Procès de Jawad Bendaoud à partir du 24 janvier…

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47 réponses

  1. Gaspard dit :

    Et les marchands de sommeil pour qui il travaillait, pas inquiétés? Parce qu’ils gangrènent la ville, ces gens-là.

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  2. Suger dit :

    Selon un article paru ce 22 janvier 2018 dans « Paris Match » le procès de Jawad Bendaoud risque de connaître un rebondissement :

    « Paris Match est en mesure de révéler que des éléments matériels, jusqu’alors jamais rendus publics, pourraient lui valoir une condamnation pour « acte terroriste ». Concrètement, l’ADN de Bendaoud a été identifié sur un rouleau adhésif de couleur orange, mélangé à celle d’Abdel Hamid Abaaoud, le coordinateur des attentats, mais aussi sur un autre adhésif qui entourait le bouton pressoir actionnant une ceinture d’explosifs.
    Le 18 novembre 2015, au terme de plusieurs heures d’un véritable siège ultra-violent, repoussant les assaut du RAID et de la BRI, le terroriste Chakib Akrouh a actionné cette bombe, entraînant sa mort, celle d’Abaaoud et de leur complice, cousine de ce dernier, Hasna Ait Boulahcen. Initialement, cet engin de mort devait servir à commettre un autre attentat à Paris, dans la foulée de ceux du 13 novembre. »

    Lire l’article complet ici :
    http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Exclusif-L-ADN-du-logeur-Jawad-Bendaoud-pourrait-l-impliquer-dans-un-acte-terroriste-1443920

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  3. Gaspard dit :

    Il faut écouter ça (avec un peu d’irritation, en ce qui me concerne) :
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-instant-m/l-instant-m-23-janvier-2018
    Jawad Bendaoud y est présenté, comme un pauvre gars un peu fou, quasi involontairement pris dans une affaire, et les méchants médias et les méchants internautes se sont moqués de lui, « parce qu’on l’avait sous la main, et qu’il était le seul à ce moment-là »…

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  4. Olivier dit :

    S’il a prêté son ADN, c’était « pour rendre service »….

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  5. Suger dit :

    Un article de « L’Express du 1er juillet 2016 posait déjà des questions sur l’implication de Jawad Bendaoud :
     » L’empreinte ADN de Jawad Bendaoud, le « logeur de Saint-Denis », a été retrouvée sur un gilet explosif des terroristes du 13 novembre. Pourtant, cet élément matériel pourrait ne rien changer à sa situation judiciaire. Explications. (…)

    – Le logeur pouvait posséder le scotch avant de louer l’appartement à Abaaoud à Akrouh.
    – Les deux terroristes peuvent lui avoir demandé de l’acheter.
    – Il peut aussi « y avoir eu un transfert d’ADN après qu’il a par exemple serré la main d’Abaaoud et Akrouh en partant. »
    – Enfin il peut effectivement les avoir aidé à confectionner les ceintures explosives, ce qu’il nie farouchement.
    Techniquement, il est donc impossible de certifier comment son empreinte génétique s’est retrouvée sur cet élément néanmoins intriguant de l’enquête. (…)

    Si cette requalification intervenait, le « logeur de Saint-Denis » serait jugé à part, en correctionnelle et non aux assises. Une différence de taille pour Jawad Bendaoud, puisqu’il n’encourrait plus que trois ans de prison, contre vingt actuellement.

    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/pourquoi-l-adn-de-jawad-sur-un-gilet-explosif-ne-fait-pas-de-lui-un-terroriste_1808322.html?__twitter_impression=true

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  6. Olympe dit :

    Une interview hallucinante du député de Saint-Denis Stéphane Peu dans « Le Parisien » à propos du procès de Jawad Bendaoud :
    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-a-ete-une-victime-directe-du-terrorisme-23-01-2018-7518948.php

    Un passage est sidérant :
    « Pourquoi la ville de Saint-Denis s’est-elle portée partie civile ?
    L’intervention des forces de l’ordre pour déloger les terroristes a constitué pour 20 000 habitants qui se trouvaient dans le périmètre de l’assaut un véritable traumatisme. Ils ont vécu une scène de guerre. Les tirs ont débuté à 4h30 le 18 novembre, et se sont arrêtés à 11h30. »

    En clair, c’est la faute de la police qui est venue embêter les terroristes qui préparaient tranquillement un nouvel attentat !… Comment peut-on entendre de tels propos de la part d’un élu de la République ?

    Et le journaliste du JSD dans un bref article sur le même sujet en rajoute une couche en insistant lourdement sur « l’assaut des forces de l’ordre ». La voix de son maître en pire…
    http://www.lejsd.com/content/d%C3%A9but-du-proc%C3%A8s-de-jawad-bendaoud
    « Cet assaut a eu « pour conséquence la fragilisation durable de l’immeuble [et] la mise à la rue de 86 femmes, hommes et enfants.  »

    En clair, c’est l’Etat qui est le grand méchant et pas les terroristes. Et c’est lui qui est responsable de l’état d’un immeuble pourtant déjà considéré comme insalubre et en partie squatté (mais cela le JSD n’en parle pas…) et la municipalité n’avait bien sûr aucune responsabilité sur l’état de cet immeuble !…

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  7. Bea dit :

    Effectivement c’est lamentable !
    Il oublie de dire que c’est grâce à cet assaut que d’autres innocents ont évité une mort certaine, peut être à La Défense !
    Ayant été moi même à proximité , je peux vous dire que ce ne sont pas les forces de l ordre qui m’ont terrorisée !!!

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  8. Hortance dit :

    Il est un peu dingue Stephane Peu ! non?

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  9. ddavid dit :

    Il oublie aussi de dire que l’immeuble (en fait tout un pâté de maisons) n’était pas plus fragile après l’assaut qu’avant, à part la maison ou se trouvaient les terroristes. (Je crois d’ailleurs qu’elle était frappée de péril depuis bien longtemps). L’occasion était trop belle de vider ce nid de problèmes et de mettre tout sur le dos de l’état. Ce qui nous laisse avec une ruine croulante de plus en plein centre ville , je dirais pour 15 ans, le délai habituel avant que quelquechose se passe. En plus ce qui est arrivé aux occupants est désolant.

