LeParisien – « Saisie d’une tonne et demie de maïs dans une camionnette »
Depuis plusieurs semaines, ils sont entre une trentaine de vendeurs de maïs répartis sur le parvis de la gare de Saint-Denis et le pont dans l’indifférence totale de la police nationale ou municipale.
Je me suis toujours interrogée sur la logistique derrière ce « commerce » fructueux, et notamment au sujet de l’approvisionnement. Et bien le fournisseur de matière première est un trafic organisé…
Sam
LeParisien – « Saisie d’une tonne et demie de maïs dans une camionnette »
Le trafic de maïs durait depuis au moins deux ans. Cultivés dans l’Oise, les épis étaient revendus sous le manteau en Seine-Saint-Denis auprès de vendeurs à la sauvette. Jeudi, les policiers du commissariat de la Courneuve ont ainsi saisi dans une camionnette pas moins d’une tonne et demie de précieux grains jaune. C’est le comportement suspect de deux hommes, connus pour leurs activités de vendeurs à la sauvette, qui les a intrigués. Vers 8 h 30, ces derniers se sont dirigés vers un véhicule utilitaire où se trouvaient deux autres hommes. Ils ont sorti de la fourgonnette des énormes sacs. Ceux-ci contenaient du maïs… Les quatre suspects, âgés de 34, 36, 38 et 40 ans, tous sans domicile fixe, ont été arrêtés et placés en garde à vue. L’enquête se poursuit.
Publié le 5 octobre 2013
C’est affreux ! On va avoir une pénurie de « mahisse sô » place du Caquet et place de la Gare 😉
J’en profite pour répéter ma demande à M.Ribay (déjà faite à la suite d’un commentaire de sa part sous un autre article) :
M. Ribay : je ne voudrais pas vous détourner de votre lutte contre la pollution autoroutière qui sans doute est bien plus importante, mais sur laquelle la municipalité dont vous êtes maire-adjoint a peu de prise sauf l’organisation des fêtes revendicatrices habituelles. Cependant serait-il possible que vous preniez en compte une revendication simple dont la solution dépend directement et uniquement de la municipalité ?
Habitant de Saint-Denis, n’utilisant que les transports en commun, fréquentant donc assidûment le RER pour aller travailler et donc deux fois par jour le parvis de la Gare, je souhaiterais, si ce n’est trop demander, ne plus devoir traverser à chaque fois un nuage de fumée toxique (gaz oil ? alcool à brûler ? pire ?…) dû aux vendeurs de maïs grillé, de plus en plus nombreux. Je précise que je n’ai rien contre les vendeurs de maïs bouilli…
Je crois savoir que le poste de police municipale est à moins de cinq minutes à pied, et que les braseros ne sont pas autorisés sur les places et les trottoirs. Il ne me semble pas nécessaire de mobiliser la police nationale ni de mettre en cause la responsabilité de l’Etat pour cela…
Alors, que comptez-vous faire, vous et la municipalité, pour faire cesser cette atteinte à la santé et à l’environnement des 60 000 personnes qui passent par la Gare de Saint-Denis chaque jour. Et, surtout, ne me répondez pas que l’on va faire une grande Fête des usagers !
trop fort Suger !…
Je ne connais pas ce Monsieur Ribay interpellé par notre amis Suger, mais je pense qu’il gagnerait à se faire connaître en apportant une réponse tangible et sérieuse au problème qui lui est soumis. En effet, j’utilise aussi souvent la gare, et son parvis est de plus en plus envahi par des braseiros qui dégagent une fumée très irritante.
Est-ce que quelqu’un s’intéresse encore à la santé des dionysiens dans cette municipalité ?
Malheureusement il n’y a pas que la place de la gare qui est envahie, ces vendeurs sont partout. C’est le résultat du laisser faire de nos responsables locaux, comme pour tous les problèmes qui gangrènent la ville.
Ouais y’en a marre du maïs !!!! On veut des merguez !!!!!!!!!!!!!!
Bonjour,
Désolé de ne pas encore avoir apporté de réponses à votre interpellation et interrogations, cela sera fait au plus vite, dans les 48 h au plus.
Bien cordialement,
J’interviens une fois de plus sur ce blog pour désapprouver votre acharnement contre les vendeurs de mais chaud et autres marrons chauds que je trouve tout a fait sympathiques, j’apprends avec joie qu’ils passent aux brochettes! (le mais chaud ça sature!).
Ne s’agirait-il pas de se venger des grosses incivilités qu’on ne peut attaquer de front en s’en prenant au lampiste sans défense?
Ou un moyen facile de ridiculiser la municipalité au dépens de gens qui ne vous ont rien fait?
Si on mourait de respirer la fumée des merguez calcinées, il n’y aurait plus personne pour assister à la fète de l’Huma! (entre autres).
dans 48h on aura plus de vendeurs de mais,je n’y crois pas. Effectivement ils sont partout ces vendeurs. Dans certais endroits plus isolés comme la place Poulmarque près du foyer Sonacotra,c’est devenu une vraie entreprise.je le redis on pourrait s’organiser pour s’installer a faire des ventes sauvages nous aussi.En même temps tant qu’il yaura des acheteurs on aura du mal a s’en débarasser.
@ddavid : J’adore ton second degré, j’ai bien rigolé !
@Michel Ribay : C’est tout à votre honneur de proposer une réponse aux interrogations de suger (que je partage), mais j’avoue que j’ai été stupéfait de votre post !
Quand je lis ça, j’ai l’impression de lire :
Bon ben je ne vous ai pas répondu la première fois. Mais bon, là vu que vous récidivez et que les gens réagissent je vais finalement vous faire une réponse. Mais dans 48 heures parceque maintenant je ne sais pas trop quoi vous répondre vu que je n’ai pas la moindre idée de ce que vous me racontez…..je me renseigne et je reviens vers vous…
Évidemment je grossis volontairement le trait, il n’empêche que cela me laisse sans voix
Je peux comprendre que l’on ne puisse répondre à toutes les interrogations lancées sur les blogs ou autres sites d’informations…….Cela demanderait une énergie et un temps non négligeable……Mais une réponse comme celle là, je ne comprends pas.
Effectivement on peut trouver les « vendeurs à la sauvette » (c’est ce qu’ils sont) fort sympathiques……..mais il ne faut pas oublier que ces différentes activités qui font de Saint Denis une fête foraine où il fait bon vivre, ne sont pas déclarées, ne sont donc pas inscrites au registre des métiers, ne paye pas de tva, ni de taxes en tous genres…….
Vous me direz on s’en fout ! Vu le chiffre d’affaire qui doit être fait ça vaut pas tripette……..sauf que dans la vie y’a des règles à respecter et puis c’est tout, si chacun faisait comme il l’entend je vous raconte pas le bordel !!! (même si on en a un bon aperçu à Saint Denis ).
Le travail dissimulé est puni par la loi, et ce même à Saint denis.
J’en vois déjà qui râlent, qui s’époumonent, qui hurlent………….
Le principal problème de ces sympathiques vendeurs à la sauvette, est sanitaire……..ho vous pouvez faire les yeux ronds !………..
Mais de l’alimentaire transporté sans condition d’hygiène, stockés sous les plaques de fer abritant le réseau de téléphone, de chauffage, les égouts, dans nos rues (je l’ai vu avec mes petits yeux, ils font de même à Paris), c’est extrêmement dangereux, quand vous voyez en plus des petits bouts manger du maïs et bientôt des brochettes, on ne peut être qu’inquiets, très inquiets.
On attend quoi au nom de la tolérance, de l’amour de son prochain, le décès d’un enfant qui fera une intoxication alimentaire ?
@ddavid : la question n’est pas de savoir si les « entrepreneurs de grillades » sont sympathiques ou non, mais si leur activité est autorisée ou non sur la voie publique et si n’importe qui peut faire n’importe quoi parce que nous sommes à Saint-Denis.
D’autre part, il y a un réel problème de santé publique. Tout le monde n’a pas votre excellente santé. Et en l’absence de respect de la loi, ce sont toujours les faibles qui subissent (ici les asthmatiques, enfants, personnes âgées,…). Doit-on considérer que les faibles n’ont qu’à se taire à Saint-Denis ou à partir ? Quant aux acheteurs, ils devraient se poser quelques questions sur l’origine des produits qu’ils consomment et leurs modes de conservation (je crains le pire si de plus on passe du maïs aux brochettes de viande…).
