Le Parisien : Bailleur et policiers mettent un coup d’arrêt aux trafics
Un trafic a été démantelé au 17 rue Eugène Hénaff à St Denis, fruit de la collaboration entre la police, le parquet et PCH. Stéphane Peu a l’air très motivé pour continuer sur sa lancée, chouette. Surtout que l’article parle d’une enquête menée en 15 jours et pour les habitants, le soulagement est immédiat. Comme quoi, avec de la volonté, il y a moyen d’agir et d’améliorer les choses ! Bill
« Cela fait deux jours que je reviens du boulot sans le stress de croiser les dealeurs dans la cage d’escalier. Le matin, quand je pars travailler, je ne suis plus obligé de marcher au milieu des canettes de bière. » José*, locataire au 17, rue Eugène-Hénaff à Saint-Denis, pousse un vrai soupir de soulagement après le démantèlement d’un trafic de cannabis dans son immeuble. Jeudi, la police a ainsi mis un coup d’arrêt à un trafic prospère. Sept personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
[…]L’enquête a été menée en moins de quinze jours par le commissariat de Saint-Denis. « Nous avions opté pour ce mode rapide, car les riverains étaient en train de craquer et il y avait un trouble manifeste à l’ordre public »,[…]
Une opération devenue classique pour les services de police qui dénombrent une vingtaine de points de vente jugés « critiques » dans la ville. Ce qui l’est moins en revanche, c’est le front sacré noué entre la police et le bailleur pour éradiquer le deal des halls d’immeuble. Hier, après le dénouement des faits, Stéphane Peu, président de Plaine Commune Habitat (PCH), le bailleur, se félicitait d’un tel résultat. « Cette opération de police a été rendue possible grâce au fort partenariat noué depuis plusieurs années par l’office HLM avec le commissariat », explique l’élu. PCH a en effet nommé depuis quelques années un salarié référent qui reste en contact quotidien avec les services de police. « Mais c’est tout l’office HLM qui se mobilise sur des questions qui portent aussi bien autour des problèmes de stationnement que ceux liés aux trafics de stupéfiants. »
La collaboration, qui inclut aussi le parquet, a déjà porté ses fruits dans le cas deux dossiers emblématiques. Le 19 mai, cette étroite collaboration a conduit au démantèlement d’un « supermarché » du crack, rue du Corbillon à Saint-Denis. Onze membres du réseau ont alors été interpellés. […]
Après la nouvelle vague d’interpellations de la rue Hénaff, Plaine Commune Habitat avertit qu’elle aussi va sévir. « Si parmi les fauteurs de troubles, des locataires étaient mis en cause, nous engagerions à leur encontre une procédure visant à obtenir la résiliation de leur bail et donc leur expulsion. » PCH avait innové en juin 2013 en obtenant l’expulsion de toute une famille d’un logement qu’elle occupait rue Gabriel-Péri. […]La notion de « trouble de jouissance » avait alors été invoquée pour demander non seulement le départ d’un trafiquant mais aussi celui de son père, titulaire du bail. L’office HLM espère faire jouer à nouveau cette clause pour le 17, rue Hénaff. Il ajoute d’autres griefs : « Il n’est pas tolérable que les missions de service public de notre organisme et le vivre-ensemble dans nos quartiers soient mis à mal par des réseaux très organisés de trafiquants de stupéfiants. » Il promet aussi de ne pas s’arrêter là. « Quatre autres procédures sont actuellement en cours à Saint-Denis », a indiqué Stéphane Peu.
Nathalie Revenu | 19 juil. 2014
Voilà une excellente nouvelle; Mais quid des utilisateurs, on n’en entend jamais parler, si offre il y a c’est qu’il y a demande et la police ne pourrait-elle pas en choper quelques uns, leur frotter les oreilles juste pour leur faire peur ?
Bravo à la Police Nationale et à Plaine Commune Habitat pour le démantèlement du trafic de cannabis du 17 rue Eugène-Hénaff à Saint-Denis.
Autres bonnes nouvelles :
Un squat du boulevard Ornano servait de lieu de stockage du cannabis pour les trafiquants de la cité Pleyel. Dans la semaine du 15 juillet 2014, grâce à l’action conjointe de la Police Nationale et de la Ville, ce squat a été vidé et les travaux de rénovation ont commencé.
L’assermentation par le tribunal de Bobigny des quatre AVSP promis pour ce quartier arriverait en septembre 2014.
Mauvaise nouvelle : dans le même quartier (Pleyel) on compte qautre camps de roms, un de plus qu’en juin 2014. Des problèmes d’hygiène sont prévisibles dans ce quartier où travaillent 15000 salariés et vivent 6000 habitants.
@Lazare : Pour frotter les oreilles et faire peur aux consommateurs de cannabis, nous devons réclamer à Direction interrégionale des Douanes et à la Direccte des interventions plus fréquentes des douaniers à Saint-Denis. Les douaniers peuvent rédiger et faire payer des amendes sur le champ.
Merci pour le démantèlement du trafic rue Eugène henaff ,ils nous ont pourri l’existence avec leurs saletés ,nuisances … j’espère qu’ils ne vont plus revenir ,notre hall d’immeuble respire à nouveau Merci aux policiers ,juste une remarque suite à la perquisition dans l’immeuble y a eu une grande fuite de GAZ ,heureusement les pompiers ont intervenus à temps .
Face aux rodéos urbains à mini-motos et à leurs nuisances quotidiennes, le maire UMP de Neuilly-Plaisance, Christian Demuynck, a lancé une pétition. Il demande le soutien du ministre de l’Intérieur et du préfet. « Chaque jour, en effet, des conducteurs de deux roues irresponsables, dangereux, irrespectueux nuisent à la tranquillité et à la sécurité de nombreux enfants, riverains. .. Ils causent des nuisances inacceptables », s’emporte-t-on au cabinet du maire.
Déjà 500 signatures de soutien
La municipalité qui a lancé la pétition il y a quelques jours, notamment via le site Internet de la ville, assure avoir déjà recueilli 500 signatures de soutien de la part d’autres élus et d’habitants concernés par le problème. « L’Etat doit intervenir que ce soit à Neuilly-Plaisance, ailleurs en Seine-Saint-Denis ou dans tous les quartiers qui subissent ces actes de délinquance », poursuit-on en mairie. Neuilly-Plaisance n’est pas la ville la plus touchée par ce type de nuisances. Aux Renouillères ou rue des Deux-Communes, les quartiers pointés du doigt par le maire, le phénomène se fait même plutôt rare. « C’est vrai. Je ne dis pas que nous avons des hordes sauvages. Mais il suffit d’un individu impuni pour que ça devienne cauchemardesque pour tous les riverains paisibles, ne serait-ce que d’un point de vue sonore », estime-t-on toujours en mairie.