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  10. Mourad dit :

    Je me souviens lors d’une soirée « nuit debout » organisée à Saint-Denis qu’une dame est venue expliquer à son auditoire (et sans rire) que le Raid a fait exprès de détruire l’immeuble parce que c’était Saint-Denis …. à partir de là …

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  11. Bea dit :

    C’est pathétique !
    Il faudrait que M. Peu s’exprime clairement concernant l’assault!
    Il avait une autre solution en dehors de laisser les terroristes vacquer à leurs occupations criminelles???
    Si c est le cas il devrait en faire part , car nous ne sommes pas au bout du tunnel !!!!

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  12. Dinan dit :

    Je vous conseille de suivre le live du procès de Jawad sur le site du Figaro. C’est très instructif quant à une certaine réalité à Saint Denis.

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  13. Pierre dit :

    Compte-rendu du premier jour d’audience dans « L’Express » du 25 janvier 2018 :
    Extraits :
    « Quand Jawad Bendaoud prend la parole, plus rien ne l’arrête. Pas même le regard appuyé de son avocat de l’autre côté du box qui lui fait par moments signe de se calmer. Incontrôlable, celui qui est accusé d’avoir logé deux terroristes du 13 novembre interrompt même la présidente de la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Et se perd lui-même dans ses propres raisonnements sinueux et détaillés à l’envi. (…)
    On avait quitté le « logeur de Daech » sur les écrans de télé, arrêté en direct sur BFMTV le 18 novembre 2015 et devenu la risée d’une France en deuil. On reprend le spectacle là où on l’avait laissé. Bouffon malgré lui, le jeune homme de 31 ans enchaîne les punchlines sans même s’en rendre compte. Le one-man show judiciaire de Jawad Bendaoud commence. » (…)
    « Personne ne m’a mis au courant que les individus que j’ai hébergés étaient des terroristes », ressasse-t-il. Et pour illustrer ses dires, comme à chaque fois, il a une image: « On m’a vendu un boeuf bourguignon et j’ai fini avec un couscous. » Aujourd’hui, tout le monde le prend « pour un abruti fini ». Mais au moment des faits, « c’est comme si vous me disiez, JoeyStarr va s’engager dans Daech, c’est impossible ». Ou comme si « Snoop Dogg faisait des soirées avec Ben Laden ». « Comment je peux me dire que des kamikazes vont venir dormir chez moi par l’intermédiaire d’un ami (Mohamed Soumah, co-prévenu) avec qui je fais du trafic de drogue? » (…)
    « Comme si plus rien n’existait autour, comme s’il ne réalisait pas l’endroit où il se trouve. Jawad alpague les journalistes, se retourne dans le box pour s’adresser à une victime dans le public, commence à s’embrouiller avec les gendarmes qui l’entourent sous le regard désespéré de son avocat Maître Nogueras. » (…)
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/jawad-bendaoud-c-est-comme-si-snoop-dogg-faisait-des-soirees-avec-ben-laden_1979289.html

    Mais il faut lire tout l’article pour entrevoir l’insondable bêtise de ce complice (malgré lui, dit-il… ) des terroristes et sa dangerosité.
    Rappelons que ce personnage, condamné pour meurtre, jouait, une fois sorti de prison, au caïd du quartier Corbillon-République, entre trafics de drogue, « location » de squats et activités d’encaisseur pour les marchands de sommeil.
    Combien de dingues de ce genre sévissent dans les rues et les cités à Saint-Denis ?

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  14. Suger dit :

    Jawad Bendaoud serait-il un « cas » psychiatrique à l’écoute de ses déclarations devant le tribunal ? Ou est-il le résultat d’un parcours drogue – décrochage scolaire – petite délinquance – meurtre – prison – délinquance avérée, etc…, un parcours rare certes mais pas tant que cela pour Saint-Denis où le laxisme semble la norme ?
    N’a-t-on pas entendu récemment, dans une conférence organisée par la mairie, un « sociologue » proposer pour faire face à la violence de bandes de jeunes de faire appel comme « médiateurs » à des délinquants plus âgés… Et il a bien fallu constater que ce type de suggestion a été reporté sans la moindre nuance par le journal municipal, le JSD et que sauf ici, sur ce blog, aucune voix ne s’est élevée contre cette idée insensée.
    Les incivilités sont la norme, la petite délinquance est minimisée, la « culture de l’excuse » s’installe et quand la violence surgit les responsables locaux se disent démunis et impuissants. Quand un tel climat de laxisme règne, il n’est pas étonnant alors que des parcours individuels s’orientent vers des activités criminelles et la grande délinquance.

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  15. Suger dit :

    La presse aussi bien nationale que régionale s’intéresse au procès du logeur des terrorIstes de Saint-Denis. Il faut dire que Jawad Bendaoud se livre à un véritable show reflétant la « culture » des petits malfrats de banlieue.

