LeMonde – « Saint-Denis parano »

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21 réponses

  1. Azzedine dit :

    Bonjour à tous.

    J’ai lu cet article et il ne fait que stigmatiser la ville et ses habitants…
    17% de chomeurs… il est gentil S. PEU mais il mets de coté volontairement tous ceux qui ne sont pas dans le système, ceux qui sont sorti de toutes statistiques.
    En plus, on voit bien que les salariés qui viennent à Saint Denis ne se mélange pas à la population « locale » (navette, télétravail, etc…)
    Sauf pour la « fumette » 🙂
    La lutte des classes est toujours présente…

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  2. georges dit :

    « On ne va nulle part, on vit retranché dans nos murs, … C’est rentré dans les moeurs mais ce n’est pas normal ». Excellent reportage du Monde, parfaite illustration de la faillite des utopies braouezecquiennes !
    Et la Plaine est pourtant un quartier neuf, relativement propre et qui ne totalise « que » 10% des agressions déclarées à Saint-Denis,… il eut été intéressant de prolonger ce reportage par le vécu des habitants du centre ville autrement plus sale, dangereux et en pleine déshérence.
    2014 vite… cette municipalité est devenue insupportable !

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  3. BB dit :

    J’ai pas tout lu, c’est assez écœurant à lire quand on habite quotidiennement dans cet environnement de soi-disant « guérilla urbaine ». J’avais lu quelques temps les infos concernant les employés d’Orange et plus récemment sur ceux de la SNCF… C’est pathétique quand on sait que les bâtiments sont respectivement à 50 et 10m de la sortie du RER.

    Mais étonnement pour eux, on fait beaucoup. Dans le centre-ville, hélas, il n’y a pas toutes ces boîtes avec leurs salariés « exogènes ». Donc, le dawa peut continuer. Comme quoi…

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  4. Marion dit :

    « guérilla urbaine », « couvre-feu » : comme j’en avais fais part dans un précédent post lors de mon retour de province, ce sont ces termes excessifs que mes proches et moi-mêmes pouvions entendre sur france-Info ou lire dans la presse régionale.
    Je rejoins tout à fait l’opinion d’Azzedine sur tous ces articles ou commentaires qui ne font que « stigmatiser la ville et ses habitants ».
    Qui à intérêt à instrumentaliser les craintes et anxiétés des salariés de la Plaine ? Craint-on que, pour réduire leur temps de transport, ils aient l’idée de s’installer ici, ce qui produirait de la mixité sociale ? Et les budgets colossaux de communication ont-ils vocation à produire ces sinistres et pathétiques effets ? Bref, à qui profite le crime ?

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  5. djakk dit :

    « La première boulangerie est à 2,5 kilomètres !, précise Thierry Chatelier chez Orange. « 
    Ben non, elle est à 1km, à côté du stade de France, derrière le Décathlon, et elle est très bien ! Faudra qu’ils fassent de la pub aux portes d’Orange ^^

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  6. TRAZ dit :

    Que dire à ces personnes qui vivent dans la peur de Saint Denis ?

    Bah mais c’est bien sûr !
    Viendez tous manger un Kebab sur le parvis de la gare il est réputé dans toute l’agglomération !!!!

    (boum je suis tombé de ma chaise ! Cette déclaration est devenue culte pour moi!!! je l’adore c’est la déclaration de l’année 2013! Félicitation !!)

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  7. Lazare dit :

    Un article creux, qui empile les lieux communs et touille et retouille des informations déjà publiées par le passé. Un article pour magazine « chic et choc  » sans grande consistance.
    Dans Libération  » La rumeur qui affole la ville de Niort  » : La députée-maire ( PS ) de Niort, Geneviève Gaillard, a porté plainte pour endiguer une rumeur selon laquelle sa ville recevrait des subventions pour accueillir des habitants de Seine Saint Denis. Depuis  » des mois, un bruit insistant qui devient une rumeur parcourt la ville de Niort et au delà  » , écrit-elle dans sa lettre au parquet. Elle déplore  » la persistance et l’ampleur d’un phénomène qui porte en lui la provocation (…..) à la discrimination, à la haine, à la violence  » Selon cette rumeur, la ville de Niort aurait signé une convention avec le conseil général de Seine Saint Denis pour accueillir des  » personnes de couleur noire  » . La Seine Saint Denis continue à alimenter les mauvais fantasmes.

