Mediapart – « Saint-Denis est devenu un territoire qui compte »
Cet édito m’a fait rire assez jaune de Braouezec, on ne doit pas vivre dans la même ville. Je pense qu’il pourrait intéresser vos lecteurs.
Bill
Mediapart – « Saint-Denis est devenu un territoire qui compte »
Ainsi, en 2014, Saint-Denis serait un enjeu des élections municipales.
Pour ma part, j’ai toujours considéré que le véritable enjeu était le « bien-être » des Dionysiens et que ces derniers méritent mieux que les excès d’une bataille politicienne.
Pour ses habitants, Saint-Denis n’est pas une ville comme les autres. Quoi de plus normal, c’est leur ville, celle de leur quotidien. Mais Saint-Denis, ville à part, n’est pas dans un monde à part.
Un constat s’impose, les logiques qui commandent la planète se soucient peu de la très grande majorité des citoyens. Elles privilégient une minorité de fortunés qui ne vivent pas à Saint-Denis et il n’est donc pas étonnant de ne pas trouver de rolex rue de la République.
J’ai le sentiment que certains taisent cette évidence, permettant ainsi de faire oublier les conséquences, sur une très grande majorité de Français, de choix politiques nationaux qui s’inscrivent dans ces logiques, et qu’ils soutiennent par ailleurs.
Et pendant ce temps, les citoyens de Saint-Denis, dans leurs diversités, vivent leurs peines, leurs joies. Ils mènent leur vie avec plus ou moins de difficultés, mais toujours avec espoirs et ambitions pour eux et leurs enfants. Ils ont raison. Leurs volontés, leurs aspirations, leurs engagements sont la force de Saint-Denis.
Ils refusent le fatalisme que tendent à leur imposer ceux qui veulent les condamner à accepter la misère et l’impuissance du « c’est la crise ».
C’est résolument de ce côté, dans sa diversité de singularités, que la politique municipale se place depuis des années, et qu’elle doit se projeter dans l’avenir.
La cantine ouverte à tous, sans critères, à partir de 15 centimes, choix municipal, a été notée 20 sur 20 par l’UFC que Choisir ; Saint-Denis a su être le lieu d’émergence du hip hop et du slam et à la fois du théâtre Gérard Philipe-CDN, et lieu d’un festival de musique classique des plus prestigieux ; à l’heure des « déserts médicaux » et des sirènes « il faut faire des économies sur la santé », le choix est fait non seulement de ne pas renoncer mais de développer les 4 centres de santé municipaux ; s’il y a ici deux fois plus d’accès à la crèche par habitant que la moyenne nationale, si l’on y construit 2 écoles et 1 centre de loisirs associé par an depuis 2008, ce sont autant de choix municipaux parmi d’autres.
Evidemment, tout n’est pas parfait. Mais comment oublier que depuis des années les collectivités locales doivent toujours plus répondre aux conséquences de politiques qui aggravent le quotidien de la très grande majorité des citoyens ? Aujourd’hui encore, la majorité actuelle s’apprête à enlever 1,5 milliard d’euros aux collectivités locales.
C’est être très loin des réalités que de penser que ces politiques n’ont pas de conséquences sur nos villes.
Dans ces conditions, poursuivre des politiques de solidarité qui s’adressent à tous, les développer, c’est faire le choix de la dignité des femmes, des hommes qui vivent dans cette ville. C’est affirmer haut et fort qu’il n’y a pas plus important que leur vie. On peut mépriser cet engagement, le dévaloriser, le caricaturer… libre à chacun de choisir son camp, de stigmatiser des populations et de croire que la vie de la très grande majorité des Dionysiens se résume à choisir un « bon restaurant ».
Saint-Denis est complexe, mais Saint-Denis n’a jamais accepté de subir. Ses habitants ne renoncent pas à décider de leur présent, de leur avenir.
Face à la casse industrielle, ses élus et notamment Didier Paillard, le maire actuel, ont travaillé à la renaissance du territoire, et ont fait en sorte que l’accueil du Stade de France profite pleinement au territoire et à ses habitants.
La création de la communauté d’agglomération Plaine Commune s’inscrit dans cette volonté, sachant qu’à plusieurs villes on est plus fort pour répondre aux besoins de nos populations, souvent de manière novatrice. Alors oui on peut trouver des papiers gras dans les rues, mais ceux-ci ne peuvent pas nous masquer tout ce qui a avancé. C’est ensemble que nous avons obtenu de nouvelles stations de métro, que les dessertes de tramway se densifient, que Plaine Commune soit le territoire qui construit le plus de logements dans la métropole parisienne dont 40 % sont des logements sociaux, que l’ensemble des grandes cités populaires ont été rénovées ou le sont actuellement et que c’est avec la même volonté que s’est engagé un combat contre l’habitat insalubre.
Nous avons retrouvé le taux d’emploi d’avant la crise des années 80 et nous travaillons avec les entreprises des « Chartes emplois » pour qu’elles s’engagent à former et embaucher dans le territoire. Allez dire aux 4 300 personnes qui ont bénéficié depuis 2005 d’une embauche dans ces entreprises que Saint-Denis c’est l’inertie ! Plaine Commune est devenue une référence d’intercommunalité réussie. Faut-il s’autoflageller ou y voir un signe de dynamisme pour les habitants ? C’est cette seconde option que nous avons choisie, avec notamment l’élaboration d’un CDT avec l’Etat ou bien encore une convention expérimentale avec le ministère dans le domaine de l’économie sociale et solidaire.
