Municipales 2020 : c’est parti !…

Les prochaines élections municipales auront lieu en mars 2020 dans 14 mois environ. Mais déjà le train est lancé : candidatures et investitures d’abord, puis suivront les réunions et la campagne électorale (tract, affichage, meetings).
Les premiers à monter dans les wagons sont les plus intéressés car ils ont beaucoup, sinon tout, à perdre… Ce sont les élus de la majorité actuelle et des quatre groupes qui la composent.
D’abord le groupe REVE et « France Insoumise » ! Le premier à se mettre en avant a été en effet dès la mi-octobre le maire-adjoint Bally Bagayoko qui s’est fait désigner par une trentaine de militants comme « chef de file » des « insoumis » de Saint-Denis : http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-la-france-insoumise-se-donne-un-chef-de-file-15-10-2018-7919769.php
Bien mal lui en a pris car le retour du boomerang a été brutal avec la révélation de ses revenus particulièrement élevés, par le conseiller municipal communiste dissident Philippe Caro : http://philippecaro.over-blog.com/2018/10/le-coeur-a-gauche-et-le-portefeuille-a-droite.html?fbclid=IwAR1157lDBqQepDkIiddYOGY5hy76l0CcvgV6IAxwzvBWVka6NRowFfFOnC0
Face à ces révélations, Bally Bagayoko n’a pas démenti les montants cités et a tenté un contre-feu en organisant une réunion « publique » à la mairie où était interdite la présence de contradicteurs (seule une douzaine de personnes se sont déplacées…). Cet épisode a montré surtout l’extrême isolement de Bally Bagayoko au sein de la majorité municipale et même dans son propre camp de la « France Insoumise ».
Ensuite le PCF : celui-ci commence à s’organiser en vue des municipales et très certainement autour du soutien au maire sortant Laurent Russier, qui a été élu par le conseil municipal de Saint-Denis en décembre 2016, pour remplacer Didier Paillard démissionnaire. Une Assemblée Générale des militants communistes est organisée mercredi 20 novembre dans ce but : conserver Laurent Russier à la tête de la Ville.
Pour les deux autres groupes de la majorité, ils sont dans l’attente ! Pour l’un, le PSG (ex-dissidents de l’ex-PS, si l’on peut résumer ainsi leur positionnement), il s’agit d’une question de survie car leur présence actuelle dans la direction municipale est lié à un accord de fusion de listes avant le 2ème tour en 2014, schéma qu’il leur sera difficile de renouveler en 2020. Et pour l’autre, les quatre élus d’EELV, tout va dépendre des résultats de leur parti aux élections européennes et des alliances qui en sortiront nationalement pour les municipales.
Du coté de l’opposition municipale on trouve le groupe PS, mais il semble avoir quelques difficultés à assumer ce rôle d’opposition à la majorité municipale. Certes Mathieu Hanotin est de retour depuis quelques mois, alors qu’il avait démissionné de son siège de conseiller municipal au lendemain des élections municipales de 2014, préférant alors son siège de conseiller départemental et celui de député (qu’il a perdu en 2017). Il anime ainsi une nouvelle structure locale « Notre Saint-Denis », mais sa proximité avec Benoît Hamon et son parti Générations et les graves difficultés du PS laissent présager une alliance avec le PCF, et peut-être même dès le 1er tour…
Hors conseil municipal, « En Marche » semble avancer dans son travail d’organisation nationale et locale. Mais l’élection du Parlement européen en mai 2019 est un objectif primordial pour ce mouvement. Les municipales se préparent donc avec moins de fébrilité pour LREM d’autant plus que, contrairement aux élus sortants, ils n’ont rien à perdre et tout à gagner dans ces élections municipales…
Enfin,du côté de la droite dionysienne , tout est, une fois de plus, à restructurer pour éviter de se retrouver divisée comme en 2014 et de n’avoir aucun élu au conseil municipal. Quant à l’extrême-droite RN (ex-FN ), il est probable qu’à nouveau ils ne présenteront pas de liste.
Il faut, en effet, 55 noms de candidats, avec une parité Femme-Homme, pour pouvoir présenter une liste pour les municipales à Saint-Denis. Cela sera d’ailleurs un obstacle infranchissable pour bien d’autres qui voudraient se lancer dans des candidatures personnelles ou quasiment-indivividuelles.
Un rappel au niveau départemental des évolutions depuis 2008 :
« Certes Mathieu Hanotin est de retour depuis quelques mois, alors qu’il avait démissionné de son siège de conseiller municipal au lendemain des élections municipales de 2014, préférant alors son siège de conseiller départemental et celui de député (qu’il a perdu en 2017). Il anime ainsi une nouvelle structure locale « Notre Saint-Denis », mais sa proximité avec Benoît Hamon et son parti Générations et les graves difficultés du PS laissent présager une alliance avec le PCF, et peut-être même dès le 1er tour… »
Ce serait alors politiquement suicidaire pour Mathieu Hanotin de s’allier avec le PCF en voie de disparition complète dans les paysages nationale et départemental. Cette option obérerait totalement son avenir à Saint-Denis, sans compter que cette municipale de 2020 représente pour le PS, mal en point, l’une des rares occasions de reconquérir une grande ville.