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  8. thierryb dit :

    Certes, l’article, quand on vit à Saint-Denis, est mal ressenti, parce qu’il y a une sorte de « patriotisme » naturel lorsqu’on vit dans ces circonstances. J’ai moi-même encore ce genre de réflexe, d’attachement, un peu syndrome de Stockholm d’ailleurs…
    Cependant, c’est l’image qu’en ont tous ceux qui vivent en province et qui n’ont jamais mis les pieds dans le 93 et surtout n’y ont pas vécu. Les autres sont plus mesurés.
    j’aimerais quand même dire, tant pis si ça ne plaît pas : quand on a quitté suffisamment longtemps la ville, on se demande régulièrement comment on a fait pour supporter le degré de difficultés qu’on y rencontre, ou que d’autres y rencontrent devant nous. Il m’arrive de me dire, alors que j’ai passé 25 ans à travailler à Saint-Denis :  » Mais comment j’ai fait ? » et en même temps, quelque chose d’intense me manque : la vitalité, la jeunesse, la curiosité, l’énergie que cela peut donner par moment.

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  9. popita dit :

    « une clôture de 2,40m de hauteur », waaaaaaaaoU, si je comprends bien, nous, on est Berlin Est ? pathétique…

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  10. suger dit :

    Les faits sont là : la journaliste rend compte de ce qu’elle nomme elle-même une paranoïa, et je serais moins sévère que sam sur cet article. Les salariés (cadres, techniciens, employés) de La Plaine ont vécu et vivent leur déménagement avec une profonde angoisse due à l’image désastreuse de Saint-Denis. Il y a certes la réalité de la délinquance équivalente, semble-t-il, à celle du quartier de La Défense. Mais les réactions disproportionnées d’inquiétude renvoient bien d’abord à un échec : celui de la communication de la Ville.
    Nous habitants de Saint-Denis connaissons l’indifférence totale de la municipalité aux questions de sécurité. Je me demande comment cela se traduit quand il s’agit de s’adresser aux salariés qui doivent venir s’installer à La Plaine…Que leur raconte-t-on ? Apparemment le discours n’est pas convaincant !
    La citation de Pierre Quay-Thévenon, maire-adjoint de St-Denis et vice-président de l’agglomération, en est la démonstration. Il parle encore de « sentiment d’insécurité » (au lieu d’appeler un chat un chat et un voyou un voyou !) et ne montre aucune détermination pour changer la situation : « Si nous réussissons à renverser le sentiment d’insécurité et que le contexte s’apaise, les salariés sortiront de leur entreprise et les commerces arriveront. » En clair, attendons des jours meilleurs et tout ira mieux.
    Au lieu de jouer à M. de Lapalisse, il ferait mieux de proposer et d’annoncer à ces salariés une politique de sécurisation du quartier, de développement de l’offre commerciale qui seule donnera des raisons aux salariés de sortir de leurs « bunkers ». Attendre béatement la séquence inverse est totalement irréaliste et ne changera rien. Elle montre, à La Plaine comme dans le reste de la ville, l’absence de vision et de volonté politique d’une municipalité à bout de souffle.

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  11. BB dit :

    @Djakk : il y a aussi 3 boulangerie au pont de Soissons… Ce n’est pas très loin du RER D.

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  12. Cristino dit :

    @Djakk & BB

    « La première boulangerie est à 2,5 kilomètres !,

    précise Thierry Chatelier chez Orange. « 

    En fait, la première boulangerie du quartier est très exactement à 650m d’Orange, rue du Landy côté Aubervilliers (très bonne baguette). Il y a aussi à cet endroit un Franprix, une brasserie « Auber’zinc », un restaurant indien et une pharmacie. Pour les salariés jardiniers ou amateurs de bio, il existe un jardin partagé et une AMAP (http://amaplaine.blogspot.fr/) rue cristino Garcia (450 m d’Orange).

    Je connais un cadre qui travaille chez Orange. Pour lui, comme pour nombre de ses collègues, il n’y a pas plus de problèmes à La Plaine qu’à la Défense. La presse exagère visiblement parfois le ressenti réel des salariés. Tous les salariés d’Orange et des autres sociétés de la Plaine ne craignent pas le quartier comme le prétend l’article et certains d’entre eux (mes voisins) ont acheté à la Plaine !!

    Ceci dit le quartier est encore en devenir, bâtiments murés en attente de destruction et friches y sont légions. L’image qui s’en dégage effraye peut-être certains. J’invite Thierry Chatelier, le secrétaire du CE d’Orange, à dépasser ses peurs et à explorer le quartier. Il aura quelques alternatives, côté Aubervilliers rue du Landy ou au pied du stade de France, à sa cantine d’entreprise !