Aussi, décrire notre ville comme un lieu de déshérence frôle le mépris pour ses habitants, pour ceux qui y travaillent. Saint-Denis est devenu un territoire qui compte dans la métropole parisienne parce que ses habitants ont refusé, comme d’autres banlieues populaires, d’en être les invisibles et les variables d’ajustement de décisions prises en haut au bénéfice toujours des mêmes. Ils revendiquent « de compter » là où ils vivent.
On comprend que cela en gène quelques-uns dont la seule « ambition » est de faire rentrer Saint-Denis dans le rang, noyer sa personnalité, faire taire sa voix, ses résistances, sa solidarité, sa diversité, son sens de l’accueil en noircissant le tableau tout en se parant de toutes les vertus.
Pas étonnant qu’on les retrouve parmi les promoteurs d’une loi –qu’ils n’ont débattue avec aucun citoyen– sur la « métropole de Paris » qui ôte toute capacité d’actions stratégiques aux communes et à leur communauté d’agglomération. Ils rêvent d’un Saint-Denis abaissé au rang d’un arrondissement de Paris sans pouvoir. Pour ma part, je ne rêve pas de voir notre ville avec les loyers et les prix des logements alignés sur Paris « intramuros » condamnant de nombreux Dionysiens, pas simplement les plus modestes, à déménager.
Et ceux qui sont si prompts à parler de sécurité ne s’empressent pas à faire le bilan du « Grand Paris de la Police » qui, lui, existe depuis trois ans. A-t-il permis un redéploiement de moyens vers nos quartiers ? Malheureusement non : le résultat, c’est 20 fonctionnaires de police en moins. La municipalité, elle, prend ses responsabilités de médiation (10 médiateurs de nuit), de prévention (50 agents de police municipale), sans recette miracle, sans crier au loup, mais avec la volonté d’une ville paisible.
Le « droit à la ville » doit rester entre les mains des Dionysiens, comme celui de construire des rapports avec d’autres territoires populaires de la région parisienne afin de construire une métropole solidaire, durable, polycentrique et démocratique.
Et pour cela il faut continuer à chercher à renouveler les pratiques politiques ! Pas facile lorsqu’à force de promesses trahies au plan national, la méfiance est de mise. La question n’est pas simplement « d’arracher les voix avec ou sans les dents », mais de retisser des liens, de l’engagement, de créer des nouveaux lieux de construction collective. Ce n’est pas simple mais c’est dans ce projet que s’inscrit notre ville depuis plusieurs années.
Saint-Denis ne vit pas dans un monde à part mais, contrairement à d’autres, nous refusons que les logiques dominantes de la mondialisation actuelle transforment notre ville en Monopoly. Nous en connaissons les résultats : toujours plus de ségrégations sociales et spatiales pour la très grande majorité des citoyens. Ces choix polluent l’ensemble des métropoles du monde. Ils portent en eux exclusions et violences.
Nous sommes fiers que nos engagements locaux s’inscrivent dans une recherche d’alternative à ces orientations. Fiers de les mettre en lien avec d’autres villes du monde qui, comme nous, défendent l’inclusion sociale, la démocratie participative, la construction de métropoles solidaires. Fiers, dans une planète majoritairement urbaine, de prendre notre part de ce travail pour faire que notre monde soit moins violent, plus juste, plus écologiquement responsable. Et pour cela, face aux donneurs de leçons, face à ceux qui ont oublié leur participation au Forum social mondial de Porto Alegre, et au Forum européen de Saint-Denis face à la démagogie de « bistrot », à ceux qui lavent plus blanc que blanc, Saint-Denis, rebelle à la fatalité et à l’impuissance, revendique le droit à l’expérimentation démocratique pour une ville paisible, solidaire, accueillante autant que dynamique et attractive. C’est là notre ambition pour Saint-Denis, et elle n’est pas sur un mode mineur !
« il n’est donc pas étonnant de ne pas trouver de rolex rue de la République. »
Faux j’en ai acheté une ……20€…………et elle marche plus ………c’est plus ce que c’était Rolex…..
Du coup ma vie est raté (si on a pas une rolex avant je ne sais plus quel age c’est qu’on a raté sa vie je crois bien) !
Heureusement qu’il reste kebab de la gare que toute l’agglomération nous envie !!!
Voilà j’ai pas lu dix lignes que y’a déjà des conneries ‘tin j’en ai marre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Hé ben ça y est je suis allé jusqu’au bout !
Franchement c’est bien écrit, c’était beau, bien écrit, j’ai failli versé une larme et tout et tout….mais bon ça c’était avant…..avant que je ne comprenne que l’on parle de « ma ville » enfin celle dans laquelle j’habite…….ouais ouais c’est bien ça…….bon ben j’ai apprécié la leçon, je me sens limite coupable……..mais je ne comprends pas ……..je cherche mais je n’y arrive pas……c’est Saint denis de la réunion ?…….Non non c’est saint denis 93……Alors comment se fait il que cela ne colle pas à « ma réalité », « mon ressenti des choses » ??
Pour exemple deux trois petits trucs relevés à la hâte, histoire de voir si je suis fou ou pas ??
« son sens de l’accueil » c’est une question de point de vue, quand nous sommes arrivés il y a maintenant plusieurs années, après 15 jours, vitre de la voiture fracturée au feu et sac à main envolé, BIENVENUE .
