Le Parisien :le lycée Eluard (93), le plus performant de France
Paul Eluard ou l’exemple de ce qu’il est possible d’obtenir dans nos banlieues quand on y met les moyens et la volonté. A quand la généralisation ? Bill
[…] Avec une « valeur ajoutée » de 25 points, cet établissement est celui qui, en France, a le plus fait progresser ses élèves en 2014, au regard de leur niveau de départ et de leurs conditions de vie, selon le palmarès que nous dévoilons ce mercredi.
[…] « On a des profs de qualité, il y a de bons élèves et on nous propose beaucoup d’aides dans toutes les matières, énumère le jeune homme. […] »
Collé contre la vitre de l’accueil, un écran affiche les places encore disponibles cette semaine pour le soutien : maths, français, physique… « On peut s’inscrire à ce qu’on veut, comme on veut, selon notre emploi du temps et nos besoins, explique Yasmine, 15 ans, en 2de. […]»
«Ici les profs sont proches de nous»
Parmi les 1 750 élèves, nombreux sont ceux qui plébiscitent ces séances de révision à la carte, assurées par des assistants pédagogiques embauchés à plein temps et des enseignants de la maison qui, au dire des élèves, ne comptent pas leurs heures. « On voit bien qu’ils ne sont pas juste là pour toucher leur salaire à la fin du mois », pense Thérèse, en blouson teddy et lunettes à la mode. Camélia, en terminale, se sentirait perdue « dans les classes à quarante » des grandes institutions parisiennes. « Ici, les profs sont proches de nous, on peut leur envoyer des mails et ils nous donnent même leur contact sur Snapchat ou Facebook… » raconte-t-elle. « Et ils sont bons, il y en a même qui ont fait Henri-IV et qui écrivent des livres », cafte un autre. Du côté de la direction, on fait valoir « une équipe stable qui sait accueillir les nouveaux enseignants » et « se creuser la tête pour trouver des méthodes pédagogiques différentes ».
«On est autonomes mais on connaît tous les limites : trois heures d’absence, on est collés»
Pour autant, le lycée n’a rien de la colonie de vacances. « Ici, ils ne sup-por-tent pas les retards ou les absences, insiste Nisrine, une élève de 2de, en appuyant chaque syllabe. On est autonomes mais on connaît tous les limites : trois heures d’absence, on est collés. Quinze heures manquées, on est convoqués. C’est strict. » Contrairement à ce que laisserait présager l’effervescence de la sortie des cours, quand les scooters des copains zigzaguent entre les grappes d’ados tout à leurs conversations par SMS, les lycéens revendiquent et demandent ce « cadrage », comme ils disent.
L’an dernier, on comptait 163 demandes pour 100 places en 2de, à Paul-Eluard. Nour, une petite blonde qui parle déjà comme l’avocate qu’elle rêve de devenir, dépend normalement d’un autre secteur. « J’ai demandé l’option biotechnologies en 2de pour être ici, avoue-t-elle. Je ne regrette pas mon choix, le lycée tient ses promesses. » Le proviseur, Boris Bobkiewicz, arrivé l’an dernier, a le triomphe modeste. « C’est un cercle vertueux : on a bonne réputation, les élèves veulent venir, ils réussissent, et donc le lycée a bonne réputation… » L’an dernier, 30 % ont obtenu une mention au bac, dont une dizaine de « très bien ». Il espère augmenter encore le score l’an prochain. En tant que proviseur… et en tant que parent : sa fille est inscrite dans l’établissement.
Bon, à force de commenter les mauvaises nouvelles, on en oublierai presque les bonnes. Alors, bravo pour ce résultat.
Voilà exactement le genre de nouvelle qui n’intéresse pas ou qui n’est pas crue (il suffit de lire les commentaires des articles dans les journaux ou les réseaux sociaux).