@M.Ribay : je vous remercie de prendre en compte à nos demandes (c’est si rare chez les membres de la municipalité). Vous promettez une réponse dans les 48H. J’espère que cette réponse sera un engagement à faire respecter la loi. Mais je veux le voir (ou plus exactement pouvoir respirer un air moins pollué sur le parvis de la Gare) pour y croire…
@Traz
Un barbecue merguez y’en a eu un, un soir cet été, à la cite G. Péri, semble-t-il organisé par les dealers du coin. Y’avait tous les merdeux du coin. Mais c’est resté ponctuel.
Devant la mairie ou la basilique, ce serait comique, et ça changerait de toutes les fêtes qui s’y multiplient, payées avec mes imôts locaux.
@ Traz
Je vous cite :
« Quand je lis ça, j’ai l’impression de lire :
Bon ben je ne vous ai pas répondu la première fois. Mais bon, là vu que vous récidivez et que les gens réagissent je vais finalement vous faire une réponse. Mais dans 48 heures parceque maintenant je ne sais pas trop quoi vous répondre vu que je n’ai pas la moindre idée de ce que vous me racontez…..je me renseigne et je reviens vers vous…
Évidemment je grossis volontairement le trait, il n’empêche que cela me laisse sans voix
Je peux comprendre que l’on ne puisse répondre à toutes les interrogations lancées sur les blogs ou autres sites d’informations…….Cela demanderait une énergie et un temps non négligeable……Mais une réponse comme celle là, je ne comprends pas.
Il va falloir dépasser vos impressions. Car j’accorde une importance à vous répondre, aussi comme vous le dites vous même : « Cela demanderait une énergie et un temps non négligeable….. »
Et bien voyez-vous, Suger post un sujet le 4 octobre à 23h31 que j’ai du lire le samedi, je ne sais plus quand (le matin ou le soir très tard, fête de Saint-Denis oblige), je ne me suis pas précipité le dimanche 6 pour y répondre et le 7 à 14h42, je vous indique que je vais répondre au plus vite, mais je vais vous faire une confidence, j’avais autre chose à faire aujourd’hui et demain aussi, donc ce n’est pas plus compliqué que cela. J’espère donc ce soir (à 22 h41) avoir seulement contribué à dissiper vos négatives « impressions ». Bien cordialement.
aucun engagement de la part de M.Ribay, il est le premier a défendre les sans, il est sur tous les front pour les Rooms et les sans papiers, alors les vendeurs à la sauvettes, je n’en parle pas.
J’ai déjà entendu une élue dire que cela ne dérangeait personne.
@ ddavid
A la fête de l’Huma à laquelle j’aime beaucoup aller, les stands de grillade sont très bien pourvus et organisés : cadre spécifique de la fête limitée dans le temps, produits frais commandés pour l’occasion, respect de la chaîne du froid avec des frigos, grills avec du charbon de bois et non de l’huile frelatée dégageant une fumée toxique, hygiène et propreté satisfaisantes même avec les moyens du bord …. Nous sommes très loin de cela ici, et comme l’explique parfaitement Suger : est-ce que « leur activité est autorisée ou non sur la voie publique, et si n’importe qui peut faire n’importe quoi parce que nous sommes à Saint-Denis ? »
TOUT EST DIT.
Je fais partie des « faibles » avec des problèmes respiratoires dont il y a actuellement une recrudescence, notamment avec des infections pulmonaires. Mais ici, les « faibles » incluant les jeunes enfants, les personnes handicapées ou âgées doivent raser les murs, s’abstenir de respirer en cas d’odeurs nocives ou nauséabondes, baisser la tête et les yeux, conserver un mutisme de bon aloi pour ne pas déplaire aux « forts » !
Hier je passait boulevard marcel Sembat devant le Franprix, je marchais derrière un jeune de 18-20 ans qui sortait du RER (on a parlé après).
un jeune s’est mis entre nous et un autre devant lui (celui de devant je ne l’avait pas vu). (ils attendent tranquillement leurs victimes a cote du Franprix)
a gauche, villa denrée, le jeune a tourné (il allait du Franprix vers porte de paris).
celui qui était devant lui l’a attrape par le cou et lui a demande son portable. j’étais derrière l’agresseur (le 2eme était derrière moi).
J’arrive a bloquer la main de l’agresseur et en même temps, l’agressé sors un couteau de sa poche pour se défendre.
je les ai séparés ( la police n’étant pas la, l’agressé pourrait croire dans un moment de panique que j’étais complice, l’agresseur menaçant de sortir une arme, tout allait vite).
les deux agresseurs sont repartis, et le jeune a fait un bout de chemin avec moi rue des ursulines. ils se doutait qu’un jour il allait se faire agresser et avait toujours un couteau sur lui.
c’était ma 1ere agression en direct, c’est bizarre de voir cela
@Michel Ribay : Je vous le dis tout de suite ! Je n’ai aucun problème avec vous qu’on s’entende bien sur ce point là !
Aussi, comme vous avez repris mon brin de causette, vous n’aurez certainement pas manqué de remarqué que conformément à votre développement, je suis d’accord avec vous, ainsi qu’avec votre délai de réponse. J’entends bien le fait que vous ne passiez pas votre vie sur les blogs et autres articles pour vous consacrer pleinement à votre activité principale.
Toujours aucun problème là dessus.
Je ne vous ai fait part que de mon ressenti quant à votre réponse, je parle ici d’une première impression ! Mon but n’était pas de vous attaquer ou de vous faire la morale !
je soulignais juste le fait que (de mon point de vue !) votre réponse était maladroite et pouvait être mal interprétée (comme je l’ai fait !).
Je ne vous cache pas que je suis un fervent lecteur des blogs, du JSD, et de toutes infos liées à Saint Denis, et qu’en certaines occasions j’ai le loisir de lire certaines déclarations surprenantes, intéressantes ou non suivies d’effets.
Aussi, quand j’ai « l’impression » de voir la troisième, je réagis.
Ne perdez pas votre temps à me répondre personnellement, je crois que toutes les zones d’ombres ont été suffisamment éclaircies. Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre.
J’espère avoir le plaisir de vous lire prochainement sur ce blog ou ailleurs concernant les questions posées par Suger qui me tiennent également a coeur.
Bien cordialement.
@Houari… c’est encore plus bizarre d’être l’agressé ! pour moi, la troisième fois en 3 ans à Saint-Denis, rue des ursulines un mercredi à 18.20. On fini même par s’habituer, c’est terrible. Cette fois, jeté à terre en protégeant mon gsm, j’ai pris quelques coups de pieds dans le visage, mes lunettes ont volé en éclats, ma veste déchirée… une sorte de routine, l’agent qui a pris ma déposition était plus que blasée. Lorsque je lui parlais du rôle des élus, elle me demandait qui était Florence Haye… je lui ai expliqué : la spécialiste des questions de Maîcho (réunion ZSP octobre 2102).
Marion,je confirme,cette ville n’est pas faite pour les faibles.Mon époux insuffisant respiratoire sous oxygéne ne peut même pas se mettre sur un banc soit dans la rue du Port ou sur le parvis de la gare,trop de fumée. Mais celà ne peut pas être compris par les gens bien portants. Conclusion,quand il sort il prend la voiture et va ailleurs. Je l’ai souvent dit St Denis qui défend le vivre ensemble avec son laisser faire exclut plein de gens mais pour reconnaitre celà il faut être dans la vraie vie des dyonisiens. Goldo
Ce matin j’ai remarqué des panneaux de photo avec titre. » St Denis vu du train. » Oui mais ils ont oublié filmé les vendeurs de mais et surtout les poubelles que celà engendre. Hier quai du RED direction des cadavres de mais chaud traînaient sur les sièges. Impossible d’attendre le train assis et ce matin c’était dans la rue du Port que jonchaient les restes du mais.
Effectivement ce phénomène engendre des problèmes de santé. De plus où ces vendeurs se fournissent? Je pense effectivement que certains doivent s’en mettre plein les poches.