Bon vous me direz ça peut arriver n’importe où…..mais bon ça arrive souvent chez nous quand même…….c’en est même devenu une curiosité locale alimentant les faits divers et les reportages télés, au moins on ne pourra pas dire que niveau com la ville de Saint denis n’est pas connue en france !! Certes pas dans le bon sens mais bon !
« Et ceux qui sont si prompts à parler de sécurité ne s’empressent pas à faire le bilan du « Grand Paris de la Police » qui, lui, existe depuis trois ans. A-t-il permis un redéploiement de moyens vers nos quartiers ? Malheureusement non : le résultat, c’est 20 fonctionnaires de police en moins. »
Effectivement avec le non remplacement d’un fonctionnaire qui part à la retraite sur deux, forcément il y a un moment ou il va manquer du monde………
« La municipalité, elle, prend ses responsabilités de médiation (10 médiateurs de nuit), de prévention (50 agents de police municipale), sans recette miracle, sans crier au loup, mais avec la volonté d’une ville paisible. »
Bon là, mort de rire……paf j’en tombe de ma chaise…..je remonte….paf je retombe…..Non mais franchement ils n’ont pas honte !!
-Docteur il a la gangrène !!
-C’est bon j’ai mis du talc !
« Saint-Denis ne vit pas dans un monde à part mais, contrairement à d’autres, nous refusons que les logiques dominantes de la mondialisation actuelle transforment notre ville en Monopoly. Nous en connaissons les résultats : toujours plus de ségrégations sociales et spatiales pour la très grande majorité des citoyens. Ces choix polluent l’ensemble des métropoles du monde. Ils portent en eux exclusions et violences. »
A la lecture de cette fine analyse on ne peut que se dire : c’est foutu !!!
Exclusion et violence voilà deux mots qui peuvent résumer à eux seuls la situation de Saint Denis, bien joué ! Je crois qu’il est temps de passer à autre chose maintenant !!
« Saint-Denis, rebelle à la fatalité et à l’impuissance, revendique le droit à l’expérimentation démocratique pour une ville paisible, solidaire, accueillante autant que dynamique et attractive. C’est là notre ambition pour Saint-Denis, et elle n’est pas sur un mode mineur ! »
Pour l’expérimentation 10/10,
en revanche pour ce qui suit on utilise des mots que je ne retrouve pas dans Saint Denis dont on doute même qu’ils aient un sens dans notre charmante ville……
En conclusion, je veux bien que cela ne soit pas facile tous les jours de gérer une ville telle que Saint Denis et cela pour maintes et maintes raisons, maintenant ce n’est pas pour cela qu’il faut nous vendre du « je vais bien tout va bien » et travestir la réalité.
Autant parler sans ambages et nous parler de ce qui fonctionne réellement et ce qui ne marche pas, nous sommes assez grand pour comprendre que pour obtenir des victoires il faut en passer par des échecs.
« Le joueur de flûte » est un conte pour les enfants, dans la vraie vie cela ne fonctionne pas, alors au placard le pipeau……….
De belles envolées lyriques. On sent l’inspiration… Paroles, paroles.
Tout et son contraire. Triste /-(
Je lui souhaite une bonne fin de carrière malgré tout.
Bonjour à tous.
Je pense que M. BRAOUEZEC lit ce blog (cf. le choix du restaurant).
Le problème fondamental de M. BRAOUEZEC est qu’il fait de la politique « expérimental » sans se soucier des conséquences. Il souhaite un modèle de société en vase clos à l’heure d’une société mondialiser.
Il denonce le choix des députés de créer le grand Paris sans discuter avec les habitants mais il ne cite jamais le maire de Saint-Denis qui a installé un camp de roms sans demander aux habitants si cela était une bonne ou mauvaise chose.
J’invite M. BRAOUEZEC à cesser les envolés lyriques sur la singularité de Saint Denis.
C’est devenu un lieu de déshérence comme il le rappelle dans l’édito car c’est voulu par lui d’une part et d’autre part par les villes aux alentours qui ne veulent pas « gérer » cette population.
Parti de ce constat, il entre dans un cercle vicieux dans lequel il entraine la population de Saint Denis et tout les « SANS ».
Sans les mépriser… Il ne sont pas dyonisiens par nature et je revendique le droit de ne pas être solidaire avec terre entière.
Je veux prendre ma part de solidarité sans supporter toute la misère. Aider sans assiter.
Pendant que des villes sont bien tenues et s’opposent à la construction de logement sociaux sur le territoire contre une mixité sociale, M. BRAOUEZEC bétonne en permanance la ville (regarder les mots qu’il utilise: Construction de lieu commun, densification, tramway, etc…).
Jamais dans son édito, il y a mention d’une réponse à l’insécurité (médiations…), à la crasse, aux toxicos et aux prostituées devant l’église neuve, juste à coté d’une école, du trafic de drogue généralisé aux yeux et aux vus de tous.
Et il vient parler de ville paisible… Ou vis t on ???
Pour résumer, c’est jamais la faute aux dyonisiens mais à l’état.
Une culture de l’excuse qui s’est propagé à toute la ville.
Ce qui m’a le plus intéressé dans ce texte, au-delà du déni habituel de la réalité dionysienne, est la référence au Forum social mondial de Porto Alegre (Brésil) et au Forum social européen à Paris et Saint-Denis, or le premier date de 2001 et le second de 2003. La vision politique de Braouezec n’a donc pas changé depuis une décennie.
