Puisqu’il s’agit de musique et de musique pour tous, voici une curiosité :
Aubervilliers, évoquée en 1923, dans « Ciboulette », une opérette de Reynaldo Hahn.
avec l’air « Y a des arbres, des maisons… » dont voici le texte à la fois léger (c’est une opérette) mais au contenu subtil et tendre (l’air se termine ainsi sur « C’est pas le chagrin, c’est sa banlieue ») :
« – C’est la campagne ?
– Non
– Alors, qu’est-ce que c’est ? »
DUPARQUET
Ce que c’est qu’Aubervilliers?
CIBOULETTE
Y a des arbres, des maisons,
Y a l’église et la mairie,
Y a des filles, des garçons
Y a tout c’ qui faut pour qu’on s’ marie…
On n’y jargonne aucun patois,
La grand’ ville est à quelques lieues,
Mi-Parisien, mi-villageois,
C’est pas Paris, c’est sa banlieue.
Quand on s’aim’ c’est pour toujours;
La campagne c’est plein d’innocence,
Mais parfois ça ne dur’ pas huit jours,
La grand’ vill’ c’est plein d’inconstance.
Alors ça fait un compromis;
On cultiv’ la petit’ fleur bleue,
On la cueille en changeant d’ami…
C’est pas l’amour, c’est la banlieue.
Pourtant, y a bien des rancoeurs,
Plus d’un’ pleure et s’ mont’ la tête…
A la campagne’ les pein’s de coeur
Dur’nt plus longtemps, car on s’embête.
Mais c’est si près, si gai, Paris,
Quel’ souci fait tête à queue
Sam’di l’on pleur’, dimanch’ l’on rit:
C’est pas l’ chagrin, c’est sa banlieue.
Puisqu’il s’agit de musique et de musique pour tous, voici une curiosité :
Aubervilliers, évoquée en 1923, dans « Ciboulette », une opérette de Reynaldo Hahn.
https://www.youtube.com/watch?v=eLto5RhH0QU
avec l’air « Y a des arbres, des maisons… » dont voici le texte à la fois léger (c’est une opérette) mais au contenu subtil et tendre (l’air se termine ainsi sur « C’est pas le chagrin, c’est sa banlieue ») :
« – C’est la campagne ?
– Non
– Alors, qu’est-ce que c’est ? »
DUPARQUET
Ce que c’est qu’Aubervilliers?
CIBOULETTE
Y a des arbres, des maisons,
Y a l’église et la mairie,
Y a des filles, des garçons
Y a tout c’ qui faut pour qu’on s’ marie…
On n’y jargonne aucun patois,
La grand’ ville est à quelques lieues,
Mi-Parisien, mi-villageois,
C’est pas Paris, c’est sa banlieue.
Quand on s’aim’ c’est pour toujours;
La campagne c’est plein d’innocence,
Mais parfois ça ne dur’ pas huit jours,
La grand’ vill’ c’est plein d’inconstance.
Alors ça fait un compromis;
On cultiv’ la petit’ fleur bleue,
On la cueille en changeant d’ami…
C’est pas l’amour, c’est la banlieue.
Pourtant, y a bien des rancoeurs,
Plus d’un’ pleure et s’ mont’ la tête…
A la campagne’ les pein’s de coeur
Dur’nt plus longtemps, car on s’embête.
Mais c’est si près, si gai, Paris,
Quel’ souci fait tête à queue
Sam’di l’on pleur’, dimanch’ l’on rit:
C’est pas l’ chagrin, c’est sa banlieue.