@ ddavid: super sympa les vendeurs de maïs. Un peu comme les dealers de crack de ma rue, quand une fille se fait se agresser, c’est les premiers à prendre sa défense. On est entourés de plein de gens de bonnes intentions alors …
Coté hygiène, c’est pitoyable. L’état des rues et du parvis de la gare est juste MONSTRUEUX. C’est un insulte journalière aux usagers, aux dionysiens qui paient des impôts pour offrir de meilleurs structures à leur ville, et puis à ceux qui ramassent tout ce bazar… Même si le résultat est difficile à percevoir, j’ose pas imaginer les tonnes de détritus qu’ils ramassent. A quant un sit-in pour contrecarrer tout ça? 🙂 🙂 🙂 …
Et puis je persiste et je signe, devant LE kebab de la gare, oui, celui qui attire la foule pour ses saveurs selon notre maire, j’ai encore vue courir un rat ce soir…
Chose promise, chose due, je réponds donc aux interrogations et m’excuse par avance de rentrer dans les détails, Dieu ou le diable s’y nichant il faut souvent en passer par là, en particulier pour les questions complexes qui ne font pas bon ménage avec les propos péremptoires ou la litanies des yaka et exigent donc d’être un peu long. Le fil du post de Suger servira donc de guide à ma réponse. Je commencerais donc par le début.
« M. Ribay : je ne voudrais pas vous détourner de votre lutte contre la pollution autoroutière qui sans doute est bien plus importante, mais sur laquelle la municipalité dont vous êtes maire-adjoint a peu de prise sauf l’organisation des fêtes revendicatrices habituelles. »
Je vous remercie, monsieur (je suppose) Suger de votre soutien et de vos encouragement à ne pas abandonner ce combat qui consiste (vous soulignez fort justement combien il est essentiel (la pollution autoroutière qui sans doute est bien plus importante) à se battre pour une réparation des fractures urbaines imposées au territoire et les nuisances qu’elles génèrent.
Semblant être un fin observateur de la vie dionysienne, vous n’ignorez pas qu’Airparif enregistre sur l’A1 des dépassements des normes fixées par l’OMS en terme de polluants plus d’un jour sur deux et que les micro-particules issues des motorisations diesel sont reconnues cancérogènes par l’OMS et provoquent plus de 42 000 décès prématurés en France. Compte-tenu que la ville est particulièrement exposée, il est plus que probable, statistiquement parlant, que Saint-Denis soit particulièrement concernée.
Ce n’est donc pas un sujet mineur, vous en convenez d’avance et vous avez raison.
Mais allons plus loin. La ville a peu de prise, dites-vous.
Si vous voulez souligner par là que la ville n’a pas eu son mot à dire au moment où cette infrastructure lui a été imposée, j’en conviens. Que seule la volonté de la ville de réduire voire de supprimer ces nuisances ne suffira pas, personne ne peut le contester.
Qu’il y faudra un engagement de l’État, assurément.
Les difficultés de mise en œuvre du projet de Zones Prioritaires pour la Protection de l’Air (Zapa) rassemblant État et collectivités en témoignent. Représentant la ville au ministère je le confirme. Cette question s’est heurtée dans un premier temps à l’inaction du ministère de l’Intérieur à accompagner techniquement le projet (identifier les véhicules), aux impératifs de Bercy (pas question d’accompagner socialement cette mesure) et à un enterrement de première classe après l’éviction de Delphine Batho.
La réunion à laquelle nous nous apprêtions à nous rendre (les collectivités) à la rentrée ayant été reportée sine die le Comité Interministériel pour la Qualité de l’Air, succédant au projet ZAPA est mort né.
Pour autant, dire que le rôle de la ville se imiterait à l’organisation des fêtes revendicatrices habituelles, c’est en la matière ignorer que, outre des moments de mobilisation qui peuvent prendre un caractère festif et apportent, tout aussi exceptionnellement que la fermeture à la circulation, un moment de quiétude aux plus proches riverains, la ville, la communauté d’agglomération actent avec l’État des engagements négociés dans le cadre du Contrat de Développement Territorial actuellement soumis à enquête publique.
Rentrons dans le détail, outre son aspect polémique et revendicatif parfaitement légitime, un des buts de ce blog est a priori d’informer :
Sont ainsi inscrits dans le CDT :
– L’élaboration d’un programme d’insertion urbaine des autoroutes d’ici 2018 qui doit permettre d’identifier la faisabilité technique et financière de l’optimisation et de l’amélioration de l’intégration urbaine des ouvrages d’échange, dont fait partie le diffuseur Lamaze (ainsi que le diffuseur Marville et celui de la Porte de la Chapelle).
– La suppression des bretelles de la Porte de Paris à l’horizon 2023
– Une première reconfiguration du diffuseur Pleyel et la requalification de l’avenue Anatole France de la place Pleyel à la Porte de Paris à l’horizon 2023
– La création d’un franchissement de l’A1 au droit du Parc de la Courneuve à l’horizon 2030
– La requalification de l’avenue Lamaze /Lénine / Cachin / à l’horizon 2030
– La reconfiguration du diffuseur Lamaze et la création d’une couverture de l’A1 reliant le Fort de l’Est à l’avenue du Docteur Lamaze à l’horizon 2030
Vous conviendrez là aussi que le calendrier n’est pas satisfaisant et que la mobilisation doit permettre d’avancer plus vite, de se faire entendre, de saisir l’opportunité de la construction du Grand Paris, de porter les exigences fortes des habitants, de faire en sorte in fine qu’un calendrier plus resserré, hiérarchisé soit mis en œuvre.
– La ville adopte aussi au conseil municipal, son instance délibératrice, des vœux en la matière et les comités consultatifs Lamaze et Porte de Paris ont rendus aussi des avis communs et s’apprêtent à en faire de même sur le Plan Local d’Urbanisme.
Au-delà des prises de positions, ce sont des démarches répétées en direction de l’État, une des dernières en date fut la rencontre de représentants du Collectif Lamaze, du Comité Porte de Paris, des services de Plaine Commune et moi-même avec le conseiller sur le Grand Paris et les collectivités auprès de la ministre du Logement et de l’Egalité des Territoires.
Vous le voyez, ce sujet nécessite plus que « les fêtes revendicatrices habituelles », formule dans laquelle je sens comme une pointe d’ironie, voire, mais vous démentirez je l’espère, un propos qui pourrait être interprété comme relevant d’un certain mépris pour ceux qui les organisent, pire pour ceux y participent.
Venons-en, à votre interpellation concernant le maïs grillé, sinon vous allez m’accuser de noyer le poisson, ou de vouloir vous rouler dans la farine.
Serait-il possible que vous preniez en compte une revendication simple dont la solution dépend directement et uniquement de la municipalité ?
Convenons tout d’abord que revendication simple ne veut pas dire question simple.
Convenons ensuite que :
– si votre revendication est simple et univoque « ne plus être gêné, soumis aux émanations », la solution préconisée paraît aussi simple (la police) que la responsabilité de sa mise en œuvre (la municipalité).
– Qu’il est légitime, au-delà des émanations qui vous préoccupent en tant qu’usager régulier des transport en commun et donc du parvis de la gare, aussi de se soucier de l’impact sanitaire pour les consommateurs de ce maïs dont on connaît partiellement ou soupçonne les conditions de culture, stockage, préparation sans compter la nature, la qualité des produits, leur destination (humaine ou animale), la traçabilité est en la matière totalement inexistante.
En revanche dire que : la solution dépend directement et uniquement de la municipalité est faux. De surcroit il faudrait s’entendre sur ce qu’on entend par « la solution » !
En effet, si le poste de police municipale est à moins de cinq minutes à pied, et que les braseros ne sont pas autorisés sur les places et les trottoirs, il n’en reste pas moins vrai que le poste de police nationale de la gare est lui non pas à 5 minutes à pied mais à quelques mètres.