Il s’agit toujours de déborder la démocratie représentative : c’est-à-dire des élections à bulletins secrets, des élus remettant en jeu leurs mandats à date régulière et reconnaissant leur échec s’ils n’ont pas eu la majorité (cela vous rappelle quelque chose, M.Braouezec ? ), le refus de la violence dans le débat politique (contrairement à une soirée électorale récente à la mairie de Saint-Denis…), pour la remplacer par une « démocratie » participative, manipulable par des leaders autoproclamés et des minorités organisées. Cette expérimentation a été un échec à Saint-Denis.
Alors on met en avant un bilan d’une action sociale communale que n’importe quelle ville au budget confortable réalise, qu’elle soit de gauche, du centre ou même de droite. Une différence quand même : dans les autres villes, aux ressources budgétaires équivalentes, on assure le nettoyage des rues (et pas seulement 6 mois avant les élections…), le ramassage régulier des ordures et on est capable de gérer une piscine municipale ! Mais ici on préfère les beaux discours sur la manière de faire le bonheur de l’humanité toute entière. C’est plus facile que de s’occuper au quotidien d’une ville et tellement plus médiatique…
C’est un sacré baratineur. Cette politique qui vend du rêve en niant les années noires qu’on a vécu, ça me fait peur car ça peut encore convaincre de voter Coco …
Je commence à avoir peur que cet endroit soit maudit.
Quand aux forces extérieures qui voudraient du mal à St Denis, je pouffe de rire. C’est plutôt l’abandon qui explique notre situation. Et la somme des volontés de plein de gens de ne pas venir vivre ici (et je comprends).
Avoir comme objectifs une ville paisible, solidaire, accueillante autant que dynamique et attractive, c’est louable et défendable.
Mais quand après tant d’années aux commandes, ces objectifs ne sont toujours pas atteints, nous sommes aussi en droit de dresser un constat d’échec
L’adversaire est ciblé. Braouezec est en pleine campagne et contrairement à ce que son équipe (de bras cassés) martèle, l’adversaire invoqué, ce n’est pas la droite. L’adversaire qui est à l’origine des maux de Saint-Denis, c’est la majorité présidentielle actuelle!
Ainsi Monsieur Braouezec déplace le débat. Conscient que ses arguments pourraient être vains sur le plan local où sa politique accumule les échecs, il déplace le débat sur le plan national, l’adversaire de son fer de lance (Paillard) étant Hanotin, incarnant la majorité nationale. Pour preuve cette phrase: » Pas facile lorsqu’à force de promesses trahies au plan national, la méfiance est de mise. »
Il semble parfaitement conscient des critiques que les habitants, dont nous sommes, manifestent à travers ce blog, les commentaires aux articles du JSD ou encore les probables rencontres qu’il fait dans la ville. Aussi lâche-t-il cette remarque:
« décrire notre ville comme un lieu de déshérence frôle le mépris pour ses habitants… »
Mais ces critiques viennent des habitants! Pas de l’extérieur… C’est cela qu’il ne comprend pas. S’il y en a bien qui savent de quoi ils parlent et qui souffrent de cette situation, c’est bien nous!
« Ils [ les habitants de Saint-Denis] refusent le fatalisme que tendent à leur imposer ceux qui veulent les condamner à accepter la misère et l’impuissance du « c’est la crise ». «
Alors là, comme Traz, je tombe de ma chaise du rire le plus jaune qui soit. C’est ce personnage qui répond systématiquement « mais c’est partout pareil » qui ose sortir cet argument?! Mais quel affront!
Des perles dans ce texte il y en a d’autres, comme ce passage où il défend Plaine Commune.
« Plaine Commune est devenue une référence d’intercommunalité réussie. » dit-il.
Mais c’est lui qui le dit ça!
Plaine Commune est en échec complet sur la plupart des compétences qui lui ont été concédées. La propreté, sous-traitée : échec total! Il n’y a pas pire en France… L’aménagement du territoire : réalisé sans aucune vision d’ensemble et dans le plus grand déni des aspirations des habitants qui ne daignent même plus se déplacer dans les démarches quartiers. Les réalisations effectuées cumulent les mal façons, les erreurs de conception et démontrent systématiquement un défaut de continuité. Les espaces sont morcelés.
Le volet mobilité est un échec également: l’aménagement urbain constant a dépassé les capacités d’accueil des lignes de transport consacrées à Saint-Denis par le STIF. Ligne 13 et T1 surchargées et techniquement complètement dépassées. Dédoublement de la 13 jamais obtenu malgré le plan national d’amélioration des transports du Grand Paris. Prolongement de la ligne 14 non obtenu. Elle s’arrêtera en 2017 à Mairie de Saint-Ouen, station pourtant 2 fois moins fréquentée que celle de notre Basilique. Saint-Ouen a elle réussi à obtenir ce terminus alors qu’elle ne faisait pas encore partie de Plaine Commune. Comme une démonstration qu’une ville seule est beaucoup plus efficace que la tentaculaire et inefficace communauté de commune.
La Gare de Saint-Denis est complètement sous-dimensionnée et aux conditions d’accès aux quais déplorable. Plaine Commune pleure cet état de fait mais n’obtient aucun projet de requalification. Plaine Commune applaudit l’installation du siège de la SNCF à la Plaine et est incapable d’obtenir en contre partie la requalification indispensable de sa gare la plus fréquentée.
