IUT de St Denis : la suite
Le Point, le Figaro et RTL reviennent sur le rapport qui sera remis à Najat Vallaud-Belkacem concernant les problèmes évoqués dans la presse au printemps. En attendant de le lire en intégralité, voici les 1ers éléments dévoilés par le Figaro, tristes… pour cet établissement, l’équipe enseignante et les étudiants. Bill
Le Figaro.fr Un rapport accablant pointe les dérives de l’IUT de Saint-Denis
C’est un rapport accablant, […] système quasi mafieux au département «techniques de commercialisation» de l’IUT de Saint-Denis. Sur fond de montée du communautarisme et de menaces de mort à l’encontre du directeur de cet institut.
Rédigé par l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale, à la suite d’une inspection, ce rapport de 26 pages, que le Figaro s’est procuré, confirme les éléments relayés par la presse en mai dernier.
En ligne de mire, Rachid Zouhhad, directeur du département en question depuis juin 2012, […] Du côté des victimes, Samuel Mayol, directeur de l’institut, […] le rapport pointe plusieurs dysfonctionnements:
– Un système «clanique». […] véritable «ménage» auquel a procédé Rachid Zouhhad, le directeur du département TC, dès novembre 2012. «Un an après la prise de fonction de M. Zouhhad (…), plus aucune femme n’exerçait de fonction de directeurs des études (…) Elles avaient toutes été remplacées par des hommes, appartenant par ailleurs à la même organisation syndicale que M. Zouhhad (Supautonome, NDLR) et dont certains travaillaient déjà avec lui depuis dix ans», constate la mission d’inspection.
Le directeur de département n’hésite pas à établir ses propres règles et sa propre loi. […] «un comportement irrespectueux de certains enseignants vis-à-vis des étudiants et de certains collègues» et des «pressions des directeurs des études sur le personnel administratif»
– Des malversations financières. […] recrutement de «23 vacataires, dont certains n’avaient ni les titres, ni les compétences pour assurer des enseignements à ce niveau» et d’«enseignants permanents en sous-service», d’«heures prévues en «trop»» ou encore «non faites et non rattrapées». «[…] cette somme représente un volume de 196.000 euros», conclut le rapport «sans qu’il soit question de «détournement de fonds» au sens strict du terme».
– Une trentaine de tapis de prière dans un placard de l’association étudiante «l’Ouverture». L’association étudiante «l’Ouverture», qui dispose d’élus au conseil d’administration de Paris XIII, bénéficie d’un local au sein de l’IUT et du droit de vendre des sandwichs «hallal» dans le hall. Face aux demandes d’autres associations, le directeur de l’IUT décide de partager cette salle et demande une restitution des clés. Refus de l’association […] alors convoquée. Convocation qui n’aura pas lieu pour cause d’alerte à la bombe. A cette occasion, le service de sécurité de l’université et les forces de police découvrent «dans une placard une trentaine de tapis de prière». La salle est fermée. La vente de sandwichs «hallal» interdite.
– Des menaces de mort contre le directeur de l’IUT. Entre janvier et mai 2014, Samuel Mayol […] pneus dégonflés ou crevés […] objet «menaces de mort» sous forme de lettres à quinze reprises, dont certaines écrites en langue arabe. […] agressé physiquement le 21 mai dans le 9e arrondissement […] on ne connaît toujours ni l’origine ni la raison de ces menaces de mort», explique le rapport qui formule trois hypothèses: «cela peut être en lien avec les événements au sein du département TC», «cela peut être en lien avec l’association étudiante l’Ouverture», «cela ne peut être que l’action d’un déséquilibré qui, profitant de la situation de crise existante a souhaité rajouté au chaos».
Le rapport ajoute qu’à la mi-décembre, Samuel Mayol a reçu de nouvelle menaces, […] deux livres rédigés en arabe, ornés d’une tête de mort et envoyés à son adresse personnelle.
[…] mars 2014, le directeur avait placé le département TC sous tutelle. Le 11 mars, le conseil de l’institut avait voté la destitution de Rachid Zouhhad […].
– Des étudiants laissés pour compte. Absence régulières d’enseignants, cours annulés, certaines matières fondamentales non enseignées… Dès l’automne 2013, les étudiants se plaignent et signent une pétition pour alerter la direction de l’IUT. […]
– La présidence et les services centraux de l’université Paris XIII pointés. La mission relève que «les dysfonctionnements n’ont pas fait l’objet d’un suivi approprié tant de la part de la présidence de l’université que des services centraux». «La faible réactivité dont ont fait preuve les services en réponse aux alertes successives émanant tant des étudiants que des personnels du département TC (…) a pu légitimement alimenter chez les intéressés un sentiment d’abandon et d’isolement», explique le rapport qui «s’étonne» que Paris XIII et son président, Jean-Loup Salzmann, continuent d’«accorder des locaux à l’association l’Ouverture et à lui permettre de distribuer des repas froids sur les sites de l’établissement».
Le Monde.fr vient de publier un article présentant le rapport de l’Inspection générale de l’administration de l’Education Nationale sur l’IUT de Saint-Denis:
http://www.lemonde.fr/education/art…
Mais cet article est incomplet !. Si le rôle d’un directeur de département dans cette affaire est analysée longuement, il n’y a pas un mot sur le fait que les menaces de mort à l’égard du Directeur de l’IUT et de sa famille, et l’agression dont il avait été victime, ont suivi ses tentatives de mettre un terme aux agissements d’une association d’étudiants et notamment la mise à disposition d’un local dans l’IUT qui servait de salle de prières. Peut-on espérer que que cet article du Monde.fr sera complété pour prendre en compte tous les aspects des dysfonctionnements dans cet IUT et de l’Université Paris XIII dont il dépend ?…
Voir le très intéressant débat sur Itélé le 13 février sur cette question et plus largement sur la laïcité à l’université.
Universités : la laïcité en péril ? – Le Grand … – i-Télé
http://www.itele.fr/chroniques/grand…/universites-la-laicite-en-peril-
Le Monde, Le Figaro, Le Point, RTL ont traité le sujet. Mais rien sur le JSD qui semble ne pas être au courant du rapport de l’Inspection générale de l’administration de l’Education Nationale sur l’IUT de Saint-Denis. C’est à croire que « l’IUT de Saint-Denis » est sur la planète Mars…
Mais quel est donc le bâtiment sur la Place du 8 mai 1945, à coté de la Poste centrale ? Et pourquoi alors y-a-t-il un représentant de la municipalité au Conseil d’administration de cet IUT ? C’est étrange ce silence, comme était déjà étrange le long silence du JSD au moment des faits : révélations sur les détournements de fonds publics d’un directeur de département, et menaces de mort contre le Directeur de l’IUT et sa famille !
L’affaire de l’IUT de Saint-Denis est d’abord une affaire de détournement d’argent public qui, une fois révélée, devrait être simple à dénoncer, mais l’IUT, à l’image d’une partie des Universités, a subi une tentative de contrôle par des intégristes religieux. Et là, silence de certains médias, comme si le sujet était tabou.
Mais il y a pire. L’IUT de Saint-Denis dépend de l’Université Paris XIII et donc pour mieux comprendre les enjeux de l’affaire de l’IUT de Saint-Denis, il faut se souvenir que M. Jean-Loup Salzmann, Président de l’Université Paris XIII et Président de la Conférence des Présidents d’Université, était intervenu pour faire enterrer un rapport du Haut Conseil à l’Intégration visant à soulever les problèmes de laïcité dans le supérieur.
“Pour comprendre pourquoi notre rapport a été enterré”, explique Malika Sorel-Slutter, rédactrice de cette mission, au « Figaro », “il faut remonter un peu dans le temps. En août 2013, la mission laïcité du Haut Conseil à I’Intégration voit ses travaux sur la laïcité dans l’enseignement supérieur fuiter sur le site du journal le Monde. Leur publication était programmée pour septembre. On assiste alors aussitôt à la montée d’une grosse vague d’indignation et le HCI reçoit une volée de bois vert de la part, entre autres, d’élites du monde politique, universitaire et médiatique. Manuel Valls, qui est le ministre de l’intérieur de l’époque, apporte, quant à lui, immédiatement un soutien appuyé à notre travail. Par contre, la position de la ministre de l’enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, est tout autre. Elle déclare qu’«aucune université n’a saisi le ministère à ce sujet: c’est donc que ça ne pose pas de problème. Qu’on n’invente pas des problèmes là où il n’y en a pas.» Plusieurs présidents d’université appuient la prise de position de la ministre. Jean-Loup Salzmann, Président de la Conférence des présidents d’université, déclare qu’«on ne traite pas un non-problème par une loi» et que le rapport du HCI est «déconnecté des réalités».
