LeJSD – « Grands projets sur les terrains Condroyer »
Réponse du JSD aux interrogations soulevées sur ce blog par Paulette la semaine dernière 😉
Sam
LeJSD – « Grands projets sur les terrains Condroyer »
(…)
Sur ce site au cœur du centre-ville, à l’arrière de la Poste République, un spécialiste des insectes avait observé coléoptères, bourdons, abeilles solitaires… Moult espèces indicatrices d’un milieu forestier diversifié, avec des plantes riches en pollen. L’étude avait été réalisée en 2009 à la demande de Plaine commune sur les 1000 m2 d’une friche boisée, qui sera en grande partie préservée dans les aménagements de cet îlot Condroyer.
Soit 137 logements livrés en 2017, en bordure d’un square de 4900 m2 dont les travaux débuteront cet automne pour une ouverture fin 2016. Enfin ! D’une superficie de trois hectares, le site ne comportait que quelques équipements publics, en particulier les PMI Connoy, crèche Le petit prince et Maison d’enfants de la Farandole, qui seront conservées. Mais les parcelles en friche, propriété d’une famille Condroyer depuis plus d’un siècle, sont longtemps restées gelées, en raison d’un héritage en indivision, et qui n’a été débloqué qu’en 2006 avec une première acquisition par la Ville.
Deux ans plus tard, le relais a été pris par Plaine commune qui a passé sitôt convention avec l’EPFIF, Établissement public foncier d’Île-de-France pour conduire ces acquisitions au long cours. Les démolitions ont alors commencé par la cuisine centrale désaffectée de la rue Émile-Connoy, l’ancienne salle de bal et cinéma La Kermesse, puis la halte-garderie. Sont encore appelés à disparaître des boxes de stationnement, à l’automne prochain, et pour le gros morceau, la galerie Bulle au printemps 2014, quand s’achèvera une deuxième phase de fouilles archéologiques. Cet ancien espace commercial devant faire place nette au programme immobilier du promoteur Cogedim.
Au fil de la concertation avec des habitants réunis en groupe de travail, le projet, depuis 2009, a semble-t-il trouvé son équilibre entre d’un côté le besoin d’une respiration au vert en cœur de ville et, de l’autre, l’équilibre financier de l’opération. Laquelle devant favoriser aussi mixité sociale et requalification commerciale de la rue de la République.
Confié à deux cabinets d’architectes, DMP (Denerier, Martzolf, Pascarel) et BVFG (Bernard Valero, Frédéric Gadan), le programme immobilier se décompose en quatre parties dont un bâtiment sur rue de cinq étages avec 28 logements sociaux et 1400 m2 de commerces en rez-de-chaussée, sur le site de la galerie. À l’arrière, échelonnés du R+3 au R+5, 103 logements en locatif intermédiaire et en accession voisineront avec six maisons en accession sociale, desservies depuis la rue Catulienne. Et avec le square.
Sa conception est signée par l’agence de paysage Pasodoble. Il sera constitué d’une grande pelouse centrale, de la réserve de biodiversité notamment riche en insecte, et d’une aire de jeux de 370 m2 pour les bambins. Doté de deux entrées, l’une rue de la République, l’autre rue Émile-Connoy, le square devrait être surveillé par des gardes de l’environnement et fermé en soirée.
Selon le souhait des habitants consultés, la vieille maison en brique, au 63, rue de la République, sera réhabilitée. Située en bordure de la future voie d’accès commune au square et aux immeubles, elle abritera des logements à l’étage, et un commerce de primeurs en rez-de-chaussée.
M. LENFANT – publié le 2 juillet 2013
Le JSD a une mémoire très sélective. L’article signale ainsi que « les parcelles en friche, propriété d’une famille Condroyer depuis plus d’un siècle, sont longtemps restées gelées, en raison d’un héritage en indivision, et qui n’a été débloqué qu’en 2006 avec une première acquisition par la Ville. » C’est faux !
