Islamisme Radical : Ces écoles Qui Inquiètent La République | L’Oeil Du 20 Heures | Francetv Info

A titre personnel, je remarque de plus en plus de petites filles (3 à 8 ans) voilées revenir de l’école avec leurs mamans. Manifestement, elles ne ne reviennent pas d’une école normale vu leur tenue interdite par la loi. Je m’interroge depuis quelques temps sur le nombre de petitEs dionysienNEs qui sont officiellement scolariséEs à la maison mais en réalité passent leurs journées « en soutien scolaire ».
Ce soir, St Denis est encore mis en lumière dans ce reportage, juste après Toulouse.
Les écoles que vous allez découvrir n’ont rien à voir avec l’école publique. Elles sont hors contrat, parfois illégales, et même clandestines. On y enseigne à des enfants un islam souvent radical. …
Source : Islamisme Radical : Ces écoles Qui Inquiètent La République | L’Oeil Du 20 Heures | Francetv Info
L’Oeil du 20h : 31/01/17
J’espère que les services municipaux ont, comme le maire de Sarcelles, le PS Puponi, étudié ce phénomène de déscolarisation. C’est crucial pour l’avenir de ces enfants.
Bill
Ce sujet a été repris dans le Journal de 20h de France 2 ce mardi :
http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-mardi-31-janvier-2017_2034337.html
(début 16 minutes 48 environ)
Un exemple de ce type d’Ecole à Saint-Denis : il s’agit d’un établissement porté par l’association Génération Avenir (CEGA – Centre d’Enseignement Génération Avenir) implanté depuis 2004 au 2, rue Jean-Baptiste Clément.
Ce “Centre d’enseignement” en sciences islamiques se veut la préfiguration d’une Ecole privée musulmane. Ils disent ne vouloir aucune aide de l’Etat, ce qui signifie qu’ils ne viseraient pas d’être “sous contrat”, se dispensant ainsi de tout contrôle sur le contenu des enseignements …
Ils sont apparemment liés à la mouvance des Frères Musulmans car ils ont organisé un meeting à la Bourse du Travail en novembre 2012 sur “l’islamophobie” avec le CCIF et en présence de Tariq Ramadan.
Ce centre est, semble-t-il, autorisé à recevoir du public. Une commission communale de sécurité aurait ainsi visité les locaux en septembre 2012. L’établissement déclare proposer du soutien scolaire, mais aussi depuis 2012 un « accompagnement scolaire des enfants instruits à domicile » et le site officiel précise « associant les matières principales enseignées à l’école à l’éducation islamique ».
Il compterait aujourd’hui plus de 80 élèves de la maternelle au collège dans ses locaux. On peut constater qu’il accueille des enfants à compter de 8h le matin et qui effectuent leur sortie vers 15h30/16h. On a donc toutes les caractéristiques d’une école clandestine.
Leur vidéo officielle est inquiétante (fillettes voilées entièrement, parents d’élèves dont le “métier” est prêcheur…) et leur programme explicite : l‘enfermement religieux, avec une mise en avant d’une aide pour les enfants que leurs parents souhaiteraient déscolariser.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=MHGFRNR_prM
La vidéo de présentation générale de CEGA a disparu de « youtube » et n’est plus accessible même à partir du site officiel de cette association : http://cegavenir.com/
On ne trouve plus sur « youtube » qu’une vidéo d’appel aux dons pour l’achat des locaux et l’extension de l’école :
https://www.youtube.com/watch?v=mzbdfr_mG-g
Puisque les soutiers de la municipalité veulent aller manifester devant M6 le 4 février, ils peuvent aussi maintenant aller devant France 2 (et, tant qu’à faire, retourner devant « Le Figaro » et faire un détour par « Marianne »). La balade se faisant en cars payés par la ville, il n’y a pas raison de se limiter !…
Ils ont manifesté… à trente !
Extrait de l’article du « Parisien » :
« Saint-Denis, c’est aussi nous. Fiers de vivre ici ! » Sur des pancartes, ils disent leur amour de la plus grosse ville du 93. Ce samedi matin, une initiative « spontanée », soutenue par le maire (PCF) Laurent Russier, a rassemblé une trentaine d’habitants, qui voulaient dénoncer l’image de Saint-Denis véhiculée par plusieurs reportages récents. »
http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/ils-manifestent-pour-une-meilleure-image-de-saint-denis-dans-les-medias-04-02-2017-6655176.php#xtor=RSS-1481423633
Mais le plus drôle est la photo de ces « habitants qui manifestent » publiée par « Le Parisien », où on reconnait surtout des élus de la majorité municipale… :
Quelle bande de charlots ! Heureusement pour eux que le ridicule ne tue pas ! Vivement le grand ménage !
Oui effectivement, ces charlots ne sont même qu’une vingtaine si on essaie de les compter. L’avantage, c’est que la prochaine fois, ils pourront faire une réunion dans une ancienne cabine téléphonique, laquelle pourra aussi les abriter de la pluie …. Et puis un van pour faire leur tournée des médias remplacera le bus qui devait les amener pour la ballade parisienne aux frais des dionysiens. Ras le bol de ces gus ! Qu’ils dégagent au printemps 2020 !