(Lire : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/…)
C’est fait ! Le JSD a découvert l’existence de l’IUT de Saint-Denis dans sa version papier : quelques lignes à peine en page 5, renvoyant au « Monde » et au « Figaro », sans plus. Mais on a beau cherché : même en petits caractères, sur le site, à ce jour, il n’en est pas question. Cela évite les commentaires, il est vrai.
Conclusion : pour s’informer à Saint-Denis sur Saint-Denis, mieux vaut lire « saintdenismaville.com » et cela vraiment gratuitement, car il n’y a aucune subvention de la ville pour ce site ! Par contre, sur le JSD, financé entièrement par la ville, vous aurez un bel éditorial sur le 49-3…
Le JSD coûte une fortune au contribuable dyonisien et est un véritable outil de propagande au service de la mairie.
On sort totalement de la vocation première qui est d’informer sur la ville.
L’approche est politique.
Effectivement le blog saintdenismaville est un formidable outil de contre information et d’échanges.
Longue vie à Sans crier gare.
Ci-dessous un article du Monde du 10 février 2015 sur un enseignant renvoyé après s’en être pris à une étudiante voilée à l’université Villetaneuse.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/artic…
http://www.lemonde.fr/societe/artic…
@citoyen 93: la loi interdisant les signes religieux ostentatoires ne concerne que les établissements primaires et secondaires de l’enseignement public, et non l’Université. Mais le renvoi de cet enseignant vacataire de l’Université Paris XIII est significatif d’un état d’esprit…
Cet enseignant a fait remarquer à une étudiante voilée à quel point son attitude était inadaptée et qu’il ne pouvait l’accepter (il s’agit d’un cours de Finances de Master). Cette étudiante a obtenu immédiatement de la direction de l’Université un rappel à la loi de l’enseignant qui a préféré démissionner de son emploi et porter donc ses connaissances ailleurs. Deux leçons peuvent être tirées de cette affaire.
D’abord que l’affichage d’une opinion religieuse par une étudiante dans un amphi est plus important que l’apport des connaissances hautement spécialisées d’un enseignant. Ensuite que la possibilité, légale, d’afficher une opinion religieuse dans l’Université est immédiatement reconnue par la direction de Paris XIII alors que la transformation, illégale, d’un local universitaire en salle de prières n’a pas été un motif d’intervention de cette même direction pendant des mois. Deux poids deux mesures pour appliquer le loi, mais jamais le poids ne pèse en faveur de la laïcité !…
« IUT de Saint-Denis – Les dérives d’un clan :
Un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale pointe pour la première fois les méthodes d’un responsable universitaire. Quand le communautarisme s’invite chez les enseignants, d’inquiétantes pratiques se font jour… »
Lire la suite dans « Marianne » du 20 au 26 février 2015 (et sur http://www.marianne.net)
Sam, il y a aussi une mosquée au barrage , on prend le tramway et c’est le premier arrêt.
C’est comme ailleurs, on voulais la paix, et bien sure tout dégénère.
J’ai du mal à comprendre, nos parents n’ont jamais fait cela, la religion est personnelle et surtout on peut faire toutes nos prières, le soir, comme faisaient nos parents.
Mais comme d’habitude, à cause d’une minorité, on pointe toute la communauté.
J’en ai marre qu’on fasse toujours des raccourcis sur notre communauté. Les médias aiment toujours parler de nous, mais surtout, je ne comprends pas pourquoi le directeur a attendu tout ce temps pour exclure aussi bien le directeur adjoint ainsi que les étudiants.
Surtout que l’IUT, à coté, il ne manque pas de grec Hallal, des restaurants ainsi qu’un mac d’hal.
Après, on se demande pourquoi, le FN progresse, les politiques ainsi que les médias jouent le jeu du FN, car ils n’ont rien d’autres à dire et surtout les politiciens, vu leur échec, ils camouflent leurs incompétences et stigmatisant la population musulmane.
On entant l’islamo-fascisme, et bientôt, on entendra, islamo-nazisme.
Je voudrais plus de pudeur et de retenu de la part des hommes politiques et surtout à Monsieur Valls.
La preuve, en vous écrivant, je regarde BFMTV, et le président du CRIFF a dit, que tous les actes antisémites viennent de jeunes musulmans et le CFCM ne participera pas au repas du CRIFF ce soir car trouve irresponsables et inadmissibles ses propos.
Maintenant, c’est la guerre des MOTS dans les médias
Je suis bien d’accord avec vous, Sam. Cependant, dans cette affaire de l’IUT de Saint-Denis, il faut bien voir que nous avons droit à un mélange entre (dans l’ordre chronologique) :
– des intérêts que l’on pourrait qualifier de mafieux (promotions et nominations suspectes de personnes non qualifiés, détournement d’argent public avec des centaines d’heures d’enseignement non assurées…, au profit d’un clan),
– des intimidations (notations, obtention du diplôme) à l’égard des étudiants de l’IUT qui se sont mobilisés contre ces pratiques qui dégradaient la qualité de leur formation,
– d’un appui apporté à ce clan affairiste par une association à caractère religieux en échange d’un laissez-faire lui permettant une main mise sur des locaux de l’IUT,
– des menaces de mort et d’une agression contre le Directeur de l’IUT qui tentait de rétablir des règles normales de fonctionnement.
Un mélange donc d’affairisme et d’intégrisme religieux qui évoque des scénarios bien plus graves dans d’autres parties du monde, mais les recettes sont les mêmes : l’exaltation religieuse sert à couvrir des trafics peu glorieux, et les mafieux se servent d’intégristes pour dissimuler leurs méfaits. Et parfois (souvent ?…), affairistes et intégristes sont les mêmes personnes.
La réponse ne peut venir que du respect strict de la laïcité et du contrôle des décisions des responsables publics par l’administration centrale et les tribunaux. Il faut espérer pour l’IUT et l’Université Paris XIII que le rapport de l’Inspection Générale ne sera pas étouffé par le ministère et que la justice pourra faire son travail. Cela doit servir d’avertissement pour toutes les Universités et au-delà !
Et oui la laïcité est au coeur de toutes ces questions ! L’Observatoire de la laïcité de Saint-Denis organise comme chaque année une conférence dans le cadre des journées des droits des femmes. Venez débattre !
CONFERENCE DEBAT
Quelles politiques de la ville pour
l’égalité femmes-hommes ?
• Quelles priorités pour l’égalité femmes/hommes ?
• Quelles modalités d’engagement des élu-ues pour construire cette égalité ?
• Quels liens entre laïcité, démocratie et politiques de la
ville pour aboutir à une égalité réelle entre les femmes et les hommes ?
Mimouna HADJAM Association Afrika 93
et Soad Baba Aïssa Femmes solidaires et Amel
samedi 14 mars 2015 à 15h
Hôtel de ville de Saint-Denis
@ karima ,
comme vous ,j »ai regardéBFMTV , et comme vous « Je voudrais plus de pudeur et de retenu de la part de . . . .
AMICALEMENT A VOUS
Pour vous écrire ,ce pseudo est IDIOT ! Mais come mon vrai nom fait , SUR CERTAINS ,l’effet du chiffon rouge sur ce pauvre toro . . . Claudine SAUR .
Bonsoir Claudine,
Je n’ai pas bien compris votre sens, êtes-vous d’accord avec moi, ou vous vous moquez de moi ?
Par contre, concernant l’IUT, je ne comprends pas pourquoi, on n’a pas exclu tout le monde et concernant les étudiants, ils doivent aussi être exclus.
Tout le monde rêve de venir en France. Des gens meurent dans des bateaux pourris, et certains, on la chance de vivre ici, et se comportent comme des idiots.