    Je profite de ce post pour parler un peu politique. Je pense, comme Mathieu Hanotin, qu’après les grands groupes, il est temps de favoriser l’implantation de PME sur le territoire. Les campus des grandes entreprises favorisent une vie en autarcie des salariés ce que ne peuvent, bien sûr, pas proposer les PME. Séduire des PME (outre le prix du loyer au m2) nécessite du coup, encore plus que les grands groupes, de leur proposer un tissu urbain de qualité (donc effectivement plus de commerces, ce qui ne se décrète pas mais passe par une plus grande mixité sociale) et d’afficher une réelle volonté politique de lutte contre la délinquance (acceptation notamment de la vidéosurveillance) pour rassurer les chefs d’entreprises désireux de s’installer sur le territoire.

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  13. chris dit :

    Nous habitants de Saint-Denis connaissons l’indifférence totale de la municipalité aux questions de sécurité. Je me demande comment cela se traduit quand il s’agit de s’adresser aux salariés qui doivent venir s’installer à La Plaine…Que leur raconte-t-on ?

    Euh … Que « c’est partout pareil » ? Qu’il y a « un très bon kebab » à une station RER plus loin ?

    Ah, non, c’est pas des habitants jamais contents de rien …

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  14. julie dit :

    Il fut un temps (que les moins de 20 ans n’ont pas connus) habiter Saint Denis ou y venir c’était stigmatisé car Banlieue Rouge, aujourd’hui c’est l’insécurité qui, hélas est une réalité.
    Les salariés d’Orange n’ont pas bénéficiés immédiatement de médiateurs, comme dab la Municipalité et Plaine Commune ont été dans le Déni. Il a fallu x agressions pour que cela se fasse. Pas étonnant que la peur se soit propagée et, je comprends les nouveaux arrivants.
    Je partage totalement les propositions de Suger.

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  15. Vidaller dit :

    Non, Saint-Denis n’est pas parano.
    Oui, Saint-Denis est devenue invivable (anxiogène du fait de l’insécurité, du non respect du droit, des incivilites, de la crasse, des trafics en tout genre).
    Non, il n’est pas normal que les habitants ou les salariés de la Plaine vivent dans la crainte permanente. Je vis à Saint-Denis depuis 65 ans. J’ai travaillé à La Défense ces 15 dernières années.
    Oui, je me suis fait agressée à Saint-Denis plusieurs fois, de jour comme de nuit, dans les rues, dans les entrées d’immeubles, dans ma voiture, dans le métro (station porte de Paris), dans le tramway (T1), dans les parkings (sans compter les cambriolages, les vols et le saccages de voitures). Et oui, tout mon entourage proche (des femmes, des personnes âgées, y compris des hommes et parfois de jeunes ados) a aussi été victime de ces agressions à répétition.
    Non, je ne me suis jamais fait agressée, ni mes collègues, à La Défense, ni sur les parvis ou passerelles ou dalles ni dans le métro, ni dans les parkings (et je rentrais tard).
    Oui, j’ai des anciennes collègues qui travaillent ou ont travaillé à la Plaine (Generali – Allianz). Et oui elles se sont toutes faites agressées et plusieurs fois (à pieds, en voiture, en RER, en métro).
    Oui, la Banque Allianz a quitté son siège (en face du Stade de France) et rapatrié ses salariés à La Défense pour cause de sécurité de son personnel.
    Oui, il y a des cols blancs des sociétés de La Plaine qui ont voulu s’installer à La Plaine et ont acheté des appartements. Et oui, ils ont été découragés par le mal vivre (insécurité, manque de mixité sociale, scolarité des enfants, incivilites, …etc) et essaient de revendre leurs appartements depuis plus 2 ans (avec moins-value) en vain !
    Alors, définitivement non , Saint-Denis n’est pas parano et n’est pas uniquement victime d’une réputation outrancièrement négative fabriquée par les média. La dégradation de la ville est malheureusement bien réelle, n’en déplaise à ses Dirigeants qui, eux, tiennent des discours parano.

