LeParisien – Trafic de drogue à Saint Ouen (93): « C’est insoutenable depuis des années »

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4 réponses

  1. suger dit :

    Enfin une attitude pragmatique de la maire communiste de Saint-Ouen, mais que de temps perdu ! A Saint-Denis, nous attendons encore et toujours, mais cela apparaîtra peut-être dans les promesses électorales de Paillard, puisque demain ils devraient faire tout ce qu’ils n’ont pas fait depuis dix ans…
    Par ailleurs, je suis sidéré d’apprendre dans l’interview de la maire qu’en décembre 2013 tout était en place pour la vidéosurveillance. Or j’avais lu attentivement le 11 décembre un « reportage » de Sylvia Zappi (http://banlieue.blog.lemonde.fr/), à propos des initiatives contre l’insécurité à Saint-Ouen. Selon la « journaliste », la maire de Saint-Ouen n’envisageait qu’un renforcement de la police nationale et la mobilisation des habitants. Pas un mot sur la vidéosurveillance ! J’ai comme l’impression que S. Zappi ne pose pas les bonnes questions ou qu’elle ne veut pas entendre certaines réponses, pour ne pas déplaire à ses amis de la municipalité dionysienne…

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  2. Gabriella dit :

    à propos de cannabis :

     » il s’agit essentiellement de résine provenant à 90% du Maroc. Le produit est acheminé

    à raison de 450 kilos en moyenne par voyage via l’Espagne, en voiture (les fameux « go fast ») mais aussi en quantités plus importantes, par voie maritime. Ce commerce clandestin est entre les mains de petites structures claniques dégageant des bénéfices colossaux (au total le chiffre d’affaires du trafic de stupéfiants en France avoisine les 2 milliards d’euros annuels, selon l’office des stup’). Des sommes blanchies avec un professionnalisme croissant jusque dans des banques suisses. Ce trafic offre à des quartiers entiers des liquidités inespérées, réparties des chefs de réseau jusqu’aux « guetteurs »

    L’express

    La part des adolescents de 15-16 ans qui ont déjà fumé une fois dans leur vie a beaucoup augmenté jusqu’à 39 %

    Qu’en est-il des jeunes dionysiens ?

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  3. citoyen93 dit :

    Je suis un adepte de la légalisation du cannabis. Celle-ci serait encadrée au même titre que la vente de l’alcool. L’état percevrait une taxe. Les entreprises de production qui résideraient obligatoirement en France seraient étroitement encadrés par l’état.
    Les solutions répressives en ce qui concerne la lutte contre le trafic sont d’avance vouées à l’échec.
    Cela génère beaucoup trop d’argent.
    On est exactement dans la même configuration que celle relative à la prohibition de l’alcool dans les années 20 avec les résultats catastrophiques que cela a produit.
    Selon un rapport d’un ancien responsable américain de la DEA (Drug Enforcement Administration), les USA ont multiplié les crédits par 20 en 30 ans pour finalement constater qu’aujourd’hui le gramme de marijuana se négocie en dollar constant trois fois moins cher qu’il y a 30 ans.
    Cherchez l’erreur.
    Toutes les politiques répressives menées par la France depuis plus de 40 ans ont mené à un échec total.
    Il est grand temps de tout remettre à plat une bonne fois pour toute, à condition que les politiques en aient le courage.

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  4. Bill dit :

    @citoyen93 tout à fait d’accord.
    Les chiffres de la lutte contre le cannabis sont accablants : elle coûte une fortune pour un résultat nul. Nous sommes un des pays le plus consommateur de cannabis alors que nous avons une des lois les plus répressives.
    En plus, sous prétexte que c’est interdit, il n’y a aucune politique d’éducation sur la consommation du cannabis.
    C’est une drogue au même titre que l’alcool et la cigarette. On devrait avoir la même politique sanitaire de prévention mais comme c’est illégal, circulez, y a rien à voir.
    A la place, on préfère faire du chiffre en arrêtant les petits dealers qui profitent de leur séjour en prison pour devenir de plus gros poissons, on arrête les consommateurs à la tête du client / humeur du policier…
    Alors quelqu’un va dire : oui mais après c’est l’escalade, on commence par un joint, on finit par du crack. C’est exact mais aussi, tous les fumeurs de crack ont fumé une cigarette, bu une bière, manger un chocolat. Alors on interdit la cigarette, l’alcool et le chocolat qui sont tous des drogues ?

    Aussi, si tous les Français fumeurs de joint étaient aussi des fumeurs de crack, je pense que ça se verrait. Et puis, quelle crédibilité auprès de nos enfants si on ne fait aucune différence dans nos discours entre la consommation de cannabis et de cocaïne / héroïne / crack ?

    Mais effectivement, c’est une question de courage politique et on ne peut pas dire que ce soit la 1ère vertu actuellement…

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