La réponse du préfet à l’égalité des chances face à la polémique sur le relogement des familles du 48
Le relogement des personnes délogées par l’assaut de la rue Corbillon le 18 novembre a donné lieu à une esclandre, dont les enjeux peuvent sembler un peu flous pour le commun des mortels. La presse a amplement relayé le point de vue de la Mairie, qui dénonçait un « abandon de Saint Denis par les services de l’Etat ». Des mauvais esprits auraient pu croire qu’il s’agissait là d’une tentative de diversion pour ne pas avoir à parler de l’état déplorable de sécurité et de salubrité regnant à Saint Denis…
Klemm
Quoi qu’il en soit, on peut signaler le droit de réponse du Préfet délégué à l’égalité des chances en Seine Saint Denis, paru hier dans Libération :
http://www.liberation.fr/debats/2015/11/30/a-saint-denis-la-prise-en-charge-s-organise_1417273
morceaux choisis:
« Dès les événements qui se sont déroulés le 17 novembre, l’Etat a mobilisé la cellule d’urgence médico-psychologique, composée de médecins psychiatres et psychologues dont on ne comprend pas pourquoi les auteurs de cette tribune mettent en doute les compétences. Cette cellule est activée par l’Etat dans toute situation de catastrophe, et ce qui s’est passé dans le centre de Saint-Denis en était une. En complément, au lendemain des terribles événements, une prise en charge particulière a été organisée en direction des enfants scolarisés et parents des écoles attenantes. Chaque famille a été appelée par téléphone avant la réouverture des écoles et un dispositif d’accueil a été organisé lors de la réouverture des écoles avec une mobilisation d’interprètes en direction des parents non-francophones. Pour cette prise en charge psychologique, loin de laisser à l’abandon les Dyonisiens, l’Etat a mobilisé en nombre des médecins, des infirmiers psychologues scolaires comme il l’aurait fait pour n’importe quelle autre situation de ce type quel que soit le lieu. »
« Il est du reste regrettable que les contempteurs de l’Etat qui se sont crus obligés de nous mettre en cause aient une appréciation aussi négative du travail social. En un mot, dans les situations difficiles et troublées où chacun devrait faire preuve à la fois d’efficacité et d’intelligence des situations, il se trouve toujours des donneurs de leçons qui pensent que leur quart d’heure warholien va leur permettre d’accéder à une sainteté sur le dos de fonctionnaires républicains qui ont à cœur de faire correctement leur travail. C’est triste. »
La municipalité a manipulé cet événement. D’un côté on accuse l’Etat de laisser les familles dormir dans un gymnase que la ville a heureusement mis à dispo (cela fait partie de ses responsabilités mais c’est mieux de passer pour le dernier rempart) et d’un autre ils refusent l’hôtel tant que pas de solutions pérennes… Comme si des apparts familiaux allaient se trouver sous le sabot d’un cheval !
Je plains les familles déjà traumatisées qui se sont retrouvées au milieu de cette bataille médiatique. Heureusement que beaucoup de Dionysiens se sont mobilisés pour aider ces familles et qu’elles ont enfin pu / été autorisées à accepter les solutions de la préfecture. Elles ont besoin de temps, de calme et de repos pour digérer ce qu’elles viennent de vivre.
Je trouve tistre d’utiliser a des fin politique ( élection régional ) n’importe quel personne a pu le comprend et profite de la détresser de ses habitants et indigne , de plus cette immeuble etais dans la plan PNRQAD depuis 2012 quand même pourquoi aucune solution n’a étais trouver avant pour les habitants de l’immeuble , c’est trop facile de ce déresponsabilise , Je souhaite bien du courage a toutes ses habitants
demain soir de 17h a 19h débat pour les parents des écoles confluence sur le thème « l’école et le bidonville: comment faire pur que les choses se passent mieux Avec projection du film de Nais Van Laer tiers-paysage en présence de la sociologue Yasmine Bouagga et exposition de photos de Nicolas Serve 195 2014.toujours les mêmes bidonvilles.goldo
la première chose a faire pour que cela se passe mieux c’est de commencer par respecter les décisions de justice. il est bon d’anticiper les choses et de ne pas construire une école près d’un camp de roms.goldo