Pour ma part, s’ils ont des choses à reprocher à la France, tout le monde est libre d’aller où ils veulent, mais laissez les autres vivent comme ils veulent.
Depuis 1979, le monde change et je ne sais pas comment sera l’avenir avec tous ses extrémistes aussi bien de droite que religieux ainsi de gauche.
@ Karima ,
Je vous JURE que je ne me moque pas de vous . Et que DEPUIS LONGTEMPS ,je comprend votre
réaction qui se transforme ,surtout avec le temps en sentiment d’amertume , de désespoir etc, etc. CROYEZ MOI je vous prie .
Bien sincèrement ,
Claudine SAUR POSPIECH ( tant pis pour » le chiffon rouge » : j’ai le » cuir épais » . . . !
Claudine,
Merci de votre réponse
Bonne journée.
Cordialement
@Sam, n’envoie pas les trente tapis, il y a déjà tellement de monde que maintenant la prière se fait sur les trottoirs rue de la Boulangerie et rue du Jambon (c’est pas une provoc c’est son nom). J’ai écrit à monsieur Boubakeur il y a plus de deux semaines ainsi qu’au maire et toujours pas de retour. C’est proprement scandaleux de laisser l’occupation de l’espace public à des pratiques de cet ordre. D’autre part il ne s’agit pas d’une mosquée à proprement parler mais d’une grande salle de prière gérée par l’association Tahwid crée par Tarek Ramadan.
Pour en revenir à l’IUT, je suis surpris que ces dérapages, « contrôlés », par je ne sais qui, mais contrôlés par une communauté cela me semble évident, n’est pas été détecté plus tôt. C’est tellement énorme qu’il faut des complaisances à plusieurs niveaux. J’espère que cette affaire sera résolue en virant tous les « entristes religieux », les radiant s’il le faut, et qu’on redonne aux étudiants la place qui est la leur dans cet établissement : apprendre les techniques et pas autre chose. Le reste relève de la sphère privée.
Bonjour.
L’histoire de l’IUT n’est que la pointe de l’iceberg de ce qui se passe à Saint Denis et dans le 93. Les élus ont lâché le territoire avec l’accord de l’état. On a des pans entiers ou la république et l’état reculent sur l’éducation, la sécurité, la mixité sociale.
Quand j’écoute ce que les élus de Saint Denis ose dire que l’état les a abandonné… Je suis navré. Navré car ils ne se considèrent pas acteur de la vie publique et que le territoire leur appartient (limite avec des frontières).
Nos élus ont aussi abandonné toute une population de jeune en la laissant dans des quartiers enclavé.
Autant je salue ce qui est fait pour la petite enfance autant je suis catastrophé devant tant de bêtise pour les adolescents et les jeunes adultes: c’est à dire.
C’est un age charnière ou on se construit et on s’apprête à entrer à passer dans la majorité.
Passer 18 ans, il faut se trouver un avenir, travailler, se loger, devenir citoyen…
Mais non, rien de tout cela à Saint-Denis… C’est triste.
C’est d’autant plus triste que toutes les élections qui vont se succéder dans les années à venir vont juste mettre encore plus au bans de la société toute une population avec le vote FN qui progressent.
Qd je parle des frontières que nos élus ont mises, je parle de celles ci.
Ok le vote FN est minoritaire à Saint Denis mais il progresse fortement ailleurs. Et Saint Denis ne vit pas en vase clos. Cette réalité la, nos élus ne veulent pas la voir.
J’ai beaucoup de craintes pour l’avenir des jeunes des quartiers.
@Azzedine
Ils font des chose pour les jeunes à St-Denis ds les maisons de quartier et autres…ça se résume au sport et au rap, il n’y a qu’a ouvrir les jsd pour s’en rendre compte, à chaque fois qu’on parle des jeunes de St-denis c’est pour parler de Rap et de Sport comme si, c’était la seule dont ils étaient capable.
A nouveau l’IUT de Saint-Denis comme révélateur d’un problème bien plus vaste dans un article du journal « Le Monde » du 6 mars : http://www.lemonde.fr/education/art…
Extrait :
« Que le débat parvienne au niveau politique est déjà une victoire pour ces professeurs qui, ces derniers mois, ont spectaculairement laissé éclater leur exaspération. « Qu’on arrête de nous dire qu’il n’y a pas de problème », s’agace Samuel Mayol, directeur de l’institut universitaire de technologie de Saint-Denis, victime en 2014 de menaces de mort et d’une agression physique « dans un contexte où il a mis fin à des dérives et entraves au principe de laïcité ». « L’exaspération, prévient-il, est de plus en plus importante. Et certains collègues deviennent provocateurs pour ouvrir le débat. » »
De nouvelles menaces de mort à l’IUT de Saint-Denis 🙁 (vue sur le site : http://www.e-orientations.com)
« En mai dernier, Samuel Mayol, le directeur de l’IUT de Saint-Denis avait été physiquement agressé à Paris après avoir reçu plusieurs lettres de menaces de mort. Selon News Tank Education, l’intéressé vient à nouveau d’être victime de menaces, le 22 avril.
Voilà plus d’un an que Samuel Mayol, directeur de l’IUT de Saint-Denis, est menacé de mort. En mai 2014, après avoir reçu une quinzaine de lettres de menaces de mort, il était physiquement agressé à Paris. Selon News Tank Education, le directeur a reçu de nouvelles menaces le 22 avril 2015. Le syndicat Snesup-FSU demande sa « mise sous protection fonctionnelle » par l’université Paris 13.
Pas de mise sous protection
« 11 mois après l’agression et les menaces subies par Samuel Mayol, dont la présidence de l’université Paris 13 a eu connaissance, aucune protection physique pérenne n’a été mise en place ni aucune protection fonctionnelle n’a été proposée par le président de l’université. Celui-ci a demandé une enquête auprès de l’Igaenr (NDLR : l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche) qui a établi un rapport très sévère confirmant ces faits et dont nous avons pris connaissance dans la presse.
Ce rapport a été remis à la ministre », écrit la Snesup-FSU dans un communiqué publié le 24 avril. Ainsi, la Snesup demande à Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, « de prendre sans délai toute la mesure de la gravité de la situation car la présidence de l’université de Paris 13 ne l’a étonnamment pas fait à ce jour. Aucune plainte de l’université n’a été déposée et la protection juridique ne lui a pas encore été accordée ».
Selon News Tank Education, un comité de soutien ainsi qu’une pétition ont été lancés le 20 avril. 737 personnes en seraient déjà signataires.
« La police a pris le relais »
Jean-Loup Salzmann, président de l’université Paris 13 explique sur News Tank Education que « c’est l’université qui a pris en charge la défense du directeur de l’IUT et a déposé plainte ». « Nous avons payé un garde du corps au moment où ont eu lieu les premières menaces de mort il y a un an. Je n’accorde pas de protection fonctionnelle à Samuel Mayol parce que la police a pris le relais sur cette enquête », ajoute-t-il.
Isabelle de Mecquenem, responsable du secteur affaires personnelles du Snesup-FSU, explique à News Tank Education que « seul le président de l’université peut demander et obtenir une protection fonctionnelle pour le directeur de l’IUT. Ni la ministre, ni la rectrice ne peuvent se substituer au président de l’université ». La responsable souhaite donc que « la ministre … prenne ses responsabilités. Il faut que les préconisations du rapport soient mises en place et que les sanctions disciplinaires soient appliquées », conclut-elle. »
Ces nouvelles menaces à l’encontre du Directeur de l’IUT montrent que la passivité de la présidence de l’Université Paris XIII devient intenable. Toute cette affaire depuis le début renvoie à un jeu d’intrigues politiciennes qui entraînent l’absence de prises de décisions et qui finissent par mettre en danger les enseignants et les étudiants qui les refusent.
Un article du « Monde » permet de mieux comprendre la situation dégradée que connaissent l’IUT mais aussi l’ensemble de l’Université Paris XIII.