Il est vrai que le PCF colla toujours au PS pour éviter sa liquidation politique. L’inverse, en revanche, reste beaucoup moins démontrable notamment lors de scrutins locaux. Plus tôt la clarification viendra, mieux elle favorisera le prétendant encore officieux Mathieu Hanotin à la magistrature de notre ville.
Les données électorales récentes montrent surtout le poids énorme de l’abstention, même pour les scrutins les plus proches des électeurs que sont les municipales.
RÉSULTATS MUNICIPALES 2014 – SAINT-DENIS
Premier Tour
Votants : 18 075 (soit 41,8% des inscrits)
M. Didier PAILLARD (PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS) 40.21 %
M. Mathieu HANOTIN (PARTI SOCIALISTE) 34.3 %
M. Houari GUERMAT (UNION DE LA DROITE) 8.78 %
M. Georges SALI (DIVERS GAUCHE) 7.74 %
M. Stanislas FRANCINA (DIVERS DROITE) 4.09 %
Mme Catherine BILLARD (EXTRÊME GAUCHE) 2.74 %
M. Philippe JULIEN (EXTRÊME GAUCHE) 2.12 %
Deuxième Tour
Votants : 19 354 (soit 44,8% des inscrits)
M. Didier PAILLARD (PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS) 50.49 %
M. Mathieu HANOTIN (PARTI SOCIALISTE) 49.51 %
Et des résultats plus récents encore avec les élections législatives de 2017 où on constate qu’à Saint-Denis les 2/3 des électeurs ne votent pas !
RÉSULTATS LÉGISLATIVES 2017 – 2ème Circonscription de Saint-Denis
Premier tour
Votants : 12 520 (soit 34,07% des inscrits)
M. Stéphane PEU (PCF – FRANCE INSOUMISE) 27,69 %
Mme Véronique AVRIL (LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE) 20,69 %
M. Mathieu HANOTIN (PARTI SOCIALISTE) 19,23 %
Mme Estelle ARNAL (FRONT NATIONAL) 7,89 %
Mme Hayette HAMIDI (LES RÉPUBLICAINS) 6,78 %
M. Laurent SERVIÈRES (EUROPE ECOLOGIE – LES VERTS) 4,02 %
M. Dieunor EXCELLENT (DIVERS) 3,46 %
M. Philippe CARO (DIVERS GAUCHE) 1,96 %
M. Mossaab OUERTATANI (PARTI FRANÇAIS ET MUSULMAN) 1,76 %
M. Philippe JULLIEN (LUTTE OUVRIÈRE) 1,28 %
M. Kamal EL MAHOUTI (ALLIANCE ÉCOLOGISTE INDÉPENDANTE) 1,19 %
Mme Catherine BILLARD (NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE) 1,15 %
M. Jérôme SINPASEUTH (DIVERS) 1,13 %
Mme Martine DECIUS (UNION POPULAIRE RÉPUBLICAINE) 0,94 %
M. Bekhan YAGOULBAEV (DEBOUT LA France) 0,65 %
Mme Alicia LEVEL (DIVERS) 0,18 %
M. Abdel HOCINI ou Mme Vesna SCEKIC ou M. Nadir NINI : 0,00 %
Second tour
Votants : 15 985 (soit 29,5% des inscrits)
M. Stéphane PEU (PCF – FRANCE INSOUMISE) 57,89 %
Mme Véronique AVRIL (LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE) 42,11 %
Je doute fort que l’intérêt de Mathieu Hanotin soit une alliance avec le PCF : il est en position de faiblesse et le PCF lui ferait payer le prix fort d’une telle alliance. Même pour le second tour une telle alliance est improbable étant donné l’hostilité viscérale qu’ils se vouent mutuellement. Comme tout socialiste qui se respecte il sait que seul le rapport de forces compte ce qu’il a exprimé à l’égard d’alliés potentiels mais faibles en 2014 : le MRC ne représentait qu’une centaine de voix, donc il a été arrogant et méprisant, donc il a perdu en 2014, oublieux que dans une élection tout électeur compte même le ou les plus faibles.
Suite à sa désertion du combat politique locale en 2014 et handicapé par son soutien même critique à un gouvernement soi-disant socialiste, il a été éliminé dès le 1er tour des législatives de l’an dernier. Tout se paie, capital et intérêts compris ! J’ai recueilli de nombreuses témoignages de son manque d’empathie et d’écoute à l’égard de ceux qui ne lui étaient assez favorables. Seuls ses inconditionnels ont droit à sa bienveillance.
Cependant maintenant qu’il est nationalement minoritaire, et pour longtemps, il doit savoir que plus on est faible politiquement, plus il faut être intransigeant avec ses adversaires. Et avoir un esprit d’écoute et de rassemblement le plus large possible. Localement Génération.s ne compte pas et Mathieu Hanotin a été bien inspiré de ne pas rejoindre le mouvement de Benoît Hamon. A lui de jouer, quoique l’on pense de lui, il représente un axe majeur pour une vraie alternance politique à Saint Denis.
La Nouvelle France en Seine Saint Denis.
On voit monsieur Mélenchon posant pour la photo avec messieurs BB et MM .
Sont ils ses poulains pour les municipales à saint Denis ??? ,c est cela la nouvelle France en Seine Saint Denis de la Fi ????
Mes amis proches de la FI , va falloir ouvrir les yeux .
Rien de très nouveau ! Pas moins de 7 élus ou anciens élus sur cette photo des insoumis de Saint-Denis autour de Mélenchon !
