous vous condamnez à être indéfiniment minoritaire, vous et votre sensibilité politique personnelle : la droite. Il y a quelques semaines il y eût des militants de Bruno Le Maire, ce candidat de la primaire de droite et du centre, votre famille politique, et je ne vous y ait point vu. Encore dommage pour vous, moi, qui par choix raisonné et non enthousiaste, ai fait campagne il y a 2 ans pour Mathieu Hanotin, j’ai discuté avec eux , pas vous. Mais où êtiez-vous donc si lorsque des militants de votre sensibilité politique sont présents sur le terrain et que vous n’êtes pas là comment pouvez-vous espérer progresser politiquement ?
Je ne suis ni socialiste ni communiste ni de droite je suis quand je m exprime sur ce blog une citoyenne qui vit mal à saint denis c est tout.
@Houari
Vous avez tout fait aux 2ème tour pour soutenir Paillard et éliminer Hanotin, car vous saviez pertinemment qu’il serait plus facile de battre Paillard en 2020 que Hanotin. G.Sali, j’en parle même pas, il a sacrifié toute la ville pour sa petite vengeance personnelle. Voilà, le résultat aujourd’hui, en conclusion, on voit l’homme politique que vous êtes, avide de pouvoir, prêt à laisser s’engouffrer cette ville ds le chaos pour qques voix.
Ci dessous, la réponse du Figaro aux attaques des élus de St-Denis
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/05/30/31003-20160530ARTFIG00149-molenbeek-sur-seine-le-figaro-magazine-pris-pour-cible.php
Deux extraits significatifs de la tribune de Mohammed Sifaoui dans « Le Figaro » :
« Nadjet Cherigui dit vrai non seulement parce qu’elle est une journaliste honnête, mais aussi parce que tous ceux qui se sont intéressés à la ville de Saint-Denis et à sa dérive islamiste connaissent l’ampleur des dégâts. » (…)
« [Les] musulmans cherchant à vivre sereinement ou des Maghrébins laïques, ayant quitté leur pays pour fuir l’intégrisme, continuent d’aimer leur ville en s’y sentant mal à l’aise, car ils savent en réalité ce que peuvent engendrer ces signaux du fanatisme qu’ils ont déjà vus, notamment en Algérie. Ils connaissent mieux que personne ce que signifient ces codes et toutes ces injonctions inquisitoires.
Le maire pourra toujours nier ces réalités. Comme beaucoup d’autres élus, il considère peut-être les islamistes et leurs alliés comme une clientèle électorale qu’il ne faut pas titiller. L’électoralisme d’abord, l’électoralisme ensuite, l’électoralisme enfin. Les valeurs de la République seront laissées en jachère, car, aux yeux de certains, elles ne rapportent plus ou pas assez. »
Le témoignage d’une amie : « Je viens d’acheter deux kilos de merguez émanant de l’association clinamen (?) qui fait brouter ses moutons aux Francs Moisins, et bien au lieu d’indiquer l’aspect naturel du produit, ils ont écrit en tout petit sur l’étiquette : halal ! je ne l’ai vu que bien trop tard, sinon, j’aurais demandé des explications à nos gentils bergers… Voilà où on en est et le comble : ils vendent leurs produits à l’ Amap donc on achète les yeux fermés… »
La publicité commerciale que diffuse cette association est plus explicite. Voila ce qu’on peut lire : » Vous en rêviez..? Clinamen l’a fait ! Merguez EXTRA 100% mouton, pour cuisson au barbecue, conditionnées sous vide par 2kg, soit 20€ le sachet. Elevage à Houilles (78), abattage à Jossigny (77), transformation à Saint-Denis (93). Certifié HALAL »
Cette association fait beaucoup de mousse autour de l’écologie dans sa com officielle pour justifier sans doute les aides publiques qu’elle reçoit. Elle est d’ailleurs utilisée régulièrement dans la communication municipale (les moutons, le potager de La Plaine,…), mais la certification « halal »ne faisait pas encore partie des objectifs affichés officiellement. L’abattage rituel et l’écologie, drôle de mélange !… Cette association semble prête à manger à tous les râteliers, comme leurs moutons…
Compte-rendu par l’association LaïcArt de la réunion anti-laïque raciste du 25 mai à la Bourse du Travail de Saint-Denis :
A lire sur laicart.org/les-nouveaux-racistes-reunis-a-saint-denis
Voici le point de vue d’un membre de l’OLSD présent à la soirée du 25 mai à la Bourse du travail de Saint-Denis, organisée par le PIR et Madjid Messaoudene, conseiller municipal délégué à « l’égalité des droits » (?!) :
La soirée du mercredi 25 mai à la Bourse du travail de Saint-Denis est la traduction d’une époque marquée par une très grande confusion idéologique qui favorise la macération d’idées réactionnaires, et pour tout dire fascistes.
