La saleté et l’insécurité à St Denis : outils politiques de la municipalité
Nous donnons la parole à Zeinab, habitante du quartier de la Gare depuis 5 ans et très en colère contre l’équipe municipale et ses idéologies. Bill
LA SALETE ET L’INSECURITE A SAINT-DENIS SONT LES DEUX PRINCIPAUX OUTILS POLITIQUES QUI PERMETTENT A L’EQUIPE BAGAYOKO / BRAOUZEC / HAYE / PAILLARD (M. ET MME) / PEU / RUSSIER ET LES AUTRES DE CONSERVER LEUR MAINMISE SUR LA VILLE DE SAINT-DENIS
A la mi-mars 2008, au lendemain des élections municipales marquées, pour les communistes, par la perte de la mairie de Montreuil-sous-bois, Didier Paillard a convoqué son équipe rapprochée pour tirer le bilan des élections à Saint-Denis et leur a dit (en substance) : « Il ne faut pas que Saint-Denis devienne une ville propre et accueillante car, sinon, les bobos vont l’investir comme ils ont déjà investi Montreuil et on va perdre Saint-Denis aux prochaines élections comme Brard vient de perdre Montreuil… ». C’est une personne que je connaissais qui a assisté à cette réunion et qui me l’a dit car, bien que politiquement liée à l’équipe municipale en place, elle était scandalisée par l’ « état dans lequel nous (= l’équipe municipale à laquelle elle était liée) avons mis Saint-Denis ». Cette personne étant désormais partie de Saint-Denis, je peux la citer sans lui faire du tort.
Elle me disait que, pour les membres de l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et compagnie, le « bobo de Saint-Denis », ce n’est pas « le bobo parisien », le bourgeois (bohème) éduqué, cultivé et (plus ou moins) friqué, pur produit du libéralisme mondialisé, qui vient habiter un quartier populaire dont il chasse ses populations ouvrière et employée vers la banlieue. Le « bobo dionysien », c’est simplement une personne qui a un travail et qui paie des impôts ! Vous, moi, un membre des classes moyennes ou populaires, suffisamment autonome dans sa tête et débrouillard dans sa vie quotidienne pour réussir à faire des études, et/ou à apprendre un métier et/ou à ouvrir un commerce ou un atelier ou qui a su s’organiser d’une manière ou d’une autre pour arriver à plus ou moins s’en sortir. L’équipe municipale en place considère qu’elle doit chasser hors de Saint-Denis celui qui travaille et qui paie des impôts car, en y demeurant s’il y habite déjà ou en venant s’y installer, le « bobo » prend la place des populations qui sont légitimes à ses yeux – les personnes précaires, et, parmi elles, les plus pauvres et les plus démunies parmi les précaires – et les repousse vers des banlieues plus éloignées : le Val d’Oise, l’Essonne…C’est une véritable déclaration d’amour des membres de l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et compagnie pour les populations les plus démunies culturellement, socialement et économiquement et, par conséquent, une véritable déclaration de guerre contre les dionysiens des classes moyennes et populaires, plus ou moins riches aux plans culturel, social et économique ou au plan d’un savoir- faire technique ou artisanal.
Si proche de Paris, La Plaine étant même mitoyenne de Paris, Saint-Denis est un trésor foncier que l’équipe municipale en place entend bien pourrir pour qu’il ne tombe pas dans « la mixité sociale » (chaque fois qu’il entend l’expression « mixité sociale », Patrick Braouzec est victime d’une grosse crise de tachycardie !) qui transforme l’ex « ceinture rouge » de Paris en « boboland ». La preuve, disent-ils, regardez Pantin, d’ailleurs surnommé par ses habitants « le 21ème arrondissement de Paris », Les Lilas, où le prix du foncier est déjà celui des arrondissements de l’Est de Paris, et Montreuil-sous-bois, gagné en 2008 par l’écolo Dominique Voynet…Danger mortel de perdre la ville pour l’équipe municipale en place…
L’arrivée en masse de « bobos » à Saint-Denis, chassées par les prix très élevés de l’immobilier à Paris et dans les paisibles banlieues bourgeoises, est, pour cette raison, le pire cauchemar des agents de l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et consorts car, pour conserver « leur » ville (elle leur appartient de toute éternité, Patrick Braouzec en a d’ailleurs les titres de propriété depuis Saint-Louis dans le tiroir de sa table de nuit et les consulte régulièrement pour se rassurer sur ses possessions !), ils ont impérativement besoin d’habitants qui votent peu car s’intéressant peu aux enjeux politiques, peu politisés, c’est-à-dire peu ou mal insérés socio-culturellement et/ou socio-professionnellement . A la double condition que l’équipe municipale en place réussisse, d’une part, à continuer à attirer et à fixer sur le long terme à Saint-Denis des habitants qui, majoritairement, votent peu et, d’autre part, à continuer à obtenir des autres partis politiques que ceux-ci, conséquence des accords de partage du territoire français conclus entre gaullistes et communistes en 1945, ne lui opposent pas de candidat d’envergure susceptible de lui faire perdre la ville, son fonds électoral dionysien traditionnel, enrichi des nouveaux votants qui se laissent convaincre par le déferlement continuel et multiforme de la propagande politique municipale, lui suffit pour conserver la ville. Jusqu’à présent, en tous les cas.
Pour garder Saint-Denis pour les siècles des siècles, l’équipe municipale en poste doit donc impérativement utiliser tous les moyens à sa disposition pour en empêcher l’accès à de nouveaux « bobos » et rendre le plus difficile possible la vie des « bobos » qui y vivent, lesquels, on le lit bien dans ce blog, n’hésitent même plus à (se) poser des questions pertinentes et pragmatiques (car désidéologisées) sur les résultats concrets pour la ville de l’action politique de l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et les autres.
Car, pour les membres de cette équipe municipale, une seule chose compte : conserver Saint-Denis. Coûte de coûte. Par tous les moyens. Peu importent les dommages collatéraux : un mort par mois à Saint-Denis, des centaines de blessés, de choqués, de volés, de tapés, d’agressés, d’insultés, de violentés, de harcelés, d’apeurés, en toute impunité, chaque année. Ils sont absolument indifférents au sort de la population dionysienne, sauf quand instrumentaliser les souffrances et difficultés de catégories ciblées de cette population (c’est la technique idéologique clivante continuelle du Journal de Saint-Denis) leur permet d’alimenter leur propagande politique en vue de conserver leur mainmise sur Saint-Denis.
Considérer que les élus de l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et semblables ont des difficultés à gérer la propreté de Saint-Denis est donc d’une grande naïveté : les élus dionysiens considèrent simplement que, pour ne pas perdre la ville, elle doit être la plus sale et la plus en désordre possible, d’une part, pour en faire partir les « bobos », c’est-à-dire les ouvriers et employés qui ont un travail, qui paient des impôts et qui tentent d’y (sur)vivre normalement, comme dans n’importe quelle autre ville de banlieue gérée « normalement » et, d’autre part, pour effrayer les travailleurs qui seraient susceptibles de faire mine de vouloir s’y installer. Quant aux retraités, on sait que la majorité de ceux qui le peuvent financièrement partent dès qu’ils le peuvent pour laisser la place à « une ville jeune » (l’un des axes majeurs de la propagande idéologique de l’équipe municipale en place).
La preuve de ce que j’avance : les semaines qui ont précédé les élections municipales de mars 2014, nous avons tous constaté (y compris sur ce blog) une amélioration de la propreté de nos rues, nous y avons même vu la police municipale y circuler en maraude pour relever les infractions, comme le font quotidiennement toutes les polices municipales des villes françaises « normales ». Si la municipalité en place veut faire des efforts pour que les rues soient propres, elle sait donc le faire. Et elle peut donc faire en sorte que les rues de Saint-Denis soient propres. Si elle ne le fait pas, c’est donc qu’elle ne le veut pas. Les élus de l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye /Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et les autres ne veulent pas que Saint-Denis soit propre car, comme Didier paillard l’avait dit en mars 2008 à son équipe au lendemain des élections municipales : « si la ville est trop propre et trop accueillante », elle va accueillir tous les « bobos » chassés par les prix élevées de l’immobilier de Paris et des banlieues propres et accueillantes et « on la perdre aux prochaines élections ».
Dans leur logique, ils ne peuvent donc légitimement que se défier d’une population de classes moyennes et populaires qui risqueraient de ne pas voter pour une équipe qui, non seulement, laisse ses habitants volontairement vivre dans un environnement jonché d’ordures (insalubre à certains endroits) mais qui, aussi, a volontairement conduit, au fil des années, Saint-Denis à devenir la ville qui a le taux de criminalité (= le nombre de plaintes effectivement déposées par des victimes physiques au commissariat de police de Saint-Denis pour coups et blessures volontaires et/ou vols violents) le plus élevé de France : en 2013, 31,27 plaintes par tranche de 1000 habitants (il y en a près de 105 000, soit un nombre de plaintes plus de 100 fois supérieur !). La 2ème place de ce « beau » palmarès est loin derrière : Aubervilliers, avec 19,49 plaintes pour 1000 habitants… (« beau » palmarès, magnifique tableau de victoire pour l’équipe municipale, bien sûr, pas pour les victimes ni pour les dionysiens qui slaloment entre les délinquants (la plus forte concentration de délinquants au mètre carré de toute la France, même Marseille est battue !) pour tenter de ne pas se faire agresser (en ne sortant jamais dans Saint-Denis après 21H, par exemple) ni voler.
