Premières caméras de vidéosurveillance à Saint-Denis

La mise en service à Saint-Denis de 25 caméras de vidéosurveillance sur les 41 prévues suscite un article du «Parisien» ce 1er juin 2016. En voici des extraits :
Elles sont installées depuis quelques jours et, depuis ce mercredi, la police peut officiellement s’en servir : les caméras de vidéosurveillance sont désormais une réalité à Saint-Denis. Le dispositif sera présenté aux habitants lors d’une réunion ce jeudi soir [2 juin à 18 h 30, hôtel de ville de Saint-Denis].
Cette mise en service est la conclusion d’un long feuilleton et d’un vieux débat dans la Cité des rois. Promesse de campagne du maire PCF Didier Paillard en 2014, la vidéosurveillance a été adoptée en juin 2015, après 3 heures de débats et des dissensions internes (l’opposition PS avait voté pour, mais 14 membres de la majorité Front de gauche et EELV s’étaient abstenus ou avaient voté contre). (…)
Ce ne sont toutefois pas [les] services [de la police municipale] qui contrôlent en permanence les images, mais ceux de la police nationale, qui disposent du même équipement dans le commissariat. En revanche, pour l’extraction d’images a posteriori pour les besoins d’une enquête (les vidéos sont conservées un mois), c’est un officier de police judiciaire qui doit en faire la demande à la ville, laquelle conserve les images sur ses serveurs.
Un dispositif un brin complexe mais qui permet à la municipalité d’avoir un vrai contrôle sur les images saisies. Autre garde-fou instauré à Saint-Denis : la vidéosurveillance fait l’objet d’une charte éthique et est contrôlée par un collège de personnalités et d’élus présidé par le maire. (…) les caméras sont utilisées avant tout « pour leur fonction dissuasive et pour les besoins de l’enquête ».
« Nous ne sommes pas là pour faire que de la sanction » (…) la police municipale ne pourra pas servir des images pour verbaliser des véhicules, par exemple.
Mais pourquoi la mise en place de la vidéosurveillance est-il aussi tardif à Saint-Denis ? Pourquoi retrouve-t-on le même scénario que précédemment pour la difficile acceptation d’une Police municipale ? La raison en est ancienne. C’est le déni de la réalité de l’insécurité il y a déjà 20 ans par le maire et député d’alors Patrick Braouezec , qui n’admettait qu’un « sentiment d’insécurité » ! A Saint-Denis !… Nationalement, une grande partie de la gauche (mais pas le PS de Saint-Denis) tenait alors le même discours, mais depuis 20 ans cette gauche a changé, beaucoup changé, sur cette question. Patrick Braouezec et ses amis, non ! La déclaration des 5 élus FG (Bally Bagayoko, Conchita Diez-Soto, Vincent Huet, Martine Rogeret et Madjid Messaoudene), s’opposant à la vidéosurveillance (voir le JSD du 19 septembre 2014) est un modèle du genre de ces discours anti-sécuritaires d’il y a 20 ans.
Ces discours semblent aujourd’hui minoritaires dans la municipalité, mais ils pèsent encore sur les décisions. Comment peut-on penser que 41 caméras peuvent suffire pour une ville de 12,3 km2 et de 110 000 habitants !… Quel sera le discours tenu par Laurent Russier et Michel Ribay lors de la réunion prévue à la mairie ce jeudi 2 juin à 18h30 ?
il n’y a pas de vidéo surveillance a tous les endroits où il devrait y en avoir donc lorsque tout le monde aura découvert où elles sont placées et bien ils iront là où il n’yen a pas. Ces caméras s’appellent désirés car depuis le temps qu’on les réclame.
Une carte est-elle disponible ? Histoire de connaitre les itinéraires plus sûrs et ceux non surveillés qui vont devenir les prochaines no go zone ?
Quelqu’un sait-il si une caméra a été prévue autour de l’arrêt bus / tramway de Marcel Sembat, endroit très classique pour racketter (souvent violemment) les collégiens qui rentrent chez eux sans que personne n’intervienne ?
Non. Rien n’est prévu à ce niveau. D’ailleurs pour tout le secteur Gare (au sens large) il n’est prévu que 3 caméras !…
la description du dispositif par la ville http://ville-saint-denis.fr/actualite/mise-en-place-du-syst%C3%A8me-de-vid%C3%A9oprotection
Bonjour Bill la seul camera son au abord du tram je crois n en a pas vu a cette endroit
Un HS les raquettes on encore lieux resèment ? car en Avril Il avais un groupe de jeune ‘( avec arme blanche ) qui devisait entre les deux collèges ‘ le direction de PDG et la police a étais prévenu mais cela perdu depuis de trop nombreuses années avec les dealers au abord des collèges
C’est la principale raison qui m’a fait déménagé de St-Denis : le trajet JBS –> Métro porte de Paris emprunté par ma fille. Tous les jours attendre un coup de fil « je suis bien rentrée » devenait obsessionnelle.
c’est vraiment triste que nos enfants ne puissent pas vivre une enfance normale dans leur propre ville… ça m’énerve encore plus quand on entend les discours ville solidaire, on s’entend tous bien, etc… et de l’autre côté, les parents qui tremblent de laisser leurs enfants revenir de l’école seuls. Et qu’on ne vienne pas parler de « sentiment d’insécurité » quand tant de collégiens se sont fait agressés en rentrant chez eux.