Extraits :
Un rapport confirme les dysfonctionnements à l’IUT de Saint-Denis
LE MONDE.FR | 14.02.2015 • Mis à jour le 01.04.2015
C’est un rapport extrêmement sévère qui doit être remis dans un mois au ministère de l’enseignement supérieur. Rédigé par deux inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR), ce document d’une trentaine de pages revient sur un épisode qui a secoué, au printemps 2014, l’institut universitaire de technologie (IUT) de Saint-Denis – qui dépend de l’université Paris-XIII-Villetaneuse, et plus particulièrement son département techniques de commercialisation (TC).
Les auteurs y décrivent un système clanique, des dysfonctionnements dans la gestion des enseignants et des enseignements ainsi qu’une prise en compte insuffisante de la présidence de l’université. Ils rappellent les intimidations dont a été victime Samuel Mayol, le directeur de l’IUT. (…)
Les dysfonctionnements pointés par les auteurs apparaissent lorsque Rachid Zouhhad prend, en juin 2012, la tête du département TC – le plus important de l’IUT avec 600 étudiants – à la place de Samuel Mayol, qui devient, lui, directeur de l’établissement. (…)
Fait troublant, en 2005, une des entités de l’université Paris-XIII, appelée institut universitaire professionnalisé (IUP) ville et santé et dirigée par le même Rachid Zouhhad, a connu des dérapages fort similaires. Une enquête avait été ouverte par l’IGAENR. Y enseignent aussi Nacer Laib, Hamid Belakhdar et Driss Ahedda qui par la suite rejoindront l’IUT de Saint-Denis. Trois des quatre sont membres du syndicat SupAutonome (aujourd’hui FO). A l’époque, les inspecteurs constatent déjà des « insuffisances chroniques d’organisation », « un recrutement des vacataires non rigoureux » et « des défaillances dans la surveillance des examens ».
Le président de Paris-XIII de l’époque, Alain Neuman, démantèle cet IUP dans un contexte de menaces qui, selon nos informations, l’ont visé ainsi que la vice-présidente et une sociologue. (…)
Fraîchement élu, Jean-Loup Salzmann, le nouveau président de Paris-XIII préfère jouer l’apaisement et les affecte à l’IUT de Saint-Denis, dans le département aujourd’hui mis en cause. « Il est surprenant de constater que tous les protagonistes de l’affaire IUP ville et santé aient pu au fil des années se retrouver rassemblés au sein du même département de l’IUT de Saint-Denis. La responsabilité de l’université Paris-XIII est ici engagée, dans la mesure où aucun responsable de l’établissement ne pouvait ignorer les dérives qui avaient marqué le fonctionnement de l’IUP ville et santé », écrivent les auteurs du rapport actuel.
La prudence de M. Salzmann s’explique sans doute par le fait que M. Zouhhad est une personnalité reconnue à Paris-XIII. Depuis une dizaine d’années, il est élu au conseil des études et de la vie universitaire en tant que représentant syndical. Cette appartenance lui vaut aussi d’être, depuis 2006, un pilier de la section des sciences de gestion du Conseil national des universités, instance qui décide des nominations et des promotions des universitaires de cette discipline. En 2011, Laurent Wauquiez, alors ministre de l’enseignement supérieur, le nomme à nouveau dans cette section désormais dominée par SupAutonome (FO) un syndicat classé plutôt à droi…, alors qu’il n’avait recueilli que 15 % des voix.(…)
http://www.lemonde.fr/education/art…
Une pétition soutenant le Directeur de l’IUT a été lancée il y a quelques jours sur internet et réunit déjà plusieurs centaines de signatures.
Texte de la pétition :
« Nous soutenons Samuel Mayol, de l’IUT de Saint-Denis » (petitions24.net ) – avril 2015
« L’université doit agir sans délai face aux menaces de mort et aux intimidations incessantes à son encontre.
Samuel Mayol, directeur de l’IUT de Saint-Denis a reçu ces dernières semaines de nouvelles menaces de mort à son domicile familial.
Cet événement s’inscrit dans une longue série, puisque ce collègue a déjà reçu 25 menaces de cette nature à l’IUT, pour lesquelles il a systématiquement porté plainte auprès du commissariat de police.
Il faut rappeler que Samuel Mayol a enrayé de graves dysfonctionnements pédagogiques dans la gestion du département « Techniques de commercialisation » de son établissement.
Parmi ces graves dysfonctionnements qui ont été dénoncés par Samuel Mayol, il y a eu l’éviction des femmes directrices d’études. Des cours non faits ont été rétribués. Il y a eu des recrutements de vacataires sans diplôme requis. Des comportements claniques ont été mis en évidence.
A la suite d’une enquête, l’IGAENR (Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche) a établi un rapport très sévère, dont nous avons pris connaissance dans la presse. Il l’a remis à la ministre de l’enseignement supérieur.
Un site internet reprend des articles parus dans Le Monde et dans Le Figaro :
https://sites.google.com/site/nouss…
Nous demandons à Madame la Ministre de l’enseignement supérieur de prendre sans délai toute la mesure de la gravité de la situation car l’université de Paris 13 ne l’a malheureusement pas fait à ce jour.
Nous vous demandons de porter plainte à la suite des agissements mis en évidence dans le rapport l’Inspection générale et à la suite des menaces incessantes à l’encontre de Samuel Mayol.
Nous vous demandons d’assurer la protection personnelle et juridique de cet enseignant dont il aurait dû bénéficier depuis un an. (…) »
Le JSD rendra-t-il compte de ces nouvelles menaces de mort à l’encontre du Directeur de l’IUT de Saint-Denis et du lancement de cette pétition ?…
j’ai signé la pétition de soutien a Samuel Mayol et partagé sur Facebook.
j’en profite pour rappeler que celle des habitants en colère peut être aussi signé et partagé. Goldo
La politique de l’autruche du Président de l’Université Paris XIII qui a conduit à de graves dérives à l’IUT et au harcèlement + agression physique de Samuel Mayol, le directeur, est confirmé par le rapport de l’Education Nationale http://www.marianne.net/menaces-mort-iut-president-paris-xiii-au-pied-du-mur-100233258.html
M Mayol continue à recevoir des menaces, je l’admire d’être resté en poste malgré tout.
L’article du magazine Marianne, signalé par bill, est édifiant sur les dérives à l’Université Paris XIII :
« RÉVÉLATIONS : Menaces de mort à l’IUT : le président de Paris-XIII au pied du mur
Jeudi 07 Mai 2015
Dans son numéro en kiosques ce jeudi et disponible également au format numérique, « Marianne » dévoile le contenu d’un rapport de l’Education nationale qui confirme les dérives communautaristes qui ont eu cours entre 2012 et 2014 à l’IUT de Saint-Denis. Des dérives auxquelles s’est opposé le directeur de l’établissement, Samuel Mayol. Ce qui lui vaudra d’être menacé de mort à de nombreuses reprises, et ce sans que la présidence de l’Université de Paris-XIII, dont dépend l’IUT, ne réagisse vraiment… «
La suite de l’article : http://www.marianne.net/menaces-mor…
Il faut savoir que le Président de l’université Paris XIII, Jean-Louis Salzmann, mis en cause par le rapport de l’Inspection Générale, avait été élu en décembre 2012, président de la Conférence des présidents d’université et qu’il a été réélu en décembre 2014, en pleine affaire de l’IUT de Saint-Denis… ce qui est inquiétant par rapport à l’état de l’ensemble des universités françaises et à leur vigilance sur la montée du communautarisme et des atteintes à la laïcité dans les établissements universitaires.
Mais, c’est comme dab, faire le moins de vague possible, mettre la poussière sous le tapis ( dans ce domaine comme dans bien d’autres ) et si ça pète un jour, et ça pétera bien un jour, prendre des postures altières, donner des coups de menton, faire du blablabla.
Jean Louis Salzmann, président de Paris XIII, a déclaré être opposé à l’interdiction du voile à l’université, mais a déclare vouloir bannir le prosélytisme, interdire les prières dans les locaux des universités, interdire la transformation des universités en lieu de culte ( sic ) Interview du 6/8/2013 dans l’Express
À la lecture de tous ces commentaires je me pose la question suivante : faut-il garder le choix de mon fils sur le site APB pour la rentrée prochaine en Dut techniques de commercialisation en alternance à Saint-Dénis?? Il a passé un entretien et est sélectionné Je m’inquiète Aies-je raison?