    Voici, par exemple, ce que retient, entre autres, « Le Progrès » de Lyon : Les dix phrases surréalistes de Jawad Bendaoud à son procès (26/01/18)
    Extraits :
    1. Boeuf bourguignon et couscous :
    « Il m’a dit t’as hébergé un mec, le croque-mort de Daesh (…) Personne m’a mis au courant. On m’a vendu un bœuf bourguignon, j’ai fini avec un couscous. Voilà ce qui s’est passé. »
    2. Les lentilles au bœuf :
    « Je vous l’ai écrit, j’étais avec mon père, il mangeait des lentilles au boeuf. A la télé, il y avait juste une carte avec des explosions à Paris et Saint-Denis. Mon père, il me dit que les terroristes de Paris, ils sont tous morts. Pour moi, y’en avait aucun en fuite. »
    3. Les Pakistanais terroristes :
    « Dans ma tête, les terroristes de Paris, ce sont des Pakistanais, des hindous, là, comme les mecs du 11-Septembre. Je pensais pas que c’était des mecs de mon âge, avec une casquette du PSG ?! »
    4. L’accouplement avec des chiens :
    « Je suis content d’être jugé en France. Si j’étais aux États-Unis, je serais déjà en tenue orange en train de m’accoupler avec des chiens… »
    5. Le mojito et l’escort-girl :
    « Tout ça, c’est faux… Madame, j’en étais à sept ans de détention. Vous voulez que je vous explique comment ça se passe, quand on est au mitard ? Y’en a combien des mecs à Fresnes qui crient Allahou Akbar tous les jours et qui disent qu’ils vont se faire sauter, et qui en sortant, se font un mojito et une escort. La prison, c’est un milieu féroce. »
    6. La cocaïne :
    « Je sais pas si quelqu’un prend de la cocaïne dans la salle. Mais c’est terrible. C’est un engrenage. Tu prends 1 gramme, 2 grammes et pique et pique et colegram. »
    7. Le sandwich escalope-boursin :
    « Après avoir quitté mes locataires, j’étais très tranquille. Posé sur mon balcon, avec vue sur le Stade de France, en train de me fumer un gros joint de beuh. J’ai mangé un sandwich escalope boursin – j’en ai même donné un morceau à mon chien – et j’ai regardé un film sur Netflix. Vous pensez vraiment que je savais que je venais de laisser des terroristes dans mon appartement ? »
    8. Joey Starr et Daech, Snoop Dog et Ben Laden :
    « Mohamed Soumah qui m’amène des terroristes, c’est comme Joey Starr qui va rentrer chez Daech. Snoop Dogg il fait des soirées avec Ben Laden, c’est possible ça ? Eh ben Snoop Dogg il est là ! Des kamikazes, Madame ! Comment je pouvais me dire que mon pote, avec qui je fais du trafic de drogue (Soumah, l’autre prévenu, ndlr), avec une Maghrébine qui fume des Marlboro light (Hasna Aït Boulahcen, la cousine d’Abaaoud, ndlr), ils vont me ramener des terroristes ? »
    9. Il aime « trop » la vie :
    « Sur la tête de mon fils, je ne savais pas que c’était des terroristes. J’aime trop la vie. J’aime trop les femmes, j’aime trop mon fils ! »
    10. « Même des pétards je les jette » :
    « Je savais même pas qu’il y avait des écrous dans la ceinture explosive. J’ai jamais vu de détonateur, sauf avec Jack Bauer. Jamais je touche à ça ! Moi, concevoir un détonateur ? Vous me mettez 25 grammes avec un un fil, j’ai peur que ça explose ! Même des pétards je les jette ! »

    http://www.leprogres.fr/faits-divers/2018/01/26/les-dix-phrases-surrealistes-de-jawad-bendaoud-a-son-proces

    Et le lendemain , le même quotidien rapportait d’autres sorties de Jawad Bendaoud :

    TROISIÈME JOUR DU PROCÈS (28/01/18)
    Extraits :
    Coups de colère entrecoupés de sketches façon stand-up : les parties civiles ont interrogé Jawad Bendaoud vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris, sans vraiment obtenir de réponses du « logeur de Daech ». L’ambiance a été encore plus tendue que la veille et l’audience a dû être un moment suspendue.
    – Granolas :
    [À propos de son fils et de la fille de sa compagne] « Y’a pas un jour où ils n’ont pas leurs Granolas ! C’est leurs gâteaux préférés. Le week-end, je les sors, je les emmène au McDo. Mon fils il est un peu peureux, c’est tout le contraire de moi… »
    – Reconversion :
    « Je suis fini, que je mente ou pas. Qui va m’embaucher dehors ? J’avais un projet de point de vente de cocaïne. Qui va s’associer avec moi ? »
    – Mobylette :
    [À un avocat des parties civiles] « Vous êtes un voleur de mobylette. Vous essayez de faire quoi là ? Parce que moi je vais venir vous voir à votre cabinet …. »
    – « Rien entre nous » :
    « Madame la présidente, je voudrais m’excuser pour hier car j’ai vu à la télé que j’ai dit que vous m’impressionnez pas. Je m’excuse, il y a rien entre nous, madame ! »
    – Barquettes :
    « Il y a des gens à ma place, il se seraient coupé les testicules, mis une barquette et ils auraient dit : « Tiens mes c***… » »
    – Mémoire :
    « Abaoud, il était normal. La façon dont il me parlait, il était en mode relaxation. La vie de ma mère, la scène même à 80 ans avec Alzheimer, je l’oublierai pas. »
    – Caca :
    « Vous essayez de me mettre dans une merde pour quelque chose que j’ai pas fait. J’ai jamais senti le caca, je sentirai pas le caca … »
    – Proxénétisme :
    « Moi, proxénète ? C’est un peu lâche [de m’accuser]. J’ai des copines call-girls. J’ai loué des apparts à des copines. C’est tout ! »

    http://www.leprogres.fr/faits-divers/2018/01/27/jawad-bendaoud-multiplie-(de-nouveau)-les-sorties-delirantes

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  16. Suger dit :

    Lors de cette quatrième journée du procès, les déclarations des deux prévenus se sont poursuivies sur le même registre – celui de délinquants chevronnés – et la tension est montée à nouveau entre Jawal Bendaoud et les avocats des parties civiles mais aussi entre Jawal Bendaoud et son avocat ( !)… et finalement entre les deux prévenus jusqu’à nécessiter une suspension d’audience.