Poste de police dans lequel je me suis rendu hier, pour un échange avec plusieurs fonctionnaires de police dont il ressort les éléments suivants :
– ce phénomène touche la capitale et particulièrement l’ensemble de la petite couronne
– les services de police sont débordés et n’ont pas les moyens, ni les effectifs pour intervenir dans la durée
– les services de police évaluent la pertinence de leurs interventions en fonction d’un critère simple : l’intervention policière n’est-elle pas susceptible de créer un trouble à l’ordre public plus important que celui qu’on va faire cesser, étant entendu que la réaction du public présent en grand nombre peut prendre fait et cause pour les contrevenants, le public ayant exprimé que ces vendeurs ne les dérangent pas
– au vu de cet élément cela nécessite une forte mobilisation d’effectifs afin de parer à tout dérapage, la présence de quelques fonctionnaires n’entrainant que le départ momentané des vendeurs qui reviennent aussitôt
– les effectifs engagés par la préfecture de police contre la vente à la sauvette sont bien plus importants sur Paris, destination touristique de premier plan oblige au détriment donc des communes voisines
– rattachés plus particulièrement aux missions de police ferroviaire, les fonctionnaires de ce poste ont compétence pour intervenir sur le parvis de la gare, mais pour les raisons invoquées précédemment et du fait que ce type d’interventions n’est pas de leur ressort immédiat, c’est à la police nationale en coordination avec la police municipale d’intervenir
– « Il ne me semble pas nécessaire de mobiliser la police nationale ni de mettre en cause la responsabilité de l’Etat pour cela… » écrivez-vous.
Il serait plus juste de dire, comme le soulignent les fonctionnaires de police, qu’une collaboration régulière, pérenne de la police nationale avec la police municipale sur ce sujet (comme sur celui des vendeurs à la sauvette) serait plus de nature à se donner les moyens d’intervenir.
Il y a eu trois interventions coordonnées de ces services au cours du mois de septembre, d’autres sont prévues mais la vérité, le réalisme imposent de dire qu’espérer une intervention quotidienne des services de police nationale et municipale relève d’un vœu pieux, les vendeurs reviennent systématiquement, inlassablement, pas toujours ni forcément les mêmes, ainsi ils étaient une quinzaine hier…
Il en va de même concernant un autre phénomène, la mécanique sauvage particulièrement rue du Landy, à La Plaine.
Oui, les effectifs ne sont pas là.
Vous allez sûrement opposer à cette manière de voir que compte-tenu des effectifs, la police nationale a autre chose à faire.
A prendre le problème de cette manière il y a peu d’incitation à faire disposer la ville du nombre de fonctionnaires de police indispensables sur le terrain et en rapport avec la réalité d’un territoire soumis à des flux très intenses et à des actes de délinquance et d’incivilités beaucoup trop importants et qui, faute de présence sur le terrain des forces de police en nombre suffisants, se sont enkystés dans certains quartiers en altérant très gravement la vie des habitants.
Je me permets de citer à cette occasion les propos du commissaire Christian Meyer rapportés dans un article paru dans Libération, le 27 août dernier :
« Le commissaire de Saint-Denis dénonce «une rupture d’égalité républicaine criante». Il a dirigé des commissariats dans des villes plus riches, à Paris, et même à Neuilly-sur-Seine et mesure la différence. «Il est clair qu’au quotidien, tous les citoyens ne bénéficient pas du même service public.»
Les mots sont forts et précis : «une rupture d’égalité républicaine criante».
La compétence et les éléments d’évaluation de celui qui les prononce ne souffrent aucune contestation. Le diagnostic est précis, sans appel.
Cela ne dispense en rien, je vous l’accorde, la police municipale d’être sur le terrain, certes mais soyons honnêtes, au vue des réactions lues sur ce blog concernant les hausses d’impôts d’où qu’elles viennent, des baisses des dotations aux collectivités à venir, des besoins en financement pour les équipements publics sur la ville, comment imaginer que la ville puisse supporter la charge financière qui consisterait à doubler, tripler, quadrupler voire plus pour certains les effectifs de la police municipale !
Rupture d’égalité républicaine criante. N’est-ce pas cela qu’il faut régler ?
Cela ne dispense pas d’améliorer encore une fois, de rendre plus efficace le service public local mais chaque chose à sa place.
Tout cela étant dit, il n’en reste pas moins une interrogation majeure qui demeure.
Comment ne pas s’interroger sur le fait que pour certains cette activité constitue un moyen de survie, d’amélioration du quotidien, que les quelques euros glanés ne vont pas permettre à certaines femmes d’offrir aussi à leurs enfants le repas du soir ou le goûter du lendemain ? (je ne parle pas ici de réseaux qui vivent de la misère et qu’il faut démanteler)
Certains peuvent dire « On s’en fout », « C’est pas notre problème », c’est peut-être un peu insuffisant et comme le disait hier un fonctionnaire de police : « Nous avons une difficulté quand nous arrêtons des vendeurs de maïs qui protestent sur le thème, « Nous ne sommes pas des voleurs nous, occupez-vous des voleurs ! ».
C’est sans doute en construisant avec ces personnes une activité réglementée, licite, non polluante (je n’ai pas oublié le souci de Suger), avec des produits conformes aux exigences d’hygiène et de traçabilité que se trouve une issue, une activité économique répondant comme le faisait remarquer Goldo à une demande :
« En même temps tant qu’il y aura des acheteurs on aura du mal à s’en débarrasser. »
Comme quoi, tout cela n’est pas si simple.
En conséquence de quoi, trouver le bon angle d’efficacité conjuguant répression, réalisme, responsabilité, respect du droit, de l’espace public et de l’aspect sanitaire reste à construire.
On est donc très très très loin de la grande Fête des usagers évoquée avec ironie par Suger ! Le sujet est trop sérieux. Comme il est dit plus haut : un cocktail de trafic, misère, économie de l’offre et de la demande et une «rupture d’égalité républicaine criante».
Bien cordialement,
PS : ci-dessous l’ampleur prise par le phénomène des ventes à la sauvette ces dernières années.
http://www.lefigaro.fr/actualite-fr…
http://www.liberation.fr/societe/20…
Donc, les policiers ont la trouille d’émeutes incontrôlables et on préfère rendre ces activités licites en les encadrant (tu parles! il y a une filière là derrière) plutôt que d’assumer la répression. On peut comprendre M.Ribay, qui est précis. mais le message, c’est : il n’y a pas de solution à court terme, peu de solution à moyen terme et peut-être à long terme. On n’est plus sur un territoire gérable quand les délinquants deviennent les interlocuteurs obligés car ils occupent la place.
Bref, si j’ai bien compris, la municipalité ne peut rien faire et ne fera rien !
Pour être franc, je me doutais un peu de l’inutilité d’interpeller un maire-adjoint même pour une question simple qui devrait entraîner une réponse simple. Avec la municipalité actuelle de Saint-Denis, tout devient très compliqué pour justifier l’inaction et le laisser-faire.
Ma question suivante plus brutale est : à quoi servent les élus de la majorité actuelle ? Si même un problème de maïs grillé est insoluble pour eux, que peuvent-ils pour les autres problèmes bien plus graves que rencontre notre ville ? Ce serait totalement désespérant s’il n’y avait pas des élections municipales dans cinq mois et un espoir de changement de majorité.
effectivement et malheureusement des réseaux profitent de la misère des gens. Je travaille rue Pajol dans le 18ème et sors a la station Chapelle tous les jours. Il est vrai que c’est la même chose,vendeurs a la sauvette de toutes sortes.
l’quilibre national et bien faisons de ces vendeurs des alliés,et allons ensembles a Neuilly par exemple nous installer avec et les élus pour vendre avec eux. Nous verrons les réactions. .Dans ce pays pour arriver a se faire entendre il faut toujours mener des actions extravagantes et provocatrices. La mécanique sauvage ne se passe pas qu’à la Plaine. A côté des vendeurs de mais place Poulmarque il ya aussi de la mécanique sauvage.Goldo
Michel Ribay ou la réponse qui fait plouf !
Je ne vais pas faire un pavé de plus en disséquant les arguments de chacun un a un, mais force est de constater que cette réponse ne (me) convient pas …..en effet après nous avoir expliquer que c est partout pareil que c est la loi de l’offre et la demande ( comme le crack!!!), et que la police n intervient pas, que la police municipale qui est sous dimensionnée ( parceque ça coûte cher …..vous ne voudriez pas qu on augmente vos impôts hein ? Alors fermez là !) et incompétente (je les vois tous les jours et à mon avis y a un problème de formation !), il serait bon de trouver « bon angle d efficacité conjuguant bla-bla-bla …..