Vos réponses nous aideront à prendre une décision Merci à vous
J’avoue être vraiment étonné de la question, à savoir faut-il supprimer ou non le choix indiqué.
Celle ou celui qui donnera un conseil me paraîtra bien culotté.
@Rose : La question ne me surprend pas. Elle est légitime pour tout bachelier qui s’engage dans des études supérieures. La réponse est difficile mais le scandale du département en question ayant éclaté il y a près d’un an, il y a eu une remise en ordre probable de ce département à l’heure actuelle.
D’autre part la possibilité de faire un DUT en alternance, c’est à dire de se former tout en travaillant dans une entreprise, est une excellente opportunité. Mais il faut que le recrutement par une entreprise soit vraiment garanti : c’est cela surtout qu’il faut vérifier, notamment auprès d’étudiants ou d’anciens étudiants de cette formation.
Je viens de signer la pétition pour Samuel Mayol, il aurait fallu qu’elle ait la
plus grande diffusion, il faudrait en parler le plus possible autour de soi.
Merci Suger – Mon fils a déjà le contrat signé pour l’alternance avec 1 entreprise – ne reste plus qu’à décrocher le bac!! Mon interrogation se porte surtout sur la qualité de l’enseignement à venir.
@Rose : Alors l’essentiel est acquis pour une inscription dans une formation en alternance. Pour l’enseignement, je suppose que le ménage a été fait après la mise à l’écart des brebis galeuses cette année… Bonne chance pour le bac !
Article : Qui en veut au directeur de l’IUT
[…]La dernière date du 22 avril, et une quinzaine l’ont précédée. Cette nuit-là, sur le parking de son domicile, la vitre avant de sa voiture est fracturée. Sur le siège conducteur ont été déposées deux feuilles portant le mot « mort ».
[…] Autant de dérives pointées dans deux rapports rédigés par deux inspecteurs de l’Education nationale. Si le premier d’entre eux, remis en décembre dernier, épinglait les « dérives » de management et le comportement « clanique » de Rachid Zouhhad, le rapport définitif, remis le mois passé, enfonce le clou.
Ce document, dont notre journal a pu prendre connaissance, indique notamment qu’il serait « souhaitable que les services de l’université incitent MM. Zouhhad et B. (NDLR : l’un des professeurs du département) à rechercher une autre affectation […] pour permettre à l’IUT de retrouver un fonctionnement apaisé ». Une requête à laquelle la présidence de l’université — étonnamment discrète dans ce dossier — n’a pour l’heure toujours pas accédé. Le même document préconise aussi que l’un des enseignants, M. B., soit traduit devant la section disciplinaire de l’université « pour répondre des injures et des menaces proférées à l’encontre de ses collègues ».
De son côté, la police judiciaire poursuit son enquête, visant à déterminer l’origine des menaces de mort visant Samuel Mayol. « Des analyses sont actuellement en cours en ce sens et d’autres auditions de membres de l’université sont programmées », confie une source judiciaire, qui s’étonne du « manque de réactivité de la direction de l’université ».
« J’ai suivi ces recommandations », lâche, sans en dire davantage, Jean-Loup Salzmann, président de l’université Paris-XIII, dont dépend l’IUT de Saint-Denis, réfutant toute passivité. Par ailleurs patron de la Conférence nationale des présidents d’université, il insiste : « Je n’ai pas de pouvoir de police et je ne suis pas détective. » Rachid Zouhhad, lui, réfute l’ensemble des accusations à son encontre, déclarant hier « s’interroger sur la crédibilité du rapport, réalisé par deux inspecteurs venus passer une seule journée sur le site de l’IUT ».
Dans Le Monde du 12 mai, la responsabilité de la présidence de l’Université Paris XIII est particulièrement signalée sur la base du rapport de l’Inspection Générale de l’Education Nationale. Qu’attend le ministère pour prendre les mesures qui s’imposent devant l’inaction (volontaire ?) de la présidence de Paris XIII ? Et en première urgence le Directeur de l’IUT de Saint-Denis, menacé de mort, doit être protégé.
Extraits du « Monde » du 12 mai :
« Système clanique, dysfonctionnements dans la gestion des enseignants et des enseignements, prosélytisme religieux, inertie de la présidence de l’université Paris-XIII-Villetaneuse… Un rapport préliminaire rédigé par deux inspecteurs généraux de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche avait pointé en décembre 2014 les « dysfonctionnements » au sein de l’IUT de Saint-Denis – qui dépend de l’université – entre 2012 et 2014 et plus particulièrement dans le département « techniques de commercialisation » dirigé à l’époque par Rachid Zouhhad, enseignant-chercheur en gestion. Les inspecteurs avaient aussi rappelé les intimidations et menaces de mort dont a été victime Samuel Mayol, le directeur de l’IUT, à partir de janvier 2014. Sous la pression des enseignants et des étudiants, il avait repris en main le département et écarté M. Zouhhad. » (…)
« Tout en évitant soigneusement d’utiliser les mots « islam » ou « halal », les inspecteurs pointent le prosélytisme religieux au sein de l’université et recommande de renforcer la vigilance. Dans leur ligne de mire, l’association confessionnelle L’Ouverture. M. Mayol était entré en guerre contre cette organisation car elle vendait sans l’autorisation du CROUS des sandwichs halal dans le hall de l’IUT et ne voulait pas partager ses locaux avec d’autres associations. En février 2013, les représentants de L’Ouverture, convoqués à l’IUT pour rendre les clés du local, prévenaient par SMS qu’ils ne viendraient pas, tandis qu’une alerte à la bombe obligeait, au même moment, la police à intervenir. En fouillant le bâtiment, celle-ci avait découvert des tapis de prière dans le local. » (…)
INACTION
« Désormais, la balle est dans le camp de la présidence de l’université, dont l’inaction a été soulignée par les inspecteurs. « L’université doit d’abord donner une suite aux demandes de sanctions disciplinaires émises par le directeur de l’IUT à l’encontre de certains enseignants, écrivent-ils. Bien que M. Mayol ait transmis une demande en ce sens, il y a plusieurs mois, aucune réponse écrite ne lui a été adressée à ce jour. Il appartient donc au président de l’université soit de saisir la section disciplinaire du conseil d’administration, soit d’expliciter les raisons pour lesquelles il ne donne pas suite à la demande de M. Mayol. » »(…)
« C’EST BIENTÔT LA FIN. TU VAS MOURIR »
« En attendant, Samuel Mayol est toujours la cible de lettres anonymes et de menaces de mort. En décembre 2014, un livre rédigé en langue arabe et orné d’une tête de mort a été déposé dans sa boîte aux lettres ; en janvier, c’est la « une » de Charlie Hebdo qui a été détournée : « Tout est pardonné. Pas partout, en tout cas pas à l’IUT » ; en avril, il a reçu à trois reprises un autre message : « C’est bientôt la fin. Tu vas mourir. On t’avait prévenu. » Enfin, dernièrement, il a découvert sur les sièges avant de sa voiture deux feuilles avec le mot « mort ». Toutes ces menaces (29 au total depuis février 2014), ont fait l’objet d’un dépôt de plainte.
Mais M. Mayol peut compter sur des soutiens. Une pétition lancée par le Snesup demande à la ministre de porter plainte à la suite des agissements mis en évidence dans le rapport de l’inspection générale et à la suite des menaces incessantes. Plus de 1 260 personnes l’ont déjà signée. »
Un rapport accablant confirme de graves « dérives » à l’IUT de Saint-Denis
Par Francetv info avec AFP, publié le 12/05/2015
« Copinage et heures de cours payées mais jamais assurées… Un rapport d’inspection confirme de graves dysfonctionnements à l’IUT de Saint-Denis, dénoncés par son directeur qui fait depuis l’objet de menaces de mort. »
Lire l’article : http://www.francetvinfo.fr/faits-di…
Un commentaire à l’article du « Monde » enfin non censuré par ce journal… :
Dame Catule 14/05/2015 – 18h44
« Ces dérives islamo-mafieuses ont, entre autres méfaits, coûté près de 200 000 euros à l’Université rien qu’en cours payés mais jamais faits. Et il n’est envisagé que de « déplacer » le responsable de ce détournement d’argent public au profit des « enseignants » nommés par lui ! Quant à M. Salzman, Président de Paris XIII et Président de la Conférence des présidents d’universités », il devrait soit démissionner par dignité, soit être démis par le ministère qui jouerait enfin son rôle de contrôle. »
http://www.lemonde.fr/education/art…
Je suis horrifiée…après la prise de parole de Samuel Mayol, 7 personnes sont maintenant menacées de mort à l’IUT.
http://etudiant.lefigaro.fr/les-new…
A priori un enseignant mis en cause dans l’affaire avait jugé ces accusations partiales et même racistes. Même si ce dernier ne semble rien faire pour apaiser les tension, tout cela me semble bien complexe à démêler. On ne sait toujours pas d’où viennent ces menaces.