Il est donc ici nécessaire de rappeler certains principes de base.
Objectivement, scientifiquement, les races n’existent pas. Il existe des peuples, des particularités physiques. Mais l’humanité ne se découpe pas en tranches communautaires.
Les races n’existent subjectivement que pour les racistes. La définition même du racisme est de VOIR des races qui n’existent pas.
« Raciste » est précisément le qualificatif qui décrit le mieux la plupart des intervenants de la soirée du mercredi 25 mai. En effet, tous ou presque reprennent la grille de lecture du racisme, la segmentation de l’humanité en « catégories », la plupart étant basées sur la couleur de peau, comme s’il s’agissait là d’un critère objectif définissant les individus. Ces personnes se disent « racisés », mais elles « racisent » elles-mêmes la société, l’humanité toute entière.
En somme, les défenseurs de ce prétendu « anti-racisme » dit « politique » adoptent une démarche identitaire, exactement comme les fascistes. Par exemple, « Génération Palestine », association présente à Saint-Denis ce 25 mai, défend l’idée d’une identification « naturelle » de la « jeunesse des quartiers » à la cause palestinienne (cf. l’éloquent compte-rendu de LaïcArt).
Le rôle historique du fascisme a été de nier le matérialisme de la lutte de classes pour mieux promouvoir le fantasme d’une « lutte de races » cherchant à préserver la compartimentation des peuples et leur « pureté » raciale. Le fascisme est ainsi fondé dans le refus catégorique de l’UNIVERSALISME, socle de la laïcité.
Seul l’universalisme permet de supplanter la division en « races » que tentent d’imposer les fascistes. Seule la laïcité permet de supplanter les divisions communautaires nourris par les dogmes religieux.
Naturellement, les participants du meeting raciste du 25 mai ne l’entendent pas de cette oreille. Ceux-là préfèrent critiquer l’universalisme, ironisant à de multiples reprises sur ce terme.
Négation de la lutte de classes, négation du matérialisme, refus de l’universalisme, voilà les forces motrices du fascisme qui se sont incarnées dans les discours tenus à la tribune de la Bourse du travail de Saint-Denis, ce mercredi 25 mai.
Franco Lollia, de la Brigade anti-négrophobie, regrette ainsi que la couleur de peau des bourreaux et des victimes de l’esclavage ne soit jamais mentionnée. Et pour cause : l’esclavage n’est pas une question de couleur de peau, de « Blancs » contre « Noirs », mais bien une question d’exploiteurs et d’exploités.
Dans l’histoire, il a existé plusieurs traites : la traite atlantique, la traite orientale et la traite intra-africaine. Le mot « esclave » lui-même provient des Slaves, réduits en esclavage dès le haut Moyen-Âge. La traite orientale montre à elle seule que l’exploitation ne s’embarrasse pas de ces prétendues divisions « raciales », les marchands arabes musulmans confiant la castration de leurs esclaves aux chrétiens coptes, l’Islam interdisant cette pratique.