De plus, la majorité des criminologues s’accordent sur le fait qu’une plainte effectivement déposée à la police correspond à 3 à 4 délits effectifs n’ayant pas entraîné de dépôt de plainte de la victime à la police, du fait que la population non délinquante qui ne fait pas partie des classes possédantes sait, par expérience, qu’en déposant plainte (et encore, si elle arrive à faire enregistrer sa plainte au commissariat de police sans devoir prendre du temps et de l’énergie pour écrire une belle lettre au procureur de la République pour lui signaler qu’au commissariat, on ne veut pas enregistrer sa plainte (cas vécu) elle ne sera que superficiellement défendue par la police et quasiment pas par la justice françaises, et qu’elle risque surtout d’être victime de représailles de la part de son agresseur et de ses proches.
Saleté et insécurité de la ville sont donc les 2 faces de la même violence que l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et la clique impose pour sa survie aux populations dionysiennes : elle a nécessairement besoin de la saleté et de l’insécurité, et de la gêne, du mal être ou de la peur continuels qu’elles génèrent naturellement chez tout citoyen dionysien lambda pour qu’il se tienne tranquille, ne proteste pas ou quitte la ville. Ce sont pour les élus de l’équipe municipale en poste les 2 principaux outils. Il y en a d’autres, complémentaires, comme le bas niveau de l’offre commerciale – uniquement adaptée aux populations dionysiennes les plus précaires et qui, par son amplitude et sa spécialisation, attire désormais les populations les plus précaires et les plus démunies de toute l’Ile-de-France, Saint-Denis devenant ainsi, à la totale satisfaction de la mairie qui en est demandeuse, un pôle capital d’attraction commercial pour les populations les plus pauvres et les plus précaires de la région. Il s’agit bien d’un choix politique puisque, il y a 30 ans, l’offre commerciale à Saint-Denis, alors très réputée, correspondait, grosso modo, à celle de Vincennes aujourd’hui (on appelait d’ailleurs la ville « le petit Vincennes » pour son côté propret et soigné). Cette spécialisation commerciale contribue à la chasse aux « bobos » puisqu’elle contraint nombre d’habitants des classes moyennes et populaires à faire toutes leurs courses, ou quasiment, dans d’autres villes : depuis 5 ans que, « affreuse bobo proprio » (« affreuse pour la mairie », pas pour mes proches !), j’habite le quartier de la gare, je n’y ai jamais rien acheté dans aucune boutique car les produits proposés ne correspondant pas à ma consommation. C’est bien ce que veut la mairie actuelle pour en chasser les classes moyennes (d’origine populaire) comme moi.
Tous les signaux de leur stratégie du laisser-faire (non intervention systématique contre les personnes, dionysiennes ou de passage, qui salissent et criminalisent volontairement l’espace public de Saint-Denis, refus des membres de l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et affidés d’une vraie police municipale qui fonctionne (20 policiers municipaux pour une ville de près de 105 000 habitants, le taux le plus bas de France pour une ville de plus de 100 000 habitants), consignes claires données aux policiers municipaux, d’une part, de décourager les habitants qui leur signalent des délits, d’autre part, de ne pas intervenir contre les auteurs de délits, refus de la surveillance de la population délinquante et victimisation des personnes qui commettent des délits, culpabilisation des victimes, etc.) sont un boulevard pour la sauvegarde et l’accroissement de la délinquance qui s’adresse, en réalité, aux « bobos » qui habitent déjà Saint-Denis ou qui auraient l’envie de venir y vivre : « vous voyez bien que Saint-Denis n’est pas une ville pour vous, Saint-Denis est une ville « populaire » qui nous appartient, que nous destinons aux personnes précaires et, parmi elles, aux plus précaires parmi les plus précaires, lesquels, vous le voyez bien, ne protestent pas comme vous le faites sur ce blog et ne sont dérangées ni par l’insécurité ni par la saleté des espaces publics. ».
Chacun pourra, d’ailleurs, apprécier avec horreur l’effrayant paternalisme néocolonialiste avec lequel les élus de l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme)/Peu / Russier et compagnie instrumentalisent ces « populations précaires », d’autant plus dignes d’intérêt pour eux que leur instrumentalisation idéologique (notamment par le biais des communautarismes) leur permet de conserver leur mainmise sur Saint-Denis.
Tous ces état de faits à Saint-Denis ne sont possibles qu’avec la complicité de deux acteurs imbriqués : d’une part, le monde politique français organisé et structuré (y compris financièrement) depuis 1945 autour du partage du territoire français par les organisations politiques PS, UMP, PC, UDI…, d’autre part, les médias organisés et structurés autour de la collusion avec ce monde politique et ses valeurs (y compris économiques). Lors d’une réunion électorale à Saint-Denis pour les élections municipales de 2008, (je vais aux réunions électorales de tous les candidats car ça m’intéresse), alors que Sarkozy était président de la République, j’ai demandé au responsable UMP venu soutenir son candidat à la mairie de Saint-Denis pourquoi son gouvernement, alors qu’il avait toutes les raisons et tout le pouvoir de la faire, ne mettait pas sous tutelle du préfet de Seine-Saint-Denis la ville de Saint-Denis, qui, d’une part, a un taux de criminalité tellement élevé qu’il fragilise volontairement les populations de la ville et, d’autre part, qui dépense une partie importante de son budget (ses recettes fiscales et subventions) pour sa propagande politique (dont une importante partie de ses choix culturels font partie). Je note, en passant, que le fait qu’une partie importante des habitants actuels de Saint-Denis ne paient pas d’impôts ne change rien à l’état financier de la ville, qui est une ville riche aux habitants pauvres, puisque l’Etat établit une péréquation pour redistribuer au maire le manque à gagner en impôts ! Il m’a honnêtement (pour une fois !) répondu que c’était dû au fait que les partis politiques concluent entre eux des accords pour se partager la France en général et la Seine-Saint-Denis en particulier : à l’UMP une partie du 93, à l’UDI une autre partie, au PS une autre partie, enfin au PC Saint-Denis. Saint-Denis est donc intouchable. Un ténor UMP, UDI ou PS ne ferait qu’une bouchée de l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et les autres mais il m’a assuré qu’en l’état actuel du partage du territoire français par les partis politiques, ils ne présenteront jamais une pointure politique apte à être aisément élue maire de Saint-Denis. Lors d’une autre réunion électorale dans « le bon 93 », le 93 riche, au Raincy (où, sur les hauteurs, de grandes villas, avec d’immenses terrains, se vendent jusqu’à plusieurs millions d’euros), j’ai entendu un élu qui s’en cachait à peine…
Cependant, ayant évolué au fil des années, surtout sous l’influence de Patrick Braouzec, du communisme à la « maladie infantile du communisme (le « gauchisme) » (Lénine), les élus de la majorité municipale de la ville n’ont plus vraiment grand-chose à voir avec le marxisme d’Auguste Gillot ou de Marcelin Berthelot et de leurs équipes – qui défendaient réellement les intérêts de leurs administrés, classes moyennes et populaires réunies – mais tout à voir avec le gauchisme, lequel, Karl Marx l’a vigoureusement dénoncé dans « Le 18 brumaire de Louis Bonaparte », utilise et instrumentalise le « lumpenproletariat » (= le « sous-prolétariat », le terme désigne les classes les plus pauvres et les plus précaires de la société, les moins intégrées aux plans socioculturel et socioéconomique) pour combattre les populations qu’ils jugent indésirables. Je note qu’à Neuilly et à Issy-les-Moulineaux, les populations indésirables, ce sont les pauvres et qu’à Saint-Denis, ce sont les « bobos » des classes moyennes et populaires ! C’est la raison pour laquelle des lecteurs du blog sont souvent étonnés que d’autres villes populaires de banlieue, gérées par des maires « communistes » (Nanterre, Saint-Ouen jusqu’en mars 2014…) fonctionnent de manière plus démocratique, sont bien gérées et propres, ont un projet de mixité sociale et essaient de maîtriser leur taux de criminalité. C’est que ces villes sont gérées par des maires et des équipes municipales authentiquement communistes alors que la ville de Saint-Denis est gérée par une équipe authentiquement gauchiste, très idéologisée et très militante, qui sait « ce qui est bon pour le peuple, lequel ne sait pas lui-même ce qui est bon pour lui », imbue de ses certitudes, donc manipulatrice et autocratique, en état de guerre (de basse intensité) contre sa population, qui avance masquée (de plus en plus démasquée !) sous l’étiquette « communistes dissidents » pour construire un tout autre projet de vie pour ses habitants que celui qui est quotidiennement construit dans les autres villes populaires communistes de l’ex « ceinture rouge ».
Pour vous en convaincre, allez à l’occasion dans une réunion électorale écouter Mme Paillard exprimer ses valeurs et ses idéaux ! Pensez-vous qu’en rentrant le soir de son dur labeur dans sa jolie maison de bois que lui loue la mairie dont il est le maire, dans le « bon Saint-Denis » (surtout pas dans le quartier de la gare !), le gentil et bonhomme M. Paillard dise à sa tendre moitié « Pupuce, modère-toi, tu es trop à gauche de la gauche, tu nous fais du tort » ou pensez-vous, plutôt, qu’il lui dise : « Bibiche, partageons nous les rôles pour mieux conserver le pouvoir, agissons finement (ça s’appelle de la « fine stratégie idéologique !) : à moi, à Stéphane Peu et à Laurent Russier le côté rondouillard, bonasse voir bêtasse des élus, il faut que les Dionysiens nous prennent pour des élus gentils mais incompétents et dépassés par l’évolution de Saint-Denis / à toi, à Bally Bagayoko, à Patrick Braouzec la parole militante et enflammée. Et à Laurence Haye le silence… » : le silence, la non réponse des élus aux demandes des Dionysiens sont, d’ailleurs, une autre partie du partage stratégique des rôles pour tromper les Dionysiens dans le but politique de mieux les essorer aux élections ! Pourquoi croyez-vous que le maire et ses adjoints ne vous répondent jamais quand vous leur écrivez ou leur envoyez un mail pour leur demander d’intervenir pour un problème de voirie, d’insalubrité ou d’insécurité ? Saint-Denis est une des très rares villes de France de plus de 100 000 habitants où le maire ne répond pas à ses administrés de base qui ne sont pas ses sympathisants lorsqu’ils le contactent (je l’affirme par expériences répétées sur plusieurs années, de mes voisins et de moi).