Le plus stupéfiant est leur slogan sur leurs panneaux : « Fiers d’inventer ensemble un autre monde à partir ici » (sic).
Passons sur le lapsus à moins que le mot « partir » ne travaillent leurs inconscients, tant quitter leurs postes d’élus est une perspective terrible…
Mais surtout oser écrire qu’ils veulent, à eux tout seuls, « inventer un autre monde à partir de Saint-Denis » relève de la schizophrénie ! Les dionysiens dans leur immense majorité n’ont rien à faire de leurs fantasmes : sur 43 000 inscrits et 110 000 habitants , ils n’ont obtenu que 6 800 voix (au 1er tour des municipales)… , et leurs candidats à la députation et aux départementales ont été battus.
Ils veulent inventer un autre monde et ils ne sont même pas capables d’assurer correctement la gestion quotidienne de la ville et ils ont même dû céder au privé la piscine municipale et récemment encore le service municipal des fêtes…
A ce niveau de décrochage par rapport à la réalité, ils ressemblent à une secte qui rend les « autres », ceux qui ne pensent pas comme eux, ceux qui les critiquent, la presse, l’Etat, etc…, bref tous les autres responsables des problèmes auxquels eux sont incapables de faire face. La ville est mal barrée avec ces gens qui se prennent pour des prophètes !
Bonjour,
Je m’interroge sur le financement de cette association, le CCIF qui nous fait tant de mal et quand on cherche un peu…
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/08/23/01016-20160823ARTFIG00137-la-montee-en-puissance-du-controverse-collectif-contre-l-islamophobie-ccif.php
Pourquoi la fondation de G. Soros finance ce groupe de fachos, extrémiste islamique, allié au frère musulman de Tarik Ramadan.
J’apprends aussi que cette fondation finance une cinquantaine d’organisation contre Trump en ce moment.
Finalement cette Bouteldja de malheur avec son acolyte Ramadan sont financés par les organisations qu’ils disent combattre et ce Soros finance des associations éxtrémistes qu’ils dit combattre.
Habitant
Georges Soros respect au pied de la lettre les regles de competition economique capitaliste.
Ainsi dans un pays, une region du monde,lorsque les rerègles économiquesne lui sont pas favorable ce charmant monsieur finance toute organisation qui peut « destabiliser » la structure gouvernante ou du moins permettra d’influencer la politique localement pour la lui rendre favorable au niveau de placement capitaliste.
Ainsi en france ce bonhomme subventionne des groupes et organisation de young leader qui le moment venu lui renveront l’appareil en oeuvrant de manière législative pour établir ou ratifier des textes ou de lois lui étant favorable.
Soros n’est pas un philanthrope….
Moi je dirais que le financement du CCIF par l’Arabie Saoudite aurait été trop visible et que c’est Soros qui s’en occupe, toujours dans le but de diffuser le Salafisme dans le monde. L’Arabie Saoudite, l’ancien gouvernement Américain, le gouvernement Français sont cul et chemise, alors que l’Arabie Saoudite est un des pays les plus détesté par le monde Arabo-Musulman à cause de leur doctrine wahabite. Et c’est pas la légion d’honneur remis par Hollande au roi d’Arabie Saoudite, il y a qques mois qui va me prouver le contraire.ou quand Fabius dit que Al-Nosra (Al-quaida en Syrie) fait du bon boulot, c’est carrément un aveux.
Cette Bouteldjah, on sait maintenant qu’elle est employé par l’institut du monde arabe, largement financé par les wahabite saoudiens
Donc cette Bouteldjah est financé par Georges Soros, l’Arabie Saoudite et accessoirement par l’état Français et tout ça pour imposer la burka et le burkini en France, elle est toujours l’indigène qu’elle dénonce, l’idiote de service
Et encore un exemple d’une opprimée, discriminée, qui s’en sort plutôt bien malgré un Etat islamophobe 😉
Encore cette théorie scandaleuse (que relaie désormais le CCIF ) que ces enfants seraient « mis en marge » du fait d’être musulmans, comme le dit ce directeur toulousain. Comme enseignant qui a longtemps travaillé en Seine Saint Denis, cherchant au contraire à promouvoir la réussite de tous, sans distinction, je trouve ce discours sur l’Education nationale parfaitement insultant. Il ne faut certes pas être naïf, il existe dans l’orientation des élèves des milieux populaires (mais en province aussi, et peut-être plus, je m’en rend compte actuellement) une tentation d’aller vers le lycée professionnel, par exemple. Mais le système lui-même encourage au contraire tous les élèves à faire leurs preuve et on les y aide de plus en plus ( pas toujours de bonne façon, certes). je n’ai jamais rencontré de professeur qui discriminait. mais des élèves sensibles à ce discours victimaire, alors oui!
C’est ma minute réac mais je dirai que malheureusement, la tendance générale est à mettre ses problèmes sur le dos de l’autre et de rejeter toute responsabilité. C’est tellement plus facile de dire que c’est la faute du système, et dans ce cas précis discrimination sur la base religieuse, plutôt que de se remettre en question et de faire des efforts. Ca a été parfaitement illustré par Marwan Mohamad, CCIF, qui dans son interview du Monde explique que c’est parce qu’il est musulman qu’il n’a pas réussi médecine et pas parce qu’il faisait du rap avec ses potes ou qu’il n’a pas travaillé comme un dingue comme tous ses congénères qui eux ont réussi quelle que soit leur croyance ou origine.