Mais ce soir-là, c’est une approche identitaire de l’humanité qui devait triompher. Eric Tassin s’est même permis de parler d’« universalisme est blanc », ajoutant dans son élan que « ceux que l’on traite de communautaristes ne sont généralement pas Blancs ».
Ces propos témoignent du niveau lamentable de la soirée. Comment un professeur d’université peut-il valider le subjectivisme anti-scientifique et anti-matérialiste de la couleur de peau ?
Pour les fascistes, la couleur de peau est un concept qui va naturellement de soi de sorte que sa profonde absurdité n’est même plus questionnée : les uns sont « Blancs », les autres sont « Noirs » et personne n’y trouve rien à redire… Si l’on suit cette logique raciste, il faudrait penser que les Extrême-Orientaux sont… quoi ? « Jaunes » ? Et les Arabes, de quelle couleur sont-ils ? Et les personnes originaires du sous-continent indien ? Cette compartimentation stupide de l’humanité connaît-elle une fin ?
Comme si de rien n’était, les fascistes éliminent totalement la possibilité de métissage (métissage entre les peuples et les cultures, et non entre les « races ») qui est pourtant une réalité palpable au sein du peuple. Rien ne doit venir perturber l’entreprise fasciste consistant à segmenter l’humanité de la manière la plus nette possible… la plus « pure » possible.
D’aucuns pourraient s’étonner de voir l’université Paris VIII, réputée « à gauche », jouer un tel rôle dans la montée du fascisme. C’est oublier un peu vite que le fascisme est né historiquement à gauche au début du XXè siècle, de l’opposition au matérialisme et aux Lumières pendant toute la seconde moitié du XIXè siècle. Les fascistes entendent ainsi incarner le futur de la société par une révolution conservatrice qui régurgite les idées réactionnaires tout en cherchant à se greffer de manière opportuniste sur « le social ».
C’est bien ce que nous avons vu ce soir-là à la Bourse du travail de Saint-Denis, un obscurantisme fier de lui, vautré dans la pensée réactionnaire ; un obscurantisme en tous points opposé à l’universalisme et à la laïcité, seules valeurs capables de dépasser le racisme et son cortège d’idées rances. L’universalisme et la laïcité combattront toujours ces Anti-Lumières !
Pierre
Une très bonne nouvelle : le maire annonce via le JSD d’hier version papier qu’il va déposer plainte contre le Figaro pour son article sur Saint-Denis. C’est une formidable occasion pour nous dionysiens de lui demander publiquement des comptes sur sa gestion de notre ville, sur sa politique qui favorise le communautarisme à des fins électoralistes et sur sa complaisance envers les intégristes qui viennent faire leur marché en toute impunité dans notre ville. Vive la République !
Intéressons-nous à la commune belge de Molenbeek ! Ecoutons les témoignages pour comprendre les risques de « molenbeekisation »!
Voici le témoignage de Mme Mia Doornaert, journaliste belge, au sujet de Molenbeek et du débat démocratique :
« Les Politiques face à leurs responsabilités » par Mia Doornaert, chroniqueuse pour le quotidien belge De Standaard. (9 :54)
https://www.youtube.com/watch?v=2dRtaw1FZqI&app=desktop
C’était le 4 avril 2016, au Théâtre Déjazet, à quelques pas de la place de la République, devant près de 1000 personnes.
L’intervention de cette journaliste belge est lumineuse. Il faudrait l’inviter pour analyser la situation à Saint-Denis.
Saint-Denis est bien en train de devenir le « laboratoire urbain » qu’appelait Braouezec de ses vœux..! Imaginez le monde que veulent ces gens, où nous ne serions plus des citoyens égaux, avec certes des appartenances héritées, tous mis sur le même plan : un monde étouffant, plein de bêtise et de séparations. Ce serait la fin de la république qui s’est construite sur l’émancipation des personnes ! On est passé de la critique de l’universalisme liée à celle du néocolonialisme (Edouard Glissant, il y a trente ans, par exemple) à un désir d’apartheid qui n’est plus la France.
