LeParisien – « Antennes-relais : bien mais peut mieux faire »
Qui a pu assister à cette réunion du 4 décembre pour nous en dire plus ? Roland ?
Sam
LeParisien – « Antennes-relais : bien mais peut mieux faire »
Les antennes-relais plantées sur les toits des immeubles ont-elles dépassé les bornes? Tel était l’enjeu de la campagne de mesures, commandée par Plaine Commune aux quatre opérateurs de téléphonie mobile. Les résultats ont été dévoilés mardi soir à Saint-Denis. « Nous voulions avoir une idée précise de l’exposition des personnes », indique Michel Ribay, adjoint (EELV) chargé de l’environnement à Saint-Denis.
L’étude, une première en Ile-de-France, a duré plus d’un an et a porté sur 135 antennes-relais dans les huit communes de l’agglomération. Trois bureaux d’études, payés par les opérateurs, ont réalisé des enquêtes sur les répercussions des ondes électromagnétiques sur les établissements « sensibles ». Quatre-vingt-sept écoles ont été passées au crible ainsi que seize crèches.
(…) « Les mesures sont rassurantes : 64% des valeurs sont faibles, elles sont comprises entre 0,02 et 0,6 V/m », indique Michel Ribay.
Là s’est arrêtée la distribution de bons points. Jeanine Le Calvez, présidente de Priartem (Pour une réglementation des installations des antennes de téléphonie mobile) milite pour des valeurs maximales d’exposition inférieures à 0,6 V/m. Les élus aussi ont haussé le ton. Michel Bourgain, vice-président à Plaine Commune et maire (EELV) de L’Ile-Saint-Denis, a mis volontiers les quatre opérateurs au piquet, SFR en tête. Si les niveaux d’exposition restent dans la norme, l’étude a ciblé cinq sites qui émettent des fréquences plus élevées qu’ailleurs. Parmi ceux-ci, deux écoles de Villetaneuse : Jean-Baptiste-Clément et Jacqueline-Quatremaire. Philippe Marczak, chez SFR, précise que depuis la campagne de mesures « l’orientation de deux antennes a été modifiée afin que leur faisceau ne soit plus dirigé vers l’école Jean-Baptiste-Clément ». Orange a fait de même à l’école Quatremaire. Les écoliers ne se prennent plus de plein fouet les champs électromagnétiques. Mais ces retouches atteignent vite leurs limites. « Un réseau, c’est une toile d’araignée, explique Marc Maouche, chez Orange. Il est très difficile d’intervenir sans bouleverser l’ensemble du maillage et sans dégrader la qualité de couverture. » Une analyse que refusent d’entendre les riverains : « Je suis scotché quand les opérateurs disent on ne peut rien faire », s’époumone un parent d’élève. « On se soucie plus de la qualité de la couverture que de la santé des gens », renchérit un autre riverain.
La question reste plus que jamais d’actualité avec l’arrivée de la 4G qui entraînera une hausse des niveaux d’exposition. « Nous ferons en sorte de garder la plus grande sobriété possible et à ne pas orienter les faisceaux vers les écoles », promet Free. L’exercice risque de virer au casse-tête. Free, nouvel acteur du marché, projette d’installer une quarantaine d’antennes relais sur Plaine Commune et ses concurrents finalisent une quinzaine de nouvelles implantations. Autant de négociations serrées qui se profilent à l’horizon.
N. Renenu – Publié le 6 déc. 2012
Aujourd’hui la 3 G : Pour émettre un appel, recevoir un SMS ou se connecter à Internet, le téléphone mobile communique via des fréquences radio. La 3G repose sur une technologie qui sépare les conversations des données(mails, pages web,vidéos…), ce qui limite le débit.
Demain la 4 G : La 4G utilise les fréquences libérées par la télévision analogique. Plus nombreuses et de meilleure qualité, elles permettent des transferts de données plus rapides. Par ailleurs, la 4G inaugure un nouveau standard, le LTE (Long Term Evolution) qui réunit voix et données et affiche de meilleures performances.
LES CONSEQUENCES : l’arrivée de la 4G ne fait pas l’unanimité. L’association nationale Robin des Toits dénonce depuis 2004 les risques sanitaires liés aux ondes comme des troubles de la concentration, du sommeil, voire le cancer… Elle critique la 4G, qui utilise davantage d’ondes et nécessite l’installation d’antennes supplémentaires.
Sans être une spécialiste de la téléphonique, je sais et me souviens du contexte de dangerosité des antennes relais à proximité d’écoles notamment Jean Baptiste de la Salle. Haut risque sanitaire pour les enfants. L’intervention massive des certains élus et riverains si je mes souvenirs sont bons avaient obligé les opérateurs à les enlever……..Comme je le dis, je ne suis pas une spécialiste, donc attends d’en savoir plus.
Oui, Lila des antennes relais près des écoles, on en trouve aussi dans les cités. Et de mémoire, habitants, n’avons pas été consultés sur leur installation.
Il y a aussi l’effet de la wifi. Quand on l’utilise souvent, des maux de tête peuvent survenir. Déjà l’utilisation des pc portables utilisé en plus dans les transports avec la cage de Faraday, je crois pas que c’est recommandé et encore moins pour les femmes enceintes. Idem pour les utilisations de tél portables pour les jeunes enfants.
On parle aujourd’hui d’un nouveau terme « électro-hypersensibilité » chez certaines personnes qui ne supportent plus l’émission d’ondes émises dont les antennes relais.
Un documentaire de Jean-Yves Bilien traite des antennes relais et plus généralement des ondes sous l’analyse de spécialistes.