Belle photo … de tous ceux qu’il faut dégager : les » fachos de gauche » ! Je vois même l’inénarrable Brafman, il me semble, ce vieux cheval stalinien.
Je dirais, TOUT SAUF CEUX LA … AINSI QUE LEURS ALLIÉS DE LA MUNICIPALITÉ ACTUELLE.
IL FAUDRA ABSOLUMENT ALLER VOTER CONTRE CES NUISIBLES.
La situation est très confuse ; il faut attendre que cela se décante.
Le boss du PCF local (Julien ATTAL) est plutôt sur la ligne dure Chassaigne et à mon avis il n’y aura pas de cadeaux faits aux REVEURS dans la future campagne électorale.
Une seule certitude au niveau de la majorité municipale : le paramètre « indemnités » ne va pas être neutre dans la fusion de listes de l’entre deux tours.
B.B. et ses sbires iront taper à la porte de Russier pour continuer à aller à la soupe … et dans la soupe de B.B. il n’y a pas que des poireaux et des patates … et il est habitué au grand luxe l’insoumis.
Sinon Russier a quand même réussi à repasser subtilement le mistigri M.M. à B.B… Il va en cumuler des casseroles le B.B. !
Le « mistigri », excellent ! 😂
le boss du PC sur la ligne Chassaigne ?????? revoit tes fiches, tu te trompes radicalement ….
Sur ce que j’ai pu lire, Julien ATTAL a toujours été dans le même sens que Ian Brossat … qui est encore plus percutant que Chassaigne vis à vis de LFI. Tu sembles bien le connaître, il a voté pour quelle liste pour le Congrès de Novembre ?
Les grandes manœuvres pour les municipales ont bien commencé ! Du côté de la municipalité sortante, on a compris que la question de l’insécurité était cruciale à Saint-Denis et risquait de leur coûter cher au moment des élections municipales.
Alors, à défaut d’arriver à recruter des policiers municipaux et accessoirement de trouver un remplaçant au maire-adjoint à la tranquillité publique qui a démissionné en juin, le maire organise des réunions d’habitants, des débats, des conférences avec – devinez qui ? – des sociologues (toujours les mêmes d’ailleurs… il y aura ainsi l’ineffable Laurent Mucchielli et son « sentiment » d’insécurité) ! Le tout est pompeusement appelé des « Assises citoyennes » et doit durer du 26 novembre au 2 décembre.
Tout ceci, financé par la Ville, va tenter de faire croire que la municipalité «agit» contre l’insécurité. Cette propagande pré-électorale n’empêchera pas de constater la totale impuissance de la municipalité devant le désordre qui s’est installé depuis des mois dans les rues du centre ville et sur le parvis de la Gare (entre consommateurs d’alcool et de drogues, vendeurs à la sauvette, marchands de grillades pollueurs, vols et prostitution).
Programme Assises contre les violences en pdf
Assises-citoyennes-Ensemble-contre-les-violences-Programme-1.pdf
Bonsoir.
Belle opération de communication faite de bon communicants, faite à la va vite, mais qui va donner le change pendant la durée de l’opération.
Exemple:
Nombre de caméras en 2014: 0
Nombre de caméras en 2018: 82
Mais il oublie de dire qu’il y a personne derrière.
Comme pour le commissariat.
3.4 millions investi… Mais il oublie de dire que l’Etat va lui reverser la vente de l’ancien. Opération presque blanche. Voire même bénéficiaire s’il revend à un bon promoteur.
Quand aux intervenants, c’est toujours les mêmes… Ca en devient pénible. Ce sont les attitrés de la municipalité.
L’illusion de l’action…. sans changer fondamentalement la situation sociale des habitants, la violence restera endémique dans la ville.
Quand aux municipales, chacun va compter ses soldats.
– Laurent Russier comptera sur les vieux de la vieille du communisme. Il a un socle de 10 à 15% de votants.
– Bally Bagayoko comptera sur un investissement massif de la FI pour « prendre la ville » et les communistes ne le laisseront pas faire. Il est bien seul, mis à part sur Facebook où il donne l’illusion d’avoir beaucoup de soutien.
– Le PS devra faire la paix avec le PSG pour sortir la tête de l’eau. Sinon, ils ne feront rien. Sauf si Benoit Hamon pèse de tous son poids pour agir sur la ville en vue d’un avenir.
– Les verts n’existent à Saint Denis que par les communistes locaux. Sinon indépendamment, ils sont à la ramasse. Ils peuvent disparaître.
– la droite n’existe pas localement. elle existe nationalement. Elle n’est pas suffisamment unis pour faire une liste ou un gros score.
Pour rappel, ceux qui disait que la ville n’est pas de droite, se trompent. La droite a fait plus de 35% aux législatives (LaREM, UMP, FN, DVD)
Donc, Laurent Russier et consorts vont nous caresser dans le sens du poil pendant 14 mois. J’attends les promesses qui ne seront pas tenues….
Clemenceau disait que quand on veut enterrer un problème on crée une commission. Un siècle après à Saint Denis quand la municipalité veut enterrer la question de la sécurité ( et de la propreté et délinquance des vendeurs à la sauvette rue de la République et place de la gare ) elle crée des » Assises citoyennes » ce qui fait chic et sérieux mais cela reste de l’enfumage.