Bravo, l’observatoire de la laïcité de saint-denis! La République n’est ni une addition arithmétique de « couleurs », de « races », de religions, d’ethnies mais la somme de citoyennes et de citoyens émancipés vivant librement leurs différences dans le creuset des valeurs universelles. Un tel idéal commun ne peut être atteint que dans le respect de la laïcité sinon c’est la fracture de la société par le communautarisme dont on constate déjà les ravages dans notre pays.
L’OLSD a partagé sur son FB https://www.facebook.com/Observatoire-de-la-La%C3%AFcit%C3%A9-de-Saint-Denis-495589033980226/?fref=ts la réaction d’un de ses membres à la soirée du 25 mai à la Bourse du Travail.
Un bon argumentaire pour dénoncer ce nouveau fascisme.
http://www.ville-saint-denis.fr/communique/soyons-fiers-de-notre-ville
Communiqué du Maire
Mon Dieu ! Déposera plainte ou déposera pas plainte ? Que de rebondissements dans cette affaire et de retournements de veste de la part du Maire !
Si les soutanes sont acceptées dans l’enceinte de la mairie, je viendrai à la mairie mardi soir pour écouter les confessions de notre Maire sur tous ses mensonges et toutes ses lâchetés. Notre Seigneur lui accordera-t-il son pardon ? Rien n’est moins sûr.
http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/nous-reduire-a-une-fabrique-de-salafistes-est-un-peu-simpliste-didier-paillard-maire-pc-de-saint-denis-20-05-2016-5814667.php#xtor=EREC-109—-367915@1&xtref=http%3A%2F%2Fwww.saintdenismaville.com%2Ffigaro-magazine-du-22-mai%2Fcomment-page-1%2F
Moi je dis bravo Mr Paillard de porter plainte contre la Figmag.
La gestion désastreuse de notre ville sera ainsi portée en place publique. Votre laboratoire urbain se trouvera enfin médiatisé à bon escient.
C’est votre aveuglement idéologique et votre maltraitance pour vos administrés qui stigmatisent les Dionysiens, et non la Une racoleuse du FigMag.
C’est votre majorité qui nous met la honte depuis des décennies, pas cet article factuel, pondéré, et juste pour une partie conséquente de la population.
Après avoir regretté votre premier renoncement, je vous félicite de vous être remis en question (pour une fois) et d’avoir pris la bonne décision. Surtout ne lâchez rien …..
Vos cobayes vous sont déjà reconnaissants.
Dans un interview donné le 3 juin à l’occasion de la publication de son livre « Silence coupable » (Edition Kero), Céline Pina, ancienne conseillère régionale d’Ile-de-France, dénonce les islamo-gauchistes, les islamistes quiétistes et les élus complices.
Elle considère que le terme de « Molenbeek-sur-Seine » s’applique malheureusement à la ville de Saint-Denis et le justifie, dans cet interview, en pointant du doigt l’attitude du maire de Saint-Denis…
http://95.telif.tv/2016/06/03/celine-pina-signe-silence-coupable/
(durée : 15:25)
Le passage sur Saint-Denis et les responsabilités du Maire se situe vers la fin de l’interview, à 12:28, mais tout l’interview est effectivement intéressant.
Merci à Olympe et à Suger de nous permettre d’écouter cette remarquable intervention de Céline Pina.
Ce sont donc bien des élus corrompus et avides de pouvoir, déviants par pur électoralisme, qui fabriquent de toute pièce les amalgames (notamment celui entre musulman et islamiste), et clouent au pilori tous ceux qui osent les dénoncer.
Cette perversité est une véritable trahison des électeurs, de notre modèle républicain, de nos valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, et de laïcité.
Voilà ce que tous les idiots utiles du système dionysien (cité comme étant en pointe dans cet interview) ont permis en faisant échouer la seule alternative possible aux municipales de 2014, à moins de 200 voix. Madame Pina assure un démonstration éclatante de ce résultat qui nous plombera encore jusqu’en 2020.
