Le Point : Dossier Identitaires, St Denis en vedette

Le Point daté du 2 mai 2019 consacre un dossier de 30 pages intitulé « La poudrière, 3 mois dans cette France au bord de la sécession ». A travers toute la France, les journalistes ont enquêté sur les différentes lignes qui fracturent la société française, l’émiettent et la menacent.
Le dossier est décomposé en plusieurs articles pour traiter les diverses formes de replis identitaires. Nous sommes peu concernés localement par « la grande peur des « petits Blancs » » qui sévit en Moselle ou dans le Nord dévastés par la désindustrialisation et le chômage comme notre territoire. Mais nous accueillons la plupart des autres tendances au repli.
D’ailleurs, le Point ne s’y est pas trompé en consacrant un article spécifique à « St Denis, berceau de l’indigénisme » et sa figure de proue locale, Madjid Messaoudene qui profite de son mandat d’élu municipal pour favoriser l’expression et la diffusion de cette idéologie racialiste et sectaire.
St Denis a donc une place de choix dans l’article consacré aux mouvements indigénistes, racialistes, décoloniaux qui prônent l’essentialisation (les origines, la couleur de peau, la religion déterminent vos droits et devoirs) et la division de la société entre dominants (blancs, colons) et dominés (non-blancs, musulmans, colonisés), bien loin des valeurs universalistes et des Lumières.
Le Point consacre ensuite un article aux territoires perdus sous la coupe des mafias et dealers avec les témoignages d’habitants de la cité au Parc Corot à Marseille. Insalubrité, marchands de sommeil, squats, vie et circulation sous la coupe des guetteurs qui contrôlent toutes les entrées et sorties de la cité, tous les ingrédients pour en faire un territoire invivable. Malheureusement, le quotidien d’un certain nombre d’habitants Dionysiens.
Point chaud suivant : la religion et le prosélystisme avec l’article intitulé « Entre salafistes et néo-évangéliques, la course au recrutement ». Et là encore, St Denis est au coeur de la bataille. Si le développement des salafistes à St Denis est évident notamment par leur stratégie de visibilité dans l’espace public qui passe par les tenues vestimentaires et l’imposition de normes de vie, la bonne santé des évangéliques se manifeste par le nombre impressionnant de lieux de cultes le dimanche dans divers lieux qui peuvent aussi être des hangars et par l’omniprésence de démarcheurs dans les rues et en porte à porte. Si les évangéliques peuvent paraitre moins dangereux à 1ere vue, regardons ce qui se passe au Brésil ou avec la Bible Belt au sud des USA et ses fous de dieu. Pour nous Dionysiens, outre le risque de conflits entre prosélytes, c’est l’imposition de normes de vie et de refus des différences. C’est ainsi qu’on peut constater que lors d’un voeu de soutien au droit à l’IVG lors d’un Conseil Municipal où l’opposition PS représente « la droite » de cette assemblée très à gauche, 2 élus dont la 1ere adjointe s’abstiennent pour des raisons religieuses !!! A St Denis, on y est, la foi avant la loi de la République et le bien commun. D’ailleurs, une nouvelle secte a senti l’opportunité et la chair fraiche et celle-ci au moins fait l’unanimité contre elle : la Scientologie vient se joindre à la danse.
D’ailleurs, l’article suivant parle des courageux et surtout courageuses qui résistent et portent les valeurs universelles dans leurs quartiers, ce qui n’est pas sans danger. Les 1ères victimes de ce rétrécissement des normes sont les homosexuelles et les femmes. A St Denis, le Point cite les Résilientes, l’association féministe qui défend l’universalisme des droits et l’égalité entre toutes et tous. Ces femmes, car oui ce sont les femmes qui s’exposent le plus, peut-être car elles sont aussi celles à qui on impose le plus de normes et celles qui risquent le plus si les décrets des religieux s’imposent dans nos vies, ces femmes sont menacées, trop libres. La vie d’une personne homosexuelle en cité est encore plus dangereuse au quotidien à partir du moment où son orientation sexuelle différente est connue. Tout le monde, du gamin de 11 ans à l’adulte, se sent en droit de punir physiquement le déviant.