Le Conseil municipal du 25 juin 2015 avait décidé l’installation de 41 caméras, 29 caméras en 2015 et 12 caméras en 2016, pour un coût total de 992 169,62 € HT (soit TTC : 1 190 603,54€) avec une contribution de l’Etat attendue. Finalement, selon les informations recueillies par « Le Parisien », l’installation des 29 premières caméras, plus tardive que prévu, en 2016, a coûté 1,134 M€, dont 50 % ont été pris en charge par l’Etat. Oui ! L’Etat a payé la moitié du coût alors que la municipalité ne cesse de proclamer que l’Etat ne fait rien pour Saint-Denis…
Il faut rappeler aussi les votes sur la décision du Conseil municipal du 25 juin 2015 : 4 élus ont voté « Contre » : Vincent HUET, Martine ROGERET, Conception DIEZ-SOTO-DIEZ, Madjid MESSAOUDENE, et 10 « Abstentions » : Bally BAGAYOKO, Patrick BRAOUEZEC , Patrick VASSALLO, Mathilde CAROLY, Fodhil HAMOUDI, Sonia PIGNOT, Essaid ZEMOURI, Zaia BOUGHILAS, Kader CHIBANE, Fatima LARONDE. Tous les autres élus de la majorité et les élus d’opposition PS ont voté « Pour ».
On sait tous qu’il vaut mieux minimiser les problèmes de Saint-Denis et lorsqu’ils sont reconnus dire que c’est de la faute de l’état. Tous les quartiers de Saint-Denis ont besoin d’un renforcement de la sécurité. Et avec 3 malheureuses caméras dans le quartier Gare, on n’ira pas bien loin… Ceux qui n’ont pas voté pour n’ont eu aucun problème à voter l’augmentation scandaleuse de leurs indemnités et l’augmentation tout aussi scandaleuse de nos impôts dans le même temps. Personnellement je n’invite presque personne à Saint Denis car la ville n’est pas assez sûre surtout le soir.
Effectivement, il est utile de rappeler qui était pour et contre sur l’ensemble des Elus municipaux .
Force est de constater cependant que la Municipalité et son premier Magistrat étaient contraints d’y souscrire a minima d’une manière ou une autre par la tenue de l’Euro2016 tout proche, par l’aide de l’Etat.
Elle ne fait que satisfaire des exigences requises dépassant les seuls intérêts bien compris des Dionysiens.
Il n’en demeure pas moins que les sus nommés n’ayant pas approuvés restent idéologiquement rétifs et opposants à la vidéosurveillance pour raisons électorales.
Il est même probable que ledit » Euro » passé , les 41 caméras en service et identifiés commenceront à tomber en désuétude – s’il n’existe une réelle volonté municipale affirmée haut et haut d’en faire bon usage dans l’intérêt de tous les Dionysiens , en tenant des implantations utiles à la prévention et la constatation des délits sur l’ensemble du territoire Dionysien.
J’ai assisté à la réunion sur la vidéosurveillance. C’était triste et vide !… Pas envie d’en dire plus ! Si quelqu’un de présent pouvait avoir le courage d’en faire un compte-rendu…
La vidéo surveillance c’est bien mais il faut qu’elle soit installé au bonne à droit sinon sa sert a rien et sa coûte des sous pour les contribuables.
A saint dénis ce n’est pas la sécurité des citoyens qui prime en 1er c’est leur argent pour payer.
La réunion sur la vidéosurveillance, jeudi 2 juin, s’est tenue dans la salle du Conseil municipal. Il y avait une cinquantaine de personnes présentes. Le maire-adjoint délégué au quartier « Grand centre ville » Laurent Russier n’a rien apporté de plus que les informations déjà données par le site de la ville (signalé par Bill plus haut). Il a passé la parole aux représentants de la Police nationale, qui ont surtout évoqué les limites de leurs moyens, et au responsable de la Police municipale, qui a rappelé le fait que la vidéosurveillance ne pourrait pas servir à verbaliser les véhicules en infraction…
L’implantation des caméras a été présentée de façon si rapide qu’il était impossible de s’y retrouver (mais c’était peut-être le but…). Et les interventions de la salle étaient terribles du fait des témoignage de personnes agressées.
Bref, c’était bien une réunion triste et vide ! La conclusion que ‘on peut en tirer est qu’il n’y a aucune réelle volonté politique de lutter contre l’insécurité en utilisant le système de vidéosurveillance. Espérons au moins que malgré toutes les contraintes techniques et réglementaires mises à l’utilisation des enregistrements par la Police nationale, cela pourra l’aider à mener certaines enquêtes !
Il y en a une bien visible au carrefour rue de la République – rue Gabriel Péri. Pour contrôler les vendeurs de presse militante ou les distributeurs tracts c’est idéal.
Il n’y a rien d’illégal à vendre le dimanche matin l’Huma ou Rouge ni à distribuer les tracts du PC, du NPA ou du PS ! Donc je ne vois pas en quoi cette caméra peut gêner. Par contre, entre les vendeurs à la sauvette, les voleurs à la tire, les amateurs de rodéos en motos et les rabatteurs-harceleurs de coiffeurs africains, il y aura de quoi faire… si on veut bien le faire !
Ce sont des caméras géré par la police nationale, il s’en fiche complètement de leur journaux…
C’est pour limiter les agressions et deal de toute sortes..
Ce carrefour est toujours un peu anxiogène vu le nombre de teneurs de mur qui y passent la journée / nuit. C’était le quartier général de Jawad et nombre de commerçants à cet endroit dénoncent les bagarres et autres incivilités récurrentes.
Les distributeurs de tracts et autres journaux sont plutôt rassurants, cela rappelle que nous sommes dans une ville française.