Pourquoi ? Le travail considérable, discret, quotidien, au prix de fatigue et d’enthousiasme, de déceptions et de créativité pédagogique, de solidarité des équipes, bref, le travail des professeurs qui choisissent de rester à St Denis, d’y enseigner, auprès de ces élèves souvent curieux, attachants, loyaux une fois qu’on a pu leur montrer le sens de ce que leur apporte l’école, on préfère souvent, du point de vue médiatique, mais aussi dans les mentalités d’aujourd’hui, l’ignorer.
En France, on assimile souvent la qualité d’un enseignant au milieu social auquel il enseigne, alors qu’évidemment, enseigner à un public plus fragile demande d’autres compétences, non moins nobles, notamment dans leur intention (l’émancipation de ceux qui ont peu de capital culturel), et beaucoup de pédagogie (de l’écoute, beaucoup et des techniques d’enseignement qui s’apprennent en formation, ou en collaboration).
Ayant enseigné 26 ans au Lycée de l’Enna, qui a eu lui aussi ce genre de satisfaction avec des élèves encore plus en difficulté, je suis très fier, comme ex-professeur dionysien, de pouvoir signaler à mes collègues bretons qu’à Saint-Denis, beaucoup choses sont possibles.
Pour finir, dans cette époque où dénigrer du fonctionnaire et surtout les « profs » est devenu un sport national, je crois qu’il faut se rendre compte à quel point tous ces gens donnent le meilleur d’eux-mêmes, avec bienveillance et exigence, à quel point ils ont le sens de leur mission, alors que leurs conditions de travail, la reconnaissance de leur hiérarchie, leurs salaires, ne sont pas parmi les meilleurs d’Europe.
félicitation pour cette réussite mais le travaille et long encore ( peut être que cette Etablissement devrais devenir pilote pour donner des aides et conseils aux autres Etablissement de la ville )
malheureusement dans certains Etablissement de la ville bcp de violence entre élevés et au abord qui démotive certaine élevés et crée l’échec scolaire et la démotivation
on peu voir l importance d un bon chef d’établissement et de corps enseignant qui sont motiver et savent motiver les jeunes a la réussite
Une belle réussite pour ce lycée en tous cas http://www.parisetudiant.com/etudia…
@ TierryB ,
MERCI de RAPPELER qu’à Saint Denis , AUSSI , beaucoup de choses sont POSSIBLES .
C’est rare sur ce site ! Encore merci à vous .
« Avec une « valeur ajoutée » de 25 points ».
Tout est dit.
Le classement est bidon.
25 points d’ajoutés à Saint Denis sur des critères non objectifs car non quantifiables, pas de méthodologie expliquée, pas d’infos sur les auteurs et conditions de ce classement, etc.
Je ne doute pas de la qualité de ce lycée, je ne doute pas de l’engagement des professeurs, seulement le classement est totalement biaisé pour « montrer à quel point les idées reçues sur le 93 sont fausses. »
@Fabien : ainsi c’était un poisson d’avril ! Dommage.
@fabien
Tout est bon pour se faire le ventriloque des thèses qu’on lit ici ou là sur les réseaux sociaux —la photo accompagnant l’attriste a donné lieu dans le Parisien à des posts particulièrement scandaleux sur le fait qu’étant de couleur, ces jeunes ne pouvaient être que des dealeurs, pas des lycéens!).
– L’Etat ment (faux, car les critères de ces chiffres sont transparents et publics, parfaitement étalonnés depuis longtemps et visibles sur le site du Ministère depuis des années, avant 2012). Conspirationnisme puéril.
– Ces élèves du 93 étant d’origine immigrée, il est impossible qu’ils réussissent beaucoup mieux que ce que leur milieu social leur assigne. Or, figurez-vous, c’est la mission de l’école de la république, quand elle fait son boulot, de proposer à chacun les moyens de son émancipation et de sa réussite; pour une fois que ça marche, soyons-en satisfait. Et dans une mesure moindre, c’est le cas partout!
