Le Point : Dossier Identitaires, St Denis en vedette

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14 réponses

  1. Marcel dit :

    En sus de la publication du  » Point  » dont  »Bill  » fait part aux lecteurs initiés de ce blog Dionysien : puis-je faire connaître le lien suivant issu d’un grand quotidien :

    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/a-la-veille-du-ramadan-saint-denis-inaugure-sa-grande-mosquee-a-7meur-02-05-2019-8064480.php

    à celles et ceux qui d’une part s’intéressent à l’évolution de notre Ville et d’autre part au fait que dans un avenir proche une Ecole d’enseignement – dont le statut est à définir existera au sein de la Grande Mosquée de Saint-Denis – dont une inauguration est officialisée par son porte-parole Maire-Adjoint de la Ville de Siant-Denis et l’ Imam en charge du culte.

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  2. Un habitant de la ville dit :

    Pas un mot en revanche sur les élites politiques, économiques ou médiatiques qui ont fait sécession en vivant dans un entre-soi exclusif. Bizarre.
    Et opposer universalisme et particularisme est une erreur. Quant à l’universalisme des Lumières ou de la III République, lisez donc les travaux d’historiens plutôt que le torchon qu’est Le Point.

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    • Bill dit :

      Effectivement, le dossier porte sur « la France au bord de la sécession ». Et cela ne vous surprendra pas, mais les élites se sentent bien dans la société actuelle, leur place est enviable, ils n’ont aucune envie de changer un système qui les nourrit si bien… Donc le dossier ne portait pas sur eux. Une autre fois peut-être ?

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  3. Un habitant de la ville dit :

    Etrangement, il n’est pas fait mention dans ce dossier de la sécession organisée par les élites politiques, médiatiques et économiques qui vivent dans un entre-soi exclusif.
    Pas un mot non plus j’imagine sur les politiques economiques qui ont détruit les identités sociales d’où ce repli par exemple sur les identités religieuses ou encore virilistes.
    Vous faites un contresens sur l’essentialisation qui est d’abord l’oeuvre des Européens. Voir par exemple L’Orientalisme d’Edward Saïd. Ce sont les Européens qui ont construit ce discours catégorisant : les Noirs, les Arabes… quant à penser que 4 siecles d’esclavage puis de colonisation n’ont eu aucun impact sur les représentations par exemple des Noirs en France…
    Quant à l’universalisme, c’est un concept utilisé à mauvais escient pour nier les inégalités et les rapports de force qui se jouent dans nos sociétés. L’universalisme se loge dans chacun de nos particularismes (le mythe du déluge se retrouve par exemple dans des mythes venant du monde entier) et pas dans un au-delà intangible.
    Bref beaucoup d’imprécisions et d’omissions.

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    • Bill dit :

      L’objectif du dossier est notamment de montrer comment les identités sociales ont été remplacées par les identités raciales ou communautaristes et cela avec la complicité de certains partis politiques, syndicats, etc… L’ouvrier a été remplacé par l’immigré dans les discours et maintenant par le musulman opprimé forcément. Et donc bizarrement, ça ne parle plus à tout le monde.
      Ensuite, personne ne conteste l’Histoire et notamment l’esclavage, la colonisation, là n’est pas le propos de ce dossier. Par contre, continuer à analyser la société du 21e siècle en remettant au goût du jour les races et en essentialisant (moi par exemple, blanche donc mentalité de colon dominante et bien sûr islamophobe), excusez moi, mais ça fait mal. Et ayant du mal à comprendre votre conception de l’universalisme, je préfère ne pas rentrer dans le débat, trop d’imprécisions et d’omissions.

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  4. Mourad dit :

    Encore une fois, les lecteurs assidus de ce blog n’ont rien appris de l’article du Point.

    Les 2 génitrices de l’indigénisme et du décolonial, par ailleurs « sociologues » à Paris VIII, tout le monde les connait ; le « sociologue » (toujours de P8 ) chargé de la propagande indigéniste et décolonial, on le connait également.

    Le sociologue de P8 complètement loufoque ( par ailleurs gourou de Braouezec) qui a métamorphosé Saint Denis en une ville du quart monde, on le connait.

    … La sociologie s’est faite éjectée du CNRS en 2017 ; ce serait pertinent qu’elle soit éjectée également des universités.