Le sociologue fétiche de la municipalité n’a pas rameuté les foules, c’est le moins qu’on puisse dire…
« Lundi 26 novembre, le sociologue et chercheur au CNRS Laurent Mucchielli était à L’IUT de Saint-Denis dans le cadre des Assises citoyennes contre les violences. »
« Dans l’amphithéâtre, le public – une petite affluence d’une dizaine de personnes… »
https://www.lejsd.com/content/%C2%AB-la-piq%C3%BBre-anti-violence-n%E2%80%99existe-pas-%C2%BB
Les « Assises citoyennes contre les violences » organisées par la municipalité se sont terminées le samedi 1er décembre.
Après les 10 personnes au plus qui sont venues à l’IUT écouter le sociologue Laurent Mucchieli discourir sur la violence, la salle était presque aussi vide pour la réunion finale à la Bourse du Travail.
Le compte-rendu du « Parisien » montre l’étendue de l’échec de cette initiative municipale.
« Samedi, à la Bourse du travail, un débat consacré à « la lutte contre les violences dans et aux abords des établissements scolaires » avait le mérite de réunir le collectif des mères « Nos enfants d’abord », le commissaire de Saint-Denis et le syndicat de parents d’élèves FCPE. »
Mais ce ne sont que des sigles d’associations ou des institutions car comme l’écrit « Le Parisien » : « Dans l’amphithéâtre, peu de parents, pas d’enseignant et aucun jeune. »
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-contre-les-violences-nous-avons-besoin-de-tous-02-12-2018-7958994.php
Une fois pour toutes, la municipalité devrait comprendre que ce ne sont pas des séminaires de « sociologie » ou des parlottes dont les dionysiens ont besoin, mais de véritables mesures de sécurité, ce qui signifie une Police municipale et un système de vidéosurveillance à la hauteur des enjeux.
Et le maire devrait faire en sorte que certains élus arrêtent de miner l’autorité des policiers en menant des campagnes de désinformation sur la police et de critique systématique des interventions des forces de l’ordre, en tant qu’élus allant jusqu’à utiliser leurs titres et les insignes de leurs fonctions municipales pour s’en prendre à la Police.
La municipalité en fait n’aide que ceux qui peuvent voter pour elle ou apporter le soutien de certains médias. D’où la honte actuelle d’une chasse aux migrants version dionysienne…
On voit ainsi une mairie communiste harcèler les migrants de la Plaine au lieu d’assumer son devoir humanitaire…Alors que des élus ont alerté la municipalité au sujet des migrants de notre ville, aucune réponse sérieuse n’a été apportée… Mais au même moment, une subvention de 10 000 euros a été accordée à une journaliste parisienne amie de certains élus… On peut les comprendre, la journaliste est très médiatisée alors que les migrants ne peuvent rien apporter en terme de communication…
En plus de les ignorer, la municipalité a demandé à ses services de les pourchasser… Non, vous n’êtes pas dans une ville Front National, vous êtes bien dans la plus grande ville communiste de France…
Pour le moment le seul service municipal qu’ils envoient, c’est la Police Municipale pour les virer le matin. Et Plaine Commune envoie la voirie pour nettoyer et jeter les affaires qu’ils tentent de sauver.
La Police Municipale et la voirie de Plaine Commune y étaient le 15 novembre au matin vers 9h30. La Police Municipale a demandé aux réfugiés de partir. Et Plaine Commune a récupéré tout ce qui était « en hauteur » (sur des arbres, sur les mobiliers urbains et les toits des sorties de l’A1) : c’est-à-dire ce que les migrants stockent sous sacs plastiques pour le retrouver le soir (sacs de couchage, vêtements, tentes, etc.). Et qui sont essentiellement des dons de collectifs et associations. Plaine Commune a tout jeté !
Le froid actuel est terrible, il faut faire preuve d’humanité, ce que malheureusement cette municipalité a oublié…
La municipalité de Saint-Denis comme le président de Plaine-Co instrumentalisent les personnes en extrême précarité comme ils l’ont toujours fait pour espérer se maintenir au pouvoir. Patrick Braouezec n’a pas renoncé à devenir le président de la métropole du Grand-Paris, donc il doit donner des gages en ce sens, notamment à l’approche des J.O.
Ce cynique personnage sans vergogne, qui se prononça un temps macronien avant de revenir dans le confortable giron communiste, espère ainsi terminer une carrière politique là où il l’a commencée, et n’hésite pas à se vautrer une nouvelle fois dans l’opportunisme le plus ignoble.
En réalité, les vocables de « solidarité », d’ « humanisme », de « social, et d' »humanité » ne sont pour notre personnel politique municipal majoritaire que des mots-valises pour se maintenir au pouvoir. Ils n’ont que faire du sort des migrants comme de celui des roms qu’ils instrumentalisent dans un sens puis inversement pour préserver leurs avantages liés à leur statut d’élu.
En tout cas, ce revirement à 180 ° mérite d’être signalé. Il prouve leur absence totale de scrupules pour mettre leurs actes en conformité avec leurs paroles dégoulinantes de faux bons sentiments.
Mais qui sera encore dupe de tout cela en 2020 ?