Hé ho !!! Y a quelqu un qui commande le navire là ?
Et les pouvoirs de police du maire ? C est pas une légende, ils existent pour de bon !!! Sisi c est vrai y en a même qui s en servent.
C est sur que sans arrêté municipal, les polices ne peuvent pas les faire appliquer !!
Plusieurs possibilités :
le Maire signe un arrêté couvrant la totalité de son territoire communal, mais alors limité dans le temps
Ou
le maire signe un arrêté permanent dans le temps, mais alors strictement limité géographiquement à certains espaces publics
Bouh que c est compliqué d appliquer ça a la vente à la sauvette !
Allez je vous laisse je suis écœuré …..
@Michel Ribay : en résumé, vous vous cherchez des circonstances atténuantes, mais un seul constat, l’échec.
Pour le reste je ne partage pas vos conclusions, je ne conçois pas qu’un élu baisse les bras devant la fatalité. Il reste la démission ou la renonciation électorale, toute l’équipe sortante doit sérieusement y songer. Question de dignité.
Quant aux missions dévolues à la Police Municipale de Saint-Denis, j’ai participé à nombre de réunions entre le Préfet, le commissaire de Saint-Denis, les élus locaux et les associations conviées, rien de moins clair. Le Commissaire divisionnaire Meyer lui-même, martèle sans cesse qu’il aspire à ce que les actions de la Police Nationale et celle de la Police Municipale agissent de concert. La communication étant quasi nulle. Aux dernières nouvelles il n’a pas été entendu par les instances municipales.
« Pour être franc, je me doutais un peu de l’inutilité d’interpeller un maire-adjoint même pour une question simple qui devrait entraîner une réponse simple. Avec la municipalité actuelle de Saint-Denis, tout devient très compliqué pour justifier l’inaction et le laisser-faire. » nous dit Suger
« Il y a eu trois interventions coordonnées de ces services au cours du mois de septembre, d’autres sont prévues » ai-je écrit, donc pas d’inaction, ni de laisser faire.
De la franchise aussi :
« le réalisme imposent de dire qu’espérer une intervention quotidienne des services de police nationale et municipale relève d’un vœu pieux, les vendeurs reviennent systématiquement, inlassablement, pas toujours ni forcément les mêmes, ainsi ils étaient une quinzaine hier… »
Si la franchise de Suger consiste juste à vouloir démontrer qu’il a un objectif politique : mettre fin à la majorité municipale en mars 2014, ce n’est pas un scoop. J’ai quand à moi la franchise et l’honnêteté de vous dire ce qu’il en est et persiste à dire que la simplicité dont vous vous réclamez est démagogique et incantatoire et irréaliste.
Quand on vise l’efficacité, on met en place des politiques qui tiennent compte des moyens et des objectifs atteignables avec un calendrier.
Les déclarations de Christian Meyer, commissaire principal, vous laisse de marbre. Je ne doute pas un instant de votre attachement à l’idéal républicain mais votre silence m’interroge.
Bien cordialement
« comment imaginer que la ville puisse supporter la charge financière qui consisterait à doubler, tripler, quadrupler voire plus pour certains les effectifs de la police municipale ! » écrit M. Ribay. Fort bien, mais quid du budget communication de la mairie de St Denis : environ 5 millions d’euros (en comptant divers magazines, dont le JSD). La mairie est très forte pour le « Faire-savoir », et possède des communicants de grand talent…Maintenant, y a t-il besoin vital d’une édition papier hebdomadaire du JSD (Pourquoi pas mensuelle ?), d’un trimestriel de 44 pages (SAINT DENIS LE MAGAZINE) , j’en passe et des meilleures. On pourrait facilement retrancher 40 pour cent à ce budget pour étoffer une police municipale fantomatique (36 fonctionnaires sur le papier, combien sur le terrain en comptant formations, arréts maladies, congés ?). Tout est question de volonté politique …
Bonjour à tous.
@Michel Ribay.
J’ai vu Monsieur Gattignon, maire de Sevran, faire la grêve de la faim car il manquait de l’argent dans sa commune. Sevran, commune pauvre et éloignée, avec des difficultés encore plus importantes que Saint Denis mais il est monté aux front pour les habitants de la ville qu’il représente.
M. PAILLARD a souligné des policiers en moins (20), un manque global de policiers sur le territoire, et ca s’indigne… simplement.
Ca a l’air d’aller comme si de rien était.
Mais devant l’urgence, car pour moi s’en est une, c’est le non respect de la loi permanent qui est érigé en mode de vie.
La loi doit s’appliquer mais il y a une municipalité qui prefère l’inaction.
Ne vous s’offusquez pas, c’est la réalité.
La normalité à Saint-Denis est de ne pas respecter la loi. Si je reproduit ce que je vois à Saint Denis dans une autre ville, je pense que je ferais 6 mois ferme.
Je peux vous assurez qu’il y a seulement Saint Denis, ville de 106 000 habitants, une telle qualité de vie.
Le « c’est partout pareil », non, je peux vous l’assurer. Il a des villes qui respectent le droit et ses habitants aussi.
Il y aura un mouvement de départ d’habitants de Saint Denis si la situation ne change pas radicalement et vous le savez. Vous pouvez pensez que je ne suis pas solidaire etc…
J’ai plus envie de l’être.
J’ai envie que la municipalité actuelle change juste pour voir si elle est capable de faire mieux car celle ci a clairement raté sa mandature de mon point de vue (partagé par de nombreux habitants).
Moi j’ai compté 20 vendeurs de maïs, une vendeuse de brochette, un vendeur de housse de téléphone et trois vendeurs de cartes téléphoniques hier soir (19h30 le 9/10/2013).
Le tout effectivement à moins de 30 mètres du poste de police de la gare.
J’ai quand même du mal avec la prétendu difficulté d’intervention. Il n’y a pas d’autorisation de commerce, pas de facture, vol de caddie, pas de conformité sanitaire, pas d’affichage des prix… que c’est du travail au noir, j’imagine qu’il existe suffisamment de loi et règlement pour agir.
Je pense que c’est lié, j’ai vu il y a 2-3 semaines un vigile de Carrefour rue Gabriel Péri en train de récupérer des caddies. Sans caddie pas de brasero.
@ Michel Ribay
Tout d’abord, je vous remercie de nous répondre sur ce blog. Peu d’élus s’y risquent et c’est incontestablement à mettre à votre crédit.
Il y a à la base de ces échanges un prisme idéologique dominant dans cette municipalité qui consiste à inverser systématiquement les pôles en matière d’ordre public et de respect de la Loi.
Je vous cite : « l’intervention policière n’est elle pas susceptible de créer un trouble à l’ordre public plus important que celui qu’on va faire cesser »
Votre interrogation contient en elle la réponse, puisque les fauteurs principaux de troubles sont les policiers. Avec ce genre d’inversion malsaine des valeurs, au sens du bien commun, comment voulez-vous faire respecter quoi que ce soit ? Et comment pouvez-vous être crédible et sérieux quand vous délivrez ce type de message ?
ramener les inspecteurs de l’Urssaf, et Hygiene et mettre une amende et vous verrez, ils ne viendront plus, même s’ils ne sont pas solvable.
car l’Urssaf ne regarde pas si les personnes ont lle RSA, dès le moment où il y a travail disimulé, il y a une taxation.
mais je pense que la municipalité évite c’est comme la même chose que les personnes qui sont devant le service administrative de la mairie.
mai, et d’ailleurs, ses personnes boivent de l’alcool sur notre compte et les chambres, le coût est assez élévé.
Si c’est cela la paix social, il faut nous le dire, on arrete de travailler et on fait comme les autres.
On les met à l’hotel à la place du
Vu sur le site de la municipalité :
http://ville-saint-denis.fr/jcms/jc…
Missions de la Police Municipale :
« Ils traquent les vendeurs à la sauvette, assurent un îlotage régulier sur le centre-ville et sur le marché. «
Ou pas ?
