Patrice Quarteron : « La fin des pompiers pyromanes ? »

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4 réponses

  1. kharoubi dit :

    Je n’ai qu’un mot à dire BRAVO

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  2. camille dit :

    Sauf que la ville de Saint-Denis est très riche avec un budget de 240 millions d’euros, une ville qui percevra 131 millions en impôts et taxes en 2018. La ville de Saint-Denis est capable de se passer de l’argent de l’État. L’argent qui « a servi à accentuer le communautarisme » continuera de couler.

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  3. béatrice dit :

    que de raccourcis sur ce dont est fait le plan borloo : juste un exemple, je travaille depuis longtemps au sein du programme de réussite éducative d’une ville du 93 (non pas celui de st denis) issu du plan de cohésion sociale de 2005, et vous invite à aller sur le site de l’ANARE (association nationale des acteurs de la réussite éducative) et vous mets en lien un article à lire https://www.linkedin.com/pulse/quelle-place-pour-les-programmes-de-r%C3%A9ussite-%C3%A9ducative-morel/

    sinon, quelqu’un ici a vraiment lu le plan banlieue de 2018? il y est aussi question du milieu rural, des inégalités à réduire, de la continuité de la rénovation urbaine…. c’est à dire: regardez la ville de Sevran par exemple: des reconstructions totales d’habitations et non pas « un coup de peintures sur les murs lézardés de leurs cités fissurées. »

    sinon, où des propositions pour réduire les inégalités, proposer des logements dignes à tous, éradiquer l’habitat insalubre?…..
    et non, les maires ne distribuent pas à pour faire plaisir n’importe comment ces subventions dédiées aux quartiers prioritaires, mais doivent bien justifier leurs dépenses et sont, je travaille en politique de la ville, donc je les vois souvent, « surveiller » par des agents du CGET….

    mais c’est vrai que c’est compliqué à comprendre toutes ces histoires de subventions…..
    critiquer aussi facilement comme le fait ce monsieur, c’est critiquer tout le travail que font des asso comme des agents de mairie, ou des éduc spé, sur le terrain! merci beaucoup à lui! mais qu’il se bouge s’il sait mieux que les autres ce qu’il faut faire pour sauver nos jeunes!!!!!
    certes il y a toujours de la violences et du trafic: alors qu’on ouvre plus de salles de boxes éducatives cela fonctionne très bien !
    quand on ne comprend rien, on critique vite!

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    • Azzedine dit :

      Bonjour Béatrice.

      Au delà de la critique virulente de la municipalité de Saint Denis, c’est la volonté d’une minorité de s’accaparer le pouvoir.

      C’est aussi l’absence de volonté de la municipalité de changer de modèle de société dans lequel tous le monde trouve sa place.

      Lors d’un conseil municipal de 2018, S. PRIVE avait dénoncé l’échec de la gestion urbaine de proximité ou les poches de pauvreté et de misère restaient malgré tous les efforts mis en place. En effet, les habitants qui ont un peu plus les moyens refusent de rester dans un univers d’extrême précarité. La ville n’est pas équilibrée. Il y a juste des pauvres. Pas de classe moyenne et cela se reflète que tous les services publiques et privés que les habitants sont en droit d’attendre (police, justice, éducation, commerces, qualité de vie quotidienne).

      Je cite S. PEU et sa gestion fin de l’urbanisme, P. BRAOUEZEC ou le tiers mondisme doit être la norme et D. PAILLARD qui nous raconte en 2014 qu’il fait bon vivre à Saint Denis. Ces trois personnes sont responsables et coupables de la situation.

      Je le dis et le répète. Ce qui se passe à Saint Denis est une anomalie. Ce n’est pas admissible de trouver des situations digne du tiers monde. Cette situation est voulue. Une ville populaire est une ville pauvre. Et la majorité municipale ne veut pas changer de logiciel. Ville bâtisseuse, ville populaire et autres éléments de communication cache une misère intellectuelle de nos élus qui est grave.

      Le problème des élus, c’est qu’ils sont dans l’idéologie, dans le rêve du grand soir. Cela n’arrivera pas car la France est devenu un vieux pays et ce sont les jeunes qui font la chair à canon dans les révolutions. Vous vous n’êtes jamais intérrogé de la complaisance de certains élus envers la jeunesse « rebelle »…

      Saint Denis n’est pas la normalité… Certains employés de la ville qui votent pour le PCF local appellent la ville VILLE-EVRARD…

      La critique est à la hauteur de l’obstination des élus à maintenir cet état de fait. Je ne dis pas que c’est facile de gérer une ville comme Saint Denis mais personne n’oblige les élus à rajouter de la difficulté.

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