    Et ainsi selon « Le Figaro » à 17:12 :
    « Grosse altercation entre les prévenus, l’audience est suspendue »
    « Après une question d’un avocat de la partie civile, les prévenus se hurlent dessus. «Fils de pute !», crie Mohamed Soumah. «Nique ta mère !», répond Jawad Bendaoud. La présidente suspend l’audience. Les prévenus sont évacués de la salle. On les entend hurler des insultes. »

    http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2018/01/29/01016-20180129LIVWWW00107-en-direct-proces-jawad-bendaoud-quatrieme-journee-logeur-daech-terroristes-attentat-paris.php

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  17. Suger dit :

    Mardi 30 janvier, cinquième jour du procès de Jawad Bendaoud.
    Extrais du compte-rendu du « Figaro » :

    à 16:24 Les sinistrés de Saint-Denis prennent la parole

    Me Mouhou, représentant des rescapés du 48 rue de la République, s’adresse maintenant à la présidente. Il demande aux journalistes de ne pas nommer les personnes venues témoigner ce mardi.
    Les témoignages débutent par le véritable propriétaire de l’appartement détruit par l’assaut. L’homme d’une cinquantaine d’années assure qu’il ne savait pas que Jawad Bendaoud occupait illégalement son bien et qu’il «ne l’avait jamais vu». Son locataire est parti avec «12.000 euros de loyers impayés».
    Vient ensuite le voisin de l’appartement conspiratif, qui critique des médias l’ayant désigné comme un «marchand de sommeil notoire». Il évoque un article lui prêtant une «réputation sulfureuse» alors que son «casier judiciaire est vierge»: «Ces articles qui m’associent à ces faits-là, je m’en serais bien passé.(…)

    à 16:58 «Dans les quartiers il y a des racailles, à la mairie il y a des corrompus»

    Un homme chauve en vêtement de pluie s’avance à la barre. Il habitait au 2e étage d’un bâtiment dans le même ensemble immobilier que celui détruit par l’assaut et critique l’image véhiculée par la mairie sur son lieu d’habitation:
    «J’habitais depuis deux ans là-bas. Six mois avant l’assaut, ma soeur a acheté, sur mes conseils, deux appartements dans cet ensemble immobilier. Il y a beaucoup de mensonges qui ont été dits dessus. (…) L’assaut a eu lieu au bâtiment C. A son rez-de-chaussée, il y avait plusieurs commerces (…) bien tenus. Il y a ensuite une quarantaine d’appartements. Ceux en bas étaient de deux à quatre pièces, ceux aux derniers étages des studettes. La mairie n’a pas arrêté de dire que c’était insalubre. (…) Dans les quartiers il y a des racailles, à la mairie il y a des corrompus. Seuls six logements étaient insalubres au dernier étage parce qu’il y avait des infiltrations. C’est tout.» (…)

    à 17:29 «Pour 150 euros, il y a des vies détruites»

    La soeur du précédent habitant, propriétaire d’un bien dans l’immeuble détruit, s’exprime à présent: «Je voudrais dire combien c’est difficile d’être là. Mais je n’aurais pas imaginé ne pas l’être. (…) Je voudrais juste dire aux prévenus, à ceux de Saint-Denis, en particulier à Bendaoud… Il dit que c’était son quartier. (…) Ces personnes de son quartier sont aujourd’hui détruites.»
    Elle tient ses feuilles d’une main, le micro de l’autre et poursuit son discours, la voix tremblante: «Il y a un monde parallèle. Nous nos appartements, ils n’ont pas coûté 3000 euros, ils ont coûté 150.000 euros. (…) Pour 150 euros, il y a des vies détruites. Il y a des enfants traumatisés. Il y a une jeune fille qui creuse les murs la nuit et qui, quand elle se réveille, est dans le déni. (…) Il y a un enfant maltraité à l’école. Ses camarades lui disent que c’était « un pote de Jawad, un squatteur » alors que ses parents payaient un loyer et qu’ils ont vécu l’horreur.»

    Etc…
    http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2018/01/30/01016-20180130LIVWWW00130-en-direct-suivez-la-cinquieme-journee-du-proces-de-jawad-bendaoud.php

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  18. Suger dit :

    Les parties civiles décortiquent « les mensonges » de Jawad Bendaoud
    LE MONDE le 3 février 2018

    Extraits :
    « Il vendrait des bretelles à un cul-de-jatte »

    C’est évidemment sur Jawad Bendaoud que les parties civiles ont insisté. Le jeune homme a toujours soutenu qu’il ne se doutait pas que des terroristes du 13 novembre en avaient réchappé et qu’il n’avait pas regardé la télé. Me Hélèna Christidis en doute : tout le monde ne parlait que de ça, et elle a compté le nombre de contacts téléphoniques qu’il a reçus ou passés, avant l’assaut du RAID : 173 le 15 novembre, 188 le lendemain, 181 le 17 novembre. « Un trafic téléphonique d’une intensité incroyable, a repris Me Georges Holleaux. Comme tous les Français, M. Bendaoud savait que des terroristes s’étaient échappés. » L’avocat a d’ailleurs isolé « trois mensonges » du prévenu, pour lui décisifs.

    Le coup de fil de Jawad Bendaoud à Hasna Aït Boulahcen, d’abord, le 16 novembre à 19 h 53, d’une durée inhabituelle, 3 mn 31 secondes. Le jeune homme a d’abord dit qu’Hasna était bavarde (ce qui est avéré) et qu’il avait posé le téléphone sans raccrocher. Me Holleaux admet que lui aussi, quand sa mère l’appelle, il pose le téléphone et ne le reprend que trois minutes plus tard. « Mais Hasna ne fait jamais des phrases de plus de quinze mots ! Comment la conversation peut-elle tenir aussi longtemps ? » Jawad Bendaoud a avancé une deuxième version : il est tombé sur le répondeur de la jeune femme, n’a pas raccroché, et 3 mn 31 : c’est la durée que met un répondeur avant de raccrocher.

    « Ce n’est pas ça, tranche Me Holleaux. Les factures détaillées donnent le détail : quand il s’agit d’une conversation, il est noté “voix”, quand c’est un répondeur, “rep”. Et là, il est noté “voix”. Qu’est-ce qui est si gênant pour M. Bendaoud ? » Il croit évidemment tenir la réponse : le téléphone d’Hasna Aït Boulahcen a borné rue de la Bergerie, là où se cachait Abdel Hamid Abaaoud, le cerveau des attentats, et son complice, en attendant de trouver un logement. « Hasna, à ce moment, n’est pas seule, dit l’avocat. Elle est avec Abaaoud. Et elle lui a passé Jawad Bendaoud. C’est pour cela que M. Bendaoud fait un si gros mensonge, si lourd de conséquences. » Preuve pour les parties civiles que Jawad Bendaoud savait pertinemment qui il allait loger.

