Monique Souron

Nous avons appris avec une grande tristesse le décès de Monique Souron, une militante infatigable pour la solidarité à l’égard des plus faibles et des déshérités. Nombreux sont ceux à Saint-Denis qui l’ont connu comme un témoin de sa foi chrétienne et pour son engagement dans l’action de l’Eglise catholique. Beaucoup aussi l’ont rencontré en tant qu’adhérente active du Parti socialiste, puis comme nouvelle élue du Conseil municipal en 2014.
Doyenne d’âge de cette assemblée, Monique Souron, née lors des grandes grèves du Front populaire, a présidé la première séance du Conseil. Elle y rappelait son parcours : originaire de Saint-Denis où sa famille habite depuis le XIXe siècle; son grand-père venu à pied des champs de betterave de Picardie chercher du travail; sa mère, ouvrière à l’âge de 12 ans.
Un reportage du journal « Témoignage chrétien », de janvier 2009, sur les « Cercles de silence » en faveur des migrants faisait son portrait : « Monique Souron distribue des tracts aux passants. Un sourire, un tract, un autre sourire, et puis quelques mots, avant de rejoindre le cercle pour quelques minutes, et de repartir informer les passants. Elle est membre de l’antenne locale du CCFD. « Il faut que ça fasse tache d’huile », répète-t-elle inlassablement. « Nous sommes les gardiens de leur espoir. » »
Et comment oublier sa gentillesse et son immense tolérance pour ceux qui ne partageaient pas la même foi et ceux qui ne croyaient pas !
Les obsèques auront lieu à la Basilique-Cathédrale ce jeudi 4 janvier à 11 h 00.
Une belle personne nous quitte.
Merci de nous rappeller toutes les dimensions de son action et la douceur qui conduisait sa vie, on se sentait tous meilleur à ses côtés.
Toutes mes condoléances, elle était respectueuse et disponible. Paix à son âme
Pensée émue à la famille de Monique une grande dame d une gentillesse infinie
merci Monique heureuse d avoir pu vous rencontrer paix à votre âme
Outre ce qui a été dit, comment oublier le fleurissement de l’entrée du 15 rue des Ursulines, qu’elle entretenait admirablement.
Comme un geste d’accueil et de beauté.
En province pendant les fêtes, nous avons avec mon époux appris avec tristesse et émotion le décès de Monique, que j’avais eu au téléphone en novembre dernier et qui avait bon espoir de rémission.
Bouleversés par la disparition de notre amie sincère, nous n’étions pas encore rentrés pour sa messe de funérailles. Toutes nos condoléances à sa famille.
Nous garderons de Monique le souvenir d’une personne dotée d’une profonde gentillesse assortie d’un grand sens de l’écoute et d’une générosité exceptionnelle.
Requiem in pace.