En réalité, la ville avait des vues sur ces terrains depuis près de vingt ans, même si l’indivision posait quelques problèmes juridiques. Un projet avait même failli aboutir au début des années 2000. Mais le vote du Conseil municipal de l’époque sur la modification du Plan d’occupation des sols (pour satisfaire le promoteur impliqué alors) avait été annulé par le Tribunal administratif, suite à l’action d’une association qui regroupait des riverains, notamment des habitants des immeubles des 3F et du Couvent des Ursulines.
Il est en effet gênant pour le JSD de rappeler que des dionysiens mobilisés contre un projet contestable avait gagné contre la municipalité et l’avait obligé à abandonner ce projet. Il est difficile en période électorale de rappeler l’histoire des résistances à l’absence de concertation réelle de la municipalité. Cela prouve que l’histoire de la ville est aussi un enjeu de communication pour la propagande municipale, et que le JSD ne néglige aucun détail pour servir cette propagande.
@ Suger
Merci beaucoup pour ces précisions utiles fort éclairantes, que beaucoup sans doute ignoraient, moi la première.
Le JSD trompe ses lecteurs, omet ou falsifie les faits, manipule les dionysiens.
Le parti pris du « journal » militant ne suffit pas. Le JSD et ses faux nez du « journalisme » officiel municipal déshonorent la profession de journaliste !
Le journal de la ville est subventionné par la municipalité et par voie de conséquence je vois mal le journal écrire des articles critiques sur la mairie.
C’est un journal de propagande au service des élus de la ville. Ce qui est scandaleux c’est le montant astronomique de la subvention allouée pour faire fonctionner ce journal. Cette subvention est bien entendu supportée par le contribuable de la ville qui est déjà particulièrement essoré.
Les taxes locales explosent et deviennent insupportables au regard du service rendu à la population.
Pour info la ville est très endettée parce qu’elle est très mal gérée.
Effectifs d’élus pléthoriques aux missions peu claires.
La subvention allouée à ce journal s’ajoute à la cohorte des fonds dont les uniques objectifs sont de servir la cause des élus et certainement pas celle des habitants.
Qui connaît le montant exact de la subvention municipale allouée au JSD ?
Citoyen 93 affirme qu’elle est d’un « montant astronomique ». Sur quelles bases ? Salaires des pseudo-jouranalistes ? etc … ?
Je peux comprendre que ce « journal de propagande » n’émette que peu de critiques sur la gestion municpale, mais de là à perdre la mémoire, à induire en erreur, et à désinformer la population, il y a tout de même de la marge !
Comme je l’ai déjà dit, il y a aussi des lecteurs derrrière le JSD, puisque qu’il nous est imposé dans nos boîtes aux lettres et que nous le finançons.
Montant exact de la subvention municipale à « Communiquer à Saint-Denis », association gestionnaire du JSD : 833 080 euros en 2013 (et 808 817 euros en 2012, soit 3% d’augmentation en un an).
Mais le budget global de la communication de la municipalité est bien plus élevé et difficile à estimer (car il se répartit dans le budget en de multiples sous-chapitres). Le chiffre parfois avancé par les oppositions municipales est de 5 millions d’euros…
Le montant de la subvention est consultable en mairie et si je me souviens bien cela fait l’objet d’une communication dans le JSD.
Merci à suger et citoyen 93 pour leur réponse.
Suger dit : » le chifrre parfois avancé par les oppositions municipales est de 5 millions d’€ ».
Même si ce chiffre est un peu exagéré, c’est tout de même beaucoup d’argent pour une propagande colossale à la hauteur du chaos organisé de cette ville.
Et les salaires des peudo-journalistes du JSD ? La transparence n’est-elle que pour les autres ?
Avec cette somme de 833 080 € pour cette année, ne pourraient-ils pas faire l’effort d’interviewer les habitants et les associations qui remettent en question la gestion municipale calamiteuse, formulent des revendications légitimes, et sont également force de propositions ?
Le JSD doit rendre compte à TOUS les habitants qui contribuent à son financement !
Enfin, et « com dhab », c’est toujours ce blog qui soulève les questions pertinentes, alimente les débats, nourrit la réflexion, et réactualise les informations, même pour un projet immobilier tel que l’îlot Condroyer. Vigilance de blogueur exige !