J’en profite pour saluer l’excellent travail de fond de l’OLSD. Merci à eux de sauver l’honneur de notre ville et des dionysiens.
Moi je voudrais interpeller @ Sinan qui sur ce blog répond à @ Houari en ces termes sur l’article du Figaro Magazine :
« Moi, je trouve que cet article est très bien, car il met au jour des comportements dont je ne connaissais pas l’ampleur c’est à dire des pressions faites aux musulmanes de Saint-Denis…….. »
Dans lejsd.com
Réaction à l’article du Figaro Magazine par Sinan
« Nous sommes d’accord pour trouver cette une du Figaro scandaleuse, caricaturale, provocante,
voire blessante, injuste aussi, tellement en phase avec la montée du Front National – ce qui est pour le moins choquant »
Sur les deux sites la dénonciation d’être une femme à Saint-Denis est identique
Personnellement je trouve dangereux d’un côté de défendre un article en s’exprimant « sans nuance » et de l’autre sur le JSD se prononcer d’une façon assez violente sur un article qui soulève autant d’avis et de polémique.
Peut-être que Sinan ne voulait parler que de la photo ou du titre mais pour lejsd.com à mon avis
« il n’y a pas photo »
J’ai également remarqué la contribution de Sinan, http://www.lejsd.com/content/etre-une-femme-%C3%A0-saint-denis, qui dénonce les difficultés d’être une femme à St Denis.
Réponse de Sinan :
Effectivement, j’ai écrit un témoignage sur le blog, qui n’a pas eu d’écho.
Dans la foulée, j’ai écrit également à Causette, au député M. Hanotin et au JSD.
J’étais choquée de cette remarque que j’assimile à une agression, et j’avais besoin de formaliser mon ressenti.
Il me semble par ailleurs que ma position ne varie pas :
Je trouve d’une part que l’article du Figaro est clair, objectif, plutôt équilibré, qu’il répond aux normes journalistiques, avec des sources identifiées. Et qu’il interpelle sur des problèmes qui, s’ils sont avérés, font froid dans le dos.
D’autre part, je trouve que la une choisie, avec ce titre-surnom « molenbeek sur seine », est pour le moins choquante car réductrice. Il est clair que la photo, comme le titre, ne sont pas forcément le choix de la journaliste. Il semble que le journal ait voulu, à partir de cet article, forcer (pour être dans l’euphémisme) le trait, en supprimant des articles plus nuancés et en choisissant cette une.
J’espère que j’ai répondu à vos interrogations.
Pour répondre à Sinan, je pense qu il faut que nous nous foulions d un texte sur ce qui se passe pour les femmes. De plus en plus., des commentaires sont faits sur des tenues trop courtes , les bras dénudes…..,on pourrait intituler cela » en mai, comme tous les jours de l année, je m habille comme je veux! »
Pour celles et ceux qui douteraient encore de la pertinence des alertes concernant les frères Ramadan et leur idéologie profondément misogyne: «Une femme est comme une perle dans un coquillage. Si on la montre, elle crée des jalousies. Ici, la femme sans voile est comme une pièce de deux euros. Visible par tous, elle passe d’une main à l’autre.» Voilà ce que déclare Hani Ramadan à des élèves genevois.
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Hani-Ramadan-parle-dans-une-ecole-et-cree-le-malaise/story/10218422
Rappelons que le Centre Tawhid, rue de la Boulangerie, que pointe du doigt l’article du « Figaro Magazine », est lié à l’organisation des « Fréres Musulmans », et particulièrement à Tariq Ramadan, représentant de cette organisation en Europe, qui y vient régulièrement.
Oui absolument , je pensais bien que c’était la photo avec son titre qui vous a fait faire ce témoignage là ; ce qui est dommage, c’est que, comme d’habitude pour le JSD qui ne fait pas dans la nuance si on approuve globalement cet article on est taxé d’extrême droite.
