Le Parisien – « Sa camionnette est une boutique de mode »
Une Dionysienne à l’honneur, ça fait plaisir ! Peut-être l’avez-vous rencontré à la fête des Tulipes ?
Bill
Le Parisien – « Sa camionnette est une boutique de mode »
Elisa Massardy a lancé Caravan shop, une camionnette dans laquelle elle vend des vêtements. Elle est ce week-end à la fête des tulipes.
Après les « food trucks », ces camionnettes qui vendent des repas à emporter, voici venus les « fashion trucks » (camions de la mode). Elisa Massardy, habitante de Saint-Denis, lance la tendance. Depuis presque un an, elle promène son camion rose rempli de vêtements un peu partout dans la région. Vous pourrez découvrir son « Caravan Shop » aujourd’hui et demain dans le parc de la Légion d’honneur, à Saint-Denis, pendant la Fête des tulipes (lire ci-dessous).
Le concept ? Une camionnette aménagée en boutique, avec dressing et cabine d’essayage, dans laquelle Elisa vend du prêt-à-porter d’occasion (des vestes vintage à 10 €ou des marinières de marque à 40 €), mais aussi des vêtements de créateurs, ainsi que des petits objets de décoration, des accessoires, des bijoux. Les 5 m 2 du vieux J9 Peugeot, acheté sur eBay ont été entièrement relookés. « L’architecte a fait des merveilles », sourit Elisa.
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Les clientes peuvent y écouler des vêtements dont elles ne veulent plus, et dénicher de bonnes affaires, dans un cadre original et une déco soignée. « Le contexte et la mise en scène, c’est 50 % de la vente », estime cette passionnée de fringues de 39 ans, petite-fille d’un mannequin célèbre des années 1940. Scripte pour la télévision pendant 12 ans « tombée dingue des cars régie », Elisa s’est reconvertie en 2011 dans le conseil en image, avant de découvrir le concept des fashion trucks aux États-Unis. « Cela a été comme une évidence. Cela réunit tout ce que j’aime : les fringues, le camion, l’itinérance… »
Il lui faudra un an pour lancer son projet, avec l’aide de la Maison de l’initiative économique locale (Miel) et du réseau Plaine Commune Initiative. La petite entreprise commence à rouler, mais il lui reste à trouver plus de lieux pour stationner. « C’est la galère. Il faut des autorisations municipales pour les lieux publics, ou des accords pour des emplacements privés ». Elisa se gare deux fois par mois au 104, à Paris, et se lie aux comités d’entreprises. Elle discute avec la ville de Saint-Denis pour stationner Caravan Shop à La Plaine, où transitent des milliers de salariés. « L’idéal serait de créer des rendez-vous réguliers avec les clientes ». En attendant, vous pouvez suivre le petit fourgon sur Internet (ww.caravanshop.fr).
Jean-Gabriel Bontinck | 12 avril 2014