Bon déjà merci de venir vous expliquer ici, c’est déjà un debut bien que vos réponses sont loin mais vraiment tres loin de me satisfaire. Il me vient cependant une question, quand je vous lis et que je cite :
Comment ne pas s’interroger sur le fait que pour certains cette activité constitue un moyen de survie, d’amélioration du quotidien, que les quelques euros glanés ne vont pas permettre à certaines femmes d’offrir aussi à leurs enfants le repas du soir ou le goûter du lendemain ? (je ne parle pas ici de réseaux qui vivent de la misère et qu’il faut démanteler).
Question, ces personnes sont clairement en infraction donc hors la loi, l’excuse de nourrir sa famille est certe pleine de bon sentiments mais si l’on commence comme ça n’avez vous pas l’impression que si demain je me mets a vendre de l’héroine pour nourrir mes enfants je peux vous dire la même chose ?
Pour moi la situation est simple, si ces gens veulent vendre du mais, qu’ils ouvrent un restaurant, j’y vois 2 actes hautement reprehensibles, nous les usagers de la gare subissont cette pollution olfactive et visuel, deuxièmement je considère qu’ils nous crachent à la figure nous qui payons nos charges salariale, impôts. Vous avouerez que pour une majorité qui prône le partage pour tous le monde, voir une activité illicite qui ne profite qu’a une poignée de personne sans rien apporter à part des problèmes à la communauté c’est très moyen.
Je finirais en vous rappelant que la loi est la même pour tous et que ne faisant rien pour arrêter cela, il ne faut pas s’étonner ensuite qu’à Saint Denis on ose tout sans jamais avoir peur de l’intervention de la force publique (bah oui apres tout, entre les mais chaud, les clopes de contrebande, les copies de rolex, le crack et les putes faut pas pousser on a une offre diversifiée)…
Monsieur Ribay, je comprends mieux les 48 heures demandés pour répondre. Pour la prochaine fois, je vous suggère une simple formule qui vous épargnera du temps et de l’énergie: « Tout va très bien madame la marquise ». Evidemment pour Saint-Denis et ses édiles, le dernier mot est à adapter, et peut être remplacé par Monsieur, Madame, cher électeur (trice),…
Apparemment, il y a à la municipalité un élu plus efficace, et sans doute plus influent que M. Ribay…
Ce jeudi après-midi à 17H, au moment de ma traversée du parvis de la Gare, il n’ y avait plus aucun vendeur à la sauvette, aucun « maïs grillé » ou autre ! Et cela avec la présence de deux cyclistes seulement de la police municipale en faction. Le quartier était d’ailleurs étrangement plus calme et aucune émeute ne menaçait contrairement aux craintes émises par M.Ribay.
Il y a semble-t-il des élus plus sensibles aux problèmes quotidiens des dionysiens, et surtout plus réalistes à quelques mois des municipales. Profitons-en pour réduire les nuisances : les « poubelles à urine » sont retirées, le parvis de la Gare est apaisée pendant au moins une après-midi (…), c’est le moment de révéler nos rêves les plus fous !…
Ainsi le stationnement sauvage est-il une fatalité ? Les voitures garées sur les trottoirs pendant des heures sinon des journées entières ne pourraient-elles être embarquées par la fourrière (il paraît que c’est la règle dans d’autres villes…) pour permettre le passage des poussettes ou parfois même des simples piétons ? Mais je vois bien que j’abuse en faisant une demande aussi insensée et que M.Ribay va devoir rédiger dix pages pour expliquer que c’est impossible. Mais peut-être qu’un autre élu pourrait, lui, entendre et agir…
au nom de la solidarité on essaie de nous faire avaler n’importe quoi mais être solidaire ne veut pas dire que nous devons tout cautionner.
Si j’étais maire j’en oserai des actions un peu provoquantes pour faire réagir. Je ne suis qu’une habitante et avec mes voisins nous sommes aller squatter le commissariat de la gare car nous avions un groupe de toxicos devant notre entrée Un autre jour nous nous sommes installés dans la rue du Port en faisant une brocante sauvage comme font les vendeurs a la sauvette. Nous avions eu la visite de la police qui commençait a nous dire « mais ça ne marche pas comme ça ». Quand ils ont connu nos motifs,ils nous ont laissés.
Quand a dire que certains habitants vont partir même si moi j’y pense de plus en plus et que je fuis cette ville a chaque fois que c’est possible,je me dis que j’ai tort car ce n’est pas a moi de partir et c’est ce qu’ils cherchent. Les élections vont peut-être les faire partir eux et on pourra peut-être connaitre autre chose dans cette ville qui se distingue par la palme du laxisme.
Un détail,nous avions des voitures épaves qui permettaient aux drogués et guetteurs de dormir dedans. Notre gardien avait signalé ce fait a la police municipale mais rien ne se passait. Il a fallu une nouvelle fois que ce soit les habitants qui a tour de rôle ont pris le relais pour faire la même demande. Cet AM ils ont enlevé les épaves mais aussi celles des résidents qui garaient leurs voitures là. Nous en passons du temps a règler les problèmes de la ville mais nous nous ne sommes pas payés ni exentés des impôts locaux. Goldo
Moi je suis passée sur le parvis de la gare a 17h30 les vendeurs de mais étaient présents. S’ils ont été virés,ils sont revenus.
Mais qui sont ces vendeurs,où habitent-ils,sont-ils tous de St Denis où squattent t-ils notre ville car ils savent qu’ils peuvent le faire sans souci? Goldo
@goldo
Il ne faut pas quitter Saint-Denis. Il faut rester et lutter pour y établir l’ordre. Les citoyens doivent soutenir leur Police Municipale et dénoncer le laxisme des élus dés que celui-ci apparait dans leur discours. Quand l’ordre sera établi, alors de nombreuses Pme s’installeront à Saint-Denis, et le taux de chômage sera divisé par deux pour descendre à 12% (aujourd’hui à 25%).
Le prochain maire de Saint-Denis doit se fixer comme objectif un taux de chômage de 10% au 29 février 2020 (fin de mandature). Pour cela il faut faire régner l’ordre dans notre ville, donner la priorité aux transports en commun pour accroitre la mobilité des salariés et celle des demandeurs d’emploi, et créer un univers business friendly.
Rue Charles Michels régnent les trafiquants de drogue comme dans plusieurs quartiers de Saint-Denis. Cela doit dissuader les employeurs de s’implanter dans notre ville.
Rue Charles Michels il y a des vendeurs de maïs. Une action pérenne de la Police municipale permettrait de supprimer ces ventes illégales et dangereuses pour la santé des consommateurs.
@ Suger. Savez vous lire ? Oui bien sûr, l’essentiel est de faire semblant de ne pas comprendre.
« Un échange avec plusieurs fonctionnaires de police dont il ressort les éléments suivants :
– les services de police évaluent la pertinence de leurs interventions en fonction d’un critère simple : l’intervention policière n’est-elle pas susceptible de créer un trouble à l’ordre public plus important que celui qu’on va faire cesser,
C’EST CE QUI EST EXPRIMÉ PAR LES FONCTIONNAIRES DE POLICE.
CE N’EST PAS MON OPINION.
« Il y a eu trois interventions coordonnées de ces services au cours du mois de septembre, d’autres sont prévues mais la vérité, le réalisme imposent de dire qu’espérer une intervention quotidienne des services de police nationale et municipale relève d’un vœu pieux, les vendeurs reviennent systématiquement, inlassablement, pas toujours ni forcément les mêmes, ainsi ils étaient une quinzaine hier… »
« Ce jeudi après-midi à 17H, au moment de ma traversée du parvis de la Gare, il n’ y avait plus aucun vendeur à la sauvette, aucun « maïs grillé » ou autre ! Et cela avec la présence de deux cyclistes seulement de la police municipale en faction. «
OUI, PARFAIT ET COMME IL ÉTAIT ECRIT PAR AILLEURS D’AUTRES INTERVENTIONS COORDONNÉES DES SERVICES SONT PRÉVUES. IL EN EST DE MÊME POUR LE STATIONNEMENT SAUVAGE.
Arrêtez de caricaturer les situations et positions M. Suger !
@ Georges : Ci-dessous ce qui était écrit :
« A prendre le problème de cette manière il y a peu d’incitation à faire disposer la ville du nombre de fonctionnaires de police indispensables sur le terrain et en rapport avec la réalité d’un territoire soumis à des flux très intenses et à des actes de délinquance et d’incivilités beaucoup trop importants et qui, faute de présence sur le terrain des forces de police en nombre suffisants, se sont enkystés dans certains quartiers en altérant très gravement la vie des habitants. »
Georges a donc lu » Tout va très bien Madame La Marquise ».