@Rose : Compte tenu des informations sur l’évolution de la situation à l’IUT de Saint-Denis ces derniers jours, notamment pour le département de « Techniques de commercialisation », je pense que j’ai été trop confiant sur la remise en ordre que l’on pouvait espérer pour la rentrée 2015.
Il serait préférable que votre fils réfléchisse à deux fois avant de choisir l’IUT de Saint-Denis. Je crois qu’il peut encore modifier l’ordre de ses voeux sur APB et donc, peut-être, après réflexion, mettre d’autres lieux de formation avant son voeu pour l’IUT de Saint-Denis.
Etonnant ! Alors que la situation s’aggrave à l’IUT de Saint-Denis et que 6 personnes sont désormais menacées de mort, le JSD n’a laissé son article sur ce sujet que quelques heures « à la une » du site du journal. Il est désormais seulement indiqué, en petit format, sur le côté… Le JSD longtemps très discret sur cette affaire semble continuer à ne pas vouloir en prendre toute la mesure.
Les 6 personnes menacées sont, en plus – à nouveau – du Directeur de l’IUT, la responsable communication de l’IUT, deux administratrices provisoires du département « Techniques de Commercialisation », une Directrice d’Etudes dans ce département, un membre du Conseil d’administration de l’Université Paris XIII et un conseiller municipal délégué de Saint-Denis, Patrick Vassallo, Président du conseil de l’IUT de Saint-Denis. Ces 5 salariés de l’université ont décidé d’exercer leur droit de retrait, et le Directeur de l’IUT a décidé de continuer à maintenir ses activités.
La Conférence de presse qui devait se tenir aujourd’hui a été annulée sous la pression de la Présidence de l’Université, dont on veut espérer qu’elle va enfin prendre les mesures urgentes de protection du personnel qui s’imposent. D’autre part, la municipalité de Saint-Denis va-t-elle enfin apporter son soutien public au Directeur de l’IUT, menacé depuis un an, et aux autres salariés agressés ? Quant à M. Vassallo, désormais lui aussi menacé, va-t-il se décider à sortir de son silence et de sa minimisation des faits ?
Hallucinant ! L’article du JSD sur l’IUT de Saint-Denis, disparu très vite de « la une » sur le site du JSD et relégué sur le coté, vient de disparaître totalement de la page d’accueil du site… Il faut aller fouiller sous l’onglet « Actualité » pour arriver à le trouver ! Mais de quoi ont-ils peur ? Pourquoi des informations sur le crise grave que traverse l’IUT de Saint-Denis et l’Université Paris XIII les inquiètent autant ?
je n ‘est pas tous suivie de cette affaire cela n ‘est pas rassurent pour les jeunes bachelier je crois que mémé si les voeux et mise en en dernier faute des réponses positive les élevés dyonisiens son affecter dans l’iut ou université de leur secteur donc a voir https://www.admission-postbac.fr/in…
@reveplus : NON, car APB a été créé pour permettre d’affecter tous les bacheliers qui le souhaitent dans une formation d’enseignement supérieur, ces bacheliers faisant des voeux « en toute liberté », voeux qui seront réalisés ou pas…
En effet, les établissements sont amenés à classer les demandes. C’est surtout vrai pour les formations sélectives (BTS, IUT, Classes préparatoire aux Grandes Ecoles,…) qui ont des capacités d’accueil limitées et fixées à l’avance et qui ont donc la possibilité de refuser des candidats à une inscription, ce qui n’est pas le cas pour les universités en général (sauf dans quelques domaines très spécifiques).
@suger Que se passe-t’il quand un bachelier n’obtient pas la filière sélective (BTS, IUT, prépa…) pour laquelle il a postulé ?
En cas de refus en filière dite sélective – ce qui n’est pas toujours réellement vrai en liste d’attente – y a toujours PARIS 8 St Denis sauf pour ce qui relève du technique !!!
@bill : il sera nécessairement affecté dans une université qu’il a mis dans ses voeux.
Date limite pour classer ses vœux sur APB est au 31 mai 2015.
Au-delà des problèmes d’inscription dans le supérieur des bacheliers, je voudrais revenir sur les messages précédents concernant la situation à l’IUT de Saint-Denis.
La municipalité, si prompte habituellement pour réagir sur des problèmes à des milliers de kilomètres de chez nous, ne dit rien sur ce qui se passe à quelques centaines de mètres de la mairie !… Depuis un an, avez-vous lu une déclaration du maire à ce sujet ? Le conseil municipal a-t-il voté une motion de soutien au Directeur de l’IUT ? Le représentant de la ville qui préside le conseil de l’IUT a-t-il alerté l’opinion sur ce qui se passe depuis un an à l’IUT ? Il devrait se poser des questions sur son silence car, aujourd’hui, lui aussi est menacé de mort.
Le JSD, qui n’avait informé que tardivement de ce qui se passait et de façon partielle il y a un an, recommence aujourd’hui les mêmes erreurs. Tout est fait, semble-t-il, par la majorité municipale pour étouffer et minimiser cette affaire extrêmement grave : détournement d’argent public, recrutement clanique, main mise d’une association religieuse sur les locaux de l’IUT. Une municipalité normale devrait être mobilisée pour dénoncer de tels agissements. Qu’attendent-ils pour le faire ?
@ Suger ,
Merci à vous de » pointer » ces silences municipaux (qui ne sont PAS LES SEULS , hélas ! ) Si les CITOYENS que nous sommes, et qui méritent d’être INFORMES par leurs élus , commencent à s’IMPATIENTER devant la récurence de cette atitude ,JE PENSES que POUR EUX ,5 ans de REFEXION ,c’est court et ça passe vite .A BON ENTENDEUR . ..
@suger l’inscription dans iut ou université des secteurs et obligatoire , je le sais puisque ma fille actuellement est bachelière pour valider les vœux il faut obligatoirement inscrire celle de secteur( faut de quoi le vœux ne sont pas valider ), et si refus des premier vœux ou de tous c’est celle de secteur qui le 31 mai date limite
En ce qui concerne cette affaire que je n es pas suivie , cela ne m’ étonne pas que la municipalité ne parle pas et quel n apporte pas de soutiens sur des fait grave quand même , cela ne serais surement pas bonne presse pour eux , et Le Jds que dire un journal municipal …
Ce qui semble incroyable c’est qu’on ne parle que de mutation et non de renvoi pure et simple de l’éducation nationale… http://www.lemonde.fr/education/article/2015/05/19/menaces-des-personnels-de-l-iut-de-saint-denis-cessent-le-travail_4636269_1473685.html. A priori Jean-Loup Salzmann a enfin décidé d’appliquer les mesures préconisées et de recevoir les personnes menacées de mort par SMS.