– ce classement est « biaisé » : le critère de cette « performance » est l’écart entre le taux attendu et le taux réel de réussite, plus la continuité entre la seconde et la terminale; C’est donc parfaitement droit et pas biaisé du tout.
Bref, ce genre d’arguments, je les ai rencontrés dans la bouche et les écrits d’un certain parti que je ne citerai as pour ne pas créer de polémique supplémentaire…
C’est tout à fait symptomatique de la grave dérive des mentalités et de la pauvreté des informations nationales sur la réalité des banlieues : bien sûr il y a de gros problèmes, ce site en témoigne, mais il y a aussi, sans être naïf, des motifs de grande satisfaction, des succès : des petites entreprises créées ici et qui marchent, entre autres; le Bondy blog, la réussite scolaire d’une part non négligeable des jeunes, la poursuite de la mission de service public malgré la crise, etc.
Bonne journée.
« la photo accompagnant l’article ». Ces correcteurs automatiques…sorry si des fautes se sont glissées dans mon texte trop vite tapé. Le gigot attend (;-)
Poisson d’Avril du Parisien? Je me serais complètement fait avoir (;O)
pas d’inquiétude, ce n’est pas un poisson d’avril et d’ailleurs Paul Eluard a une très bonne réputation depuis longtemps et beaucoup de Dionysiens ayant parfaitement réussi leurs parcours scolaires / études supérieures / intégration dans le monde du travail peuvent en témoigner.
« Sur le fil » séquence de la semaine sur France 2 pour terminer le journal de France 2 il y a quelques minutes :
« Un lycée de la Seine Saint-Denis classé en tête , non ce n’est pas un poisson d’avril » dommage ils auraient pu dire qu’il s’agissait de Paul Eluard » où mes enfants ont fait leurs études secondaires et qui ont été honorables avec de très bons professeurs.
Le lycée Paul E a été classé meilleur lycée de France par le journal le Parisien tout comme les lycées Hoche, Louis Legrand, Henri IV… l’ont été par le journal l’Express.
Ces classements tiennent compte de critères que nous connaissons parfaitement.
Article démagogue très hypocrite écrit par des journalistes qui n’hésiteraient pas un seul instant à inscrire leurs enfants dans les lycées notés et classés par le journal Express d’ailleurs qui ne le ferait pas s’il le pouvait ?
Cela étant pas besoin d’aller faire une étude et des statistiques pour connaitre les lycées qui ont le taux le plus élevé de mention TB au bac et entrées aux classes prépa sciences po…C’est malheureusement la réalité ce sont ces élèves qui sont prisés par les recruteurs voir même recrutés avant même la fin de leur études tout le monde le sait et le souhaite pour son enfant.
Après bien entendu que des élèves réussissent dans ce lycée, nous sommes une fratrie de 6 nous l’avons tous fréquenté nous avons tous fait des études dont l’un est ingénieur (math sup math spé, l’autre est docteur…cela remonte aux années 75 à 80 mais bon !
Franchement quelle belle hypocrisie et insulte pour nos jeunes. Existe t-il vraiment de la cohésion sociale à l’école ? Le Parisien pourrait plutôt pondre un article sur ce sujet et d’expliquer la raison pour laquelle l’école de la république tolère cette injustice sociale dans le même ordre pourquoi il n’existe pas d’égalité des chances pour tous !
En Seine-Saint-Denis les professeurs du secondaire sont obsédés par une seule chose : leur nombre de points dans le système barèmé des demandes d’affectation.
A votre avis pourquoi les voeux académiques sont exprimés dés la première année d’enseignement ?
Pour quitter le plus vite possible notre département et la violence qui y règne.
Dans le calcul du barème inter-académique :
– cinq ans d’exercice continu dans un établissement relevant de la politique de la ville donne 320 points
– dix ans d’ancienneté donne 150 points de bonification
– le passage à l’échelon supérieur donne 7 points de bonification (échelon 5 donne 35 points de bonification)
– exprimer chaque année le même voeu donne 20 points de bonification par an
Le logiciel Siam calcule le nombre total de points.