Dans un précédent article de Saint Denis Ma Ville, Mourad évoquait dans les derniers commentaires le risque qui selon lui provenait de « micro-structures » officielles ou pas, implantées sur Saint-Denis.
http://www.saintdenismaville.com/que-se-passe-t-il-a-la-mosquee-tawhid/
Il nous donnait alors une liste d’une quarantaine d’associations (Source Muzulmania) officielles sur Saint-Denis.
Dans cette liste, on trouve notamment « Association islamique SANÂBIL 22 bvd marcel sembat SAINT DENIS 93200 » (dissoute par le Gouvernement en novembre 2016 en raison de ses liens avec les milieux djihadistes et ses incitations à la radicalisation ).
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/10/28/01016-20161028ARTFIG00212-sanabil-l-association-d-aide-aux-detenus-musulmans-qui-va-etre-dissoute.php
On trouve également dans cette liste « Ecole coranique cegavenir C.E.G.A. 2 Rue Jean Baptiste Clément SAINT DENIS 93200 », évoquée plus haut par Suger.
Par contre, aucune trace dans cette liste de l’association « Le volcan du savoir » évoquée dans le reportage de France 2.
Quant au C.E.G.A., il est déclaré « Ecole coranique » dans la liste Muzulmania mais se présente comme une « simple » structure d’accompagnement scolaire, notamment pour les enfants des familles « ayant choisi la scolarité à domicile » (http://cegavenir.com/2012/07/27/nouveaute-2012-accompagnement-scolaire/).
Si les pouvoirs publics ne prennent pas conscience du danger imminent que représentent »ces écoles », nous verrons dans les toutes prochaines années en France des milliers de gamins qui auront été élevés à l’école de la haine de » l’autre » avec des conséquences incommensurables !
Ces écoles déclarées ou clandestines liées à l’islamisme radicale sont de véritables bombes à retardement pour la société française, car elles sont porteuses, non seulement de haine, mais aussi de ségrégation sociale.
Je ne sais pas pour Toulouse, mais à Saint-Denis, elles s’inscrivent clairement dans une logique communautariste, donc séparatiste, encouragée par certains élus de la majorité municipale. Curieusement et c’est fort inhabituel, les agités ségrégationnistes locaux observent un silence assourdissant à propos de ce dernier reportage dans le JT de France 2. Aucune réaction de ces réactionnaires d’un nouveau type. Bizarre , n’est-ce pas ?
Plus ça va plus je découvre et plus je désespère.
Du coup comme je viens de me surprendre à redevenir optimiste en lisant l’article du Parisien intitulé « Aubervilliers : à l’école Jean-Macé, les CM 2 ont planché sur la laïcité », je ne peux résister à vous inviter à le lire
http://www.leparisien.fr/aubervilliers-93300/aubervilliers-a-l-ecole-jean-mace-les-cm-2-ont-planche-sur-la-laicite-02-02-2017-6649854.php
Une telle éducation à la laïcité, si elle se généralisait, devrait clouer le bec à tous les porteurs de l’amalgame laïcité/islamophobie
Sur le site du « Monde » aujourd’hui on apprend que des enfants sont encore scolarisés dans un établissement hors contrat musulman à Toulouse malgré des décisions de fermeture pour enseignement non conforme et la condamnation du directeur.
http://www.lemonde.fr/education/article/2017/02/03/a-toulouse-l-ecole-al-badr-refuse-de-fermer_5073983_1473685.html#GGbyPo1gi44bMvy9.99
Extrait :
Vendredi 3 février, une voiture de police était stationnée à une cinquantaine de mètres de l’établissement. Jeudi, des forces de l’ordre étaient présentes aux abords, alors qu’était distribué un courrier mettant en demeure les familles de scolariser leurs enfants ailleurs. Le quatrième de ce type adressé aux parents.
Le bras de fer avec l’école Al-Badr – « une guéguerre » qui dure depuis l’ouverture il y a trois ans, raconte Abdelfattah Rahhaoui, son directeur – aurait dû trouver un point d’orgue le 15 décembre 2016. Ce jour-là, l’imam de 43 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse à quatre mois d’emprisonnement avec sursis et interdit de diriger ou d’enseigner. Dans un second volet, relatif à des violences sur mineurs, deux mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende ont été prononcés contre lui.