On parle depuis des années d’un enfouissement de l’A1 que Plaine Commune malgré son poids est incapable d’obtenir quelque soit la majorité en place. La construction de l’A86 s’est faite sans aucune concertation et constitue une nouvelle plaie béante, fracture géographique qui continue de morceler le territoire. Échec, échec, échecs!!! Qui veut en avoir la démonstration n’a qu’à errer sur l’avenue François Mitterrand un samedi. Quartier sans âme d’une ville fantôme. On se croirait dans une scène de la Planète des Singes après le cataclysme dont la survenue nous a échappés. Sa perspective s’interrompt net face aux voies ferrées. Un urbaniste fou s’est arrêté, ses crayons n’avaient sans doute plus de mines. Des élus dingues ont pourtant voté et financé son projet.
Le volet environnement est consternant. Aucun nouveau parc créé malgré les demandes constantes des habitants et malgré des terrains en grande quantité rendus disponibles après la déchéance de l’ère industrielle du territoire. Aucun parc! Aucun projet mis à exécution de mise en valeur des abords des canaux. Voir pour cela le quai de la Maltournée, ou la rive sud du canal de Saint-Denis. Des friches! Partout des friches!
La rénovation urbaine, autre prérogative de Plaine Commune est une manifestation de plus de la gestion désastreuse de l’habitat sur le territoire. On a laissé la gangrène s’installer et on a juste attendu des projets nationaux de la droite, un comble!, pour profiter du PNRQAD (Projet National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés) et obtenir du Ministre Benoit Apparu, de quoi poser quelques pansements sur des plaies purulentes. D’ailleurs, la plupart des parcelles ciblées par les services de Plaine Commune pour bénéficier d’une requalification étaient des parcelles sans aucun immeuble d’habitation. Un comble! On ne fait ici que profiter de l’aubaine pour densifier les quartiers et ajouter de l’habitat social au cœur de quartiers déjà misérables et aux appartements surpeuplés. Où est la mixité là-dedans?
« Face à la casse industrielle, ses élus et notamment Didier Paillard, le maire actuel, ont travaillé à la renaissance du territoire, et ont fait en sorte que l’accueil du Stade de France profite pleinement au territoire et à ses habitants. «
Encore une aberration. Le partenaire essentiel du Stade de France, le seul maillon qui a œuvré à l’harmonie et à l’entente entre les activités du Stade de France et la ville, c’est une association. L’Union des Riverains du Stade de France. Elle est aujourd’hui très importante car justement, Plaine Commune était complètement défaillante sur ce volet.
Je pourrais m’étendre longtemps encore. Au fil des années, des observations, des désillusions constantes, j’ai désormais la démonstration indéniable de l’échec quasi total (à l’exception de la culture et des loisirs) de la politique de cet homme. Son idéologie l’aveugle totalement. C’est un pur politicien qui est totalement dans la démagogie, ne pense jamais vraiment au facteur humain et ne s’en sert que comme argument politique. Braouezec ne connaît pas la honte, il la rejette constamment en cherchant les causes de son échec de part et d’autre.
Monsieur Braouezec, achetez vous un miroir. Vous incarnez l’échec! Éloignez-vous et cessez de nuire à toutes vos victimes dont nous sommes.
Foutaises et fumisteries !!
Rejetés de tous: recalés au gouvernement et au Sénat, sorti de l’Assemblée Nationale,… Tristes fins
Très bon message d’Anthony C. D’une lucidité sans faille.
Bonjour à tous.
On est globalement d’accord sur le déni de réalité de M. BRAOUEZEC, cependant, je m’interroge encore sur son pouvoir d’influence.
Comment a t il pu obtenir une tribune sans contradicteur sur Médiapart. Un média qui est de plus en plus influant (Cf. CAHUZAC).
Un média qui est lu, commenté, apprécié.
Je ne pense pas que tous les élécteurs de la ville lise ce blog et nos commentaires, et charge à nous de nous confronter aux candidats et aux élécteurs dans les rencontres quartiers.
Il y en a une bientôt de M. Paillard à l’école Jules Vales le 8 octobre il me semble (sujet: le centre ville).
Il faudra aller aux autres réunions bien évidemment dans la mesure du possible.
Je vais tenter d’y aller mais l’horaire de 18h30 est un peu juste pour moi, j’arrive de Noisy le Grand.
C’est de cette manière qu’on pourras faire progresser Saint Denis et vaincre ceux qui « expériementent » 🙂 .
@Azzedine
Je ne pourrai pas aller à la rencontre quartier du 8 octobre, mais attention ils ont des années de démagogie derrière eux , l’article de Médiapart le prouve « condamner de nombreux dionysiens PAS SIMPLEMENT LES PLUS MODESTES à déménager ! » En effet nous devrions avoir « un droit de réponse » ne pouvons nous pas demander à un journaliste de Médiapart de rencontrer les nombreux dionysiens de tout bord qui veulent témoigner du délabrement de leur ville ? il n’y a pas que les politiques qui aient droit à la parole à Saint-Denis.
Le dernier JSD : première page: Droite ou Gauche
Ne s’agit-il que des roms ?
» si un membre du gouvernement actuel fait une politique de droite avec un président muet » traduisez : que dire du candidat socialiste aux municipales de Saint-Denis !!
Jeu de dominos ou suivez ma propagande
Sur Médiapart les commentaires sont payants (il faut être abonné pour commenter).