Extraits de l’article du « Monde » du 19 juin :
« La tension monte encore d’un cran à l’Institut universitaire de technologie (IUT) de Saint-Denis. Cinq membres du personnel, menacés par SMS, ont décidé d’exercer leur droit de retrait. « Un palier a été franchi le week-end dernier », se désole Samuel Mayol, son directeur, dans un communiqué publié lundi 18 mai. Lui¬-même et six membres du personnel ou du conseil d’administration ont reçu, dimanche 17 mai, à midi, le même SMS contenant des injures racistes et antisémites. « Par prudence, et pour ne pas gêner l’enquête, nous ne voulons pas préciser les termes exacts employés », souligne Patrick Vassallo, président de l’IUT, élu local de Saint-Denis et lui-même visé. » (…)
«depuis janvier 2014, Samuel Mayol et sa famille ont été la cible de trente menaces et agressions, allant de lettres anonymes, menaces de mort, aux coups et blessures, en passant par une tentative d’intrusion à son domicile. Pour le moment, les enquêtes de police n’ont pas abouti. »
« Parallèlement à ces menaces, récurrentes depuis des mois, sans qu’aucun lien n’ait été établi, un violent conflit oppose le directeur de l’IUT à des enseignants, notamment M. Rachid Zouhhad, démis de ses fonctions de directeur du département techniques de commercialisation, en janvier 2014, lors d’un conseil d’administration particulièrement houleux. Ce dernier ainsi que deux autres enseignants proches de lui ont été mis en cause, dans un rapport de l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR).
Les auteurs du rapport dénoncent un comportement clanique, des dysfonctionnements dans la gestion des enseignants, des recrutements de vacataires sans titre ni compétences, et d’écarter certains, notamment des femmes. Ces critiques, Rachid Zouhhad les a vivement contestées, dénonçant « un rapport partial et truffé de préjugés ».
Les inspecteurs ont également pointé la faible réactivité des services de l’université en réponse aux alertes des étudiants et des personnels inquiétés, « ce qui a pu légitimement alimenter, chez les intéressés, un sentiment d’abandon et d’isolement », écrivent-ils. » (…)
http://www.lemonde.fr/education/art…
Dans le JSD page 7 Enfin…
Nouvelles menaces contre le directeur de l’IUT
à lire en intégralité sur http://www.lejsd.com
Est-ce bien normal que le JSD, après avoir enquêté comme tout journal digne de ce nom, n’ait pas tenu au courant ses lecteurs au fur et à mesure de l’évolution de cette très grave affaire, comme il se doit , et comme cela a été fait par d’autres médias et par ce blog.
Enfin l’interview de Patrick Vassallo qu’on pouvait espérer, dans le JSD :
http://www.lejsd.com/index.php??u=47469174&s=21&l=fr&t=lejsd2&js=no&cache=1&a=showarticle&r=28320&generator=ajax/contentBoxXML.php&divpar=main&divid=main_1&divcode=mainBox&u=47469174
A la lecture de l’interview de P. Vassallo, conseiller municipal délégué et Président du Conseil de l’IUT, on est quand même étonné d’un silence étrange de sa part sur certains éléments de cette affaire, éléments que rapportent « Le Monde » du 25 mai :
« M. Mayol paie-t-il là son combat contre l’association étudiante, « L’Ouverture », contre laquelle il lutte depuis septembre 2012 ? Le directeur avait d’abord exigé qu’elle cesse de vendre, sans l’autorisation du Crous, ses sandwiches halal dans le hall de l’IUT, puis qu’elle restitue le local qu’elle occupe, afin que d’autres associations y aient également accès.Le 3 février 2013, les représentants de L’Ouverture, convoqués à l’IUT pour rendre les clefs, prévenaient par SMS qu’ils ne viendraient pas, tandis qu’une alerte à la bombe obligeait, au même moment, la police à intervenir. Celle-ci a découvert, en fouillant le bâtiment, des tapis de prière dans le local. »
Ce qui m’etonne dans cet interview c’est que d’après P Vassallo, il connait l’auteur des menaces depuis plus d’un an (il n’avait pas porté plainte). Comment peut-on laisser une personne nuire aussi longtemps et à tant de personne alors qu’on sait qui c’est ??? Ces menaces pourrissent totalement l’ambiance et le fonctionnement de l’IUT, on connait l’auteur et les menaces continuent. Incroyable…
IUT de Saint-Denis : un droit de retrait qui ne passe pas – Morgane Taquet | Publié le 20.05.2015 à 15H28
Six personnels de l’IUT de Saint-Denis, menacés ce week-end, ont tenté de faire valoir leur droit de retrait. La présidence de l’université Paris 13 a refusé d’accéder à leur demande. Un épisode de plus dans le conflit qui agite l’Institut depuis un an.
[…] « Suite à l’entretien que nous avons eu avec la présidence de l’université Paris 13, mardi 19 mai 2015, nous prenons acte de la décision de refus d’accorder aux personnels menacés le droit de retrait », indiquent, dans un communiqué, sept enseignants et personnels de l’IUT de Saint-Denis dont le directeur Samuel Mayol et le président Patrick Vassallo.
Après avoir reçu des menaces reçues par sms ce week-end, six personnels et enseignants de l’IUT ont exercé leur droit de retrait – qui les autorise à cesser le travail. Samuel Mayol ne l’a pas pris pour assurer la continuité de fonctionnement de l’IUT.
[…]
DES PLAINTES DÉPOSÉES
Les sept personnels menacés ont rencontré Jean-Loup Salzmann, le président de l’université Paris 13 dont dépend l’IUT, mardi 19 mai. […] Lors de cet entretien, « la présidence n’a répondu à aucune des demandes formulées par les sept personnes menacées et n’a apporté un soutien que très partiel au personnel de l’IUT », écrivent encore les personnels. « Nous constatons que la présidence ne prend pas la mesure de l’ensemble des faits survenus depuis presque deux ans au sein de l’IUT de Saint-Denis, l’amenant à sous-estimer la gravité de la situation. »
« La présidence considère que nous ne suivons pas le bon déroulement de la procédure du droit de retrait », avance Florent Tétard, élu du conseil d’institut de l’IUT et du conseil d’administration de l’université qui fait partie des personnels menacés.
Des plaintes ont également été déposées à la police judiciaire de Bobigny et qualifiées de « menaces de mort », signale Florent Tétard, « mais la présidence ne les considère visiblement pas comme telles ».
Contacté par EducPros, Jean-Loup Salzmann n’a pas souhaité réagir. Dans un communiqué, Paris 13 indiquait lundi que « la section disciplinaire de l’université est d’ores et déjà convoquée et qu’elle procédera à l’instruction des faits qui sont reprochés à trois personnels de l’université », d’ici au mois de juin. En attendant, les sept personnels menacés ont repris le travail.
Le Président de l’Université Paris XIII continue dans la voie du déni et de la minimisation des faits (et de ses responsabilités…) même si son attitude met de plus en plus en cause son autorité de Président de Paris XIII et de Président, réélu récemment, de la Conférence des Présidents d’universités, comme le montre cet extrait d’un article récent des « Echos » sur la question de la laïcité dans l’enseignement supérieur :
» le discours du président de Paris 13 Villetaneuse est désormais fragilisé par le peu de soutien qu’il a apporté au directeur d’un IUT (celui de Saint-Denis) placé sous sa tutelle. Samuel Mayol a été agressé en mai 2014 et menacé de « mort » – le mot a été écrit – à 29 reprises depuis février de la même année. Ni les auteurs des menaces ni leur motivation (religieuse ou financière) n’ont été identifiés, car il avait simultanément écarté de l’IUT une association religieuse et déchargé de ses fonctions un directeur de département responsable de « dérives » financières. Quoi qu’il en soit, le rapport à la religion est instrumentalisé par ses persécuteurs. En témoigne la Une du « Charlie Hebdo » post-attentat – « Tout est pardonné » – envoyée à son domicile et sous-titrée : « Pas partout et pas à l’IUT. » »
Incroyable, encore un acte malveillant, on pourrait imaginer que l’IUT est sous bonne garde, heureusement que ce n’est pas une bombe qu’ils ont laisser. Je n’ose pas imaginer l’ambiance de travail lorsqu’on craint chaque matin ce qu’on va trouver dans son bureau…
Le figaro.fr étudiant : Intimidation antisémite à l’IUT de Saint Denis
Des étoiles de David ont été dessinées la nuit dernière sur la porte du bureau d’une fonctionnaire de l’établissement. Najat Vallaud-Belkacem condamne une «intimidation à caractère antisémite».