Au PCF, en Congrès ce week-end, on observe de petits arrangements au sommet, mais sans le député de Saint-Denis Stéphane Peu ! Trois tendances se partageaient les votes des militants. La plus faible (10% des votes) est celle portée par Stéphane Peu, le député de Saint-Denis. C’est aussi la seule tendance qui défendait la ligne d’une alliance privilégiée avec les insoumis de J.L. Mélenchon. Ces dissensions entre le PC local (ou seulement le député ?) et le PC direction nationale ne va certainement pas simplifier la constitution des listes et les accords de fusion ou de désistement « à gauche » pour les municipales à Saint-Denis.
Un article du « Monde » analyse la situation pour le niveau du PC direction nationale :
https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/11/20/pcf-les-communistes-s-appretent-a-tourner-la-page-pierre-laurent_5385844_823448.html?xtmc=saint_denis&xtcr=8
Extraits :
« Pour le Parti communiste, c’est la fin d’une époque commencée en 2010. A l’issue du 38e congrès du PCF, qui se tiendra à Ivry-sur-Seine du 23 au 25 novembre, Pierre Laurent devrait céder sa place de secrétaire national qu’il occupe depuis huit ans, à Fabien Roussel, député du Nord. Ainsi, M. Roussel figurera en tête de la liste de direction, établie mardi soir lors de la commission des candidatures. M. Laurent, lui, est numéro deux » (…)
« Une situation inédite, en tout cas, au PCF, où le dirigeant sortant est contraint de se retirer. C’est la conséquence du vote du 6 octobre où le texte défendu par la direction (…) a été mis en minorité par la contribution alternative (…), emmenée notamment par Fabien Roussel et André Chassaigne, le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale. » (…)
« L’accord entre ancienne et nouvelle majorité désespère, en tout cas, les défenseurs du « printemps du communisme ». Ce texte, qui a recueilli 11,95 % des voix est emmené par les députés Stéphane Peu (Seine-Saint-Denis) et Elsa Faucillon (Hauts-de-Seine). Il veut « rassembler les forces antilibérales » pour bâtir un « front commun », principalement avec La France insoumise. Soit un choix stratégique aux antipodes de celui de la nouvelle équipe qui entretient une franche hostilité envers Jean-Luc Mélenchon. « On est sur de petits arrangements au sommet. C’est du grand n’importe quoi, une tragicomédie », lâche, dépitée, Elsa Faucillon (…) Mme Faucillon et ses amis ne devraient donc pas participer à la nouvelle direction du parti. »
Dans « Le Figaro » du 20 novembre 2018, une enquête sur le déclin du PCF : « Que reste-t-il du Parti communiste français ? »
http://premium.lefigaro.fr/politique/2018/11/20/01002-20181120ARTFIG00300-que-reste-t-il-du-parti-communiste-francais.php
Extraits :
ENQUÊTE – Le PCF réunit son 38e congrès à Ivry-sur-Seine. Premier parti de Franceà la Libération, décimé par François Mitterrand, le Parti communiste n’a attiré que 2,7 % des électeursaux dernières législatives. Histoire d’une chute.
Du 23 au 25 novembre, le Parti communiste français (PCF) réunit son trente-huitième congrès à Ivry-sur-Seine (Val-d’Oise). Un congrès de crise comme les communistes n’en ont encore jamais traversé en cent ans d’existence, depuis leur fondation, au congrès de Tours en 1920. De premier parti de France à la Libération, le PCF est devenu un parti résiduel.(…)
Communisme municipal
« En 1927, la droite s’inquiète de l’apparition d’une «ceinture rouge» autour de Paris. (…) C’est le début de ce qui fera l’une des forces du PCF durant son siècle d’influence: le communisme municipal. En 1953 déjà, les communistes dirigent 1064 municipalités et détiennent 20.470 conseillers municipaux. En 1977, à son apogée, grâce à l’union de la gauche, 54 communes de la première couronne sont détenues par le PCF. Depuis 1971, Amiens, Calais, Saint-Dizier et Arles ont désormais un maire communiste. Le PCF atteint son apogée en 1977 en décrochant Saint-Étienne, Le Havre, Nîmes, Le Mans… » (…) » En 1977, les communistes et leurs alliés administraient plus de 8,5 millions d’habitants. Trente ans plus tard, le communisme municipal s’est également effondré, même s’il garde encore 39 communes en Ile-de-France. »
Données statistiques sur les villes gérées par le PCF :
En 1977 :
27 communes en Seine-Saint-Denis
17 communes dans le Val-de-Marne
10 communes dans les Hauts-de-Seine
13 communes en Seine-et-Marne
25 communes dans l’Essonne
16 communes dans les Yvelines
18 communes dans la Val-d’Oise
Total Ile-de-France : 126 communes
+ 19 villes (de plus de 30 000 habitants) hors de l’Ile-de-France
En 2018 :
7 communes en Seine-Saint-Denis
10 communes dans le Val-de-Marne
4 communes dans les Hauts-de-Seine
6 communes en Seine-et-Marne
4 communes dans l’Essonne
3 communes dans les Yvelines
5 communes dans la Val-d’Oise
Total Ile-de-France : 39 communes
+ 8 villes (de plus de 30 000 habitants) hors de l’Ile-de-France
Depuis l’annonce de sa candidature à la députation Stéphane Peu a collé à la démarche de Jean-Luc Mélenchon ce qui lui a réussi, il est le député communiste le plus LFI-compatible. Jusqu’ici il faut reconnaître que cela lui a plutôt réussi alors que la direction du PCF a oscillé entre hostilité et réalisme. En effet la démarche victorieuse de Mélenchon a permis la survie de la représentation parlementaire du PCF qui aurait pu disparaître étant donné que son allié naturel, le PS, qui par alliance assurait au PCF sa survie s’est effondré. La nouvelle direction si elle persiste dans son hostilité à LFI pourrait être suicidaire, tout comme un rapport ambigu genre « je t’aime, je te hais ». Cependant le succès électoral de JLM n’est pas un gage de continuité ni de survie en raison des ambiguïtés de LFI entre sa tendance « souverainiste », et les gauchistes tendance communautaristes à la Danièle Obono et Clémentine Autain. A Saint Denis nous avons ces derniers et le PCF tendance LFI c’est donc que nous restons un micro-climat politique à l’envers de la situation nationale. Chaque élection est singulière et les derniers scrutins ne permettent pas d’en tirer des conclusions définitives. Il faut espérer que nous aurons d’autres choix que ceux-là et une vraie alternative politique lors des municipales de 2020.