L’association Al-Badr a, elle, été reconnue coupable et condamnée à 5 000 euros d’amende et à une interdiction définitive d’exercer « directement ou indirectement » une activité d’enseignement, avec « exécution provisoire ».(…)
Retour sur l’IESH cette « faculté islamique » des « Frères Musulmans » implantée à Saint-Denis et que la municipalité soutient (voir : http://www.saintdenismaville.com/aides-publiques-a-un-projet-de-faculte-islamique-a-saint-denis/) :
L’IESH organise dans ses locaux une conférence payante avec Tariq Ramadan, le prêcheur islamiste bien connu, ce vendredi 10 février. On n’a plus qu’à espérer que le maire n’y sera pas présent, ni le maire-adjoint Hakim Rebiha, récent « diplômé en théologie » de l’IESH et responsable de l’association gestionnaire de la Grande Mosquée de Saint-Denis inaugurée depuis peu, ni le conseiller municipal délégué Madjid Messaoudene qui ne rate pas un meeting de ses amis du PIR et de l’UOIF à la Bourse du Travail avec T. Ramadan qu’il accueille chaleureusement « au nom de la municipalité » ! Mais nous verrons bien s’ils osent à nouveau s’afficher avec ce prêcheur islamiste.
Sur la page Facebook de l’IESH, il y avait un post hier soir indiquant qu’il n’y avait plus de place pour cette conférence de Tariq Ramadan. Ce post a été effacé et n’apparaît plus aujourd’hui. Tariq Ramadan, un invité islamiste finalement encombrant pour l’IESH ? Dans tous les cas, si un seul élu pointe son nez à cette « conférence » de l’islamiste Ramadan, cela va se savoir !
Grâce à ce blog et à tous ses contributeurs, nous tenons les élus dionysiens sous très haute surveillance, car nous ne supportons plus leurs multiples dérives et autres compromissions scandaleuses. Pendant ce temps, la ville sombre …..
La duplicité de Tariq Ramadan est une marque de fabrique de ce prêcheur islamiste. En voici encore une démonstration ! Regardez l’affiche, ci-dessus, de la conférence qu’il doit faire à l’IESH de Saint-Denis : sur un fonds bleu apaisant, une thématique digne d’un coach en « développement personnel »…
Mais il y a quelques mois Tariq Ramadan faisait une conférence pour l’association anglaise CAGE et là c’est une toute autre image qui apparaît :
Quelques précisions – accablantes – sur Tariq Ramadan et l’association CAGE, à propos de cette conférence de juin 2016 :
Lire : http://www.ikhwan.whoswho/blog/archives/11021
« Le 18 juin 2016, l’association CAGE organise une conférence avec Tariq Ramadan pour célébrer la rupture du jeûne. Et surtout pour sceller le rapprochement entre le prédicateur suisse et l’association britannique. (…)
L’année précédente, en 2015, l’invité d’honneur de CAGE pour la rupture du jeûne n’était autre qu’Abu Qatada. Rédacteur et support idéologique du journal du GIA, Usrat-al-Ansar, dans les années 90, puis figure incontournable du Londonistan, surnommé « l’ambassadeur de Ben Laden en Europe », avant d’être expulsé en Jordanie en 2013, il est l’auteur de plusieurs fatwas autorisant le meurtres d’apostats, de juifs, ou encore d’américains. Il avait déclaré juste après les attentats du 11 septembre 2001 qu’il ne s’agissait que d’une « réponse aux politiques injustes de l’Amérique ». Après avoir appelé à la création d’un état islamique, il est désormais plus proche des rangs djihadistes du Front al-Nosra, et participe au magasine pro-al-Qaida, Al-Risalah. Tariq Ramadan ne semble visiblement pas embarrassé de prendre le flambeau après Abu Qatada pour l’Iftar 2016 de CAGE. »
Dans « Le Parisien » d’aujourd’hui : « Son fils mort en Syrie, elle dénonce l’influence des prédicateurs en France »
http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-son-fils-mort-en-syrie-elle-denonce-l-influence-des-predicateurs-en-france-09-02-2017-6666885.php#xtor=AD-1481423551
«Quentin, qu’ont-ils fait de toi ?», de Véronique Roy et Timothée Boutry, Ed. Robert Laffont, 19 €.
Le prédicateur qui est le petit-fils de Hassan El Banna, le fondateur des Frères Musulmans et dont le frère considère que « La femme sans voile est comme une pièce de 2 euros, elle passe d’une main à l’autre » c’est lui !
Le prédicateur dont la terre de prédilection est Saint Denis et dont la boîte aux lettres trône dans un espace mitoyen au centre TAWHID, un des foyers d’agitation des Frères Musulmans de la ville, c’est lui !
L’hypocrite qui demande un moratoire pour statuer sur la lapidation des femmes adultères, c’est lui !
Le prédicateur qui, après les attentats de juillet 2005 à Londres, a été nommé à l’université d’Oxford, à une chaire d’études islamiques financée par le Qatar, c’est lui !
Le journaleux qui a travaillé à une chaîne de télévision financée par le régime des mollahs, c’est lui !
Le militant « anticolonialiste » qui a signé l’appel d’un Parti racialiste, le PIR en 2005, c’est lui !
Celui qui fricote avec le CCIF, l’UOIF, les islamo-gauchistes Ewy Plenel, Alain Gresh, Clémentine Autain, …c’est lui !
Le baveux qui fulmine contre Charlie Hebdo après le carnage du 7 janvier 2015 en le décrivant « comme un journal de lâcheté et de faire de l’argent sur l’islam » c’est lui !
Celui qui a été annoncé à plusieurs conférences en France avec des imams sulfureux, c’est lui !