Merci à vous Sinan
Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a saisi aujourd’hui la Procureure de la République de Bobigny contre une militante du PIR (vous savez, les identitaires racistes que Paillard accueille régulièrement à bras ouverts dans notre ville).
Extraits de son post Facebook :
« Les réunions publiques à Saint-Denis se succèdent, avec les mêmes participants, militants, journalistes, organisations « décoloniales », tous partisans d’un antiracisme qui se prétend authentique, et qui laisse pourtant se développer en son sein une idéologie d’exclusion et de séparation dirigée contre « les blancs », les juifs, mais aussi les francs-maçons, les homosexuels, les féministes… »
Bravo à vous Monsieur Clavreul !
Gilles Clavreul
7 h · Paris ·
J’ai donc saisi ce matin la procureure de la République de Bobigny du tweet d’une militante du Parti des Indigènes saluant l’attentat commis hier à Tel-Aviv, propos qui constitue une apologie du terrorisme.
Aucune réaction du PIR à cette déclaration indécente. Faut-il s’en étonner de la part d’une organisation en pleine dérive raciste et identitaire – et du reste saluée comme telle par l’extrême-droite sur les ondes de Radio Courtoisie ?
On aurait pu espérer que la dérive du PIR aurait donné à réfléchir à certains de ses soutiens. Jusqu’à présent il n’en est rien. Les réunions publiques à Saint-Denis se succèdent, avec les mêmes participants, militants, journalistes, organisations « décoloniales », tous partisans d’un antiracisme qui se prétend authentique, et qui laisse pourtant se développer en son sein une idéologie d’exclusion et de séparation dirigée contre « les blancs », les juifs, mais aussi les francs-maçons, les homosexuels, les féministes…
Mais aujourd’hui, lutter contre les idéologies de haine, c’est combattre sur plusieurs fronts à la fois. J’ai également déféré à la justice des contenus racistes, antisémites ou négationnistes produits sur des sites complotistes ou identitaires d’extrême-droite. Cela m’a valu un déferlement d’insultes et quelques menaces de mort, et des articles à charge qui s’étendent du Parti des Indigènes à Henry de Lesquen, D’Egalité&Reconciliation aux « antisionistes » militants, en passant par Panamza et Riposte Laïque. Le tableau ne serait pas complet sans l’extrême-droite juive : elle y est aussi !
Cet énervement général est bon signe : les identitaires commencent à comprendre que l’Etat se montrera implacable envers eux, non pas en pratiquant on ne sait quelle « censure », comme ils tentent de le faire croire, mais tout simplement en faisant appliquer les lois de la République.
Cela se passe maintenant, et d’ailleurs cela commence à se faire sentir dans les faits : sur les douze derniers mois, les actes antisémites sont en baisse de 59%, les actes anti-musulmans de 29%.
http://www.marianne.net/militante-du-parti-indigenes-republique-felicite-les-auteurs-attentat-tel-aviv-100243503.html
Dans « Le Monde des Livres » du 9 juin 2016 :
Alexandre Laumonier : « Après les attentats, il était temps de quitter Molenbeek »
Alexandre Laumonier a décidé de quitter le quartier de Molenbeek, à Bruxelles, où sa maison d’édition, « Zones sensibles », a vu le jour en 2011 et où des organisateurs et auteurs des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et du 22 mars 2016 à Bruxelles ont vécu. L’une des dernières publications, avant le changement d’adresse, de cette maison au catalogue aussi éclectique qu’exigeant s’intitule « Mahomet » (80 p., 12 €) et est extrait du « Dictionnaire historique et critique » de Pierre Bayle (1647-1706), philosophe précurseur des Lumières. (…)
Prendre du recul était nécessaire (sa parution juste après les attentats aurait pu passer pour opportuniste ou provocante). J’ai quitté Molenbeek pour une simple raison : l’inscription de mon fils à l’école. Je n’avais aucune envie qu’il croise tous les jours ces femmes qui viennent chercher leurs enfants en burqa, ou ces sinistres barbus prosélytes qui arpentent les rues. Après huit ans à Molenbeek, et même en l’absence d’attentats, il était temps d’aller vers un autre lieu où, dans la rue, on vous fait moins sentir, par le regard, que vous n’êtes qu’un « mécréant ».