Quant aux médias, avez-vous déjà lu dans Le Parisien autre chose que « la bonne soupe laudative » qu’il sert à louches continues à l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu /Russier et leurs acolytes ? Et dans Libération ? Et dans Le Monde ? Rien que l’archi connue et resservie froide connivence politique avec des élus « de gauche » ( ?). Avez-vous jamais vu à la télévision un vrai reportage, du type de ceux, sérieux, d’Envoyé spécial (A2) qui analyserait méthodiquement l’organisation politique de la ville française au plus fort taux de délinquance en ne partant pas d’idéaux humanistes préconçus (la ville-monde qui est en train d’accoucher du citoyen-monde acculturé du 21ème siècle…) mais en partant des faits concrets de la rue et des comportements des gens qui font notre quotidien : le nombre élevé d’immeuble pourris et de délinquants en centre- ville (les 2 sont liés), la quasi-totalité des commerces qui vendent du bas ou du très bas de gamme (des robes chinoises à 4 € !), les vendeurs à la sauvette libres de vendre des contrefaçons interdites par la loi française, les vendeurs de drogue, les drogués, les bars clandestins qui ne sont pas inquiétés, les mendiants insistants, la crasse, les prostituées, la dangereuse anarchie routière jamais réprimée, les dépôts d’ordures, les espaces verts criminalisés et souillés (avec des lots continuels de seringues utilisées, de préservatifs pleins de vieux sperme, d’étrons, de flaques d’urine, d’habits sales…), les attroupements de buveurs devant une voiture, les portes ouvertes, dont l’autoradio hurle sa musique (dès que la température augmente, tous les jours depuis 5 ans que j’habite quartier de la gare, au croisement des rues Dezobry et Renan, pas une intervention de la police municipale en 5 ans) , les enfants jouant dans la rue tard le soir dans l’indifférence générale, le « couvre-feu » pour les jeunes filles et les femmes, dès la tombée du jour, parfois avant, les agressions verbales (insultes sexistes), les agressions physiques, les vols, les intrusions répétées de voleurs, de vendeurs de drogue, de drogués, de prostituées dans les immeubles qui se transforment en fort Knox pour se protéger, la vacance de la police municipale remplacée par des « médiateurs » et autres « grands frères », copains avec tous les délinquants !!!, etc. Moi, jamais.
A tous les naïfs qui croient encore que l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme)/Peu / Russier et leurs acolytes va naturellement faire évoluer une ville organisée comme une utopie tiers-mondiste pour qu’elle devienne une ville équilibrée dans le mélange réel de ses classes sociales et de ses origines culturelles : regardez avec pragmatisme la dégradation permanente de nos rues et cessez de croire à leur gentillesse, ils n’en ont rien à faire de nous, ils se battent pour leurs postes, leurs privilèges et leurs projets politiques utopiques qui les conduisent, en raison de l’évolution globale de la société française, à être en guerre contre nous pour ne pas perdre le pouvoir auquel ils tiennent avant tout. Savez-vous que, dans certains cours de sciences politiques, on fait travailler des étudiants sur la propagande de l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et les autres comme un modèle efficace de « viol des foules par la propagande politique » (Serge Tchakhotine) ?
Pensez-vous qu’en étant allés si loin dans le pourrissement de nos vies, ils ont envie de changer et de faire de Saint-Denis une ville mixte, socialement mélangée, propre, apaisée ?
Certains me diront que mon analyse est fausse car, aux 4 coins de la ville, poussent de nouveaux immeubles, un nouvel « éco-quartier » est en cours de construction dans le quartier de la gare, un nouveau tram arrive, un autre nouveau quartier naît Porte de Paris, une nouvelle église vient de sortir de terre à La Plaine, une nouvelle mosquée rue Henri Barbusse, etc. Pourtant, selon les statistiques 2013 des agences immobilières de Saint-Denis, la durée moyenne d’occupation des appartements par leurs propriétaires n’évolue pas au fil des années, entre leur achat et leur revente : 1 an 1/2. Cela signifie concrètement qu’en moyenne, les « bobos » qui achètent un appartement à Saint-Denis le revendent en moyenne 1 an ½ après (c’est une moyenne entre ceux qui y restent 5 ans, comme moi, voire plus, et ceux qui en partent désabusés ou après une agression au bout de 3 ou 4 mois (cas réel vécu dans mon immeuble). Et partout, quel que soit le quartier, mais il est évident que notre quartier de la gare est le plus difficile de Saint-Denis à vivre au quotidien, les mêmes plaintes des Dionysiens contre la violence ambiante (saleté des rues + insécurité), y compris dans les quartiers neufs de La Plaine.
Pour l’équipe en place, déjà qu’un « bobo », c’est l’horreur, un « bobo proprio », je vous dis pas, c’est l’absolu de l’horreur, ça donne d’ailleurs beaucoup d’eczéma à Stéphane Peu, l’élu de notre quartier. La preuve ; prenez la rue Dezobry, délabrée, pourrie, sale, véritable cancer du quartier avec son immeuble squatté, ses commerces fermés par décision préfectorale ou faillite, ses vendeurs de drogue qui y tiennent les murs, son bar clandestin après 20H, ses alcoolos, ses taxiphones. Normalement, dans une ville « normale », la mairie aurait jugé qu’attribuer le seul immeuble en construction de la rue, au n° 10, au privé donnerait un peu d’air à une rue qui multiplie les situations problématiques en y instaurant un peu de mixité sociale. C’était oublier que Stéphane Peu, l’élu de notre quartier, a décidé que, encore et encore, la ville de Saint-Denis qui a l’un des taux de logements sociaux les plus élevés d’Ile-de-France (près de 60 %) en ferait des logements sociaux. Encore et encore : refus de toute mixité sociale. Idem rue Brise-Echalas.
C’est le prix que nous fait payer la municipalité actuelle pour l’évolution de la ville à laquelle elle ne peut légalement s’opposer (d’où son utilisation massive de la propagande politique pour tenter de la contrer) et qu’elle ne maîtrise absolument pas, les dernières élections municipales l’ont montré. Car l’accroissement global de la population francilienne qui nécessite d’urbaniser rapidement de nouveaux territoires pour la loger, l’évolution globale culturelle, sociale et économique de la société française, la proximité de Saint-Denis de la mégalopole qu’est Paris, qui en fait, pour les classes moyennes et populaires, une réserve foncière à investir et, globalement, un « trésor foncier », l’évolution globale des manières de vivre et de penser des citoyens, saturés des idéologies, de plus en plus libres, sont un risque majeur pour l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et les autres car un homme-monde nouveau est en train de naître mais pas celui qu’ils avaient imaginé. La preuve : le 30 mars 2014, en dépit d’une déferlante idéologique très importante (et très coûteuse pour les finances municipales), Hanotin, candidat du PS presque à l’arraché contre son parti, second (ou troisième) couteau du PS, a presque réussi à battre (à 181 voix près et avec un peu moins de 49 % d’abstentions) l’équipe Bagayoko/Braouzec/Haye/Paillard (M. et Mme)/Peu/Russier et les autres, ce qui en dit long sur sa perte de crédit auprès de son réservoir de votants traditionnels. Dans mon immeuble, même des compagnons de route traditionnels de la mairie, « dégoûtés de l’état dans lequel ils (= l’équipe municipale à laquelle ils apportaient leurs suffrages) ont mis la ville », se sont abstenus de voter aux municipales de mars 2014, certains pour la 1ère fois de leur (longue) vie. Cette fois, ils ont gagné, à 181 voix près, grâce à la vengeance/trahison contre les siens de Georges Sali contre ses propres idéaux.
Il me semble qu’à l’image de la société française dans son ensemble, comme tous les systèmes d’organisation politiques non démocratiques qui ont peur de perdre le pouvoir, l’équipe municipale en place est en train de se radicaliser contre une partie de la population dionysienne qui, elle-même, est en train de se radicaliser contre les élus de l’équipe municipale en place. D’autant plus que, là encore, reflet de ce qui se passe au niveau politique national, une partie de plus en plus importante des Dionysiens comprennent que la propagande que nous vend (à nos frais, à nous contribuables dionysiens, tout comme les publicitaires à la solde des industriels nous font payer le prix de la publicité dans les produits que les industriels nous vendent) l’équipe Bagayoko/ Braouzec / Haye /Paillard (M. et Mme) / Peu / Russier et les autres, ce sont simplement des mensonges pour mieux nous faire taire et nous contrôler.
Zeynab
Je l’ai toujours dis que ces types avait du sang sur les mains, je ne sais pas comment ils font pour se regarder ds une glace le matin…
C’est tout à fait ce que je pense, il n’est pas possible que cette situation perdure. Comme le dit Zeynab tous les élus d’une commune normale auraient agit pour le bien de leurs administrés, à St Denis c’est tout le contraire. Un exemple hier sur le parvis de la gare il y avait 4 policiers qui discutaient devant le commissariat juste en face d’eux une dizaine voire plus de vendeurs de brochettes, maïs et autres cacahuètes qui étaient tranquillement entrain de faire le business. Maintenant cet envahissement du parvis de la gare est devenu une chose normale (hier j’ai trouvé qu’il y avait encore plus de vendeurs que d’habitude d’ailleurs) alors pourquoi se gêner.