    Deuxième mensonge : le jeune homme prétend avoir été « réveillé en fanfare » de bonne heure le 18 novembre par 50 messages, qui lui disaient que la police tirait sur son squat. Aussitôt, il s’est habillé et a filé sur place, donner notamment la fameuse interview à BFM-TV. Or, observe l’avocat, il n’a eu que six messages avant son réveil, et tous avant 1 heure du matin. Comme l’assaut du RAID n’a commencé qu’à 4 h 30, ils ne pouvaient en faire état. « A son réveil, il n’a donc aucune information, en déduit Me Holleaux. Or il appelle sa mère, alors qu’il est déjà en route, à 6 h 45, et lui dit que c’est chez lui, les coups de feu. Il a compris, et on voit qu’il savait déjà que c’étaient des terroristes. Sinon, comment aurait-il pu le savoir ? »

    Troisième mensonge, les deux hommes qu’il hébergeait lui avaient certes dit qu’ils venaient de Belgique, mais Jawad Bendaoud soutient qu’il ne savait pas que les terroristes venaient de là-bas. Or, le procureur de Paris avait dit dès le 14 novembre que les voitures des terroristes étaient immatriculées en Belgique. « Quand sa mère lui dit de tout nier, il répond, “mais tu ne comprends pas, ils viennent de Belgique !”, insiste l’avocat. Il savait à quoi s’en tenir. Jawad Bendaoud a fait ça pour de l’argent, et il a menti comme un arracheur de dents. D’ailleurs, il vendrait des bretelles à un cul-de-jatte. » Réquisitoire du procureur mardi 6 février.

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/02/03/les-parties-civiles-decortiquent-les-mensonges-de-jawad-bendaoud_5251284_1653578.html#20rcrJyGdHS6MJbK.99

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  19. Suger dit :

    Dure journée pour la municipalité et pour Stéphane Peu violemment mis en cause par les avocats des habitants de l’immeuble du Corbillon !

    Sur le site du « Figaro » d’abord avec l’article « Procès Jawad: «les victimes oubliées» de l’assaut du 18 novembre 2015 ».
    Extraits :
    [Me Claudette Eleini} attaque ouvertement la municipalité de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), qui a hébergé les sinistrés «dans des conditions précaires», dans des logements sociaux pas adaptés aux familles ou des chambres d’hotel sommaires. Me Claudette Eleini pointe aussi les «carences de l’État»: «Après avoir subi les feux de l’assaut, les habitants ont été pris entre les feux de la Mairie de Saint-Denis et de l’État», qui se sont tous les deux rejetés la faute. Elle se souvient de «Juliette Méadel qui venait faire des déclarations aux médias….» Avant de préciser que pourtant, depuis deux ans, la Chancellerie n’a versé aucune indemnisation aux habitants. (…)
    Pour l’avocat spécialiste du droit immobilier qui intervient auprès de Me Mouhou – représentant de 52 rescapés de l’assaut -, les habitants ont aussi été «victimes de représentations négatives de la part de la mairie de Saint-Denis (…), un nid de terroristes et de réseaux mafieux: l’immeuble est pourtant très loin d’être le pire d’Ile-de-France». Une copropriété décrite par la municipalité, à l’époque dirigée par le communiste Didier Paillard, comme au bord du gouffre mais qui avait «135.00 euros sur son compte» au moment des attentats.(…)
    http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2018/02/05/01016-20180205ARTFIG00310-proces-jawad-les-victimes-oubliees-de-l-assaut-du-18-novembre-2015.php

    Puis dans le compte-rendu des plaidoiries sur le site de « RTL » le 05/02/2018 à 18:59 :
    « Procès Jawad Bendaoud : Stéphane Peu « une honte pour la République », accuse un avocat »

    Extraits :
    Maître Mouhou défend 52 personnes qui habitaient au 48, rue de la République, à Saint-Denis. L’avocat a directement mis en cause l’ancien maire adjoint communiste de la ville, désormais député, dans la souffrance de ses clients.
    Et dans sa plaidoirie, l’avocat qui défend 52 personnes dans ce dossier, s’en est pris à la mairie de Saint-Denis. Il parle de ses clients – les habitants du 48, rue de la République – comme « des victimes oubliées » à qui on a répondu qu’il « n’y a pas d’infraction pour vous », qui n’ont pas été prises en charge psychologiquement.(…) « Les victimes du 48 n’ont rien demandé non plus. On n’a pas seulement délogé des terroristes, mais des locataires heureux. » Et d’ajouter : « La mairie de Saint-Denis vient volontairement amputer ces familles d’une partie de leur histoire (…) On vient nous dire que la mairie a fait ce qu’il fallait, non ! », s’insurge maître Mouhou.
    « J’en veux énormément à cette municipalité, poursuit maître Mouhou. Une municipalité qui a stigmatisé » et qui aurait, selon l’avocat, qualifié l’immeuble d' »immeuble des terroristes ». C’est surtout Stéphane Peu, l’ancien adjoint au maire de Saint-Denis, désormais député, qui est dans le viseur car il a désigné des personnes comme coupables, dans la presse, alors qu’elles ne sont pas poursuivies dans le dossier.
    L’élu a en effet déclaré, dans Le Parisien du 19 novembre 2015 : « Cet appartement appartient à deux frères (…) que nous avions signalés au procureur de la République comme marchands de sommeil ». Deux frères dont il donne les prénoms et dont Jawad Bendaoud, selon lui, aurait été l’homme de main. Pourtant, les deux hommes ne connaissent pas le prévenu, qui ne les connait pas non plus, comme il l’a affirmé au tribunal. « Stéphane Peu désigne des cibles, s’indigne maître Mouhou. Stéphane Peu est une honte pour notre République. »(…)

    Lire l’article complet ici : http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/proces-jawad-bendaoud-stephane-peu-une-honte-pour-la-republique-accuse-un-avocat-7792139196

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    • ddavid dit :

      Symptomatique du mépris dans lequel cette mairie soit-disant communiste tient « le peuple » ! Si ce procès pouvait faire avancer le cas des victimes de la rue du Corbillon… Mais j’en doute.
      Technique habituelle de manipulation politique: le mensonge effronté! Etant donné qu’il n’y a que des voisins comme moi qui savent que seulement une petite partie du pâté de maisons évacué avait été endommagée, on peut raconter nimporte quoi sans grand dommage, et profiter de l’événement pour régler son compte à la copropriété. Qui va maintenant pourrir murée pendant 15 ans au moins comme tant d’autres dans le centre-ville! Et en passant briser la vie de dizaines de gens….