Les 2 articles suivants traitent de la crise identitaire des « Petits blancs » avec la perte des emplois, de la fierté ouvrière, des repères … et la colère qui monte, la haine de soi et des autres. Et les nouveaux militants d’extrême droite comme Génération Identitaire qui vient de déployer cette énorme banderole anti-immigrés sur le bâtiment de la CAF de Bobigny, multiplient les coups d’éclat en revendiquant la préservation des frontières et la priorité aux Français qu’on oppose aux réfugiés. Notre territoire est souvent brandi en exemple de ce qu’ils ne veulent pas et de pourquoi ils luttent à grands coups de clichés la plupart du temps mais parfois bien servis par les racailles et / ou les indigénistes qui leur fournissent les arguments sur un plateau.
« Des sports sous surveillance » traite du milieu associatif sportif et de la dérive de certaines associations qui, fonctionnant en milieu fermé, permettent l’endoctrinement et renforcent le communautarisme. Pour les cas les plus graves, certaines ont activement participé à la préparation au Djihad, la pratique des arts martiaux étant fortement encouragée par les sites de propagande des terroristes islamistes. Si aucune association de St Denis n’est citée, on ne peut que s’interroger sur le fonctionnement de certains centres associatifs, sportifs ou pas.
Le système universitaire est lui aussi sous la tension des identitaires et plus particulièrement des indigénistes. Le Point traite le phénomène à partir de l’exemple de Sciences Po, la prestigieuse école qui forme une partie de l’élite intellectuelle du pays. On y retrouve les associations étudiantes d’extrême gauche qui promeuvent l’idéologie décolonisée indigéniste, à l’image de ce qui se passe à Paris VIII qui concentre certains professeurs-militants de cette vision racialiste de notre société, opposant colons blancs et décolonisés non blancs, musulmans opprimés et universalistes islamophobes, féministes racisées et féministes blanches, etc. Cette idéologie « décoloniale » « indigéniste » du PIR est promue au sein même de notre conseil municipal par plusieurs de nos élus qui organisent les fameuses conférences racialistes, les événements communautaristes ou invitent les figures du mouvement aux frais de la ville et de ses habitants à diffuser leurs idées malsaines et racistes.
Bref, sur les 30 pages du Point consacrées aux nouveaux identitaires, communautaristes et sécessionnistes, en tant qu’habitant de St Denis, on se sent au coeur des enjeux et des batailles idéologiques, simples pions pour certains dans leur quête de reconnaissance. Les conséquences que cela a sur l’ambiance dans notre ville et le fameux « vivre ensemble » ? On fait l’autruche.
Merci aux journalistes du Point pour cet article complet qui permet de comprendre l’ensemble du filet de haine qui se resserre sur notre société. Cela ne rassure pas sur l’avenir de notre ville mais au moins le problème est posé.
https://www.lepoint.fr/politique/des-sports-sous-surveillance-02-05-2019-2310634_20.php
Bill
En sus de la publication du » Point » dont »Bill » fait part aux lecteurs initiés de ce blog Dionysien : puis-je faire connaître le lien suivant issu d’un grand quotidien :
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/a-la-veille-du-ramadan-saint-denis-inaugure-sa-grande-mosquee-a-7meur-02-05-2019-8064480.php
à celles et ceux qui d’une part s’intéressent à l’évolution de notre Ville et d’autre part au fait que dans un avenir proche une Ecole d’enseignement – dont le statut est à définir existera au sein de la Grande Mosquée de Saint-Denis – dont une inauguration est officialisée par son porte-parole Maire-Adjoint de la Ville de Siant-Denis et l’ Imam en charge du culte.