Un extrait de « Les sacrifiés des ondes »:
http://www.youtube.com/watch?v=sWXX…
@Lila AMELAL
rien de dommageable, puisque comme tu le dit ce n’est pas ta spécialité, mais le début de ton message est digne d’un reportage du 20h sur les sujets techniques (au moins ceux que je connais) : c’est nébuleux voir faux.
La 3G comme la 4G sont des techniques de radiocommunication pour transmettre des données, peu importe leurs natures. Il n’y a donc pas véritablement de différence entre une communication vocale et browser le web juste une gestion de qualité du réseau qui donne priorité à la voix. Dans ton message il y a confusion entre débit et exposition aux ondes. C’est lié mais pas de la manière qu’on croit, il y a une augmentation de l’exposition parce qu’il n’y a plus assez de débit pour tout les utilisateurs donc les opérateurs cherchent de nouvelle plage de fréquences disponible pour augmenter leur capacité à transporter des données.
La 4G est plus « performante » que la 3G car elle permet de transporter plus de donnée avec la même largeur de bande. C’est une recherche purement économique car les bandes de fréquence sont très couteuses à l’achat, plusieurs centaine de million d’euro pour 10, 15 ou 20 MHz. Avec une plus grande capacité de transport on peut fournir plus débit aux utilisateurs.
« Plus nombreuses et de meilleure qualité, elles permettent des transferts de données plus rapides. » 😉 ça me rappel le vocabulaire utilisés pour la 3G il y a une dizaine d’année.
La plage de fréquences de la télévision analogiques (800Mhz) n’est pas plus importante que celle des 2600 MHz mais elle a le gros avantage de s’atténuer moins vite que les fréquences plus haute. Grossomodo un facteur 9, donc pour un watt émis on peut envoyer un signal 3 fois plus loin (http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89…) ça permet de couvrir une plus grande surface avec moins d’antenne. Pour cette bande, ça ne me parait pas évident que ça augmente l’exposition aux ondes puisqu’elle était bien utilisée avant par la TV. Dans la bande 2.6 GHz oui car elle était sous-utilisées. Ça conclue mon intervention technique.
Pour l’aspect sanitaire rien à ajouter puisque je n’ai pas encore lu de consensus sur le niveau d’exposition au champ électrique. Il y a d’ailleurs fort à parier que ça dépendent également de la fréquence puisque les molécules qui nous composent ne réagisse pas de la même manière en fonction de la fréquence. Si le micro-onde est à 2.4 GHZ ce n’est pas par hasard mais parce que c’est la fréquence de résonance de l’eau. Si le wifi est à 2.4 GHz c’est parce que cette bande est pourrie par le micro-onde donc inexploitable commercialement et il n’y a pas de licence à payer pour son usage. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_…
Oui, Jean-François, ce sujet ne fait pas parti de mon domaine de compétences mais reste un sujet qui concerne les habitants que je suis donc matière à s’informer. Aussi, merci de vos explications certes techniques mais encore accessibles.
Par contre, je n’arrive pas à comprendre l’aspect sanitaire.
Les premières antennes relais installées en haut des immeubles et proches des écoles ont provoqué un mécontentement des riverains.
Des banderoles oranges aux fenêtres d’immeubles rues Ursulines, Connoy…alertant l’aspect sanitaire dangereux pour les personnes.
Je m’en remets à vous Jean-François, vous dites « pour l’aspect sanitaire rien à ajouter puisque je n’ai pas encore lu de consensus sur le niveau d’exposition au champ électrique. Il y a d’ailleurs fort à parier que ça dépendent également de la fréquence ».
Donc et encore une fois si je comprends bien, tout dépend de la fréquence plus ou moins élevée ? Auquel cas, il pourrait y avoir des conséquences en matière de santé publique ? Je suis d’avis avec vous Jean-François, pour l’instant rien n’est dit sur le degré de fréquence, aussi avant de s’agiter dans tous les sens, il est plus sage d’attendre le consensus.
Merci Jean-François pour ces info.
« je n’arrive pas à comprendre l’aspect sanitaire. »
la morale c’est que moi non plus je ne sais pas. C’est évident qu’une onde à un effet physique sur la matière puisqu’on peut la mesurer. C’est une évidence que c’est dangereux de se trouver à 10 mètres dans le champ d’une antenne car là les niveaux de puissance sont au dessus des règles sanitaires. Par contre quand on passe en dessous ou nettement en dessous des réglementations à partir de quel niveau il n’y a plus de risque? je ne sais pas et visiblement la communauté scientifique n’a pas trouvé de consensus.
Concernant l’influence de la fréquence sur la dangerosité, c’est pour exposer que ce n’est pas un problème facile. C’est n’est pas une question de fréquence élevé ou faible mais des propriétés de la matière qui nous compose. Dans mon exemple de l’eau (qui nous compose largement), pour une même puissance la fréquence de 2.4 GHz provoque un échauffement plus rapide que 1GHz ou 10 GHz parce que c’est la fréquence de résonance de la molécule d’eau. Il y a d’autre fréquences clés pour chaque molécule.
Bref je recommande de rester vigilant sur les niveaux d’exposition mais d’un autre coté j’apprécie les techniques de radiocommunication. Bref je suis en ballotage entre plus et moins.
Cela n’empêche pas la ville de Saint-Denis de continuer à délivrer des permis pour de nouvelles antennes. J’ai notamment en tête une antenne pour Free au 34 Boulevard de la Libération sur le toit de l’hotel Courtyard, juste en face de l’école Anatole France.