Celui qui a demandé la nationalité française pour soi-disant « donner un exemple concret et positif d’adhésion aux valeurs de la République », c’est lui !
Le prédicateur qui a miné le terrain politique français de bombes à retardement, c’est lui !
Le champion du double discours, le virtuose de l’ambiguïté vise-t-il une carrière politique en France et veut-il sauter sur le tremplin d’un parti créé depuis 2012, l’Union des Démocrates Musulmans Français pour présenter un jour sa candidature?
Hier, il n’était pas le bienvenu à Orléans, Nice et Bordeaux, Pourquoi est-il aujourd’hui à Saint Denis ? Que vient-il y faire ?
Ahmed
Ce n’était pas la grande affluence à l’IESH pour la conférence de Tariq Ramadan et les banalités doucereuses qu’il a débitées n’ont pas déclenché une grande passion. Il avait lui-même l’air de beaucoup s’ennuyer d’ailleurs, surtout devant les rares questions posées par des auditeurs.
Mais il est peut-être bon de s’interroger sur des intervenants moins médiatiques qui assurent la formation à l’IESH. Pour cela, un rappel est nécessaire : l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) organisait en mai 2016 au Bourget la « 33ème Rencontre des musulmans de France ». Isabelle Kersimon faisait alors dans « Le Figaro », le 17 mai 2016, le bilan de cette manifestation qui accueillait des prédicateurs controversés, notamment le Frère musulman Ahmed Jaballah, ex-président de l’UOIF et directeur de l’IESH de Saint-Denis et un de ses enseignants Abdallah Benmansour.
Voici ce que l’on pouvait lire sur ce dernier :
« Dans une conférence donnée lors de la 25e RAMF (2008), A. Benmansour, formateur à l’IESH, décrit un monde globalisé très anxiogène exerçant des «pressions sur beaucoup de musulmans dans le monde» et une France principalement matérialiste dont la fréquentation représente un risque de «contamination» pour les fidèles. La culture non-musulmane est, selon lui, par essence problématique et il préconise de s’adonner au culte de la Sunna et du Coran pour éviter le risque d’intégration. Il en appelle à la «nation musulmane», selon lui gravement blessée par «l’Occident» en Irak, en Afghanistan, en Somalie, au Darfour… et assure que, selon Allah en personne, les chrétiens, les juifs, les bouddhistes et les Américains jalousent les musulmans parce qu’ils détiennent la vérité et que Muhammad est l’authentique prophète, au point de comploter contre la Ummah: «Il y aura toujours beaucoup plus de musulmans, beaucoup plus de lumière, et c’est à vous de sauver l’humanité, donc la jalousie des autres nations, des autres peuples, ce n’est pas grave: le premier médicament, l’unicité de Dieu, les deux autres sont des médicaments pour réduire leur complot à néant».
Cinq ans plus tard et lors du même rassemblement, son discours n’a pas varié. Il s’est même fait plus précis, plus vibrant, et c’est en sueur et avec des accents prophétiques qu’il tient un discours légitimant toute action islamique au nom de Dieu, dont la loi d’airain est supérieure à celle des hommes: «Si Dieu est avec moi, une puissance peut me vaincre? Les flics, les renseignements généraux, l’armée, les ennemis, ne peuvent rien.»
La question alors se pose : à quoi sert exactement l’IESH sous couvert de formation à la langue arabe et à la théologie ?…
Le prêche d’Abdallah Benmansour au rassemblement du Bourget de l’UOIF :
https://www.youtube.com/watch?v=glFqRfBA6FE&feature=youtu.be
Le passage où il proclame que « Si Dieu est avec moi, une puissance peut-elle me vaincre? Les flics, les renseignements généraux, l’armée, les ennemis, ne peuvent rien. » … se situe vers 9:22
Donc, aucune présence d’Elus Dionysiens ni du Maire en personne à cette conférence du frère musulman Tariq Ramadan – contrairement à une récente cérémonie de remise de certificat de connaissance en théologie musulmane – à laquelle un Maire Adjoint récompensé a cru bon d’inviter un de ses collègues désormais 1 er Magistrat de la Ville de Saint-Denis.
https://www.fmmonitor.fr/liesh-et-la-formation-des-imams-de-france/
Pascal Bruckner, philosophe et essayiste, décrypte parfaitement dans cet article comment les luttes communautaristes instrumentalisent la justice de la République Française. Puis, il est aisé de constater que les médias, faisant oeuvre de moralisme, servent la soupe aux causes radicales les plus douteuses :
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/02/10/31003-20170210ARTFIG00265-pascal-bruckner-l-antiracisme-est-devenu-un-marche-judiciaire.php
J’ai entendu ce matin, dan sl’émisison d’Alain Finkielkraut « Répliques », sur france Culture, de propos parfaitement rassurants de Jean Pierre Chevènement, qui débattait avec Pierre Lellouche, à propos du CCIF et du salafisme. mais une telle lucidité, un tel souci de n pas stigmatiser tout en préservant fermement le cadre républicain, vont-ils continuer quand Chevènement ne sera plus à ce poste ?
https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/les-nouveaux-defis-de-la-france
Le problème est que la “Fondation de l’Islam de France” présidée par J.P. Chevènement semble être déjà un échec car la “Grande Mosquée de Paris”, plutôt modérée, l’avait rejetée, et, il y a quelques jours, c’était l’UOIF, tenue par les “Frères Musulmans” qui a fait de même.