Pas un mot en revanche sur les élites politiques, économiques ou médiatiques qui ont fait sécession en vivant dans un entre-soi exclusif. Bizarre.
Et opposer universalisme et particularisme est une erreur. Quant à l’universalisme des Lumières ou de la III République, lisez donc les travaux d’historiens plutôt que le torchon qu’est Le Point.
Effectivement, le dossier porte sur « la France au bord de la sécession ». Et cela ne vous surprendra pas, mais les élites se sentent bien dans la société actuelle, leur place est enviable, ils n’ont aucune envie de changer un système qui les nourrit si bien… Donc le dossier ne portait pas sur eux. Une autre fois peut-être ?
Etrangement, il n’est pas fait mention dans ce dossier de la sécession organisée par les élites politiques, médiatiques et économiques qui vivent dans un entre-soi exclusif.
Pas un mot non plus j’imagine sur les politiques economiques qui ont détruit les identités sociales d’où ce repli par exemple sur les identités religieuses ou encore virilistes.
Vous faites un contresens sur l’essentialisation qui est d’abord l’oeuvre des Européens. Voir par exemple L’Orientalisme d’Edward Saïd. Ce sont les Européens qui ont construit ce discours catégorisant : les Noirs, les Arabes… quant à penser que 4 siecles d’esclavage puis de colonisation n’ont eu aucun impact sur les représentations par exemple des Noirs en France…
Quant à l’universalisme, c’est un concept utilisé à mauvais escient pour nier les inégalités et les rapports de force qui se jouent dans nos sociétés. L’universalisme se loge dans chacun de nos particularismes (le mythe du déluge se retrouve par exemple dans des mythes venant du monde entier) et pas dans un au-delà intangible.
Bref beaucoup d’imprécisions et d’omissions.
L’objectif du dossier est notamment de montrer comment les identités sociales ont été remplacées par les identités raciales ou communautaristes et cela avec la complicité de certains partis politiques, syndicats, etc… L’ouvrier a été remplacé par l’immigré dans les discours et maintenant par le musulman opprimé forcément. Et donc bizarrement, ça ne parle plus à tout le monde.
Ensuite, personne ne conteste l’Histoire et notamment l’esclavage, la colonisation, là n’est pas le propos de ce dossier. Par contre, continuer à analyser la société du 21e siècle en remettant au goût du jour les races et en essentialisant (moi par exemple, blanche donc mentalité de colon dominante et bien sûr islamophobe), excusez moi, mais ça fait mal. Et ayant du mal à comprendre votre conception de l’universalisme, je préfère ne pas rentrer dans le débat, trop d’imprécisions et d’omissions.
Encore une fois, les lecteurs assidus de ce blog n’ont rien appris de l’article du Point.
Les 2 génitrices de l’indigénisme et du décolonial, par ailleurs « sociologues » à Paris VIII, tout le monde les connait ; le « sociologue » (toujours de P8 ) chargé de la propagande indigéniste et décolonial, on le connait également.
Le sociologue de P8 complètement loufoque ( par ailleurs gourou de Braouezec) qui a métamorphosé Saint Denis en une ville du quart monde, on le connait.
… La sociologie s’est faite éjectée du CNRS en 2017 ; ce serait pertinent qu’elle soit éjectée également des universités.
C’est grave ce que dit » Mourad » en substance : un gourou aurait tellement eu prise sur l’Ex-Député – Maire pendant de nombreuses années en termes d’influence et de pensée que la Ville de Saint-Denis a été amenée dans l’état où elle se trouve……………………. c-à-dire métamorphosée !
Qui , ça mérite précisions et explications pour celles et ceux qui ne comprendraient pas ce dont il s’agit et pourquoi.
@Marcel – Ce n’est pas désobligeant d’écrire que Braouezec quand il a pris les commandes de Saint-Denis n’était qu’instituteur et il est normal (voire même sain) qu’il ait cherché des « experts » dans son entourage pour le guider.
