LeParisien – « Saint-Denis n’arrête plus de grossir »
Questions :
Ces chiffres vertigineux tiennent-ils compte des populations non déclarées ?
Est-ce que les moyens (écoles, autres équipements publics, commerces, gestion de l’espace public, sécurité…) pour accompagner cette explosion ont suivi ?
Sam
LeParisien – « Saint-Denis n’arrête plus de grossir »
C’est comme si la population d’une ville comme Dugny avait entièrement déménagé à Saint-Denis : en cinq ans, la cité des rois a en effet gagné près de 10000 habitants. Saint-Denis est devenue la première ville du département devant Montreuil, et la troisième de la région.
Une explosion due à une forte natalité (le nombre d’enfants de 0 à 5 ans a augmenté de 74% entre 1999 et 2011, selon la mairie), mais surtout à une frénésie de constructions de logements. Des quartiers entiers ont poussé, notamment à la Plaine-Saint-Denis. Dans ce secteur, plus de 2600 logements sur les 4400 du parc privé ont moins de dix ans. « Le nombre de transactions a doublé entre l’an 2000 et aujourd’hui, indique Atif Butt, directeur de l’agence Century 21 de la Plaine. 10% des acquéreurs sont Parisiens, 57% sont déjà de la Plaine et le reste vient de banlieue. »
Avenue Amilcar-Cabral, des logements neufs viennent encore d’être livrés. Betty, 28 ans, y a emménagé : « J’habitais déjà à Saint-Denis, près de la gare de la Plaine, depuis cinq ans. J’ai vu la ville changer. Il y a moins de taudis et plus de nouvelles constructions ». Sabri, 35 ans, est quant à lui arrivé en 2006. (…) « De nouveaux habitants arrivent, mais ça n’aide pas le petit commerce, observent Cécile et Bruno, charcutiers traiteurs à la Plaine depuis onze ans.. L’arrivée du Franprix nous a fait du mal. » Au cabinet du maire (PC), Didier Paillard, on se félicite « de l’attractivité et du dynamisme d’une ville bâtisseuse, qui répond à la crise du logement en Ile-de-France ». La municipalité accompagne l’accroissement démographique en s’engageant à construire un groupe scolaire par an. « Cela coûte 20 M€ d’investissement et 1 M€ en fonctionnement annuel. »
Dans les années à venir, la population va continuer à croître, à la faveur de nouveaux programmes immobiliers, « mais à un rythme moindre que ces dix dernières années », prévoit Atif Butt.
J-GB – Publié le 3 janvier 2013
Bonjour à tous.
Bonne année à toutes et à tous ainsi qu’à tous vos proches.
Je ne suis pas sur que le « grossissement » de la ville soit une bonne chose tel qu’il est expliqué.
Plus de personnes, plus d’enfants, plus d’écoles… Je suis d’accord, mais il faut pas se limiter à cela.
– Autant voir moins de policier.
– La qualité des structures éducatives
– Les loisirs (pas de nouveau stade, parc etc…)
Bref, c’est assez sommaire.
Je cite: « Au cabinet du maire (PC), Didier Paillard, on se félicite « de l’attractivité et du dynamisme d’une ville bâtisseuse, qui répond à la crise du logement en Ile-de-France ». «
Sacré Didier!!! Si la ville prends une part importante dans la crise du logement, elle ne doit pas être la seul.
Je ne suis pas sur qu’il faille se feliciter de tels records.
Je pense qu’il ne faut pas seulement parler d’habitants et il faut assiocer les chiffres au nombe d’usagers de la ville. Et la je pense qu’on atteint facilement 200 000 aux quotidiens et finalement, les structures (transport, écoles, creches, loisirs, etc….) ne suivent pas du tout.
Bonjour,
Je suis d’accord avec Azzedine. Les friches de La Plaine ont été transformées, plein de nouveaux habitants se sont installés, c’est très bien. Surtout dans le sens où ces nouveaux venus sont des familles « avec » et vont contribuer aux finances de la ville ainsi que pousser pour une amélioration des conditions de vie à St Denis.
Mais maintenant, il est temps de consolider. Les habitants de la Plaine ont besoin de plus de commerces, services et d’espaces verts.
Les habitants de la partie historique ont besoin de tout : rénovation des bâtiments, propreté, sécurité…
On aimerait maintenant voir la ville se mettre à niveau de sa population nombreuse et plutôt que de construire de nouveaux logements sur de nouvelles zones, se concentrer sur l’amélioration de l’existant et la qualité de vie de ses habitants.