Patrick Braouezec a choisi de publier une tribune sur Mediapart pour éviter les commentaires critiques, pour empêcher les dionysiens de s’exprimer.
C’est beau comme de l’antique…
Vivement que je me casse…
Bonjour à tous.
@Gabrielle, je vais essayer de me rendre à cette réunion pour lui rentrer dedans pour qu’il se reveille. Parce que l’enjeu du centre ville est important. Fermer le centre ville à la circulation a eu plusieurs conséquences:
– des embouteillages monstres autour de la ville.
– Une zone de non-droit en centre ville ou l’insalubrilité a progressé.
– Des commerces de pauvre qualité en général.
– Un lieu de rencontre et de passage inexistant.
Il faut réouvrir le centre ville le matin (hors jour de marché, ou il faut pas de circulation) et le soir vers 19h 20h pour redonner du passage.
@Louis B, c’est vrai que les commentaires sont payants (le comble pour un « démocrate » communiste)
J’ai quand même écrit à la rédaction de Médiapart pour leur dire mon mécontentement face à l’impossibilité de donner un droit de réponse aux habitants.
Toujours pas de réponse de leur part.
Par contre, il ne peux empecher les habitants de se prononcer dans l’isoloir, et c’est tout ce qui compte.
nous n’avons plus que ça,le bulletin dans l’urne pour leur exprimer notr ras le bol de vivre dans cette ville qui appartien a tout le monde sauf a ceux qui y habitent mais qui pourtant payent des impôts locaux. Goldo
C’est une vision contradictoire restée malheureusement figée sur le passé. Pour l’anecdote du «choix du restaurant», je ne crois pas que ceux qui ont l’oseille à Saint-Denis réclament du Fauchon petits fours, des restaurants 4 étoiles mais juste une alternative.
Mais attention, quand tu vis aussi en dessous du seuil de pauvreté, “travailleur pauvre” comme ils disent, déjà on pense pour toi et « choisir un bon restaurant » par exemple, “Nan, c’est pas pour toi, cherche pas!”. Tu n’as droit qu’à ce que « le marché décide », (ça me rappelle quelque chose) : le kebab, “grec” pour les intimes sans oublier les 3 macdo (modèle alternatif par excellence) dont deux en centre-ville. Oui, ça tu peux payer des impôts locaux même si tu ne gagnes pas beaucoup. C’est normal (sauf quand ça augmente trop) car honnêtement il est où le progrès, elle est où l’innovation pour les plus modestes, les conditions de vie? Dans les figures de style ? : « ville à part » dans « un monde pas à part ». Ok, ça change de “Saint-Denis ville pour tous” slogan marketing type “on se lève tous pour Danette”. Mais la ville est déjà morcelée de l’intérieur quand c’est pas dans un même quartier.
En clair, je ne crois pas que les habitants de Saint-Denis ont un égo surdimensionné par rapport à eux, la ville, les autres villes , la planète mais simplement du discernement sur la réalité vécue au quotidien (et pas juste vécue par procuration).
@Azzedine
75% des 110000 dionysiens n’ont pas d’automobile individuelle ou n’en utilisent pas au quotidien. Pourtant l’automobile occupe 80% de l’espace public de Saint-Denis. C’est injuste. Je ne suis pas d’accord pour rendre le centre ville aux voitures. Le centre ville de Saint-Denis doit rester piétonnier. Plus on est pauvre, plus on paye de tva en proportion de ses revenus, plus on finance des autoroutes et des grandes routes qu’on n’utilisera jamais, et moins on possède d’automobile. Je souhaite à Saint-Denis la multiplication par deux de l’espace réservé aux circulations douces et aux piétons. ça c’est démocratique.
@Louis B.
Bonjour.
Je resonnerais plutot en terme de foyer que d’habitant (la population de Saint Denis est assez jeune).
Personnellement, je ne connais pas le nombre de voiture à Saint-Denis mais je vois les emboutteillages.
Et ce que je regrette c’est pas la circulation pour les voitures, dans ce cadre l’idée de la piétonnisation est bonne, mais il y a des effets pervers (propore à Saint-Denis ???) qui ont un peu ghettoiser le centre ville.
– A moins d’y habiter, les habitants éxcentrés ne vont pas aller en centre ville en voiture et passer du temps, le parking de carrefour est cher et surtout pas sécuriser.
– Le bus est saturé et tram sont saturés de personnes qui traversent la ville (comme tout les jours) mais qui n’y habite pas.
– Demander au commercants s’il ont souhaité la piétonnisation.
Je souhaite des transports en commun en adéquation à la population qui vit sur le territoire. Malheureusement, il ne le sont pas.
Le T5 est sous dimmensionné et déjà saturé (mal conçu dés le départ, avec des rames trop petite).
Le T1 est dépassé et les séquano-dyonsiens n’auront pas de nouveaux matériels alors l’existant est déjà au bout du rouleau et sur utilisé (Noisy le sec à Gennevilliers, il n’a pas été conçu pour une distance si longue).
Ligne 13, no comment
Les bus ont fréquence trop faible, résultat, c’est bondé en permanance.
Trouvez vous normal de mettre une heure pour traverser la ville (bus ou voiture)??
Si les personnes prennent leur voiture c’est aussi pour éviter des transports en commun saturés et s’il ne prennait pas leur voiture, les transports en commun ne fonctionnerais plus. Et ca, vous ne pouvez pas le niez.