Zeynab a fait un article particulièrement exhaustif de la situation de la ville et des élus qui la gère.
On dit la même chose depuis des années et Zeynab par son article d’une grande qualité confirme le ressenti de bon nombre d’habitants de cette ville.
Pour ma part j’ai baissé les bras en 2011 et je ne le regrette pas même si mes temps de transport sont maintenant plus longs.
Je l’ai fait pour ma femme et mon enfant car je ne supportais plus cette ambiance de laisser faire, de saleté et ce climat d’insécurité permanent qui vous mine et vous ronge jours après jours.
Ces élus ont une responsabilité énorme dans le naufrage de cette ville.
Effectivement plus il y aura de pauvres et de gens socialement pas ou peu insérés et plus ces élus augmenteront leur probabilité d’être réélus aux prochaines élections.
Vive le blog de Saint Denis qui permet de dénoncer ces élus indignent de représenter une population en souffrance.
les vendeurs a la sauvette on ne s’en débarrassera pas a l’aide des élus. Seuls les citoyens doivent agir pour se réapproprié le territoire. Devenons nous mêmes le temps d’une journée vendeurs a la sauvette et on verra ce qui se passera. Le nouveau parvis de la gare confluence est ouvert. Pour le moment l’espace est occupé sereinement et pas de vendeurs a la sauvette, pourvu que ça dure? Maintenant je peux vous dire qu’au métro la Chapelle a Paris, il ya les mêmes. Je sais ça ne console pas et ce n’est pas le but,mais c’est pour dire que ce ne doit pas être simple de les faire partir et ne pas revenir. Le pire c’est qu’ils ont des consommateurs, donc ils reviennent forcément.
Bravo Zeynab pour cette analyse !
Le citoyen lambda ne croit tout simplement pas possible que des élus aient un cynisme maximal. Donc le citoyen lambda croit que ça ira mieux , qu’il faut attendre, qu’ils (les élus) font ce qu’ils peuvent etc……………la soupe habituelle.
Plusieurs méthodes sont en œuvres : la méthode du dégradé : pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. Le délabrement (sécurité-propreté) est probablement une mesure programmée (pas dans le programme officiel bien sûr!)
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. A Saint Denis le message est : c’est une ville sympa, une ville jeune où il se passe beaucoup de choses; ça c ‘est la vitrine. Ce qui est important se passe en coulisse. C’est la stratégie de la diversion : la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants par les élites politiques , grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes.
Tout ça marche très bien et même cela s’enseigne depuis longtemps ; mais surtout pas à la population !
Merci Zeynab pour votre brillante intervention. Certaines pièces du puzzle me manquaient pour comprendre le mécanisme de la vie politique à Saint-Denis. Contrairement à ce que certains intervenants pensent je ne suis pas un bisounours qui n’a pas encore compris… D’ailleurs j’ai eu au moins 3 encouragements via ce blog à quitter la ville car il n’y avait rien de bon à en tirer alors que je viens à peine de signer. On me souhaite bonne chance, sympa ! Au moins l’un de ce commentaire était clairement agacé par mon ralliement à ce blog alors que je ne suis même pas encore installée. On m’a demandé ce que je suis venue faire à Saint-Denis si c’est pour passer mon temps à critiquer. LOL Ben comme malgré une chance inouïe je ne possède pas d’épargne à rallonge, ben j’ai investi là où je pouvais. Étonnée par autant d’agressivité je me suis demandée ce qui pouvait bien les déranger… J’étais pourtant bien disposée à jouer le jeu et rester dans un mode plus ou moins bisounours comme certains des futurs coproprios qui ignorent par exemple qu’ils ne pourront pas aller se promener par une nuit chaude et estivale du côté du centre-ville au-delà de 22h30. Sauf que comme l’exprime si bien Zeynab cela ne peut pas durer ainsi. L’équipe municipale devra soit changer de politique de manière radicale soit laisser place à une autre couleur politique, pas forcément mieux. Mais au moins la saleté et l’insécurité ne font pas partie de leur plan… Investir à Saint-denis est un risque, vivre aussi. Attendre que ça se passe n’est pas la solution. Un pari sur la vie implique forcément un minimum d’investissement personnel. Nous ne sommes pas des bêtes sans conscience et humanité que je sache!
Long témoignage assez poignant, et sans doute assez bien vu.
Je dois dire que j’ai été excédée (et ce n’est pas dans ma nature) aujourd’hui en voyant le commerce qui s’est ouvert à côté de Lannois : un magasin hétéroclite de matériel pour la maison bas de gamme et de packs de boisson style grand surface discount. Vous ajoutez à cela celui qui a remplacé le magasin de matériel de puériculture : un commerce de vêtements de sport à prix bradé, et le départ du caviste, et cela fait un peu mal tout de même.
Objectivement, rien de justifie une telle offre dégradée : selon les chiffres, il y a autour de 8 % de la ville qui possède un pouvoir d’achat important (les cadres supérieurs et assimilés), ce qui représente environ 10 000 personnes. C’est tout de même un nombre conséquent, me semble-t-il.
Toutes les grandes villes françaises possèdent un budget communication.
Leurs maires de droite comme de gauche communiquent sur leurs succès de gestion. C’est humain.
A Saint-Denis cela dépasse l’imagination.
Quand la Ville dépense des millions d’euros par an en communication, sans jamais parler de la délinquance, et en accusant toujours l’Etat ou le Conseil Général des problèmes d’insécurité, ce n’est plus de la communication, c’est de la propagande.
Le but du JSD est de maquiller la réalité et d’obtenir notre silence.
La propagande de la municipalité de Saint-Denis est produite avec nos impôts et sert à nous contrôler. Comme les publicités des fabricants d’automobile.
Zeynab a raison.
@Zeynab
Merci pour cette analyse bien rédigée et j’adhère à certaines idées mais plusieurs affirmations me paraissent étonnantes voir exagérées et mériteraient sans doute quelques petites précisions pour mieux en débattre.
Par exemple :
1. « la durée moyenne d’occupation des appartements par leurs propriétaires n’évolue pas au fil des années, entre leur achat et leur revente : 1 an 1/2. Cela signifie concrètement qu’en moyenne, les « bobos » qui achètent un appartement à Saint-Denis le revendent en moyenne 1 an ½ après (c’est une moyenne entre ceux qui y restent 5 ans, comme moi, voire plus, et ceux qui en partent désabusés ou après une agression au bout de 3 ou 4 mois (cas réel vécu dans mon immeuble). Et partout, quel que soit le quartier »
Je ne connais personne qui avait vendu au bout de 3/4 mois et pourtant on a vu défiler du monde autour de ce blog, de l’asso ou d’autres assos partenaires bien implantées à St Denis. Peut-être faites-vous référence à des données officielles plus fiables. Question : Quelle est la source de cette donnée ?
2. « qu’en déposant plainte (et encore, si elle arrive à faire enregistrer sa plainte au commissariat de police sans devoir prendre du temps et de l’énergie pour écrire une belle lettre au procureur de la République pour lui signaler qu’au commissariat, on ne veut pas enregistrer sa plainte (cas vécu) elle ne sera que superficiellement défendue par la police et quasiment pas par la justice françaises, et qu’elle risque surtout d’être victime de représailles de la part de son agresseur et de ses proches. »
De notre expérience, on a constaté plutôt le contraire. Les fréquentes remontées au parquet et préfecture de Bobigny concernant les plaintes refusées par le commissariat ont été prises au sérieux et par la le préfet et par le procureur et je peux dire que le commissariat a été rappelé à l’ordre. Conseil : ne pas hésiter à passer par des associations pr remonter ce genre de choses.
3. » l’offre commerciale – uniquement adaptée aux populations dionysiennes les plus précaires et qui, par son amplitude et sa spécialisation, attire désormais les populations les plus précaires et les plus démunies de toute l’Ile-de-France, (…). Cette spécialisation commerciale contribue à la chasse aux « bobos » puisqu’elle contraint nombre d’habitants des classes moyennes et populaires à faire toutes leurs courses, ou quasiment, dans d’autres villes (…) »
L’offre commerciale est certes paupérisée dans le centre ville et mérite d’être diversifiée mais les dionysiens ne font pas leurs courses ailleurs. De plus, la majorité n’est pas motorisée.
Affirmer que la majorité des classes moyennes et populaires sont contraints de faire leurs courses ailleurs est mal connaître St Denis. J’ai habité 8ans au quartier de la gare, le marché est un atout de St Denis et j’y vois beaucoup de dionysiens de ces dites classes. Tous mes voisins sans exception y allaient …il suffit d’y faire un tour le dimanche entre 7 et 10h00 et vous verrez les habitués de ce beau marché.
Qd mon mari et moi étions tous les deux – pour des raisons de santé – contraints pendant plusieurs mois de nous affranchir de la voiture, eh bien je peux vous dire que j’ai vu l’avantage d’habiter au centre ville de St Denis. On y fait tout à pieds : carrefour, picard, franprix…et le marché où on trouve tout malgré le manque de règles notamment concernant l’entretien et l’amplitude horaire.
J’habite Montmorency depuis deux mois et je retourne encore à mon marché car il y a de bons commerces et à des prix corrects : boucherie chauvaline, l’atelier du saumon, boulangerie Burident, poissonnerie arbantes, fromagerie st Anne, volailler normandie perche, boucherie Cabri, boucherie Hesing, crêperie la bigoudène, l’épicier derrière le primeur Janine, certains primeurs, commerces portugais…
4. « alors que Sarkozy était président de la République, j’ai demandé au responsable UMP venu soutenir son candidat à la mairie de Saint-Denis pourquoi son gouvernement, alors qu’il avait toutes les raisons et tout le pouvoir de la faire, ne mettait pas sous tutelle du préfet de Seine-Saint-Denis la ville de Saint-Denis, qui, d’une part, a un taux de criminalité tellement élevé qu’il fragilise volontairement les populations de la ville et, d’autre part, qui dépense une partie importante de son budget (ses recettes fiscales et subventions) pour sa propagande politique (dont une importante partie de ses choix culturels font partie). »
La mise sous tutelle est une procédure bien particulière avec des critères bien définis.