A vrai dire, je ne sais pas qui est le plus loufoque entre le gourou de Paris VIII et Braouezec.
Il n’y a pas si longtemps, revenant d’une conférence de Quito, ce dernier affirmait que « Saint Denis était devenue une référence mondiale en matière de gestion sociale urbaine !!!
Pour en revenir à l’indigénisme et de le décoloniale, il y a un excellent article dans le Figaro d’hier sur les tentatives de noyautage des universités, P8 était bien entendu « la référence nationale » comme dirait Braouezec.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/enseignement-superieur-le-grand-laboratoire-de-la-deconstruction-20190510
Il y a également un dossier dans les Echos datés du 10 mai dont voici la présentation :
« Sciences sociales en perdition
Julien Damon
Le propos : L’université semble maintenant soumise à un « gloubi-boulga » idéologique fait de déconstructionnisme et d’islamo-gauchisme. Le phénomène, au fond, n’est pas neuf. Auparavant, les intellectuels en poupe pontifiaient, exhortaient et se cooptaient sur fond de marxisme, de structuralisme, de maoïsme. Aujourd’hui ce sont le décolonialisme et l’indigénisme (cet « arlequin doctrinal », comme l’écrit le journaliste Yves Mamou) avec leurs attaques radicales et leur sabir abscon. Rien de neuf sous le soleil universitaire ? Il y a toujours eu, dans cette domination de la lutte contre les supposés dominants, du soupçon, de la dénonciation, de l’excommunication. Les habits neufs de l’extrême gauchisme sont cependant teintés d’une virulence de ton et d’une faiblesse ridicule de fond qui s’agrègent dans une fascination morbide pour tout ce qui est racial. « Racisé » dit la novlangue du milieu.
L’intérêt : Cet excellent dossier engagé, sur l’université, rappelle que ce sont les sciences humaines, en faillite, et non le monde universitaire dans sa globalité qui se noient ainsi. On lira, notamment, les pages éclairantes de Philippe Raynaud sur l’enseignement supérieur à la française et celles de Josepha Laroche sur les dangers intellectuels actuels. A noter : la étanchéité de l’économie à ces bla-bla et imprécations. »
« Saint-Denis , référence mondiale » !!!
Ceci dépasse tous les sketchs comiques connus à ce jour !
C’est à se tordre de rire !!!!!
@ Mourad
Toujours est-il qu’ il a depuis fort longtemps fait équipe avec Alain Bertho et consorts………………………. il était d’ailleurs édifiant de les voir oeuvrer chacun dans leur rôle , ce qui n’empêchait pas l’ex-Député Maire durant le même temps et la même période de faire dans tous les genres avec un opportunisme assidu tant envers la promotion des sans-papiers que du développement de la Plaine St-Denis .
Saint-Denis connaît de drôle de méthodes « politiques » à l’approche d’élections.
Pour les élections européennes de ce 26 mai c’est les « Insoumis de Saint-Denis » (Bagayoko, Messaoudene, Brafman…) qui se distinguent !
On apprend ainsi que la liste de soutien locale à la Liste « France Insoumise » pour les européennes publié et diffusé par les « insoumis de Saint-Denis » comporte des noms de personnes qui ne l’ont jamais signé …
Ils ont dû en faire une Tribune dans le JSD pour dénoncer cette usurpation de leur nom :
« Européennes 2019/ Pas en notre nom »
Jeudi 23 mai 2019 – 10:03 | Mis à jour le Jeudi 23 mai 2019 – 14:00
« Nous : Iman, Lynda, Rachel, Hanna, Wilden et bien d’autres prenons connaissance que nous soutenons la candidate Manon Aubry de La France Insoumise aux Européennes 2019. Nous sommes consternées et choquées de constater que nos noms figurent comme soutient, ce qui n’est absolument pas le cas !