LA, CE N’EST PLUS DE LA CARICATURE !
Vieille technique mise au goût du jour : « Dénigrer, caricaturer, travestir les propos, il en reste toujours quelque chose ! »
M. SUGER joue lui au faux Candide. C’est criant de vérité. Tout le monde y croit.
Clap de fin.
Tout d’abord, il est important de remercier Mr Ribay de participer à ce débat. Il est l’un des rares élus à intervenir sur ce blog et nous savons tous que c’est un exercice difficile, car il accepte « de passer sur le grill ».
Ensuite, je suis bien évidemment déçue (=euphémisme) de la réponse qui laisse entendre qu’il n’y a pas de solution et met en avant la responsabilité unique de l’Etat avec le manque d’effectif de la police nationale.
Oui la lutte contre ce genre de phénomène est un éternel recommencement, est-ce une raison pour renoncer et laisser faire ?
Le respect des règles de la vie en collectivité est un éternel recommencement. Il est impératif que les responsables au pouvoir, usent de tous les moyens préventifs et répressifs. On est en droit d’exiger de la fermeté mais aussi de l’ingéniosité … Votre message résume une impuissance criante et un manque d’imagination de solutions innovantes.
Oui ce phénomène existe également dans d’autres communes de la région et notamment à Paris 18 et 19? Est-ce une raison pour ne rien faire ? Est-ce dans les mêmes proportions ? Au-delà de ce commerce illicite, ces communes ont elles le même nombre de problèmes ?
Le problème à Saint-Denis n’est pas tant la nature des problèmes mais surtout leur nombre, leur cumul et leur disproportion … Donc c’est ce cumul qui nous étouffe et on se demande toujours comment on a pu en arriver à ce niveau d’abandon.
Comme vous le savez, nous travaillons avec les pouvoirs publics depuis 2009. Lors d’innombrables reunions avec le prefet, nous avons toujours appelé de tous nos vœux que les différents pouvoirs publics et institutions qui concourent à « la tranquilité publique » (je hais cette expression) travaillent ENSEMBLE. Sans résultat.
A part quelques ampoules changées et quelques actions anecdotiques, les demandes adressées à la commune restent inchangées et les constats immuables.
Dans le cadre de la ZSP, en octobre 2012 la municipalité a pris des engagements face à la vente de maïs. Sans résultat.
Face à la fatalité et l’impuissance, j’attends d’une municipalite qu’elle soit ferme, déterminée, persévérante et force de propositions.
Pour finir sur une note suggestive : pourquoi ne pas reproduire ce qui a été fait pour « Taf & Maffé » ?
Perso, j’adore le maïs grillé ou cuit à l’eau et on voit bien qu’il y a une demande (même de gens en costards…si si)…pourquoi ne pas structurer une cooperative de femmes avec une véritable « baraque à maïs » et contrôler ainsi tout les aspects sanitaires ?
Franchement, je serai la première cliente 🙂
Alors chiche 😉
Bonjour,
@Sam
Pour finir sur une note suggestive : pourquoi ne pas reproduire ce qui a été fait pour « Taf & Maffé » ?
Perso, j’adore le maïs grillé ou cuit à l’eau et on voit bien qu’il y a une demande (même de gens en costards…si si)…pourquoi ne pas structurer une cooperative de femmes avec une véritable « baraque à maïs » et contrôler ainsi tout les aspects sanitaires ?
Franchement, je serai la première cliente :)))
C’EST TOUT A FAIT CE QUI EST ENVISAGÉ, SAM ET QUI RESTE À CONSTRUIRE COMME INDIQUÉ DANS MES PROPOS.
« C’est sans doute en construisant avec ces personnes une activité réglementée, licite, non polluante (je n’ai pas oublié le souci de Suger), avec des produits conformes aux exigences d’hygiène et de traçabilité que se trouve une issue, une activité économique »
Donc Chiche, Sam, et je suis partant avec vous pour nous y atteler si vous le souhaitez !
« la réponse qui laisse entendre qu’il n’y a pas de solution et met en avant la responsabilité unique de l’Etat avec le manque d’effectif de la police nationale. »
NON, PAS DE RESPONSABILITÉ UNIQUE SAM, RESPONSABILITÉ PARTAGÉE, RELIRE MES PROPOS, MAIS CONVENONS QUAND MÊME ENSEMBLE QUE LES DÉCLARATIONS DU COMMISSAIRE CE N’EST PAS RIEN, NON ?
« Cela ne dispense en rien, je vous l’accorde, la police municipale d’être sur le terrain »
« Il serait plus juste de dire, comme le soulignent les fonctionnaires de police, qu’une collaboration régulière, pérenne de la police nationale avec la police municipale sur ce sujet (comme sur celui des vendeurs à la sauvette) serait plus de nature à se donner les moyens d’intervenir. »
» Rupture d’égalité républicaine criante. N’est-ce pas cela qu’il faut régler ?
Cela ne dispense pas d’améliorer encore une fois, de rendre plus efficace le service public local mais chaque chose à sa place. »
« Passer sur le gril », concernant le sujet la formule me semble tout à fait à propos ! Et cela ne me pose pas de problème ni de m’exprimer en tant que citoyen et en tant qu’élu, je demande juste qu’on lise et qu’on soit très précisément attentif à mes propos.
D’autant que ceux avec qui j’ai eu des échanges de vive voix savent parfaitement mon attachement au respect des règles, fondement de la vie en société. Donc pas de faux procès inutile, sinon cela ne sert à rien de tenter de dialoguer.
Bien cordialement,
jeudi 0/10/2013 vers 19h15. 18 vendeuses/vendeurs de maïs, 2 vendeuses de trucs (pains? accras?), une vendeuse de brochettes et 1 vendeur de carte téléphonique.
Avec la météo qui se dégrade le nombre finira bien par diminuer.
Au SAINTDENISTAN, puisqu’ici on se complaît à demeurer hors sol républicain, on utilise à l’envie la bonne vieille technique des projections qui consiste à faire dire dans la bouche des autres ce que l’on pense soi-même tellement fort selon l’idéologie municipale dominante, mais que l’on ne dit surtout pas à la face de la population en cette avant-veille d’élections.
Pourquoi une « coopérative de femme » ?
moi je suis bien bête,je travaille dans le cadre du cumul emploi retraite aussi pour améliorer ma condition financière. La dessus je paie des impôts,cotise a la SS,au chômage,a la retraite alors que je ne peux pas toucher d’indemnités chômage puisque ça ne se cumule pas avec la retraite et je ne me donnerai pas de malus sur ma pension puisque j’ai liquidé toutes mes retraites. Je suis donc très solidaire du système. Je vais arrêter,devenir vendeuse a la sauvette dans le quartier de la gare. Je vendrai mes crêpes qui sont bonnes et faites dans de bonnes conditions d’hygiène. De plus j’aurai un complément de retraite sans aucune déductions.
les gens qui me connaissent savent que je peux le faire car en général je fais ce que je dis. Je suis sûre aussi que d’autres me soutiendront en se joignant a ma démarche. Goldo
Monsieur Ribay,
j’habite Saint-Denis depuis plus de 25 ans et depuis quelques années la situation n’a jamais cessé de se dégrader (saleté, incivisme, insécurité,…) et ce malgré les nombreuses promesses. Vous devez bien vous rappeler la campagne municipale de l’automne dernier ? Où sont les engagements pris ? Assez de propagande, vous avez perdu toute crédibilité.
Est-ce donc dénigrer que de reprocher à votre équipe son bilan et son incompétence ? Moi je reprend les méthodes du maire et son « nouveau Saint-Denis »: l’humour… en attendant 2014.