Pour la sécurité, ce qu’on attend avec impatience depuis la création de la police d’agglomération de Paris (septembre 2009) est que cette compétence soit transféré au préfet pour être l’unique décideur en la matière et non plus le maire. C’est le cas de la ville de Paris et j’ai bon espoir que cela se fasse avec le Grand Paris.
Concernant le budget com’, c’est certes un scandale qd on le compare à celui « de la tranquillité publique » ou de « la propreté ». Mais si on mettait une ville sous tutelle pour des choix politiques…on n’a pas fini 😉 . La solution demeure le vote…compte tenu du résultat inattendu des dernières municipales (malgré le fort taux d’abstention, la jeunesse et le manque de popularité du challenger…ça s’est joué à « un poil de cul ») ça ne passera plus. Les paris sont ouverts 😉
5.« Quant aux médias, avez-vous déjà lu dans Le Parisien autre chose que « la bonne soupe laudative » qu’il sert à louches continues à l’équipe Bagayoko / Braouzec / Haye / Paillard (M. et Mme) / Peu /Russier et leurs acolytes ? «
Cf. article de Nathalie Perrier publié le 15 septembre 2009 : lien.
…
Je pense que l’équipe en place est usée, dépassée, incompétente et idéologue et je suis convaincue qu’il s’agit là de son dernier mandat. La question qui doit préoccuper les dionysiens doit se cantonner aux faits et à l’amélioration de la vie en collectivité et donc du quotidien : comment agir pendant les quatre ans en cours et dès aujourd’hui ?
La dynamique citoyenne est fondamentale, il faut l’encourager et la consolider…il n’y a pas de fatalité, la pugnacité paie tôt ou tard encore faut-il y croire. On ne réinvente pas le feu, on fait ce que font d’autres ici et ailleurs.
Bref, on continue…
Alors c’était pas mal mais je me suis arrêté à « la ville de Saint-Ouen au maire authentiquement communiste ». J’ai ri.
@bb oui et sa gestion communiste était tellement exemplaire qu’elle a poussé les gens de gauche à St Ouen (60 % au 1er tour) à voter à droite au 2ème… prémonitoire de ce qui risque d’arriver à St Denis !
Joli post! J’ajouterai tout de même un petit bémol à une thématique qui revient souvent dans les commentaires : pourquoi un couvre feu des jeunes femmes à partir d’une certaine heure la nuit ? Est ce une sensation d’insécurité perçue par la mauvaise qualité des voiries et de l’éclairage (ce que je comprends tout à fait) ou se base t il sur des faits concrets?
En ce qui me concerne j’ai été victime de deux agressions violentes, dont l’une avec coups et blessures et œil au beur noir d’un mois (très classe à porter quand on est une femme) et même si les objectifs n’étaient clairement pas les mêmes (tentative de viol d’un coté, vol de portable de l’autre) ces deux agressions se sont déroulées en pleine journée, samedi et dimanche (8h00 et 17h00), sur le parvis et dans ma rue, relativement passante. De mon point de vue, j’aurai tendance à croire qu’il est plus dangereux de se promener aux heures de grand passage, sorties de bureau notamment, puisque les agresseurs peuvent très facilement se fondre dans la foule et prendre un transport en commun pour s’échapper . Les usagers des transports savent bien qu’au delà de 22h, c’est pas le RER qui facilite la mobilité et la petite vermine qui s’exerce à ce genre d’actes (car ce sont bien souvent des mineurs) n’ont pas de moyens de transport. Même les dealers et les alcooliques désertent les rues à partir de minuit la plupart du temps …
Maigre point positif dans ces agressions tout de même : à chaque fois, on est venu m’aider, des voisins notamment, ce qui clairement montre qu’à St Denis, il y a des gens de valeurs et courageux et pas que des sauvages… Pourrions nous en dire autant de certains quartiers parisiens ?
Excellent décryptage des choix idéologiques de la municipalité et des acteurs de cette sinistre comédie, par zeynab : en tant que vieux dionysien, j’ai pu constater l’évolution de la majorité municipale d’un communisme gestionnaire (Marcelin Berthelot), soucieux des habitants de la ville, à un gauchisme pseudo-révolutionnaire, teinté un temps d’utopie altermondialiste, qui dissimule de plus en plus mal de sordides intérêts individuels (postes d’élus, indemnités, avantages divers).
Menacé par le déclin de l’encadrement communiste de la population et l’arrivée de salariés au choix politiques pragmatiques (les prétendus « bobos »), la réaction de ce clan au pouvoir a été en effet de décourager les protestataires, de les faire partir et de plus en plus d’éviter d’attirer les couches populaires et moyennes salariés. Tout est fait pour maintenir et faire venir une population dépendante socialement et économiquement de la ville, politiquement absentéiste et/ou piégée par le clientélisme et une propagande omniprésente.
Je reste persuadé que la fin de cette majorité gauchiste est inéluctable, mais les dionysiens ne peuvent rester sans rien faire face à leurs agissements durant les quelques années qui leur restent à accaparer le pouvoir municipal : six ans c’est long !
Merci à Zeinab de sa longue analyse que je n’aurais pu faire, cela confirme tous les doutes que j’avais en mon for intérieur. Un petit point de détail Paillard Peu et Braouezec sont propriétaires pour au moins un de plusieurs, ce qui renforce au moins l’idée de comportement de colons. Enfin et heureusement que Marcellin Berthelot ne soit plus là il ne s’en remettrait pas. Ce n’est plus l’idéologie soit disant communiste c’est tout simplement de la captation de postes à leur petit profit personnel.
Le basculement idéologique de la municipalité s’est, me semble-t-il, réalisé dans la deuxième moitié des années 1990 : le déclin parallèle de la composante ouvrière et de l’influence du PC leur a posé un problème de légitimité, électorale et politique.
La tentative de remplacer les organisations du PC, qui encadraient traditionnellement la population, par la « démocratie participative »(le modèle fantasmé de la ville brésilienne de Porto Alegre…) a été un échec. La rigidité des élus, leur incapacité à être à l’écoute et la mise sous contrôle des rares citoyens actifs expliquent sans doute cet échec.
C’est ainsi que le volet gauchiste l’a emporté avec un mépris grandissant pour les « couches moyennes », vomies par Braouezec, mais, en fait, mépris pour tous les salariés (notamment ceux travaillant dans le privé). Ils étaient considérés comme définitivement perdus pour la « cause révolutionnaire » et surtout comme électeurs du PC. Cela a donc abouti à la mise en valeur des « sans » : « sans papiers » (en fait immigrants illégaux), sans logement, sans emploi.
Bref, le clan dirigeant à la municipalité a totalement abandonné les références marxistes qui lui servaient plus ou moins jusqu’alors de colonne vertébrale. On a pu même voir s’exprimer une certaine complaisance pour les délinquants considérés comme des « victimes de la société ».
Cette agitation a pu avoir un temps une relative audience médiatique qui permettait une promotion de P. Braouezec, qui espérait toujours un poste ministériel. Mais le soufflé de la com est retombé.
Où en sont-ils aujourd’hui ? Ils vivent sur les ruines de leurs dérives successives et se retrouvent face à l’échec de leur politique urbaine. Car finalement quel est le vrai bilan du clan Braouezec : la création d’un quartier d’affaires à La Plaine à la grande satisfaction des promoteurs immobiliers spécialisés dans les bureaux et la ghettoïsation croissante de la ville.
Ca y est j’ai trouve un endroit qui s’appelle partout pareil. Une personne m’a contactée pour me dire qu’a Paris a la goutte d’or où elle habite c’est pareil qu’a ‘st Denis. Elle souhaiterait mener des actions pour arriver a se faire entendre. Peut-être qu’il faudrait parvenir à se regrouper dans ces endroits de partout où les problèmes sont les mêmes pour mener des actions communes. L’Union fait la force. Nous avons échangé nos coordonnées, je travaille dans le quartier où cette dame habite, on devrait pouvoir se rencontrer en septembre. J’avais dit sur ce blog qu’au métro la chapelle on avait les mêmes. Ce quartier pullule de vendeurs a la sauvette et de trafics divers et variés. Goldo
il y avait longtemps, je vais appeler le numéro vert de Plaine commune. Cela fait plusieurs jours que la rue n’a pas été balayée et le nouveau parvis pas nettoyé. Ca sent les vacances. En ce qui concerne les vendeurs a la sauvette, ils augmentent de plus en plus, hier il yavait au moins 5 personnes a faire des brochettes en barbecu,toujours dans les mêmes conditions d’hygiène. Nous sommes en France où l’on arrête pas de faire appliquer des protocoles a respecter sous peine de sanctions,mais pour les vendeurs a la sauvette tout est permis. Goldo
ils sont venus, la rue est de nouveau propre mais jusqu’à quand.? Il faut quand même reconnaitre que certaines personnes sont a l’initiative de la saleté. Jeter les bouteilles par terre alors qu’il Ya des poubelles a côté relève de l’incivilité qui mériterait d’être sanctionnée.goldo
@goldo
les gens qui jette par terre alors qu’ils sont à quelques mètres d’une poubelle j’en vois presque tous les jours. Le dernier en date (jeudi 31 juillet 2014) mangeais un gâteau sec en étant appuyé contre une poubelle et à jeté le sachet d’emballage par terre juste devant moi. Je lui évidement fait remarqué et il m’a insulté. Le schéma classique.