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  20. Babeth dit :

    Grande diversion de Stéphane Peu sur les réseaux sociaux facebook et twitter. Il n’est question que des sujets nationaux autour de l’augmentation de la CSG, du sort du logement social, etc … Souvenez-vous, il est député de la Nation, ce qui est parfaitement exact… Et surtout tellement opportun pour exercer ce tour de passe-passe : plus aucun lien avec son passé d’ancien maire-adjoint à l’urbanisme et à l’habitat de la ville de Saint-Denis.
    Et hop c’est magique !

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  21. Suger dit :

    Dixième journée du procès : les réquisitions de Procureur concernant Jawad Bendaoud :

    « Le fait que Jawad Bendaoud soit estampillé « vu à la télé » ne doit pas nous dispenser d’étudier les charges qui pèsent sur lui. Mais dans ce procès, le plus médiatique n’était pas le plus inquiétant, loin de là », souligne le procureur dans son introduction. (…) Pour moi, Jawad Bendaoud et Mohamed Soumah sont des pièces rapportées par l’intervention d’Hasna Aït Boulahcen. »

    « Dès le mardi soir, Jawad Bendaoud a la conviction que les gens qui viennent d’arriver chez lui sont encore plus suspects que les mafieux russes qu’il avait hébergés par le passé ». « Il existe un faisceau d’indices qui permettent d’établir que ni Mohamed Soumah, ni Jawad Bendaoud ne pouvaient ignorer qu’ils apportaient leur aide à des criminels en fuite.

    « Il n’y a pas suffisamment d’éléments pour pouvoir affirmer que Soumah et Bendaoud savaient que ces deux fuyards avaient participé aux attentats », continue le procureur, qui pense que s’ils avaient su que les « locataires » étaient des terroristes, Soumah et Bendaoud auraient demandé beaucoup plus d’argent. Jawad Bendaoud et Mohamed Soumah opinent de la tête.

    Pour Mohamed Soumah et Jawad Bendaoud, il demande à la présidente quatre ans de prison avec maintien en détention. Les deux prévenus risquaient six ans de prison.
    L’audience reprendra demain à 13h30 avec les plaidoiries des avocats de Jawad Bendaoud.

    http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2018/02/06/01016-20180206LIVWWW00156-en-direct-suivez-la-dixieme-journee-du-proces-de-jawad-bendaoud.php

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  22. Suger dit :

    11e journée du procès Bendaoud et fin des audiences avec les plaidoiries des avocats des prévenus :

    Longue plaidoirie de l’avocat de Jawad Bendaoud qui se termine par :
    «L’idiot, l’imbécile, le con, le stupide, l’ahuri, le sot, le crétin, l’abruti, le bouffon, le retardé, le bête.» Pour conclure sa plaidoirie, Me Xavier Nogueras énumère les adjectifs choisis par la presse pour qualifier Jawad Bendaoud et conclut: «Je vous demande d’en ajouter un : l’innocent.»

    A la fin des plaidoiries des avocats des deux autres prévenus, Mohamed Soumah et Youssef Aït Boulahcen, Jawad Bendaoud reprend la parole :
    «Je sais pas quoi vous dire Madame.» Jawad Bendaoud, debout les mains posés contre la vitre, marque un temps de silence puis entame une longue série de remerciements. (…)

    Puis déclare :
    «Jusqu’à aujourd’hui, je ne comprends pas ce qui m’arrive. Mais je n’ai aucun problème avec ma conscience, je dors très bien. Peut-être que j’irai en enfer mais j’irai pas pour avoir aidé des terroristes parce que je savais pas. (…) J’ai passé que cinq minutes avec Abaaoud dans une salle de 6m2, je ne serais même plus là si la police était arrivée à ce moment.» (…)

    Avant d’évoquer l’issue du procès: «Je parie à 80% que je vais être condamné. Parce qu’il y a les médias, les victimes. Je ferai pas appel parce que ça va parler encore de Jawad…»

    Il revient ensuite sur le dossier pendant un long moment, avant que son avocat Xavier Nogueras lui demande de conclure. «Eh tu as parlé 20min Xav’, laisse moi parler», lui rétorque le prévenu, avant de saluer le travail de sa collaboratrice «là depuis le début» : «Cullin c’est ma petite Dupond-Moretti.»
    «C’est pas Jawad Comedy Club, c’est Jawad Tragedy Club. Tout ce que j’ai pour me défendre c’est l’arrogance.»

    Le jugement sera rendu le 14 février à 16 heures

    http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2018/02/07/01016-20180207LIVWWW00138-en-direct-suivez-la-onzieme-journee-du-proces-de-jawad-bendaoud.php

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  23. Suger dit :

    Jawad Bendaoud relaxé ! Il sera donc dans les rues de Saint-Denis très bientôt…

    AFP, publié le mercredi 14 février 2018 à 17h20

    « Jawad Bendaoud, qui avait logé deux des auteurs des attentats jihadistes du 13 novembre 2015, a été relaxé mercredi par le tribunal correctionnel de Paris, alors que le parquet avait requis quatre ans de prison.
    « Il n’est pas prouvé que Jawad Bendaoud a fourni un hébergement à des terroristes (…) afin de les soustraire aux recherches », a déclaré la présidente Isabelle Prévost-Desprez.
    Jawad Bendaoud, qui était jugé depuis le 24 janvier pour « recel de malfaiteurs terroristes », a levé les bras, tapé sur l’épaule de gendarmes et embrassé son avocat à l’annonce du jugement.