Ce système tend à faire partir les meilleurs professeurs vers la province.
Si la municipalité de Saint-Denis se décidait à lutter contre les trafics et contre la violence des gangs, alors peut-être que les professeurs resteraient dans notre ville et ne demanderaient pas leur affectation ailleurs.
L’intérêt du PSG et du Front de Gauche est que les réseaux de trafiquants prospèrent, que les habitants de Saint-Denis vivent dans la peur et se taisent.
(sinon la vidéosurveillance des nombreux lieux de deal aurait été mise en place depuis longtemps)
@Philippe
je suis resté 26 ans à ST Denis, en LP de plus! Je connais au moins vingt collègues qui enseignent depuis plus de dix ans dans des lycées de St Denis et qui ne sont pas près de partir, car ils trouvent un sens à leur profession dans les enjeux d’enseignement à ces élèves-là, précisément, et parfois ils habitent la ville, mais pas tous et on peut les comprendre.
Je crois que moi-même je suis parti parce que je ne supportais plus la ville, ni ma résidence; si j’avais vécu à Paris, comme pendant quinze ans, je serais peut-être resté.
je trouve votre message un peu caricatural, car si les meilleurs professeurs partaient, comment ceux qui restent arrivent-ils alors à faire réussir tant d’élèves en difficulté? Par ailleurs, pour beaucoup d’agrégés de haut niveau, Saint Denis est la porte à côté de Paris, avant un poste en fac ou en prépa. mais bien des jeunes professeurs arrivant de province après concours sont séduits aussi par la vie parisienne…et par des élèves attachants.
Mais l’essentiel est ailleurs : si l’ambiance générale hors des établissements peut pousser quelqu’un à vouloir partir (et il faut énormément de points pour partir, en ce moment au moins quinze ans pour aller en Bretagne ou au sud de la Loire), de très nombreux professeurs investissent de leur réflexion, de leur temps, dans leur formation afin de construire une pratique pédagogique qui améliore les performances de ces élèves.
Tout le monde ne songe pas à s’abriter en province, qu’il faut se garder d’idéaliser.
Je vous l’annonce si vous souhaitez y aller : une bonne partie des élèves de province est terriblement pessimiste, conventionnelle, peu curieuse, fermée aux autres, et bien des collègues ont été déçus par rapport aux élèves curieux et divers de nos banlieues — qu’il ne faut pas idéaliser non plus, je suis d’accord.
Cette situation est celle de nombreuses écoles des banlieues défavorisées elle existe depuis le début des temps.
Allons bon ! Comment renverser une tendance de deux classes sociales (pauvre et riche) pour amener tous les enfants aux mêmes droits de réussir ?
Le ministère de l’éducation nationale qui mène la politique de l’autruche et pond en 2014 « la valeur rajoutée » d’un lycée relève d’une hypocrisie sans nom.
En fait ce n’est pas l’article en lui même qui est gênant puisqu’il reprend les chiffres relevés par le ministère avec 25 points pour le lycée Paul Eluard (bon pour notre ville et respect pour les professeurs, personnels et élèves) mais plutôt l’obligation de nombreux parents à contourner la carte scolaire par n’importe quel moyen pour les raisons que nous connaissons tous !
Reportage intéressant sur France 2 diffusé au JT du mercredi 1er Avril intitulé
« la carte scolaire une épine pour certains parents » ou » le revers de la carte scolaire » entre deux villes : Livry-Gargan et Les Pavillons sous bois toutes deux de la Seine Saint-Denis
Nouvelles mesures pour favoriser la mixité sociale.
Pas simple
au sujet du post de Philippe ,6 Avril ,
Q’uest-ce qui donne à Philippe l’autorité de parler des enseignants de SEINE SAINT DENIS
comme il le fait ? Quelles sont ses sources ? Quand on affirme . . .