En mettant en minorité Pierre Laurent sur une motion d’orientation politique en vue de leur congrès le PCF exprime une tentation « identitaire » du PCF qui s’est ainsi exprimée, de vouloir mettre en évidence une identité communiste en totale indépendance vis-à-vis de la FI sous l’égide du député André Chassaigne. C’est aussi la volonté de retrouver des anciens alliés comme le PS et des nouveaux comme Générations de Benoît Hamon et aussi EELV dans le cadre d’une gauche unie et surtout rassemblée. Le PCF veut s’affranchir d’un tête-à-tête étouffant d’avec la FI qui ne lui fait pas plus de cadeaux. On a bien vu le résultat d’une telle stratégie dimanche dernier à Evry lors de l’élection partielle pour remplacer Manuel Vals. Certes on peut arguer d’une très faible participation mais cela n’explique pas tout en effet la candidate de la FI est une communautariste façon Clémentine Autain et Danièle Obono.
Cependant chaque élection est singulière les législatives ne sont pas du même ordre que des municipales.
A Saint Denis nous avons un micro-climat politique d’une alliance étroite entre le PCF et les gauchistes et communautaristes de la FI qui exclut le PS dont pourtant Mathieu Hanotin avait fait la campagne de façon très active de Benoît Hamon sans pour autant le suivre dans son mouvement politique. La rivalité politique historique entre PS et PCF va-t-elle durer ici ? Je pense que oui parce que le pcf n’a pas envie du tout de perdre son vieux fief historique et toutes les avantages qui s’y rattachent.
Des accords électoraux PCF / PS ont existé pendant des décennies et ont été globalement respectés ( le candidat arrivé premier se maintient, l’autre se désiste en faveur du premier) même si l’objectif de Mitterrand était d’affaiblir le PCF… mais pas trop pour les réserves de voix des seconds tours
Avec LFI c’est différent. Cette dernière impose sa vision de la société aux autres qui passe par la « convergence des luttes » autrement dit par le chaos généralisé. C’est à prendre ou à laisser ; elle pratique surtout sournoisement l’entrisme à outrance. L’entrisme c’est vieux comme Lénine ou Trotski. A Saint-Denis, çà crève les yeux ; à chaque fois qu’il se crée un « comité », un « collectif », une « commission », soit disant de citoyens, si on gratte on retrouve toujours des militants LFI. L’objectif clair de LFI est de dissoudre le PCF dans LFI … « d’effacer » le PCF comme le dit André CHASSAIGNE du PCF.
Au PCF il y a des PEU et FAUCILLON prêts à se faire hari kiri pour conserver leurs privilèges mais il y a aussi de vieux militants à qui on ne l’a fait pas comme André CHASSAIGNE par exemple mais le plus jeune Ian BROSSAT sur Paris me parait aussi très affuté sur la question.
Le PS du temps de sa splendeur, force, toute puissance, imposait aussi sa vision des choses non seulement au PCF mais aussi
aux autres formations alliées ou satellisées comme le MRC, le PRG et les Verts devenus EELV.
A Paris le PCF est allié du PS comme supplétif accepte ce qu’il refuse à Saint Denis, cela s’appelle un double jeu dont le jeune apparatchik Ian Brossat est l’illustration.
L’adhésion à un parti ne se fait plus par idéologie mais par opportunisme
Aujourd’hui on est communiste, demain à la FI, puis à la REM, puis si pas d’ouverture on retourne au PC
On a déjà vu et on verra encore.
Il doit sans doute y avoir quelques personnes honnêtes et de bonnes foi dans les partis mais souvent incognitos du public !
Comment voulez vous que l’on se déplace pour voter pour des personnes qui n’ont que du mépris pour les citoyens !
Ils ne défendent que leur comptes en banque ! C’est terminé le temps où monsieur le maire habitait dans une HLM à côté de ses administrés!!!!
Le Congrès du PCF s’est terminé ce dimanche avec un changement de direction et semble-t-il d’orientation. Mais en quoi cela peut-il intéresser les dionysiens qui n’adhèrent pas à ce parti ?
