Les JO rêve ou cauchemar ?

Les JO rêve ou cauchemar ?
par Grain de sel
Saint-Denis, mais aussi les villes avoisinantes subissent actuellement les désordres des nombreux chantiers en cours. Les répercussions se font sentir au nouveau de la circulation, ralentissements, bouchons (sans parler de la difficulté croissante à se garer)… induisant un allongement de la durée des trajets sans parler de la pollution générée.
Les dionysiens et leurs voisins vont ainsi devoir subir encore quelques années ces nombreux désagréments… Vont-ils en tirer, à l’issue de cette période infernale, un mieux- être résidentiel ? Si on peut espérer une amélioration de la desserte du territoire par les transports en commun, qu’en sera-t-il réellement des autres infrastructures annoncées ?
Qui en profitera vraiment ? Les promoteurs ? Les spéculateurs en tout genre ? Mais le quidam de base, l’habitant dionysien ? Si la Coupe du monde de football de 1998 a permis des avancées : couverture de l’A1 par exemple, « sponsorisation » de la Plaine avec l’installation d’entreprises… Qu’en ont retiré les habitants et qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
Habitant Saint-Denis depuis 50 ans, je mesure l’évolution de notre ville et constate que les équipements n’ont pas suivi au mieux la forte augmentation de la population et nous en payons tous les jours le prix.
Y a des trous, des petits trous, encore des grands trous…,
des trous de 1ère phase, des trous de seconde phase…
je vois des trous, des petits trous, encore des grands trous, toujours des trous ….
Alors les JO, rêve ou cauchemar pour les dionysiens ? Qu’en pensent-ils ?
Grain de sel
Ce sera aussi les J.O de la propreté dans les rues de la ville ?
Si c’ est le cas : il faut s’ entraîner dur dès maintenant !
La plaine saint Denis est une réussite!
mais le nord de st Denis Côté basilique ou gare restera un ghetto éternel !
Trop de kebab et logement pourri c’est condamné.
Et la mairie communiste devrait être remplacé en urgence .
Que de promesses ! Et notamment pour la Seine-Saint-Denis !
Mais peut-on y croire surtout quand c’est Patrick Braouezec qui une fois de plus, une fois encore, nous promet monts et merveilles de l’organisation de grands événements sportifs sur le territoire ?…
L’expérience du passé dans ce domaine ne plaide pas en faveur de l’avenir, malheureusement !
https://actu.orange.fr/france/paris-2024-les-jeux-olympiques-devraient-generer-150-000-emplois-magic-CNT000001eI6aj.html
Extraits :
AFP-Services, publié le jeudi 04 avril 2019
Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris dévoilent jeudi leur plan emploi pour les jeux de 2024. Le comité affirme, par la voix de son président Tony Estanguet, que ces jeux seront « utiles à la population ».
Au total, les Jeux devraient mobiliser environ 150.000 emplois existants ou à créer, en majorité de 2021 à 2024, selon une étude présentée jeudi 4 avril par le Comité d’organisation des JO (Cojo). (…)
Les trois secteurs concernés par les créations de poste : la construction (11.700), l’organisation (événementiel, sécurité privée, transport, gestion des déchets, 78.300) et le tourisme (hôtellerie et restauration, 60.000), selon une cartographie détaillée, réalisée par le Centre de droit et d’économie du sport (Cdes) de Limoges et le consultant Amnyos. (…)
Les enjeux de l’emploi en Seine-Saint-Denis
L’enjeu de l’emploi est fort en Seine-Saint-Denis, département défavorisé où seront construits à partir de 2021 le village olympique, le centre aquatique olympique (Saint-Denis) et le village des médias (Le Bourget). Au même moment, la région sera concernée par les chantiers de l’Anru (rénovation urbaine) et du Grand Paris Express. Lors d’une audition au Sénat en décembre, le délégué interministériel aux Jeux olympiques, Jean Castex, avait demandé « une sorte de plan Orsec en matière d’anticipation des besoins, de formation et de qualification » pour éviter que les prix dérapent et qu’il faille recourir « de manière massive à des entreprises venant d’un peu plus loin en Europe ».
« Cette cartographie était attendue, ça va dans le bon sens. Cela doit nous aider à aller chercher des publics éloignés de l’emploi, sur nos territoires », explique à l’AFP Patrick Braouezec, le président de l’agglomération Plaine Commune, territoire de neuf villes dont Saint-Denis, où le chômage atteint 17% (contre 8% en Île-de-France au 3e trimestre 2018). (…)
Une charte pour insérer les « publics les plus éloignés de l’emploi »
La Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), l’établissement public qui supervise la construction des équipements pérennes des Jeux, a fixé dans une charte un « objectif globalisé et moyen de 10 % des heures travaillées » pour les « publics les plus éloignés de l’emploi ». Cette charte vise aussi à favoriser l’accès aux marchés pour les TPE/PME, les structures de l’économie sociale et solidaire (ESS), de l’insertion et du secteur du handicap, « en visant au moins 25% du montant global ».
Le Cojo, qui organise l’événement, n’a pas fixé de minimums, en mettant en avant les règles de libre concurrence, mais il revendique « une démarche volontariste » sur le sujet. Dans cette optique, une plateforme numérique, « Entreprises 2024 », issue d’une collaboration avec le Medef, va recenser tous les marchés ouverts pour permettre aux petites structures d’y avoir accès. Le Cojo s’est aussi associé aux Canaux (la Maison des économies sociales et solidaires) et au Centre Yunus Paris, pour faciliter la tâche des entreprises de l’ESS [Economie Sociale et Solidaire].