Après les menaces de mort, l’antisémitisme. La nuit dernière, l’IUT de Saint-Denis vient de vivre un nouvel épisode de violence psychologique contre un des membres de son personnel. Des étoiles de David ont été dessinées sur la porte du bureau d’une fonctionnaire de l’établissement d’enseignement supérieur. Cet acte à caractère antisémite fait suite aux très nombreuses menaces de mort dont est victime le directeur de l’IUT, Samuel Mayol, depuis plus d’un an maintenant. Selon les informations dont dispose le ministère de l’Education nationale à l’heure actuelle ne permettent pas de faire un lien ou non avec ces menaces.
La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, a condamné une «intimidation à caractère antisémite» dans un communiqué de presse. L’université Paris 13, dont l’IUT dépend, a porté plainte. Jean-Loup Salzmann, son président également à la tête de la Conférence des présidents d’université «a informé la ministre que toute l’aide nécessaire serait apportée à la victime pour qu’elle puisse poursuivre ses missions». Peu enclin à la communication sur le sujet, le président de Paris 13 doit composer avec une situation de pire en pire au sein de son IUT. […]
A travers toute cette affaire et cet article récent du « Figaro », on comprend mieux ce que la Directeur de l’IUT nomme une «guerre psychologique». En effet, depuis plus d’un an maintenant, le directeur de l’IUT de Saint Denis subit les menaces de mort contre lui et sa famille. Le week-end dernier, six autres universitaires, dont un conseiller municipal qui, à ce titre, est Président du Conseil de l’IUT, reçoivent également des menaces. Ce sont, désormais, des menaces à caractère antisémite contre une responsable administrative de l’IUT de Saint-Denis.
Qui mène cette « guerre psychologique » ? Dans quels buts ? La dénonciation par le Directeur des détournements financiers, du clanisme et de l’illégalité de certains recrutements d’enseignants et de l’emprise d’une association religieuse à l’IUT semble être la réponse à ces questions.
Pendant la seconde guerre mondiale le Roi du Danemark avait demandé à tous ses sujets de porter l’étoile de David en signe de solidarité avec tous ceux à qui l’occupant allemand avait donné l’ordre de le faire, moi je conseillerais à tous les fonctionnaires de l’IUT de Saint-Denis de mettre une étoile de David sur leurs portes en signe de solidarité. Cette affaire si elle n’était pas si dramatique serait qualifiée de totalement surréaliste. C’est l’escalade de la provocation!
Sur France-Inter (23h) : Patrick Vassallo porte plainte pour menaces de mort suite à ce qui se passe à l’IUT de Saint Denis. Mais le président de l’université Paris XIII reste silencieux !
Gabriella ,«
Houps . . .
ce conseil est trop » tendancieux «
Pour donner un avis de cet ordre , encore faut-il avoir des PREUVES AVEREES de la raison réelle
de ces menaces .
Que ceux qui savent PARLENT .
@Claudine Saur
Je pense que Gabriella se base sur les faits anti-sémites de ce week end : « des étoiles de David peint sur la porte d’une fonctionnaire de l’établissement ».
Merci Bill d’avoir présenté les derniers faits de cette affaire à Claudine Saur
Claudine,
Pour vous il n’y a pas encore de cause à effet dans cette affaire pourtant cela ne fait pas un pli pour bien des intervenants, sans ironie il faut un nom et une adresse et une argumentation ok c’est votre opinion….
Juste que cet après-midi et en principe demain je n’aurai pas le loisir de consulter ce blog qui comme nous le rappelons très souvent nous permet de savoir ce qu’il se passe dans notre belle ville.
Réaction de Najat Vallaud-Belkacem suite à une intimidation à caractère antisémite à l’I.U.T. Paris 13
Communiqué – 22.05.2015
La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a appris ce matin que des étoiles de David avaient été dessinées sur la porte du bureau d’une fonctionnaire de l’I.U.T. de Saint-Denis cette nuit.
La ministre tient à apporter tout son soutien à la victime et condamne cette intimidation à caractère antisémite.
L’Université Paris 13 a porté plainte et son président a informé la ministre que toute l’aide nécessaire serait apportée à la victime pour qu’elle puisse poursuivre ses missions.
@ Bill , Merci à vous d’avoir cru devoir me donner des précisions concernant le post de Gabriella .
Je « suis » l’actualité MÊME en dehors de ce blog , et l’article du Figaro – jeunesse a été cité (et entendu par moi ) dès Samedi matin 23 Mai dans la Revue de Presse de France -Info .
Pour Gabriella que je précise que je « n’attends ni nom, ni adresse « pour me faire une idée de ce désastre ; mais que pour elle et d’autres intervenants » ça ne fasse pas un pli » , c’est son (leur) opinion et j ‘ai toujours eu la plus grnde méfiance pur l’expression » Il n’y a pas de fumée sans feu «
Je pense que Sam a raison .
. . . .pas de fumée sans feu «
Et je pense que Sam a raison .
Gabriella a raison de rappeler ce geste magnifique du roi du Danemark, face aux nazis qui occupaient son pays, alors qu’en France, au même moment, un régime criminel organisait un antisémitisme officiel.
Or l’antisémitisme et une conception raciale du monde, voila les propos que l’on entend à nouveau et qui, à Saint-Denis, ne se cachent même plus. Les méfaits, les discours s’accumulent et devraient nous ouvrir les yeux. Des agitateurs politiciens sans scrupules, d’un coté, et des mafieux qui détournent de l’argent public, de l’autre, attisent la haine antisémite et l’utilisent à leur profit. Il ne s’agit plus seulement de polémiques politiciennes ou de faits divers.
Certes la loi doit être respectée, la police et la justice doivent faire leur travail. Mais, au-delà, ce sont des valeurs fondamentales qui sont en jeu : l’égalité en droit de tous les individus, la liberté de pensée et d’expression de tous les citoyens. Des forces hostiles à ces valeurs, par conviction ou par calcul, sont bien à l’oeuvre, notamment dans notre ville. On peut être tenté de fermer les yeux, mais il n’est plus possible de nier cette réalité.
@Gabriella
Je comprends ce que tu ressens. Sauf témoignages contraires, à Saint-Denis je n’ai jamais entendu parler d’antisémitisme et ces inscriptions me choquent et me surprennent.
J’espère que leurs auteurs seront trouvés et sévèrement punis.
Je t’embrasse.
@Suger
Non il ne faut pas fermer les yeux.
Oui il faut réaffirmer l’attachement aux fondamentaux.
Oui il faut condamner sans faille tout acte raciste ou antisémite.
La-dessus à l’exception d’anti-républicains on ne peut qu’être d’accord
Mais pour comprendre le fond de l’histoire, il faut rester prudent et attendre le résultat de l’enquête.
Suger et Sam merci pour vos commentaires et bises à Sam
J’ai une anecdote à vous raconter j’étais pendant un week-end à la campagne et j’ai acheté au marché deux poulets (je vous dis tout) et après bêtement je les oublis par terre, quelque temps après je retourne au marché et je demande si personne n’a retrouvé mes poulets et la dame me dit « ah oui, « ils » ont dû les prendre; très intriguée je demande à un petit voisin « ils » c’est qui ? et il me dit
mais ce sont les gitans!! ils volent et ils m’ont même volé mon chat c’était peut-être vrai mais ce sont tous des voleurs et de chat qui plus est !!
J’avoue que je me suis toujours méfiée des ils, » ils « : dans le dictionnaire désignant des personnes indéterminées,
ils volent… ils sentent souvent mauvais (même le Président Chirac l’a dit)… ils sont dans tous les médias…celle-là je l’ai entendu souvent….
ce sont tous des bras-cassés … je n’avais jamais entendu cette expression auparavant…. ils sont des réseaux… ils sont paresseux….etc et aussi ils sont blancs ( blonds)..et c’est le racisme ordinaire et dans les réseaux sociaux les gens se lâchent , et alors que nous sommes des individus à part entière et tous différents avec chacun son caractère, son éducation, ses valeurs, et alors………..ils sont tous comme ça ou il y a des exceptions ?? il faudrait que l’on fasse attention à nos mots à nos globalisations.
Et comme le dit Suger il y en a qui l’utilisent à leur profit pour l’antisémitisme, et pour le racisme en général.
Sam a raison ,en TOUS points
OUI, » il faut comdamner sns faille tout acte raciste ou antisémite «
( l’antisémitisme n’est -il pas un racisme ? )