    En revanche, Mohamed Soumah, lui aussi jugé pour « recel de malfaiteurs terroristes », a été condamné à cinq ans d’emprisonnement. Il avait eu le rôle d’intermédiaire: il avait mis en contact Hasna Aït Boulahcen, chargée de trouver une planque aux deux jihadistes en fuite, et Jawad Bendaoud. Le parquet avait requis quatre ans de prison contre lui.

    Le troisième prévenu, Youssef Aït Boulahcen, jugé pour « non-dénonciation de crime terroriste », a lui été condamné à 4 ans de prison, dont un avec sursis. Le tribunal n’a toutefois pas demandé de mandat de dépôt pour ce prévenu qui comparaissait libre. Il est le frère d’Hasna Aït Boulahcen et le cousin d’Abdelhamid Abaaoud, l’un des cerveaux présumés des attentats. Le parquet avait requis cinq ans de prison contre lui.

    Jawad Bendaoud, un délinquant multirécidiviste, encourait six ans de prison pour avoir mis à disposition d’Abdelhamid Abaaoud et de son complice, Chakib Akrouh, un squat où ils s’étaient repliés à Saint-Denis. Ils étaient arrivés le 17 novembre au soir dans l’appartement où ils sont morts le lendemain tôt dans l’assaut des policiers du Raid. »

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    • Annie dit :

      Je propose que nous l’accueillons avec une haie d »honneur et que nous allions négocier avec la chambre de commerce pour qu’elle lui attribue un prêt afin qu’il puisse enfin ouvrir son « point de vente de cocaïne ». Cela fait sûrement partie de ce que l’on appelle pompeusement le renouveau de Saint-Denis. Envie de partir….

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  24. Bea dit :

    C’est à gerber!!!! Il va finir dans une télé-réalité et il aura des milliers de fans! Dans quel monde vivons nous???? La juge s’est elle mise à la place des victimes???? Déjà 4 ou 5 ans vu les actes c’est que dalle!!!! Alors là ce n’est qu’un crachat qu ils recoivent en pleine figure!
    Il va se passer quoi après ????

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  25. goldo dit :

    Je pense qu’il vaut mieux qu’il se planque car si les gens le reconnaissent,il va peut être avoir quelques soucis. maintenant il est connuu de toute la France.

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  26. Suger dit :

    Dans « LE MONDE » le 14.02.2018 à 21h07 : « Relaxe de Jawad Bendaoud, le logeur des djihadistes du 13-Novembre »

    Extraits :
    « Jawad Bendaoud a embrassé son avocate, tapoté l’épaule d’un gendarme, et envoyé des bises aux copains dans la salle : le logeur de deux des terroristes du 13 novembre 2015 a été relaxé, mercredi 14 février, par la 16e chambre correctionnelle de Paris, qui a jugé qu’il ne savait pas qu’il logeait des assassins. Il devait sortir le soir même de prison, après vingt-sept mois à l’isolement complet. Mais il n’en a pas fini avec la justice : le parquet, qui avait requis quatre ans ferme, a aussitôt fait appel. » (…)

    « Le jugement est certes solidement étayé, mais il reste évidemment contestable. Subsiste un léger malaise, notamment autour de deux témoins fantômes, et pourtant décisifs. « Soraya », la colocataire d’Hasna Aït Boulahcen, qui ne pouvait certes pas être entendue pour des raisons de sécurité ; mais il aurait été utile de lire ses auditions. Et on a appris au détour d’une plaidoirie qu’un inconnu avait aussi accompagné « Soraya » et Hasna auprès de Bendaaoud, qu’il leur avait même fait faire un tour en voiture. Personne n’avait signalé son existence.
    Un nouveau procès en appel aura donc lieu. « Jawad, tiens-toi à carreau ! », a crié Bilal Mokono, l’un des blessés du Stade de France. « C’est fini je ne fais plus rien, je te jure que je me range », a braillé Jawad Bendaoud dans son box. »

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/02/14/relaxe-de-jawad-bendaoud-le-logeur-des-djihadistes-du-13-novembre_5256897_1653578.html#CDQqPmj8fLZu92Gd.99

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  27. Suger dit :

    Clap de fin ? Non, car le parquet a fait appel. Il y aura une nouvelle saison du « Jawad Comedy Club » !…

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  28. Suger dit :

    Encore Jawad !…
    Jawad Bendaoud vient d’être placé en garde à vue.

    « Celui qu’on a surnommé « le logeur de Daech » est accusé d’avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de son ex-compagne. »

    http://www.lepoint.fr/faits-divers/jawad-bendaoud-en-garde-a-vue-24-04-2018-2213026_2627.php#xtor=CS2-238

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  29. Suger dit :

    Toujours Jawad !…

    AFP, publié le mercredi 25 avril 2018 à 17h08
    Jawad Bendaoud a été condamné mercredi à six mois de prison avec sursis pour avoir violenté et menacé de mort son ex-compagne, deux mois après avoir été relaxé pour avoir hébergé deux jihadistes des attentats du 13 novembre 2015.
    Son sursis s’accompagne d’une mise à l’épreuve de deux ans pendant lesquels il sera soumis à l’obligation de se soigner, de travailler ou de se former, et n’aura pas le droit d’entrer en contact avec la plaignante.
    Au cours de deux heures d’audience, le prévenu le plus célèbre de France, tour à tour fanfaron et vindicatif, s’est livré à un véritable show, coupant la parole au président et l’interpellant familièrement. S’il a reconnu avoir, sous le coup de la colère, mis « un coup de tête » à son ex-compagne à l’automne 2015, il a nié en revanche lui avoir fait une « balayette » qui l’aurait fait chuter à terre.
    Relaxé en février du chef de « recel de malfaiteurs terroristes » par le tribunal correctionnel de Paris, Jawad Bendaoud sera rejugé à partir du 21 novembre suite à un appel du parquet.