Mon résonnement est de montrer qu’il ne faut pas diaboliser les usagers de la route mais de montrer que la densification de la ville de Saint Denis est une mauvaise chose.
Et les habillages (circulation douce, vélo etc…) ne cacheront pas que les matériels et la concéptions de structures de transports sont dés le départ inadéquates.
Ca reste que ma petite éxpérience mais j’arrete les transports en commun désormais.
Rendre le centre ville aux voitures, je pense pas que ce soit une bonne idée, je l’ai connu à Saint-denis, c’était rodéo, pollution sonore et olfactive…Aucun intérêt, et comme dit Louis B, la plupart des Dyonisiens n’ont pas de voitures personnelles, donc on va encore sacrifier notre bien-être pour que d’autres en profites…Non merci
quel bien être je vais sacrifier a St Denis car je n’en n’ai plus dans cette ville.Travaux,saleté,insécurité,tous ces nuissances sont cumulées,que nous reste t-il. Moi j’ai une voiture,c’est mon époux insuffisant respiratoire qui l’utiise car il ne peut pas prendre les transports. Par contre les rues piétonnisées l’handicapent car il ne peut pas s’y rendre en voiture,donc il ne fait plus rien a St Denis. Il ya des avantages et des inconvénients pour les deux formules. Des rues piétonnes,il en existe dans plein de ville et on n’y rencontre pas les mêmes prôblèmes. Pourquoi à St Denis ce n’est jamais comme ailleurs.Quelqu’un a une réponse? Monsieur Paillard peut-être. Goldo
Prendre les transports en commun à st denis…..on a essayé, mais faut bien admettre que ça marche pas pareil qu ailleurs, entre les trains fantômes, les retards, les incidents, la surpopulation des rames ou des bus et l insécurité, on a jetté l éponge…..
Du coup c est deux voitures avec vitres sur teintées (au début je pensais que c était de la coquetterie locale mais j ai vite appris à quoi cela servait à mes dépends ) anti-effraction , et un scooter de 50000km que je n’ose pas changer vu qu un de mes voisins a vu sa dernière acquisition partir dans le coffre d un 806 vert !!!
Alors les transports en commun c est pas pour tout de suite (enfin pour nous :))!
@Azzedine
« Les bus ont une fréquence trop faible, résultat, c’est bondé en permanance. »
La fréquence est faible certes, mais l’explication est toute simple. Ces bus sont statistiquement vides. En effet, le comptage des voyageurs se fait par les titres de transports validés. Or, les lignes qui traversent Saint-Denis sont les plus fraudées de la RATP.
Info le Parisien de janvier 2011, les lignes 254 (Pierrefitte à Saint-Denis) médaille d’or et 268 (Villiers-le-Bel à Saint-Denis) médaille de bronze de la fraude. Sur ces lignes plus de 75% des usagers ne présentent aucun titre de transport.
Pas de titre, pas de voyageur comptabilisé et pas non plus de financements pour rentabiliser la ligne. Ce qui va à l’encontre d’une augmentation des fréquences de passage.
Un beau cercle vicieux.
Par contre allez comprendre pourquoi il n’y a jamais de contrôleurs sur les lignes de bus…
Bataille rangée assurée?
Bonsoir.
Je ne sais pas qui m’a répondu pour rendre le centre ville au voiture mais votre réponse m’interpelle.
En gros, si je comprends bien, les autres quartiers doivent subir la circulation, les rodéos et la pollution mais pas le centre ville… Pour votre bien être!!!
J’ai bien peur que vous vous tromper. Je me souviens d’un époque (avant la piétonnisation…) ou les habitants d’autres villes venaient dans les commerces de la ville parce qu’elle était accessible.
Depuis, c’est devenu une ville fantôme passer 20H…
Il ne faut pas les monter les quartiers les uns contre les autres. Mon idée est de fluidifier la circulation à des moments clés de journées. Les jours de marché il est hors de question de laisser passer les voitures. Le soir, il faut laisser les voitures pour avoir de la vie dans ce centre ville.
@Antony, c’est la non application de la loi qui devenu la règle à Saint Denis (stationnement anarchiques, non respect du code de la route…) et la fraude est généralisé.
C’est vrai que les contrôles à la gare se font avec des forces de police importantes.
@Goldo; C’est M. BRAOUEZEC qui va vous donner la réponse… C’est une ville expérimental et rebelle.
Oui les 35 rames du tramway T1 sont trop petites. Ce sont des rames Alstom TFS (tramway français standard) longues de 29 mètres et ne permettant d’accueillir que 178 voyageurs. Depuis 1992 Alstom vend ce qu’il y a de moins cher à la Ratp et au Stif.
Le Stif sait que la ligne T1 est saturée et pourtant le Stif laisse la Ratp acheter du matériel TFS à Alstom pour la prolongation 2017 jusqu’à Val de Fontenay. Le Stif et la Ratp respectent-ils les voyageuses et les voyageurs de Seine-Saint-Denis ?
Ensemble réclamons au Stif l’équipement de la ligne T1 avec du matériel Citadis 402 comme à Paris !
@Anthony C
Le Stif se base sur les chiffres que lui donne la Ratp.
Ces chiffres sont faux car uniquement basés sur la validation des pass Navigo.
Depuis dix ans la Ratp gruge le Stif chaque année, en lui vendant des fichiers excel pleins d’erreurs (car le comptage est payant évidemment).