http://www.lemonde.fr/livres/article/2016/06/09/alexandre-laumonier-apres-les-attentats-il-etait-temps-de-quitter-molenbeek_4944514_3260.html#XhZB1I804cItjKVl.99
C’est une idéologie qui se dit « anti-raciste » très violente qui glorifie DES ATTENTATS ET DONC
LES ENCOURAGENT et sèment des paroles de haine.
Merci Monsieur Gilles Clavreul
http://ps-saintdenis.fr/elus-socialistes-interpellent-manifestation-ftour-debout/
Cette réaction m’a agréablement surprise. C’est la 1ère fois qu’ils s’expriment sur le sujet et pour une fois, ils ne jouent pas les anguilles.
http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/ftour-debout
Sur le site du PIR, le texte est le même mais en plus le soutien de la Ville de St Denis est affiché. On sombre de plus en plus. Jusqu’ici, on parlait des actions d’un conseiller et le Maire ne disait rien, ne voyait rien, maintenant, c’est officiellement la ville. Nous nous retrouvons tous associés au PIR et à la galaxie des parties racialistes. Vive l’extrême droite à la sauce du PIR.

http://indigenes-republique.fr/ftour-debout-de-saint-denis-a-molenbeek-resistance-et-dignite/
Toutes les organisations signataires de ce texte sont des créations du PIR ou des associations proches de ce groupuscule « racialiste » haineux, sauf, semblait-il, une institution : la Ville de Saint-Denis !…
On sait déjà que le groupe d’opposition PS est fermement opposé à cette initiative. Les élus de la majorité municipale (PC, FG, PSG, EELV) sont-ils d’accord pour engager la ville dans cette dérive ? Qui a décidé d’engager le nom de la Ville et ses habitants ?
Je ne veux pas jouer les pessimistes mais la ville de Saint-Denis pourrait répondre : » puisqu’il s’agit d’anti-racisme il n’y a aucune raison de ne pas s’associer à cette initiative » et noyer le poisson . Le parti socialiste local a raison de demander au maire de prendre ses responsabilités et d’être clair dans ses positions en ne soutenant pas des groupes dont l’idéologie est dangereuse et à mon avis particulièrement malsaine. Le 11 c’est demain , la réponse devrait donc arriver au plus vite.
Le maire veut attaquer le Figaro pour sa couverture. Pourtant il déroule le tapis rouge au PIR et laisse se développer ce groupe raciste sur notre ville. Le PIR ce n’est certainement pas un modèle de vivre ensemble, le soi-disant modèle de Braouzec ( et Paillard qui n’est rien d’autre que sa marionnette).
http://www.ladn.eu/actualites/equipe-france-saint-denis,article,32282.html#ixzz4BQN7vnu0
Cet article d’une revue spécialisée en « Marketing, com, pub » montre bien où se situe aujourd’hui la municipalité, c’est-à-dire au niveau zéro de la politique. On a là une opération de “com”, à grands frais, d’une PME appelée “La municipalité SA” ! On y retrouve même comme acteur de cette pub l’inévitable faire-valoir de la nomenklatura locale, dont il est issu, Fabien Marsaud dit “Grand corps malade”, utilisé aussi dans un « publi-reportage » (déguisé en article) dans « Le Monde » du 10 juin, rédigé comme par hasard par… Sylvia Zappi, une proche de la municipalité.
Si on veut faire dans l’humour noir, on pourrait dire qu’ils ont oublié de mettre un pompier dans leur « Equipe de France de Saint-Denis », mais les « pubeux » ont rarement de l’humour…