Un article du « Monde » qui fait le bilan de ce congrès ne peut que confirmer le rapprochement probable en 2020, dès le 1er tour des élections municipales ou sinon au 2ème tour, de la municipalité sortante dirigée par le PCF et de l’opposition PS (et donc de Laurent Russier et de Mathieu Hanotin), mais aussi l’éloignement sinon la rupture, au sein de la majorité sortante, entre les communistes et les « insoumis » (dont le « chef de file désigné est Bally Bagayoko). Des recompositions sont donc dès maintenant à l’oeuvre.
https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/11/25/fabien-roussel-elu-secretaire-national-du-parti-communiste-francais_5388353_823448.html
Extrait :
(…) les communistes semblent tourner la page du partenariat privilégié avec La France insoumise (LFI), avec qui les relations sont extrêmement tendues. Fini, donc, le Front de gauche né en 2008, il y a pile dix ans.
En revanche, le texte est plutôt clément envers le Parti socialiste. Ce qui a ravi Olivier Faure et ses amis venus en invités au Congrès. Si, pour le PCF, le PS est « entré dans un long processus d’effondrement » et est « incapable de sortir des impasses du social-libéralisme », il « conserve néanmoins un enracinement dans les territoires ». Et on peut même lire :
« Une social-démocratie peut renaître dans le futur, exprimant la recherche d’un changement à “petits pas” de la part de certains secteurs de la société et du salariat. »
Le constat est plus dur concernant LFI :
« Deux dynamiques la traversent : participer de la recomposition d’une nouvelle force social-démocrate, avançant des réponses réformistes sans prendre en compte l’enjeu de l’entreprise et les questions de classe ; s’engager jusqu’au bout dans l’aventure du “populisme de gauche”, au prix d’une rupture consommée avec les traditions de la gauche et du mouvement ouvrier. »
Fermez le ban. Un retour, donc, au partenariat privilégié avec le vieil allié socialiste ? Aucun communiste ne le formule aussi abruptement. Mais ces paragraphes concrétisent une rupture avec le mouvement mélenchoniste. Et dessinent les futures alliances aux élections municipales de 2020. (…)
Je ne crois absolument pas à la rupture entre les insoumis et le pcf…
Tout est question d’argent.
Un poste à 4400 e ne se refuse jamais.. Alors si les insoumis peuvent placer plusieurs amis, pourquoi se gêner.
De plus, les insoumis sont comme les socialistes du conseil municipal, ils sont très conciliants. C’est une opposition de salon, ils votent tout..
Russier est un vrai coco, un négociateur.. Il a 55 places à offrir dont 10-12 places à 4000 e.
Beaucoup vont céder leurs convictions ( psg, li, verts, ps) pour aller à la soupe
D’accord avec Houari, une rupture Insoumis/PC n’est qu’une posture. il y a fort à parier que les ralliements iront bon train au second tour… dans le cas, bien sur où les incapables municipaux arriveraient en tête au 1er tour. L’inverse est vrai à mon avis.
Un rapprochement PC/PS à Saint Denis ? J’en mangerai mon chapeau, bien qu’ils ne sont, effectivement, qu’une opposition de salon. (En maths on dit : 2X0 = ….. 0 )
Ça ne me fait pas rire du tout, car pour qui voter si on veut espérer voir partir les inefficients ????
En tout cas du coté des « insoumis » c’est la période du grand déballage au niveau national (entre exclusions et démissions, y compris de proches de JL Mélenchon) )et au niveau local c’est le grand silence sauf pour s’en prendre à la municipalité (dont ils font pourtant partie…).
Mais ce déballage permet de mettre à jour le fonctionnement jusqu’alors opaque de ce « mouvement. On apprend ainsi que : « La forme horizontale et gazeuse du mouvement, censée reposer sur les initiatives du terrain, recouvre, comme souvent, l’extrême concentration du pouvoir aux mains d’un petit groupe de nouveaux apparatchiks », écrit Djordje Kuzmanovic.
https://www.challenges.fr/politique/lfi-les-tensions-se-muent-en-crise-apres-le-depart-d-un-proche-de-jean-luc-melenchon_628744?fbclid=IwAR1LPWN0eHQ64bFCcE0vFl0jqywJQ2AjHAc90w07Z8rxrbWdaZoMhnVkjHo
La particularité dionysienne est que le pouvoir dans le groupe local « France Insoumise » est totalement entre les mains de vieux apparatchiks (très anciens élus communistes devenus obsolètes, maires-adjoints et conseiller délégués élus et réélus malgré leurs incompétences). Il n’y a aucun renouvellement, mais une tentative de retour ou de maintien en poste en se servant de LFI.
Je pense que c’est très peu probable que le candidat PS fasse un rapprochement avec le PC et si je peux me permettre « imbécile » même si cela a pu être le cas pour des élections autres que municipales. Sa campagne est basée sur la démonstration de l' »in -opération » du mandat de l’actuel majorité et de son bilan désastreux .
Bonjour.
Je suis d’accord avec Gabriella. Je vois très mal le PS s’allié avec le PC puisque les vues locales sont très éloignées. On est loin des appareils politique. Le PS local n’a cessé de dénoncer la politique suicidaire de Laurent Russier et Didier Paillard, comment être crédible ensuite face aux habitants. La majorité Ensemble va voler en éclat car REVE se voit déjà sur le fauteuil de Maire….
Personnellement, je vois un Patrick Braouezec revenir en tête de liste PCF pour garder Plaine Commune. Saint Denis n’est qu’un marche pied pour lui.