Donc l’absence de vendeurs à la sauvette sur le parvis de la Gare n’a même pas duré une après-midi (comme l’a signalé goldo), peut-être même que cela n’a duré que le temps de mon passage à 17H mercredi… Comme le dit sam, « le respect des règles de la vie en collectivité est un éternel recommencement. Il est impératif que les responsables au pouvoir, usent de tous les moyens préventifs et répressifs. »
Alors M.Ribay nous dit être prêt à dialoguer. Faut-il lui rappeler que c’est le minimum que l’on peut attendre d’un élu ? Il est vrai que ce n’est pas l’habitude à Saint-Denis car la municipalité estime qu’elle a toujours raison. Elle seule représenterait le « camp du progrès »… et elle se sent donc investi de la mission de faire constamment la leçon aux dionysiens qui ne comprennent rien à la complexité de la situation et aux enjeux mondiaux de leurs petits problèmes.
M.Ribay trouve même que sam a de bonnes idées (puisqu’elle rejoindraient, paraît-il, les siennes), mais que tout « reste à construire ». Tout reste à construire… Lutte contre les ventes à la sauvette, répression du stationnement sauvage, propreté des rues, ramassage des poubelles, dégradation de l’habitat ancien, etc… Tout reste à construire ? Cela laisse rêveur sur le mépris des dionysiens dont fait preuve la municipalité actuelle …
Car de qui se moque-t-on ? De nous tous, habitants et électeurs dionysiens ! Cette municipalité est élue depuis six ans ! Six ans ! Avons-nous vu une seule amélioration dans la vie quotidienne en six ans ? Au contraire, dans ce domaine, la situation s’est aggravée.
Et M.Ribay nous dit que tout est à faire ! Et le maire demande un nouveau mandat de six ans pour continuer sa politique ! Oui, en effet, tout est à construire, mais sans eux qui n’ont rien fait pour notre vie quotidienne en six ans.
SAINTDENISTAN :))))) j’adore (merci Marion)
@Goldo: si tu veux des crêpes, crois moi, tu te feras embarquer.. des crêpes à la gare, mais c’est illégal 😉
houari
mais vendre des crêpes,je sais que c’est illégal et c’est pour celà que je vais le faire. Actuellement ceux qui vendent du mais c’est pour améliorer le gôuter de leurs enfants parai-il. Moi ce sera pour améliorer mes escapades de St Denis où j’essaie d’ête le moiins souvent.
Je travaille deux jours et demi et essaie de partir les autres jours mais ça côute cher.
Tu me connais je suis capable de le faire et j’aimerai bien me faire embarquer , je n’ai rien a perdre sur mes jours de retraite. Mes voisins préviendront les médias. On a fait l’an passé une brocante sauvage de quelques heures et on nous a laissé une fois qu’ils ont vu qui on était. Goldo
Ainsi, Michel Ribay par cette contribution hallucinante vient-il enrichir la trop longue liste des élus ayant renoncé à agir pour se contenter de bavardages : Hakim Rebiha qui nous dit son incompétence en matière de propreté publique et dont l’inaction est une insulte pour tous les usagers (quoique son action aussi, s’agissant des trop fameux « Urinoirs-de-Saint-Denis ») ; Christophe Girard qui en rendez-vous regrette de ne pouvoir agir pour faire sécuriser un carrefour extrêmement dangereux ; Stephane Peu nous expliquant qu’il est impossible d’empêcher des automobiles de circuler sur une piste cyclable puisqu’elle sert aussi d’accès pompier ou que toutes les villes dotées d’un tramway ont des fosses anti-voitures, deux affirmations parfaitement infondées. Seule adjointe dont nous ayant noté une volonté d’agir, Florence Haye : malheureusement, l’inefficacité de son action « anti-maïsho » dévoilée en réunion ZSP s’étale sous nos yeux de manière cruelle…
Monsieur Ribay, j’accueille fréquemment à Saint-Denis ma mère rendant visite à ses petits-enfants ; comme vous, elle est maire-adjointe d’une ville de banlieue, en « province ». Puis-je vous dire son effarement devant le spectacle du laisser-aller qui s’étale sous nos yeux ? A chaque fois, elle m’explique que pour l’essentiel des sujets, les ELUS SONT DIRECTEMENT RESPONSABLES DE LA DEGRADATION DE L’ESPACE PUBLIC et qu’il s’agit d’un évident manque de TRAVAIL, d’ORGANISATION (certification bidon ou pas !!!) et peut-être surtout de CONSIDERATION pour les citoyens.
A la longue, cette médiocrité ne peut inspirer en retour qu’un très grand mépris qui sera assurément traduit dans les urnes.
« Puis-je vous dire son effarement devant le spectacle du laisser-aller qui s’étale sous nos yeux ? »
Il m’arrive souvent d’être comme vous effaré d’un certain nombres de choses constatées en ville, pour autant ce que vous qualifiez de « contribution hallucinante » rend compte de la complexité de la situation.
Je suis intervenu sur un sujet précis « vente de maïs chaud », vente à la sauvette et conditions réalistes d’intervention pérennes en rendant compte des échanges avec des fonctionnaires de police et de la nécessité d’une action coordonnée des services de la Police Municipale et de la Police Nationale.
C’est d’ailleurs ce qui fait l’efficacité des arrêtés pris récemment, prolongés d’un an et que la presse s’obstine à qualifier stupidement de « couvre-feu ».
Dans l’esprit de ce qui était écrit, je suis tout à fait disponible en répondant Chiche à la proposition de Sam.
Quand allons nous voir ces femmes africaines qui vendent du maïs chaud pour construire qq chose sur ce sujet, précisément ?
Reno que je connais pas ou que je n’identifie pas est le bienvenu, mais il peut très bien ne pas s’en soucier et n’aspirer qu’à vivre en toute tranquillité c’est son droit le plus légitime.
Mr Reno, votre opinion est je crois totalement arrêtée et je ne pense pas influer en quelque manière que ce soit sur celle-ci.
Mais qu’elle que soit votre opinion, un fait est incontournable : les effectifs ne sont pas au rendez-vous. Malgré la collaboration active de la Police Nationale et Municipale sur le terrain à Saint-Denis, il faut entendre ce que dit le commissaire :
Je vous le répète : » «Il est clair qu’au quotidien, tous les citoyens ne bénéficient pas du même service public.» Il y a « une rupture d’égalité républicaine criante».
C’est le commissaire qui parle, ces propos ne sont pas le fruit de contribution hallucinante d’élus.
Il est là le manque de considération, le mépris pour la population de Saint-Denis, à l’image de la Poste avec des bureaux surchargés qui ne sont pas en rapport avec le nombre d’habitants et qui ferment une heure plus tôt (19 h) que les bureaux parisiens (20h), comme le nombre de personnes suivies par les conseillers pôle emploi ou le taux de non-remplacements des absents dans l’Education nationale, la liste est longue.
Cela ne vous effare-t-il pas ?
Bien cordialement,
A la longue, cette médiocrité ne peut inspirer en retour qu’un très grand mépris qui sera assurément traduit dans les urnes.
Pas forcément: pour ceux n’ayant connu que ça, c’est la norme.
Mais ça ne nous empêche pas de nous battre, ou qu’un valeureux candidat se batte pour qu’ils sachent qu’une autre vie est possible.
Une belle campagne s’annonce à ce monsieur ribay.
Une façon de se trouver des alliés. Une appréciation comme une autre !
Hallucinant !
Monsieur le Maire a le pouvoir de demander plus d’effectifs et s’il est épaulé par les habitants,il peut se faire entendre. Ecrire et pétitionner ne suffit plus.. Goldo
Il est trop facile de se défausser sur l’insuffisance des effectifs de la police nationale pour des problèmes qui pour des raisons évidentes ne relèvent pas de sa responsabilité. Puisque, pour certains, la question des vendeurs à la sauvette dont les fameux vendeurs de maïs grillé semble un problème de dimension planétaire et insoluble…, parlons du stationnement sauvage et permanent, sur les trottoirs et devant les entrées d’immeubles ! Oui ou non, cela relève-t-il de la responsabilité du maire et de la municipalité ?
Evidemment oui ! Alors pourquoi sur cette question comme sur bien d’autres rien n’est fait ? Pourquoi le laisser-aller est-il là aussi la norme à Saint-Denis ? Quels beaux discours va tenir M. Ribay pour justifier cette absence d’action de la municipalité actuelle ? Quelle promesse mensongère (il fera demain ce qu’il n’a jamais fait hier …) va nous faire le maire sortant ?