Oui comme vous dites le schéma classique, c’est pareil pour moi je ne peux pas voir quelqu’un cracher par terre ou jeter quelque chose sans faire une remarque. Avec les énergumènes qui rôdent à St Denis c’est plutôt dangereux.
Oui mais pouruoi cela se voit beaucoup plus a S Denis? A monavis pfarce que il n ya jamais de sanction
STenis ville des autres ou tout est permis sans jamais de sanction .cet AM la place reservee handicapee etait occupee par un vehicule sans carte la police municipale est passee sans que rien ne se passe, je l ai su par més voisins je n etais pas la sinon j aurai appele mais voila c est st denis ce soir jusqu a lundi je ne suis pas ds cette ville ou d ailleurs il m’est de plus en plus difficile d y rester. Goldo
pour ma part je pense qu’à Saint-Denis, ils sont tous corrompus, cela fait des mois qu’une voiture est garée dans ma rue et qui n’a pas bougé d’un centimètre sans avoir aucun PV ni enlèvement et moi qui as eu le malheur de rester 5 minutes de trop (ticket stationnement dépassé) j’ai pris une amende.c’est honteux, cette ville où règne la loi du plus fort, où les gens font n’importe quoi en toute impunité (stationnement anarchique ……).
maintenant je comprends pourquoi on laisse faire quand je lis cet article.
y a t il rien à faire juridiquement pour empêcher ce saboteur de maire de détruire cette ville où il faisait bon vivre il y a 20 ans.
Ne peut on pas le déclarer inapte à la fonction de maire et le destituer.
Comment cela se fait il qu’il ait été réélu, je trouve cela incroyable vu le nombre de personne déçu de son mandat précédent. je pense que même les élections sont truquées.
en tout cas vivement que je quittes cette ville dégueulasse.
On peut garder espoir même si on en a encore pour 6 ans, je pense que c’est son dernier mandat. Il a été réélu car il sa bande et tous les agents municipaux qui votent pour lui car ils ont peur de perdre des avantages. A St Denis les employés sont mieux lotis que dans d’autres communes. Ce sont les agents qui le disent eux mêmes. En ce qui me concerne au moment de payer les impôts, je poserai une action même si je ne sais pas encore laquelle, individuelle ou collective si d’autres se rallient a moi. Goldo
@pimpim93
« Dégueulasse » c’est le mot qui revient le plus souvent dans la bouche des habitants de cette ville pour la qualifier, c’est horrible, en sachant qu’il y a une dizaine d’année, c’était tout le contraire. Ils font passer les habitants de cette ville pour des personnes sales, ne respectant pas les règles…car c’est la crise, ce sont des personnes pauvres. Mais la crise est partout, ds toutes les villes, certaines accueillant des populations encore plus pauvre, mais bizarrement ces villes là, sont propres, la délinquance et le trafic de drogue n’est pas à ts les coins de rues…cherchez l’intrus………..Bien entendu ce sont les personnes qui gèrent cette ville qu’ils l’ont rendu ds cet état et non ses habitants.
476 de notre ère, chute de l’empire romain d’Occident, 1453 chute de Constantinople.
Notre chute est inéxorable. Saint-Denis est le le symbole de l’avenir de la France.
Même les petites villes de province commencent à apprécier le rouleau compresseur de l’insécurité du quotidien.
Si les intervenants de ce site imaginent avec toute leur sincérité, que la mairie peut faire changer les choses, je vous prie de m’excuser mais vous êtes naïfs.
Vous décrivez des situations qui gangrènent Toute la France.
J’ai vécu 20 ans à St-Denis, j’ai entendu sonner le glas, lorsque les voisins européens sont partis, lorsque la librairie La Presse a fermé, quand les coiffeurs afros se sont multipliés….
Saint-Denis est l’un des points de chute d’une immigration incontrôlée, inadaptée à notre culture. Quand j’ai compris cela je n’avais même pas 28ans.
Pour finir : Soyez Lucides !!!!
PS : Je suis métis, pour ceux qui voudraient me coller l’étiquette débile, du méchant raciste.
Ce matin, je partais travailler lorsque j’ai vu une de mes voisines en train de jouer la poubellière,elle ramassait les détritus qui traînent, sur le trottoir depuis au moins trois jours. Ceci devant le nouveau parvis qui vient d’ouvrir dans le quartier en rénovation. Je me demande comment vont apprécier les nouveaux habitants.
J’ai fais des photos, je les ai envoyées a Mme Bourbousse responsable du quartier Playel sur plaine commune mais elle est en vacances. j’ai aussi prévenu la police municipale qui devait passer voir le patron du restaurant Grec car d’après mes voisins ce serait lui le coupable de ces faits.
Je voulais mettre les photos avec ce commentaire mais je n’y arrive pas, dois-je les envoyer a sans crier gare? Goldo
@476ap J.C
c’est l’ambiance orages & pluies diluviennes en plein mois d’août du climat actuel qui vont ont inspiré pour votre post ? Parce que dans le genre théorie de fin du monde, c’est pas mal là…
alors certes nombres de situations qui se déroulent à st denis, existent dans d’autres villes, mais toutes les autres villes ne se retrouvent pas en pole position des cumuls de problèmes et de drogues, et de vols, et d’agressions, et d’insalubrité, et de squats, et de etc… Et sisisi, la municipalité a son poids de responsabilités, avec d’autres entités bien entendu, mais il y a forcément un intérêt pour eux à ne pas faire évoluer une partie de la situation (débat sur la vidéo surveillance, négation de certaines insuffisance d’éclairage…etc). Il serait tout aussi naïf de votre part de sous estimer l’influence local du maire qui reste quoi qu’il en soi le représentant de l’Etat ; suffit de regarder certaines villes voisines qui s’en tirent beaucoup mieux que nous tout en subissant les mêmes problématiques de concentration de logements sociaux, saturation des structures etc …
Comment analyser le comportement de la municipalité ? Absurdité totale, incompétence crasse ou volonté politique de faire partir une partie de la population ?
Un simple fait, anecdotique mais significatif tant ce type de situation est récurrent :
ce mercredi 14 août vers midi les ASVP (chargé donc de la Sécurité sur la Voie Publique…) sont en train de mettre des amendes systématiquement aux voitures garées tranquillement sur le parking place Robert de Cotte près de la Basilique, alors qu’au même moment à 50 métres une bonne dizaine de voitures étaient en stationnement interdit, comme d’habitude, sur le trottoir de la rue Gabriel Péri contraignant les piétons à descendre sur la rue (dite piétonne… où circulent pourtant bus, motos et voitures à vive allure) et bloquant les vitrines des commerçants. Alors absurdité totale, incompétence crasse ou volonté politique de faire partir une partie de la population ?…
Merci à Zeynab pour cette analyse très complète d’une situation qui ne cesse de se dégrader à Saint-Denis ; elle ne se contente pas de déplorer les dérives que nous subissons : elle donne des clés pour comprendre et, par là même, nous amener à réagir ; il y a de la lassitude er de l’amertume dans ses commentaires, mais aussi une forme d’engagement par le souci qu’elle met à nous éclairer !
Il ne faut pas en rester là ! Je vis depuis plus de 70 ans à Saint-Denis à laquelle je reste très attachée, même si j’y vis plus difficilement ; je savais que s’il devait y avoir un changement de majorité aux dernières élections, cela se ferait de justesse ; cette majorité est en place depuis plus de 70 ans, elle a noyauté toutes les structures municipales (en y incluant Plaine Co), elle nourrit ses réseaux par une démagogie et des écrans de fumée qui masquent la dure réalité de la Ville ; mais comme le dit Sam dans un message précédent, des changements s’amorcent que nous devons amplifier par une attitude citoyenne pugnace.
Si nous souhaitons qu’une politique d’opposition d’envergure se mette en place dans les cinq années à venir, celle-ci doit sentir qu’il existe dans la population une demande de changement déterminée !
A suivre donc !
Paulette
@476ap J.C.
« Vous décrivez des situations qui gangrènent Toute la France. »
Toutes les villes françaises possèdent-elles un budget annuel de 250 millions d’euros pour 108000 habitants ?
Un(e) maire décide du plan local d’urbanisme, des permis de construire, et de la préemption des terrains. Il peut faire venir les classes moyennes. La ville de Rennes semble un exemple. Depuis cinquante ans la municipalité bretonne a construit des logements pour les cadres moyens et les ouvriers. Pas de problème pour se loger à Rennes en 2014. Le taux de délinquance y demeure faible. Le taux de chômage rennais stagne à 8% (à Saint-Denis 24%).
Quand les maires PCF successifs de Saint-Denis décident avec cynisme, de concentrer une partie de la misère d’Ile de France dans notre ville, alors ils changent sa sociologie.
C’est machiavélique et immoral mais c’est efficace.
Depuis 69 ans le PCF gagne les élections et garde le pouvoir municipal.
Oui avec 250 millions d’euros de recettes un(e) maire peut faire changer les choses.
Depuis quarante ans à Saint-Denis beaucoup de logements sociaux ont été volontairement attribués aux trafiquants de drogue pour leur fournir une aide logistique.
A Saint-Denis les trafiquants de drogue ont un rôle politique : celui de faire fuir les classes moyennes et de permettre au PCF de rester au pouvoir.
Dimanche 17 aout 2014 à 23h45 rue Gaston Monmousseau :
http://www.leparisien.fr/seine-sain…
C’est le sixième meurtre de l’année 2014 à Saint-Denis.
La Police Nationale s’en moque (récemment en réunion de quartier un commandant de Police de Saint-Denis niait le nombre de meurtres dans notre commune).