Voir l’article du « Monde » : http://www.lemonde.fr/religions/article/2017/02/06/l-uoif-tourne-le-dos-aux-projets-du-gouvernement-sur-l-islam_5075262_1653130.html#7lvLOpZcVo5cGJ65.99
On peut y lire ceci :
« L’association cultuelle en gestation [la « Fondation de l’Islam de France], destinée quant à elle à assurer un financement plus efficace et plus transparent du culte musulman, ne plaît pas davantage au président de l’UOIF. « Il n’y a pas de problème de financement de l’islam, c’est un faux problème », assure-t-il. Selon lui, les principales mosquées sont en mesure de payer leur imam et de faire fonctionner leurs écoles. « Le culte s’autofinance », affirme-t-il. »
Ces déclarations pourraient prêter à sourire si cela n’était pas aussi inquiétant. La présence de donateurs étrangers (gouvernements et particuliers) est pourtant avérée. A Saint-Denis même, l’association qui a construit la « Grande Mosquée » a dû reconnaître l’apport de fonds venant du Qatar et d’Arabie Saoudite, après avoir longtemps soutenu que tout venait de dons de fidèles…
Article assez complet du Parisien sur l’IESH.
Pour le moment pas de permis de construire délivré par la mairie pour son extension.
http://www.leparisien.fr/aubervilliers-93300/saint-denis-l-universite-musulmane-reve-de-grandeur-13-02-2017-6678072.php
L’article du « Parisien » sur l’IESH, signalé par Mourad, confirme les informations déjà présentées ici, sur ce blog, notamment concernant l’absence de délivrance de diplômes reconnus par l’Etat, et permet de préciser l’état du dossier concernant le permis de construire de cette extension de l’IESH à Saint-Denis.
Extraits de l’article :
Aucune demande de permis de construire n’a encore été déposée, même si des discussions ont été amorcées dès 2011 avec les services techniques de la ville, « Des détails techniques restent à régler », indique l’IESH. La municipalité, qui a refusé de répondre à nos sollicitations, a toutefois indiqué ne pas s’opposer à la délivrance du permis de construire si le projet s’il respecte les règles d’urbanisme.
Dans l’immédiat, l’association a acquis un pavillon à La Courneuve, pour y loger quelques étudiants. A Saint-Denis, dans le meilleur des cas, les travaux pourraient démarrer fin 2018. Les premiers visuels laissent entrevoir des bâtiments tout en hauteur, censés pousser au cœur d’un quartier lui-même en pleine rénovation. (…)
– Une « université musulmane » ?
L’IESH est un établissement privé d’enseignement supérieur. Il n’a aucun lien avec l’université publique, ne touche pas d’argent de l’Etat, et ne peut prétendre délivrer de diplômes nationaux. La loi du 12 juillet 1875 offre à quiconque la possibilité d’ouvrir son établissement, à condition de le déclarer au Rectorat. Ce qu’a fait l’IESH en 2011, auprès du Rectorat de Créteil (…)
– Que sait-on de ses enseignements ?
Comme tout établissement privé supérieur, l’IESH définit librement le contenu de ses cours. La loi ne prévoit pas de contrôle systématique des enseignements, sauf si ceux-ci apparaissent contraires aux bonnes mœurs ou de nature à troubler l’ordre public. (…)
– D’où vient l’argent ?
L’IESH dit fonctionner essentiellement grâce aux frais d’inscriptions de ses étudiants. Pour financer son extension, estimée à 10 M€, Ahmed Jaballah assure ne miser que sur les dons. (…)
Des bailleurs de fonds étrangers ont-ils contribué à cette somme ?
C’est une évidence, selon M’Hamed Henniche, président de l’Union des associations musulmanes du 93 : « L’IESH est l’un des rares centres de formation des imams en France, avec la Mosquée de Paris. Les autres se sont arrêtés faute de moyens. L’IESH n’a pu poursuivre ses activités que grâce à l’aide de l’étranger, du Qatar ou du Koweït. » Mais Ahmed Jaballah dément fermement : « Nous n’avons pas reçu d’argent de l’étranger. Si un donateur peut aider le projet, nous ne sommes pas contre. Cela se fera en toute transparence et nous n’accepterons aucune condition. Et nous n’acceptons pas d’argent des Etats, parce qu’il y a toujours une intention derrière. »
Nous dénoncions en septembre 2016 les prétentions de l’IESH qui laissait entendre qu’il était à même de délivrer des diplômes reconnus par l’Etat, ce qui était totalement faux : http://www.saintdenismaville.com/iesh-une-faculte-islamique-a-saint-denis/
et c’est ce que rappelle à nouveau l’article du « Parisien » d’aujourd’hui.
Mais l’IESH tente toujours d’entretenir une ambiguïté sur le statut de ses « enseignements ». Ainsi dans un document appelé « Contrat de scolarité » qu’il fait signer très officiellement à tous les inscrits à l’IESH :
» En deux exemplaires originaux,
(Signature précédée de vos noms et prénoms ainsi que de la mention : « Lu et approuvé »)
Pour l’Institut L’Étudiant …..