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  5. Marcel dit :

    C’est grave ce que dit  » Mourad  » en substance : un gourou aurait tellement eu prise sur l’Ex-Député – Maire pendant de nombreuses années en termes d’influence et de pensée que la Ville de Saint-Denis a été amenée dans l’état où elle se trouve……………………. c-à-dire métamorphosée !
    Qui , ça mérite précisions et explications pour celles et ceux qui ne comprendraient pas ce dont il s’agit et pourquoi.

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    • Mourad dit :

      @Marcel – Ce n’est pas désobligeant d’écrire que Braouezec quand il a pris les commandes de Saint-Denis n’était qu’instituteur et il est normal (voire même sain) qu’il ait cherché des « experts » dans son entourage pour le guider.

      A vrai dire, je ne sais pas qui est le plus loufoque entre le gourou de Paris VIII et Braouezec.
      Il n’y a pas si longtemps, revenant d’une conférence de Quito, ce dernier affirmait que « Saint Denis était devenue une référence mondiale en matière de gestion sociale urbaine !!!

      Pour en revenir à l’indigénisme et de le décoloniale, il y a un excellent article dans le Figaro d’hier sur les tentatives de noyautage des universités, P8 était bien entendu « la référence nationale  » comme dirait Braouezec.

      http://www.lefigaro.fr/actualite-france/enseignement-superieur-le-grand-laboratoire-de-la-deconstruction-20190510

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      • Bill dit :

        Il y a également un dossier dans les Echos datés du 10 mai dont voici la présentation :

        « Sciences sociales en perdition

        Julien Damon
        Le propos : L’université semble maintenant soumise à un « gloubi-boulga » idéologique fait de déconstructionnisme et d’islamo-gauchisme. Le phénomène, au fond, n’est pas neuf. Auparavant, les intellectuels en poupe pontifiaient, exhortaient et se cooptaient sur fond de marxisme, de structuralisme, de maoïsme. Aujourd’hui ce sont le décolonialisme et l’indigénisme (cet « arlequin doctrinal », comme l’écrit le journaliste Yves Mamou) avec leurs attaques radicales et leur sabir abscon. Rien de neuf sous le soleil universitaire ? Il y a toujours eu, dans cette domination de la lutte contre les supposés dominants, du soupçon, de la dénonciation, de l’excommunication. Les habits neufs de l’extrême gauchisme sont cependant teintés d’une virulence de ton et d’une faiblesse ridicule de fond qui s’agrègent dans une fascination morbide pour tout ce qui est racial. « Racisé » dit la novlangue du milieu.

        L’intérêt : Cet excellent dossier engagé, sur l’université, rappelle que ce sont les sciences humaines, en faillite, et non le monde universitaire dans sa globalité qui se noient ainsi. On lira, notamment, les pages éclairantes de Philippe Raynaud sur l’enseignement supérieur à la française et celles de Josepha Laroche sur les dangers intellectuels actuels. A noter : la étanchéité de l’économie à ces bla-bla et imprécations. »

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      • Valmy dit :

        « Saint-Denis , référence mondiale  » !!!
        Ceci dépasse tous les sketchs comiques connus à ce jour !
        C’est à se tordre de rire !!!!!

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  6. Marcel dit :

    @ Mourad
    Toujours est-il qu’ il a depuis fort longtemps fait équipe avec Alain Bertho et consorts………………………. il était d’ailleurs édifiant de les voir oeuvrer chacun dans leur rôle , ce qui n’empêchait pas l’ex-Député Maire durant le même temps et la même période de faire dans tous les genres avec un opportunisme assidu tant envers la promotion des sans-papiers que du développement de la Plaine St-Denis .

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  7. Suger dit :

    Saint-Denis connaît de drôle de méthodes « politiques » à l’approche d’élections.
    Pour les élections européennes de ce 26 mai c’est les « Insoumis de Saint-Denis » (Bagayoko, Messaoudene, Brafman…) qui se distinguent !
    On apprend ainsi que la liste de soutien locale à la Liste « France Insoumise » pour les européennes publié et diffusé par les « insoumis de Saint-Denis » comporte des noms de personnes qui ne l’ont jamais signé …