Combien de meurtres faudra-t-il à Saint-Denis pour que le préfet Galli se décide à mettre mette notre ville sous tutelle ?
me revoilà a st Denis, juste pour deux jours. Cela me permet quand même d’observer je vois que depuis que le nouveau parvis gare est ouvert, plusieurs personnes handicapées en fauteuil roulant circulent. C’est de même dans la rue du Port, ce n’était pas le cas avant. Ne désespérons pas er relevons aussi ce qui évolue dans le bon sens. Goldo
Ce mardi après-midi en centre ville : la présence des vendeurs à la sauvette rue de la République était hallucinante : sur deux rangées, parfois trois, près d’une quarantaine (!…) proposaient contrefaçons et téléphones de provenance douteuse. Et une confirmation : un nouveau point de vente et de consommation de drogue s’est installé durablement rue Gabriel Péri/rue du Jambon, à coté de l’agence administrative de la MGEN. Et pendant ce temps, à 50 mètres, les AVSP continue imperturbablement de mettre des amendes aux voitures garés place Robert de Cotte… La loi règne sauf pour les délinquants !
les vendeurs a la sauvette sont partout,c’est l’envahissement,parvis de la gare,rue de la République,en face carrefour. Si moi je fais un barbeccu sur mon balcon on va me dire que cela dérange mes voisins mais a la gare ça se fait sur le parvis autour de tous les passants. On voit la fumée jusqu’en bas de la rue du Port et même de nos fenêtres rue Charles Michels mais ça continue. Je pense qu’à la rentrée il va falloir que les habitants s’installent aux endroits stratégiques et se déguisent en vendeurs a la sauvette. Je vais aussi demander un entretien a notre élu PSG chargé de la sécurité. En même temps la police municipale parfois intervient mais ils reviennent. Il faudrait au moins deux policiers en permanence aux endroits où les vendeurs sont le plus nombreux.
On n’est pas prêt d’en être débarrassé de ces vendeurs de contrefaçons et autres maïs, hier j’en ai discuté avec un policier au commissariat qui m’a dit que St Denis était tellement gangréné par le trafic de drogue que ce problème de vente dans la rue n’était pas leur priorité. si seulement nous avions une vidéosurveillance dans les quartiers chauds mais voilà notre bon maire ne souhaite pas être mal vu des voyous.
Je ne sais par quel » bout » prendre ce post et les divers commentaires qui l’ont suivi ;Si sur certains points les remarques et critiques peuvent se comprendre , d’autres comme celles faisant l’APOLOGIE du communisme municipal du temps de M.Soucheyre , M. Berthelot n’étaient pas membre du PCF à l’époque :moi si ( j’ai 71 ans ) et si je l’ai quitté , c’est en partie parce qu’il y régnait ,dans les instances dirigeantes,et hélas ,chez certains militants, un « esprit » proche de ce que certains lui reprochent actuellement .PEUT-ÊTRE que le PC d’antan n’est pas si éloigné du PC actuel ( ? OU ! ) D’où en grande partie les heurts dans le FdG. . .
Quant à la « relation » de ZEYNAB ,j’y sens beaucoup de colère , découragement et ANIMOSITE
politique : elle a sans doute ses raisons en partie partagées .Mais j’avoue que ses propos de début de texte , citant « une personne qui le lui a dit » et qu’elle peut citer car cette personne a quitté St De nis depuis (ou son emploi , je n’ai pas bien compris ,m’ont faist rire et penser à cette blague du Sud Ouest : »Mais si , je te jure c’ets la jumeng de Madame Roques qui y était et nous l’a dit «
d’autre part , si c’était vrai , pauvre de moi et de mes « croyances » !
D’autre post sont franchement ineptes et idiots .Tel le 1er post de HABITANT :cette personne sait-elle que les mots ont un sens et que le » sang sur les mains » dont il parle peut-ilen faire la démonstration ! ! !
@Claudine Saur : Votre attaque ridicule du texte de Zaynab sur un point mineur (la source des propos qu’elle rapporte au début) vous évite de répondre sur le fonds à cette l’analyse précise et argumentée de la politique municipale, analyse que vous avez visiblement du mal à supporter et peut-être même à comprendre.
Vous vous situez politiquement comme un « compagnon de route » du PC de longue date (et aujourd’hui du Front de Gauche, semble-t-il), c’est votre droit. Mais, quand on s’est autant trompé, cela devrait imposer un minimum de retenue, sinon de décence, dans les commentaires des opinions des autres.
Comment osez-vous traiter des messages d’ « ineptes et idiots » ! Qu’est-ce qui vous permet de telles insultes, un tel mépris ? Vous prétendez avoir rompu avec le PC du temps de Soucheyre, mais votre commentaire ici montre bien que vous n’avez pas rompu avec le stalinisme, avec cette suffisance et cette prétention de donneur de leçons à la terre entière.
ma voisine est rentrée de vacances en me disant « tu as raison, il faut se barrer de st Denis ». Nous sommes toutes les deux d’origine normande et nous constatons que vivre a St Denis relève de la maltraitance. Vieillir dans cette ville est in concevable.
En attendant je n’approuve pas que l’on juge les commentaires des uns et des autres chacun a le droit de s’exprimer. On peut ne peut pas être d’accord mais les mots comme idiots et ineptes sont des mots qui expriment des jugements de valeur.
actuellement je prospecte pour un lieu où je vais pouvoir poser un mobil homme en de Normandie et j’ai l’intention de vivre a mi temps là bas et l’autre mi temps a st Denis. Ceci pour ne pas laisser mon association et mon réseau social. Qu’ils ne pensent pas que je vais les laisser tranquilles a temps plein. Il faut que les habitants arrivent a se faire entendre auprès de nos élus locaux mais aussi des pouvoirs publics. Goldo
@ goldo ,
Pour VOUS ,que j’aprécie beaucoup , je retire les mots « ineptes et idiots « qui vous ont choquée-sans doute plus ?- et qui ont été écrit sous le coup de la STUPEFACTION en lisant ce 1er commentaires après le texte de Zeynab .
Je n’en pense toutefois pas moins, pas du tout du bien . Et oui ,ce sont bien des jugements !
Car cette personne qui signe (courageusement ) » Habitant » et qui » a toujours dit que . . » devrait savoir que , une telle accusation ; » du SANG SUR LES MAINS » demande de pouvoir être ETAYEE au risque de tomber sous le soup d’ACCUSATION DIFFAMATOIRE ! Je veux bien croire que cette personne a écrit CELA sans y réfléchir ,mais bien que ne le connaissant pas , je suis SURE qu’il sait que les mots ont un sens .Il se sera laisser emporter !
Je comprends que vous m’aimiez pas qu’ON » juge les commentaires des uns et des autres «
Moi non plus , d’ HABITUDE ( mais là ! )
Je vous comprends d’autant plus que je viens de lire les JUGEMENTS ET LES ACCUSATIONS après mon commentaire sur l’analyse de Zeynab de la part de
S U G E R dont « la MODERATION légendaire » et dont les « argumentations » sont d’habitude si délicieuses !Comme son acharnement envers moi sont trop » fastidieux » , la » stalinienne qu’il me traite d’être ( ce sont SES analyses « pointues » qui le lui prouvent ? me connait-il seulement ? que j’ai décidé de ne plus perdre mon temps avec ses propos outranciers surtout quand je me rends compte qu’il déforme (volontairement ou il ne COMPREND PAS ? : »compagnon de route » et » adhérent « , c’est DIFFERENT , non ? ) mes propos pour les faire « entrer » dans ses raisonnements .
Malgré le vif agacement que tout ça provoque en moi ,je comprendrai tout à fait que nous ne poursuivions pas nos intentions de rencontre ,ça vaudra surement mieux . Et je me ferai très
» discrète » sur ce site ,à l’avenir .
Bien cordialement
Caudine SAUR- POSPIECH
@Claudine Saur
Lorsqu’on laisse consciemment les habitants de cette ville aux prise avec les dealer et voyous et qu’on refuse de sécurisé la vois publique (par une vidéosurveillance par exemple) et que malgré qu’on soit la ville la plus criminogène de France depuis 2006 (et de loin), les personnes aux pouvoir de cette ville ne font rien, au contraire ils nous racontent que ces jeunes sont perdus et que ce sont eux les victimes, donc justifie leur méfaits. On peut se dire logiquement que si une autre équipe municipale étaient en place beaucoup d’actes criminels auraient pût être évité donc on aurait pût évité de faire couler beaucoup de sang. Donc lorsque vous me traitez d’idiot, vous traitez indirectement toutes ces victimes d’idiots, ils ont eut la mauvaise idée de tomber nez à nez avec leurs agresseurs, la mauvaise idée d’habiter dans une ville géré par des inconscients ou manipulateur machiavélique
Claudine Saur
ce n’est pas parce-que j’ai dit que je n’aimais pas les jugements sur les commentaires qu’il ne faut plus se rencontrer. Je vous ai dis que c’est avec les différences que l’on construit, que l’on crée,les fuir au lieu de les confronter est pour moi une facilité. Je maintiens donc mon désir de vous rencontrer et je serai présente a celle-ci si vous êtes OK. Goldo
L’histoire récente de la ville va malheureusement dans le sens de ce que dit « Habitant ». Ceux qui ont encore la mémoire des faits n’oublient pas : Mme Louise Thorigny, 102 ans, a été agressée en pleine rue, pour 30 euros, le 28 septembre 2008. Elle est morte des suites de cette agression un mois plus tard. Une marche avait été organisée, de la Place des Tilleuls à la Mairie, en hommage à Mme Thorigny et pour protester contre l’insécurité, à l’initiative, si je me souviens bien, de membres de l’association « Sans crier Gare ». Cette agression suivait un autre acte odieux : l’agression de Mme Luong Phong, morte d’une fracture du crâne, Place Jean Jaurès à Saint Denis, un an plus tôt, le 6 novembre 2007. Dans les deux cas, la municipalité avait tout fait pour minimiser les faits et étouffer l’émotion provoquée par ces agressions.