Le Directeur
Dr. A. Jaballah
(Cachet et signature) »
on peut lire ceci :
« Après avoir rappelé que l’IESH de Paris est un établissement privé d’enseignement supérieur, placé sous l’autorité du Rectorat de Créteil, spécialisé en sciences islamiques et en langue arabe »
et aussi :
« il propose, dans le strict respect des dispositions du Code de l’éducation, des cycles de formation post-baccalauréat à tous les publics. »
Or l’IESH n’est absolument pas « placé sous l’autorité du Rectorat de Créteil » car pour un établissement privé d’enseignement supérieur non financé par l’Etat et ne délivrant pas de diplômes reconnus, cela ne veut strictement rien dire. L’IESH a seulement fait une déclaration d’ouverture auprès du Rectorat et n’est nullement « sous son autorité » !…
Quant au » strict respect des dispositions du Code de l’éducation » et l’offre de « cycles de formation post-baccalauréat », c’est du même tonneau… car ce verbiage ne cherche qu’à éviter de dire clairement que le Rectorat comme le ministère de l’enseignement supérieur ne reconnaissent ni ne cautionnent les « enseignements » dispensés à l’IESH, comme pour tout établissement privé d’enseignement supérieur non financé par l’Etat.
Un très long article dans « Le Monde » du 17 février qui s’intéresse, enfin, aux personnes de culture musulmane, croyantes ou non, pratiquantes ou non, qui résistent à la pression des islamistes sur les lieux de culte et dans leur vie quotidienne : « Ces musulmans des quartiers sous la pression de l’islam radical ».
Voici deux extraits de cet article concernant plus particulièrement Saint-Denis :
(…) Alors qu’il déjeunait tranquillement à la terrasse d’un café du centre-ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), pendant le ramadan avec un ami « blanc », Medhi (le prénom a été changé), la trentaine, entend soudain des cris venant d’une voiture arrêtée au milieu de la rue. Deux jeunes s’adressent « uniquement » à lui et l’insultent – « mécréant », « mauvais musulman » – avant de redémarrer aussi sec. « J’ai une gueule de musulman mais je n’en suis pas un, tempête-t-il. Et même si j’en étais un, qu’on me foute la paix ! » C’est ce que le patron d’un restaurant, situé à quelques dizaines de mètres du café où s’est déroulée cette scène, a répondu à une bande de jeunes en kamis (vêtement long porté par les hommes) venus lui demander, en 2016, d’arrêter de vendre de l’alcool dans son établissement.
A Saint-Denis, comme ailleurs dans certaines banlieues, ce type de comportement se multiplie, nourri par une propagande omniprésente. Dans une librairie musulmane du centre-ville de Saint-Denis, par exemple, les étagères sont remplies de livres pour enfants (la vie des prophètes en dix volumes, le Coran pour les plus jeunes…) et d’ouvrages du type coaching de couple. J’aime mon mari, par exemple, dresse ainsi la liste de « 57 procédés pour raffermir l’amour de ton mari », parmi lesquels « Satisfais ses désirs », « Sois à son service », « Ne hausse pas la voix sur lui », « Parle-lui de sa personne », « Prononce souvent le mot “oui” »…
Au rayon philosophie de l’islam, l’œuvre complète du prédicateur Tariq Ramadan, réputé proche des Frères musulmans. C’est à peu près tout. Impossible de trouver des auteurs tels que Mohammed Arkoun, historien de l’islam et philosophe, à l’origine du dialogue interreligieux, ou Abdelwahab Meddeb, islamologue et essayiste plaidant pour un « islam des lumières ». « Mais on peut vous les commander », suggère le vendeur, la mine contrite, avant de proposer un choix d’une autre veine : Maurice Bucaille, l’ancien médecin français du roi Fayçal d’Arabie, selon qui seul le Coran est compatible avec les théories scientifiques modernes.
A quelques encablures, dans une boutique de vêtements communautaires pour femmes, la vendeuse, une jeune femme vêtue d’un jilbab noir, propose quant à elle une longue robe noire bordée de sequins… pour une petite fille de 8 ans. Ainsi qu’un large choix de foulards de multiples couleurs. « Si elle prie et qu’elle va à l’école coranique, il lui en faut un », conseille-t-elle.
« C’est une guerre de religion interne à l’islam, explique l’islamologue Mathieu Guidère. Une guerre dans laquelle différents courants doctrinaux radicaux sont en compétition pour convertir les fidèles. Difficile pour eux d’y échapper. » Ils sont de plus en plus nombreux à résister. (…)
Et plus loin :
(…) A condition d’occuper à la fois le terrain et le débat. Y compris face aux organisations telles que l’Union des organisations islamiques de France (UOIF, l’une des principales fédérations musulmanes, proche de la mouvance des Frères musulmans) ou encore le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui, aux yeux de nombre de musulmans modérés, confisquent le dialogue en accusant d’islamophobie toute voix discordante.