    Ils ont dû en faire une Tribune dans le JSD pour dénoncer cette usurpation de leur nom :
    « Européennes 2019/ Pas en notre nom »
    Jeudi 23 mai 2019 – 10:03 | Mis à jour le Jeudi 23 mai 2019 – 14:00
    « Nous : Iman, Lynda, Rachel, Hanna, Wilden et bien d’autres prenons connaissance que nous soutenons la candidate Manon Aubry de La France Insoumise aux Européennes 2019. Nous sommes consternées et choquées de constater que nos noms figurent comme soutient, ce qui n’est absolument pas le cas !
    Nous dénonçons et demandons à ce que La France Insoumise retire nos noms de cette liste dès ce jour. Ce genre de pratique est inadmissible et intolérable. »
    https://www.lejsd.com/content/pas-en-notre-nom

    Des témoignages sont apparus aussi sur des pages personnelles de dionysiens, tel que celui-ci :

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    • Olivier dit :

      Je pense qu’ils (Brafman et Bagayoko surtout) ont fait une énorme boulette et qu’ils vont le payer cher
      d’abord dans leurs rangs chez les insoumis ( car ils passent pour des irresponsables)
      et pour les élections municipales à venir car on leur rappelera constamment cette manipulation …

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  8. Louise dit :

    Et pour compléter sur les manipulations des indigénistes à Saint-Denis, il faut lire cet article publié après la « Gay Pride » organisée dans le centre ville dimanche 9 juin 2019 :
    « Gay pride » à Saint-Denis: plus rose la banlieue, vraiment?
    par Sophie Bachat, causeur.fr – 16 juin 2019
    https://www.causeur.fr/marche-fiertes-indigenistes-lyes-alouane162294-162294

    Extraits :
    (…) Cette marche ne fut qu’une grossière opération de pinkwashing, c’est à dire se servir de la cause LGBT pour d’autres luttes. En effet, en témoignent photos et vidéos, à Saint Denis dimanche les indigénistes ont déroulé leurs antiennes habituelles : racisme d’Etat, soutien aux migrants, et bien sûr, présence des éternels drapeaux palestiniens. Pour faire bonne mesure ont également défilé quelques jeunes filles aux cheveux colorés, vraisemblablement issues de l’Université Paris VIII, qui ô surprise faisait partie des organisateurs, et quelques transgenres comme castés pour l’occasion qui semblaient se demander ce qu’ils faisaient là. Bref, rien de nouveau sous le soleil des indigènes.
    Cependant deux figures : Mehdi Aïfa et Lyes Alouane, tous deux militants LGBT, ont joué les trouble-fêtes. (…)

    Madjid Messaoudene : entrepreneur identitaire déguisé en élu

    A l’inverse de Lyes, connu du grand public, mais peu connu des milieux politiques, Mehdi est rompu à la rhétorique et au combat d’idées. Il s’exprime en ces termes : « Ces escrocs qui veulent taire, minimiser voire invisibiliser l’homophobie des banlieues pour ne pas stigmatiser une certaine population voire une certaine religion, sont des tares qu’il faut combattre. Je serai toujours en travers de leur chemin. Ils n’auront pas mon silence. » Le ton est donné. Mehdi est toutefois pessimiste : « Tout cela va mal finir, il y a trop de tensions identitaires et d’hypocrisie. Ils ne pourront pas dire que nous ne les avons pas prévenus. »

    Mais les masques commencent à tomber. Lyes, le jeune homme qui a dû quitter Gennevilliers pour préserver sa santé mentale et physique a fait jaillir le réel face à Madjid Messaoudene, l’entrepreneur identitaire déguisé en élu. Dans un bref échange filmé qui a fait le tour des réseaux sociaux, celui-ci tente d’anéantir la parole de Lyes avec l’éternelle réduction ad FNum. Cela ne marche plus, les soutiens sont pour Lyes : « Je bois du petit lait en lisant quelques tweets de gays qui ouvrent enfin les yeux sur la réalité de personnes comme Madjid Messaoudene grâce à la vidéo diffusée par Quotidien. Cool vous avez mis du temps mais vous comprenez enfin ce qu’on essaye de vous dire depuis des plombes. »

    Si Messaoudene et sa bande veulent invisibiliser la parole des gays dans les quartiers en se l’appropriant, Lyes et Mehdi veulent la porter haut et fort. Les malheurs de Lyes auront servi à quelque chose : une antenne de Stop Homophobie a ouvert en décembre à Gennevilliers. Quant à Mehdi il désire « porter une parole LGBT honnête là où la République ne va plus, cela sera violent, peut être inutile, mais nous n’avons pas d’autre choix. »

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