Il faut croire que si vos « dires » sont PARTIELLEMENT exacts , nous ne connaissons pas les mêmes enseignants .
Les statistiques mises en avant par « Le Parisien » sont issus des travaux menés depuis des années par le ministère sur la « valeur ajoutée » par un établissement par rapport aux origines sociales des élèves. Le lycée Paul-Eluard a depuis des années de bons résultats de ce point de vue comme cela avait déjà été signalé dans ce blog. Cela tient à des équipes d’enseignants plutôt stables, à des enseignants expérimentés et qualifiés (anciennetés et grades sont semblables à ceux de nombreux lycées parisiens), et à la présence d’enseignants qui innovent dans leurs pratiques éducatives tout en maintenant pour objectif prioritaire la réussite scolaire des élèves.
Par contre, ce qui avaient déjà été relevé ici et qui est malheureusement inquiétant est le résultat médiocre sinon mauvais de l’autre lycée de Saint-Denis, le Lycée Suger, depuis des années et à nouveau cette année. Le problème de la carte scolaire pour l’inscription en seconde est donc très vif, car les chances d’obtenir le bac pour un jeune d’origine sociale défavorisée sont très fortes à Paul-Eluard mais moindre que le « résultat attendu » (compte tenu des origines sociales des élèves) à Suger ! Or les moyens matériels mis à disposition des élèves pour leur réussite sont les mêmes dans les deux lycées…
Le lycée Paul Eluard de Saint-Denis encore à l’honneur
Une classe de première d’un lycée de Seine-Saint Denis part à la découverte de Madagascar, emmenée par un professeur hors du commun. Un récit de voyage qui raconte aussi la métamorphose, aussi drôle que bouleversante, de ces ados. A voir jusqu’au 10 mai sur Télérama.fr.
http://television.telerama.fr/telev…
Lycée Paul Eluard premier lycée de France et toutes ses activités qui amènent des élèves vers un meilleur niveau avec sa valeur ajoutée de 25 indicateur d’indice qui montre la progression des élèves en 2014, au regard de leur niveau de départ et de leurs conditions de vie.
Chaque année, proviseurs et enseignants scrutent les résultats de leur lycée et la « valeur ajoutée » produite pour relever ce qui apparaît presque inévitablement comme le résultat de leur travail quotidien durant toute une année.
Il ne s’agit donc pas pour le ministère de l’éducation nationale de réaliser un classement des lycées mais de proposer, à travers cette notion de « valeur ajoutée », UNE IMAGE DE LA REALITE COMPLEXE ET RELATIVE QUE CONSTITUENT LES RÉSULTATS D’UN ÉTABLISSEMENT une image de la réalité complexe et relative que constituent les résultats d’un établissement.
Je me garderai de dire la suite…
Dans « Le Parisien » du 22 mai, le Lycée Paul Eluard est encore à l’honneur.
Extrait de l’article : Saint-Denis : 30 lycéens d’Éluard sur le tapis rouge du Festival de Cannes
(…)
La classe (la 1re STI) a été choisie par la région Ile-de-France parmi les 1 614 participant au programme « Lycéens et apprentis au cinéma ». Toute l’année, avec leur prof d’histoire Jean-Pierre Aurières, ils ont travaillé sur le thème du road-movie, en visionnant 4 films et en rencontrant réalisateurs, comédiens ou techniciens. « Mais on ne savait pas que l’on pouvait partir à Cannes, assure Nabil. Quand on l’a appris, on a crié de joie, c’était l’euphorie ! » Smokings et robes de soirées dans les valises, les lycéens sont arrivés jeudi sur la Croisette. (…)
Merci de nous répercuter une bonne nouvelle concernant St Dents .
Et bravo et bonne « soirée » à nos » Lycéens et apprentis du Cinéma » et aussi à JP Aurière
Et M . . . . à eux ,comme on dit dans les milieux du spectacle