Pour la première fois, le 18 décembre 2016, plusieurs associations et collectifs ont décidé de s’unir contre ce « rouleau compresseur », comme l’appelle Nadia Benmissi. Femmes sans voile d’Aubervilliers, Brigade des mères, Observatoire de la laïcité de Saint-Denis… Munis de banderoles – « La laïcité rassemble, le communautarisme divise » –, ils étaient une vingtaine ce matin-là glacial à manifester leur colère devant la bourse du travail de Saint-Denis en scandant « L’islamo-fascisme basta ! », « So so so solidarité avec les laïcs du monde entier ! » A l’intérieur, se tenait un meeting sur le thème « Islamophobie et xénophobie à l’heure de la présidentielle ». L’événement rassemblait notamment des membres du CCIF et de la Ligue des droits de l’homme, qui dénoncent « le racisme d’Etat ». Un premier pas seulement dans le but « de montrer qu’on existe », martèle Nadia Redmana, qui travaille actuellement à la mise en place d’un réseau de réflexion axé sur « la prise de conscience » du danger de l’islam radical. (…)
Intégralité de l’article accessible sur le site du « Monde » pour les abonnés : http://www.lemonde.fr/religions/article/2017/02/17/ces-musulmans-des-quartiers-sous-la-pression-de-l-islam-radical_5080971_1653130.html#Atr17TR4c6EP3XHJ.99
Excellent débat dans l’émission “C polémique” de la 5 ce dimanche 19 février sur « Islam et Islamophobie »
Avec Pascal Bruckner, Didier Leschi, Tareq Oubrou, Anastasia Colosimo, Nadia Remadna et Pierre Cardo.
http://pluzz.francetv.fr/videos/c_polemique_saison1_,153656534.html
Ou cet autre lien :
http://www.france5.fr/emissions/c-politique/videos/islam_islamophobie_19-02-2017_1489031?origin=ftvsite_homepage
Oui excellent débat , Nadia Remadna insiste à chaque fois sur la propagande et l’endoctrinement qui sont faits auprès des jeunes, ( en parlant des non-musulmans) : « ils ne vous aiment pas, ils sont racistes, vous êtes discriminés » les parents, les enseignants et les ELUS ont un rôle déterminants à jouer pour désamorcer cette méfiance et cette haine.
Et ces tracts qui leur demandent de ne pas voter : « Préserve ta foi, ne vote pas » le vote représenterait un acte anti-religieux : cela expliquerait une partie des abstentions?
Et pour quelles raisons les musulmans n’auraient-ils pas le droit de ne pas être pratiquants.
Les révélations sur les soutiens des islamistes et notamment du CCIF sont enfin accessibles dans la presse nationale « de gauche » (…).
Dans « Le Monde » du 21 février on peut lire l’article suivant : « Le chroniqueur Mehdi Meklat rattrapé par ses tweets haineux »
« Des propos homophobes, antisémites, misogynes et injurieux tenus sous pseudonyme de l’ex-chroniqueur du Bondy Blog ont été exhumés. »
En voici un extrait :
« Au-delà de Mehdi Meklat, c’est le Bondy Blog qui est mis en cause. Et ses supporteurs. Que @ADPCharb décrit ainsi : « Tout ce milieu militant qui gravite autour du “racisme d’Etat” traitant de “fils de pute”, de “raciste” et d’“islamophobe” tous ceux qui osent émettre une critique sur l’islam. » « Ils se livrent à de véritables jeux de massacre sur les réseaux sociaux », renchérit Gilles Clavreul. « Tous ces gens derrière Mehdi Meklat donnent des leçons de morale à tout le monde tout en se permettant de dire des choses d’une extrême violence, souligne le politologue Laurent Bouvet, à l’origine du Printemps républicain. Il ne doit pas y avoir d’impunité ! » »
Pour les abonnés : http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/02/21/le-chroniqueur-mehdi-meklat-rattrape-par-ses-tweet-haineux_5083011_3224.html#0Q2mHqcFiMwUQxIE.99
En effet, et si l’on suit cette affaire (remarque : le délégué interministériel Gilles Clavreul me semble d’une envergure tout à fait remarquable et apte à sa tâche ; je m’inquiète de sa succession en mai), ainsi que la dernière interview de Gilles Kepel dans le Figaro, on constate que la nébuleuse anti-laïcité (dont l’adjoint MM fait partie) est très active, en parallèle aux réseaux salafistes et ceux du PIR et du CCIF. C’est un microcosme ignoré de la totalité des français, mais très actif, et de plus en plus relayé sur les réseaux sociaux. En tant qu’antiraciste, laïc, républicain, cela m’inquiète.
Mehdi Meklat … un grand ami d’Edwy Plenel !
On ne peut que regretter une nouvelle fois la passivité des pouvoirs publics envers certaines nébuleuses … en vrac : Assbague et son camp décolonial, le CCIF, Alkanz et sa mouvance, le PIR, le ramassis de pseudo journalistes que constitue le Bondy blog financé à 75 % par des subventions (le reste par SOROS) etc. etc. etc.
Le paradoxe c’est que cette galaxie extrémiste, notre ami Messaoudene apparait comme un élément plutôt modéré … c’est tout dire ..