Ensemble réclamons que le Stif fasse appel à un organisme indépendant pour faire des comptages corrects du nombre de voyageurs :
– sur les lignes de bus Ratp traversant la Seine-Saint-Denis
– sur la ligne de tramway T1
« Ligne 13 no comment » écrit Azzedine.
Oui il faut parler de la ligne 13 du métro, car des milliers de dionysiens l’empruntent chaque jour. La Ratp et le Stif ont investi deux cent cinquante millions d’euros dans la modernisation de la ligne 13. Il faut reconnaitre que la fréquence et les conditions de voyage se sont améliorées par rapport à 2003, grâce au travail des huit cent agents Ratp, au retournement automatique des rames à Chatillon et aux portes palières.
Soixante six rames métro fer 77 équipent la ligne 13. Pour gagner de la place à l’intérieur des rames ces 66 rames ont été rénové par la société AnsaldoBreda. Celle-ci a livré la 66éme rame rénovée avec six ans de retard et la Ratp lui réclame 19 millions d’euros de pénalité.
La mise en production du système de signalisation en cabine Ouragan a pris cinq ans de retard, car la Ratp a demandé à Thales un risque zéro et de tester des combinaisons d’avaries complexes. Aujourd’hui en 2013 il semble que l’intervalle de temps entre deux rames puisse descendre à 90 secondes.
Six cent dix mille voyageurs empruntent chaque jour la ligne 13 longue de 24,3 km.
Depuis douze ans les maires de Saint-Denis font venir de grandes entreprises sans en parler au préalable avec la Ratp ! Faire venir des entreprises à Saint-Denis c’est bien, mais ne pas discuter avec la Ratp du transport de leurs salariés n’est responsable. Alors chaque année le trafic de la ligne 13 augmente de 2%. En 2012 le trafic total a atteint 130 millions de voyageurs. Et notre ligne 13 reste saturée.
La ligne 14 n’arrivera que dans quatre ans en 2017 en Seine-Saint-Denis pour désaturer la 13.
Ensemble réclamons au Stif et à la Ratp l’augmentation de la fréquence des rames sur la ligne 13 aux pleines comme aux heures creuses, les dimanches et les jours fériés.
Pendant la campagne électorale des municipales de mars 2014, réclamons aux candidats au poste de maire de Saint-Denis de discuter avec la Ratp avant chaque projet d’implantation d’une grande entreprise dans notre ville.
Depuis début septembre 2013, sur la partie Nord du Rer B, une rame s’arrête toutes les trois minutes.
Quelle amélioration !
ça change la vie.
Sur le quai, fini le stress à se demander :
– est-ce que cette rame s’arrête à La Plaine Stade de France ou est-elle directe Aulnay ?
– est-ce que cette rame s’arrête à La Courneuve Aubervillier ou est-elle directe Roissy ?
Moi je dis merci à la Sncf, aux sous-traitants de la Sncf, et au Stif pour la mise en place du nouveau cadencement du Rer B.
Bonjour,
Je trouve que la réponse de Braouzec sur la sécurité est une bonne base de discussion :
« La municipalité, elle, prend ses responsabilités de médiation (10 médiateurs de nuit), de prévention (50 agents de police municipale), sans recette miracle, sans crier au loup, mais avec la volonté d’une ville paisible. »
50 agents de police municipale, ça semble quand même pas ridicule. Enfin je sais pas, vous en dites quoi ?
@Clément : C’est sûr qu’il y a un progrès par rapport à l’époque où Braouezec refusait l’idée même d’une police municipale, que la municipalité n’a fini par mettre en place qu’à reculons, sous la pression de la population.
Passons sur les 10 médiateurs de nuit qui sont une triste plaisanterie, triste d’abord pour ces agents municipaux recrutés pour une tâche qui les dépassent. Quant à l’effectif de la police municipale, il serait plus honnête de dire combien cela fait de personnes sur le terrain au quotidien, compte tenu des congés, des jours de récupération, des arrêts-maladie et des démissions. Une vingtaine ?… Plus ? Cela m’étonnerait.
Mais, surtout, quelles sont les consignes précises données à cette maigre troupe ? Quand on voit la circulation incessante de voitures dans le centre « piéton », le stationnement sauvage dans le quartier de la Gare et ailleurs, la multiplication des vendeurs à la sauvette de produits contrefaits, l’installation de braseros des vendeurs de maïs grillé, etc…, peut-on sérieusement croire que la police municipale existe et qu’on lui permet de jouer un rôle.
Libre à vous de jouer le naïf en voulant faire croire que Braouezec porte le moindre intérêt à la sécurité, en tant que conseiller municipal. Pendant des années, lui et les siens, n’ont cessé de répéter que la sécurité était de la responsabilité de l’Etat et de lui seul.
Ils n’ont pas changé et la dégradation accélérée de désordres publics pendant ce mandat en est la preuve. C’est le laisser-faire qui leur tient lieu de politique. La tranquillité publique ne les intéresse pas, comme tout ce qui relève de la gestion d’une ville au quotidien : état de la voirie, propreté des rues, ramassage des ordures, qui participent d’ailleurs tout autant d’une « ville paisible » qu’ils sont incapables d’assurer.
La une de l’humanité d’aujourd’hui : » l’apport communiste au débat » à Saint-Denis
A lire
@ Sam, Je vais vous l’envoyer, à l’association