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  16. goldo dit :

    il yen a marre effectivement que notre mal être de vivre a St Denis ne soit pas entendu.
    Je crois que beaucoup de personnes qui gèrent cette ville se réfugient dans ce que moi j’appelle un symptôme. Le déni,ce qui fait qu’ils sont convaincu de ce qu’ils racontent car ils sont dans leur réalité a eux mais pas dans celle des dyionisiens. Messieurs et dames les élus sortez de votre bulle. La réalité va vous rattraper en mars lorsque vous verrez les résultatsdes élections.Goldo

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  17. Cristino dit :

    @ Vidaller

    J’habite sur la Plaine avec ma famille depuis 2006. Des voisins salariés de grandes entreprises de la Plaine ont acheté sur le quartier et ne sont pas découragés par le mal de vivre. Je le répète des cadres d’Orange m’ont dis ne pas percevoir de nettes différences de sécurité entre la Plaine et la Défense, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes de sécurité, de propreté, etc sur le quartier de la Plaine et qu’il n’y a pas une nette différence de sécurité entre le quartier de la gare ou du centre de Saint-Denis (que je connais moins) et la Défense.
    Je ne fais pas le jeu de la mairie en disant cela. N’adhérant absolument pas à son idéologie, je souhaite que le PC ne dirige plus notre ville. Je souhaite une réelle mixité sociale sur l’ensemble du territoire ce que ne veut pas le PC qui perdrait sinon son électorat. Je suis en désacord total avec la mairie lorsqu’elle met en doute l’utilité de la vidéosurveillance ou lorsqu’elle accueille, par exemple, des camps de roms sur une zone anru (dont l’objectif est de résoudre les différents dysfonctionnements urbains, techniques et sociaux du quartier !) et sur bien d’autres sujets…
    Concernant la scolarité des enfants, les grèves à répétitions de l’école publique locale, le manque de remplacement de professeurs et la faible mixité sociale incitent effectivement de nombreuses familles de la Plaine à scolariser leurs enfants dans des écoles privées parisiennes sur la ligne du RERB ou dans le XVIIIème.

    Je ne suis pas dans le déni des problèmes de ce territoire, mais oui, j’en ai assez de l’image de guerillas urbaines que véhicule les médias sur mon lieu d’habitation, qui ne correspond ni à mon vécu ni à celui des salariés du quartier que je connais.

    Cordialement.

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  18. Stéphanie dit :

    Je suis d’accord avec vous Cristino. Je travaille à St Denis (à La Plaine côté RER D) et j’habite à St Denis (quartier de la gare). Cette ville connait de vrais problèmes de sécurité, de propreté, …. c’est plus que vrai ! L’ambiance est parfois pesante (surtout dans le quartier de la gare), je ne dirai jamais le contraire ! Mais quand je lis cet article je m’étouffe de rire ou de pleurs c’est selon. L’image véhiculée par les médias est ridicule. L’idée que se fait certaines personnes de cette ville est plus que ridicule. Quand je vois des sociétés qui mettent en place des navettes pour faire 400 mètres à pieds je me demande sincèrement si ces gens sont sains d’esprit.
    « Les voitures béliers » ?? Non mais franchement …

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  19. julie dit :

    Je l’ai déjà dit à Sam mais elle n’est pas en cause dans cette affaire, je vais râler une fois de plus, l’utilisation du 9-3 m’insuporte on ne peux plus, ce n’est pas classe de la part du Monde et, ce n’est pas à l’honneur des journalistes qui ont pondu cet article. Nous ne sommes pas tous des « cailleras » (l’ortographe de ce mot m’échappe) et, je ne l’entends pas exprimé dans notre ville. Cela suffit ! C’est est dit à l’extérieur. Quant la stigmatisation nous tient !!!!!

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  20. choup dit :

    Je vais bientôt travailler à Saint Denis donc les commentaires des employés en début d’article ne m’ont pas du tout étonné. Je vois très bien ceux de ma boîte tenir de tels propos.. Rien que dans mon équipe tout le monde considère qu’ils vont se faire voler leur portable, leur pc, etc. Au début j’essayais de les rassurer, car je vis à la Plaine et prend régulièrement le RER D, donc je suis bien placé pour, mais rien n’y fait. J’ai lâché l’affaire, une chose que j’ai retenue c’est que tant que les employés ne déménagent pas pour constater par eux même que ce n’est pas la fin du monde de travailler à la Plaine, ils garderont leur peur. L’image de Saint Denis ne peut pas changer dans la tête des gens juste avec des mots..

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  21. goldo dit :

    dommage mais la réputation est faite et malheueureusement elle ne sort pas de nul part. Les provinciaux qui débarquent a St Denis ont tous les mêmes réactions. » C’est quoi cette ville,comment vous faites pour vivre ici » .Il faut dire que lorsque tu habites en Province et que tu arrives a la gare de st Denis il ya un sacré décalage. Je me souviens d’une nièce qui venait du Havre et qui m’attendait a la gare,elle avait en viron 16 18 ans. Lorsque j’ai eu son appel,je suis allée la rejoindre en courant tellement je ne voulais pas qu’elle attende de peur qu’elle se fasse agresse. Elle était bien contente de me vor ariver. Goldo

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