Les contingences du quotidien des habitants l’emmerde. Il préfère parler avec des sociologues, faire des expérimentations. Parler des JO. Faire du business avec les bétonneurs de tous bords. Faire des bureaux. Le reste?? très peu pour lui.
Et s’il gagne, il laissera la mairie à un Russier ou un autre. Allez Paillard pourquoi pas. Dans les pires de cas, Bally Bagayoko… Comme faire valoir, ca lui va bien.
Comme le maire-adjoint Bally Bagayoko, « chef de file de France Insoumise – Saint-Denis » est un peu gêné aux entournures après les révélations, de son collègue Philippe Caro, sur ses revenus somptueux (qui le situe dans le 1% des salariés les mieux payés), grâce au cumul d’indemnités et d’une rémunération de la RATP, il fallait bien qu’il trouve quelque chose pour détourner l’attention lors du Conseil municipal de ce jeudi 29 novembre.
Mais, là, pour se faire remarquer il a fait très fort en mettant en avant un « gilet jaune », lui qui ne doit vraiment pas avoir des fins de mois difficiles…, et un T-Shirt « contre les violences à Saint-Denis », lui qui s’est constamment opposé à l’implantation de cameras de vidéo-surveillance dans la ville !
Mais ce genre de clowneries ne trompe plus grand monde.
Et c’est parti !… Dans « Le Parisien » publié ce 6 décembre on trouve un article sur les municipales en Seine-Saint-Denis : « Seine-Saint-Denis : la France Insoumise est ambitieuse » :
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-la-france-insoumise-est-ambitieuse-05-12-2018-7961637.php
Avec un encart qui nous annonce la déclaration de candidature de Bally Bagayoko (FI) contre le maire sortant Laurent Russier (PC) : « A Saint-Denis, Bally Bagayoko s’y voit déjà »
Extraits :
« S’il y en a un qui est dans les starting-blocks, c’est bien lui. Bally Bagayoko se verrait bien prend la tête d’une liste France Insoumise (FI) à Saint-Denis, pour les municipales.(…) La situation est d’autant plus inédite qu’il est toujours maire adjoint, chargé des sports, et qu’il trouvera le maire PC actuel, Laurent Russier, sur son chemin lors du scrutin.(…)
« J’ai plus d’expérience que le maire actuel qui n’a pas été élu (NDLR, Laurent Russier a succédé à Didier Paillard (PC), démissionnaire en décembre 2016), alors que moi je l’ai été sous mon propre nom. » Bally Bagayoko est élu municipal depuis 2002 et a été conseiller départemental entre 2008 et 2015. »
L’attaque perfide de Bally Bagayoko contre le maire sortant sur la durée des mandats, n’est peut-être pas si habile finalement…
Elle permet surtout de se souvenir que Bally Bagayoko est responsable, en tant que conseiller municipal puis maire-adjoint, de la politique municipale depuis 2002, depuis 16 ans !
Il aura du mal à nier sa responsabilité, surtout que, tout au long de ses années d’élu, il s’est toujours opposé à toutes les mesures qui pouvaient améliorer un tant soit peu la situation des dionysiens, notamment en matière de sécurité publique. On se rappelle de son opposition à la création d’une Police municipale et surtout de son combat acharné contre l’installation de caméras de vidéo-surveillance.
Ce qui commence aussi ce sont les tentatives d’influencer les résultats électoraux !
Voici ce qu’on peut lire sur les réseaux sociaux locaux où un « post » annonce la candidature de B. Bagayoko :
« Christina Sil-Djelloul
J’espère bien que Bally va se présenter. Je vis à Paris mais je vote toujours à Saint-Denis. Je ferai le déplacement exprès pour voter pour lui ! »
On est là bien sûr dans l’illégalité la plus totale. Mais des mauvaises habitudes ont été prises pour l’établissement des listes électorales à Saint-Denis et il serait temps que le procureur de la République contrôle le nettoyage indispensable de la liste électorale (fausses domiciliations, fausses adresses).
Rappelons que la majorité actuelle a gagné l’élection municipale de 2014 avec 50,5% des voix soit 180 votants seulement.
Monsieur Bagayoko est dans l’équipe dirigeante donc depuis 16 ans… avec les indemnités et autres rémunérations qui vont avec. Donc aujourd’hui il va nous expliquer que lui il est légitime et saura sortir la ville de la situation catastrophique qu’il a contribué à créer…
Sinon par rapport à son argument sur le fait qu’il ait été élu lui sur son nom, certes en tant que conseiller aux cantonales mais il s’est bien rétamé aux dernières départementales… Par contre, c’est faux de le prétendre en tant que conseiller municipal et maire-adjoint, ce n’est pas en son nom mais au nom de Didier Paillard qui lui était tête de liste… Aurait-il été élu maire en son nom ? Plus qu’improbable.
Maintenant qu’il est candidat officiel contre le maire dont il est adjoint, la logique voudrait qu’il quitte sa fonction…
Dans quel monde est-il ?
Alors 16 ans élu ! Mais quelles sont ses réalisations? Les projets qu’il a porté ?
LREM MODEM avec un soutien des RÉPUBLICAINS À SAINT DENIS c’est possible ?
A mon avis il y a plus un vrais coco à Saint Denis : on a des satellites de la FI zinzin ou des magouilleurs à la sauce HANOTTIN .
On peut pas laisser le budget municipal dans les mains de queutards