Nous dénonçons et demandons à ce que La France Insoumise retire nos noms de cette liste dès ce jour. Ce genre de pratique est inadmissible et intolérable. »
https://www.lejsd.com/content/pas-en-notre-nom
Des témoignages sont apparus aussi sur des pages personnelles de dionysiens, tel que celui-ci :
Je pense qu’ils (Brafman et Bagayoko surtout) ont fait une énorme boulette et qu’ils vont le payer cher
d’abord dans leurs rangs chez les insoumis ( car ils passent pour des irresponsables)
et pour les élections municipales à venir car on leur rappelera constamment cette manipulation …
Et pour compléter sur les manipulations des indigénistes à Saint-Denis, il faut lire cet article publié après la « Gay Pride » organisée dans le centre ville dimanche 9 juin 2019 :
« Gay pride » à Saint-Denis: plus rose la banlieue, vraiment?
par Sophie Bachat, causeur.fr – 16 juin 2019
https://www.causeur.fr/marche-fiertes-indigenistes-lyes-alouane162294-162294
Extraits :
(…) Cette marche ne fut qu’une grossière opération de pinkwashing, c’est à dire se servir de la cause LGBT pour d’autres luttes. En effet, en témoignent photos et vidéos, à Saint Denis dimanche les indigénistes ont déroulé leurs antiennes habituelles : racisme d’Etat, soutien aux migrants, et bien sûr, présence des éternels drapeaux palestiniens. Pour faire bonne mesure ont également défilé quelques jeunes filles aux cheveux colorés, vraisemblablement issues de l’Université Paris VIII, qui ô surprise faisait partie des organisateurs, et quelques transgenres comme castés pour l’occasion qui semblaient se demander ce qu’ils faisaient là. Bref, rien de nouveau sous le soleil des indigènes.
Cependant deux figures : Mehdi Aïfa et Lyes Alouane, tous deux militants LGBT, ont joué les trouble-fêtes. (…)
Madjid Messaoudene : entrepreneur identitaire déguisé en élu
A l’inverse de Lyes, connu du grand public, mais peu connu des milieux politiques, Mehdi est rompu à la rhétorique et au combat d’idées. Il s’exprime en ces termes : « Ces escrocs qui veulent taire, minimiser voire invisibiliser l’homophobie des banlieues pour ne pas stigmatiser une certaine population voire une certaine religion, sont des tares qu’il faut combattre. Je serai toujours en travers de leur chemin. Ils n’auront pas mon silence. » Le ton est donné. Mehdi est toutefois pessimiste : « Tout cela va mal finir, il y a trop de tensions identitaires et d’hypocrisie. Ils ne pourront pas dire que nous ne les avons pas prévenus. »
Mais les masques commencent à tomber. Lyes, le jeune homme qui a dû quitter Gennevilliers pour préserver sa santé mentale et physique a fait jaillir le réel face à Madjid Messaoudene, l’entrepreneur identitaire déguisé en élu. Dans un bref échange filmé qui a fait le tour des réseaux sociaux, celui-ci tente d’anéantir la parole de Lyes avec l’éternelle réduction ad FNum. Cela ne marche plus, les soutiens sont pour Lyes : « Je bois du petit lait en lisant quelques tweets de gays qui ouvrent enfin les yeux sur la réalité de personnes comme Madjid Messaoudene grâce à la vidéo diffusée par Quotidien. Cool vous avez mis du temps mais vous comprenez enfin ce qu’on essaye de vous dire depuis des plombes. »
Si Messaoudene et sa bande veulent invisibiliser la parole des gays dans les quartiers en se l’appropriant, Lyes et Mehdi veulent la porter haut et fort. Les malheurs de Lyes auront servi à quelque chose : une antenne de Stop Homophobie a ouvert en décembre à Gennevilliers. Quant à Mehdi il désire « porter une parole LGBT honnête là où la République ne va plus, cela sera violent, peut être inutile, mais nous n’avons pas d’autre choix. »