Bravo pour cet article qui reflète ma pensée. Je pense qu’on peut facilement l’élargir à tout le 93, même si c’est flagrant à Saint-Denis.
Je suis originaire de Sevran. J’ai acheté un appart quartier de la Montjoie … au départ je souhaitais habiter Le Pré-St Gervais, Saint Ouen ou Asnière. Le prix du m² au Pré était relativement cher, et ne voulant pas emprunter de L13… qui dessert Saint Ouen et Asnière, je me suis « rabattu » sur la Plaine, avec sa nouvelle L12 ! Ligne que je connaissais bien étant donné que ma copine habitait Issy (Corentin Celton). Etant très attaché au 93, je ne voulais pas céder à la tentation du « 92 » (Asnière, Colombes, Nanterre …) comme beaucoup d’habitants originaires du 93.
Lorsque je me suis balladé pour la première fois dans les rues autour de Front Populaire, j’avoue avoir eu un coup de coeur.
Tranquille, bien desservi, ligne B pas loin (pleins de soucis mais au coeur de Paris en 2 arrêts et grosse fréquence de train), périphérique à 3min, A86 à 5min, A1 à 7/8min … bref tout ce que je cherchais, d’autant plus que je pourrai rendre visite régulièrement à mes parents et simplement via la B ou l’autoroute.
3 ans se sont écoulés depuis, et j’avoue ne pas comprendre … L’autolib’ débarque à peine, et timidement. La fibre aussi. Dans le quartier le signal réseau est très faible (parfois je ne capte même pas chez moi) … le prix de l’immobilier augmente timidement, alors que dans les autres communes il explose.
La ville de Nanterre (moins bien desservie et plus loin) est la première à faire concurrence à celle de Saint-Denis, mais semble avoir déjà gagnée la bataille…
Les taxes foncières et d’habitations sont très élevés alors que la ville à énormément d’entreprises.
On est en droit de se poser la question : comment se fait-il qu’une ville qui a déjà toutes les infrastructure nécessaires, est aussi peu attrayante ?
La ville est aux porte de Paris, rapide et facile d’accès, mais la mayonnaise ne prend pas !
Je suis en train déjà de penser à revendre mon bien pour aller investir ailleurs… Pourtant la ville à besoin de personnes comme moi (jeune trentenaire avec un revenu proche des 3K/mois) !
J’habite à côté d’un collège et d’une école primaire … force est de constater que jamais je n’y enverrais mes enfants ! Il n’y a quasi que des gamins habitants en logement sociaux !
Il y a soit disant des voitures flasheuses à Saint-Denis, mais c’est en théorie ! les gens se garent tous en double fil avenue du Président Wilson, voir directement sur la route rue de l’imprimerie ! J’ai un peu de mal à comprendre comment un système aussi rentable que cette voiture ne soit pas fabriqué en plus grande quantité !
Pour finir et je pense qu’il y a un sujet qui corrobore très bien cet article, c’est celui sur les JO 2024 où le peut lire que les maires des villes (Saint Denis, Île St Denis …) vont tout mettre en oeuvre pour éviter la gentrification des quartiers attenants aux JO ! Article absolument hallucinant !
Bonjour et bienvenue sur ce blog. Merci pour votre témoignage, très représentatif je pense de l’incompréhension ressentie par de nombreux habitants.
Effectivement, la ville a besoin d’habitants comme vous et j’espère que vous allez tenir encore un peu avant de baisser les bras et tester l’herbe ailleurs.
Les JO sont une opportunité pour nous car cela va braquer les projecteurs sur notre ville et malgré tous les efforts de certains, ils ne pourront pas empêcher la mise aux normes de la ville au minimum en termes de propreté, salubrité et sécurité. Restez au moins jusqu’aux élections municipales pour pouvoir voter pour une nouvelle équipe 😉
Avec la loi NOTRe, de plus en plus de compétences en matière d’urbanisme et d’habitat sont transférées à la métropole, les dernières datant du 1er janvier 2018 :
https://www.paris.fr/actualites/la-loi-notre-definitivement-adoptee-2784
Les maires de Saint-Denis et de l’Ile Saint Denis qui savent qu’ils n’auront bientôt plus les manettes s’agitent comme d’habitude, mais seront littéralement dépassés par cet événement mondial.
L’ombre au tableau local demeure dans le transfert des offices HLM à Plaine Commune en début d’année. Pour éviter cet écueil, la mairie de Saint-Ouen a préféré transférer le sien à la MGP.
Il est aussi question de la disparition des 3 départements de la petite couronne au profit de la MGP. Nous aurons la réponse courant 2018. Ce pourrait être l’occasion de réparer la tragique erreur de Delouvrier dans les années 60 qui a laissé le champ libre aux communistes d’organiser la ghettoïsation du 93 et de certaines petites parties du 92 et du 94, et d’augmenter ainsi le clivage en fixant majoritairement les populations les plus aisées à l’ouest de la capitale.
En 2014, les Dyonisiens n’ont pas réalisé que virer le maire communiste Paillard était aussi et surtout l’occasion unique de se débarrasser de l’inénarrable macronien-communiste P. Braouezec à la tête de l’EPT. C’est lui qui tire les ficelles des mairies suscitées.
@ Sevranais
Comme beaucoup d’entre nous, tenez bon jusqu’en 2020. J’espère que vous êtes inscrit sur les listes électorales et que vous incitez à le faire. Il existe un seuil minimal de logements sociaux dans une ville fixé à 25%, mais hélas le législateur à omis de prévoir un seuil maximal. Les cocos en usent et surtout en abusent, car ils achètent ainsi les voix d’administrés qui leur seront redevables à vie. Le logement social est effectivement le principal levier qui leur assure leur réélection. Seule l’unité pour une alternance, toutes tendances confondues des citoyens, peut nous sortir de l’ornière. Les Audoniens y sont parvenus en 2014. A Saint-Denis, nous avons la droite la plus bête de France, et elle a préféré ménager l’équipe municipale pour attaquer prioritairement le candidat PS qui avait su rassembler bien au-delà de son étiquette politique nationale.
@Sévranais
Vous dites que vous êtes très attaché au 93 mais tout est là….. quelqu’un m’a dit un jour que c’est un sacerdoce d’habiter Saint-Denis….. une grande partie des dionysiens font le même constat que vous, c’est triste à pleurer et les dionysiens qui sont là depuis plus de 30 ans vous diraient que c’est une ville qui avait plein d’atouts, mais depuis à peu près deux décennies, elle est mal administrée, est-ce par incapacité ou par calcul idéologique ? et la mondialisation est passée par là.
En tous cas, en 2014 au moment des municipales le couperet y est passé très près.
Moi je pense que c’est une ville qui mérite que l’on se batte pour elle!
Un peu plus de 2 ans et, comme dirait France Gall : »Résiste »…
@Marion
Oui je suis inscrit sur les listes électorales. Pour le seuil je suis au courant, cependant, des villes refuses ce seuil minimal sous peine d’amandes (comme le Raincy par exemple). Je pense qu’en terme de logements sociaux, le 93 a largement donné… Et si ces 25% qui par définition ne représente qu’un quart, on a l’impression parfois qu’ils représentent le quartier ! Alors effectivement à Plaine SD c’est récent, neuf et ça ne dépasse pas 3 ou 4 étages … mais bon, des enfants de 5 ans en pleine rue à 22h ça se remarque. Des jeunes qui fument la chicha et/ou deal sur les bancs du square de la montjoie de 22h à 02h du mat’ en été ça se remarque (et ça s’entend, en plus de faire peur)… J’en arrive à avoir parfois presque honte d’y inviter des amis. Heureusement qu’une bonne partie de mon entourage est d’origine sevranaise et que ça ne les choquent pas !
Je ne doute pas que ce vieux parti qui n’a d’ailleurs même plus raison d’exister se repose sur cet electorat ! A sevran c’est la même histoire. Saint-Denis jouit d’une sale réputation, tout comme Saint Ouen d’ailleurs (dealers, fusillades …) mais cette dernière à su pousser dans le bon sens. La ligne 14 je pense ayant beaucoup fait avancer les choses. Nous avons la 12 … mais personne ne le sait ! Tout le monde est au courant de la 14 qui n’est même pas terminée, mais personne ne sait que la 12 va jusqu’à Saint Denis, moi même je ne le savais pas avant d’investir dans le coin !
@Gabriella
Pour ma part je n’irai pas jusque là, je suis juste une personne qui ne crache pas dans la soupe et je suis « fier » d’avoir grandi dans ce département. Mes parents eux même ont passé une bonne partie de leur enfance dans cette ville dans la fin des années 50/60.
La mondialisation est passée par là mais surtout par le 93 lol ! Elle se remarque d’autant plus que les « francais » « de souche » et/ou européens « d’origine » ont fuit en masse le département. Il suffit de prendre le rer B à partir de Gare du Nord pour s’en rendre compte.
Effectivement la ville est très très mal administrée. Quand mes parents me parlent de Levallois Perret des années 70/80 et quand on voit aujourd’hui qu’elle fait partie du top 5 des villes les plus chers de France, je ne rêve que d’un Balkany-like à la tête de la Mairie ! Si ce maire veut 2 ou 3 villas non déclarées au Maroc qu’on lui donne, ça ne me dérange pas ! D’ailleurs ça ne dérange pas plus les Levalloisiens puisque chaque années ils votent encore Balkany et que chaque année le prix au m² monte encore un peu plus ! Mais effectivement une ville remplie d’Histoire comme St Denis mérite qu’on s’y batte pour elle !