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    • Nouchma dit :

      Manifestement le monde de ce désolant personnage n’est pas le mien, voir Le Parisien hier
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/jawad-bendaoud-au-tribunal-une-heure-et-demie-de-show-25-04-2018-7683771.php
      Son « show » :
      « (Il se vante à l’envie des « 17 femmes » avec lesquelles il aurait « couché » depuis sa sortie de prison et de ses « 80 000 vues par jour » sur Snapchat, « l’équivalent du Stade de France plein ».
      ou bien :
      « Monsieur le Juge, les 300 euros que je gagne tous les jours avec les trucs sur Snap, c’est comme si j’avais un travail ? »

      Mon inquiétude : que sa nouvelle célébrité fasse des émules à Saint-Denis comptant déjà parmi ses habitants plusieurs dizaines (voire centaine ?) de Jawad pour qui les règles sont celles de la violence et de l’argent facile, des règles qui nous empoisonnent la vie

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  30. Olivier dit :

    Toujours égal à lui-même, Jawad Bendaoud se serait vanté d’avoir dupé la justice :
    « Je les ai niqués une fois, je les aurai une deuxième fois »…

    https://www.facebook.com/Europe1/videos/10157748894610620/

    Le procès en appel de Jawad Bendaoud aura lieu en novembre. En attendant, il réside toujours à Saint-Denis.

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  31. goldo dit :

    je croyais qu’il ne devait pas remettre les pieds a st Denis. si c’est le cas pourquoi le maire n’intervient pas. a moins que je me trompe et que je prenne mes rêves pour des réalités

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  32. CARNOT dit :

    C’est simplement parce que le maire doit penser que c’est un de ses futurs électeurs !

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  33. Olivier dit :

    BFMTV – 13/06/2018 à 18h53 – Extrait :
    Jawad Bendaoud interné en psychiatrie après une crise de démence
    (…) Selon nos informations, Jawad Bendaoud a été hospitalisé en psychiatrie ce mercredi après avoir fait une crise de démence chez ses parents, à Saint-Denis. Il s’est livré à des dégradations à leur domicile. Sa famille a appelé la police et l’a fait interner d’office en psychiatrie. Il en est toutefois sorti et a été ramené au domicile familial en début de soirée par son père. (…)

    Il faut rappeler qu’avant d’héberger certains des terroristes du 13 novembre 2015, Jawad Bendaoud avait déjà fait cinq ans de prison pour avoir assassiné « son meilleur ami » avec une hache de boucher à cause d’une disparition de téléphone portable, et que ses codétenus, lors de sa dernière incarcération, se plaignaient parce qu' »il hurlait jour et nuit ». Jawad Bendaoud va repasser devant les juges, le parquet ayant fait appel de sa relaxe, fin 2018.

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  34. Olivier dit :

    Jawad en juillet !!!

    Orange avec AFP, publié le jeudi 05 juillet 2018 à 09h20
    « Selon les informations d’Europe 1 et de BFMTV, Jawad Bendaoud – connu pour avoir logé certains jihadistes du 13-Novembre – a été placé en garde vue le mercredi 4 juillet pour « outrage », « rébellion » et détention de stupéfiants.
    Jawad Bendaoud a été interpellé à Saint-Denis après avoir « insulté des policiers », expliquent les deux médias. Le « logeur de Daech » aurait filmé la scène avec son téléphone portable pour diffuser les images en direct sur les réseaux sociaux.
    Il aurait même encouragé les jeunes présents lors de son arrestation à « le libérer ». Les policiers ont retrouvé « quelques grammes de cannabis » sur lui.
    Cet homme de 31 ans, habitué des tribunaux et des coups d’éclat médiatiques, avait été hospitalisé en psychiatrie en juin dernier après une crise de démence survenue chez ses parents à Saint-Denis. « 

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  35. Lecteur du "Figaro" dit :

    « Jawad Bendaoud condamné pour violences sur son ex-compagne »
    Par « Le Figaro » avec AFP, le 07/11/2018

     » Jawad Bendaoud a été condamné aujourd’hui en appel à Paris à un an de prison avec sursis pour avoir violenté et menacé son ex-compagne, une décision qui intervient deux semaines avant l’ouverture de son procès en appel pour avoir logé deux djihadistes du 13-Novembre. Le trentenaire, habitué des coups d’éclats et des déclarations fantasques, avait été condamné en première instance en avril à Bobigny à dix mois de prison dont quatre avec sursis. Il lui était reproché des violences envers son ex-compagne en octobre 2015 et des menaces de mort en mars-avril 2018. (…) Dans une série de textos, il menaçait notamment de lui « arracher les yeux » et de la « brûler vive ». « (…)

     » Surnommé le « logeur de Daech », celui qui fut la risée d’un pays traumatisé, doit être rejugé à partir du 21 novembre pour « recel de malfaiteurs terroristes ». (…) Jawad Bendaoud avait été relaxé en première instance. Le tribunal avait estimé que les charges étaient « insuffisantes » pour démontrer sa culpabilité. Le parquet, qui avait requis quatre ans de prison, avait aussitôt fait appel. » (…)

    http://premium.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/07/97001-20181107FILWWW00122-jawad-bendaoud-condamne-pour-violences-sur-son-ex-compagne.php

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  36. Olivier dit :

    « Jawad Bendaoud craque complètement à son procès en appel »

    Le « logeur » des attentats du 13-Novembre a craché à deux reprises sur son pupitre, obligeant son avocat à le calmer. (…)
    Jawad Bendaoud, jugé pour « recel de malfaiteurs terroristes », comparaît libre, contrairement à son procès de première instance, au cours duquel il ne s’était jamais énervé aussi violemment. Le procès en appel a démarré le 21 novembre, mais cette journée d’audience est la première qui lui est consacrée

    https://www.huffingtonpost.fr/2018/11/28/jawad-bendaoud-craque-completement-a-son-proces-en-appel_a_23603231/?utm_hp_ref=fr-homepage

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  37. Lecteur du "Figaro" dit :

    Un rappel utile :

    Il a en effet été condamné en novembre 2008 à 8 ans de prison pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et non pour homicide volontaire, ce qui aurait sans doute conduit à une peine plus lourde. Les faits s’étaient déroulés en décembre 2006. Jawad Bendaoud avait porté un violent coup de hachoir en plein thorax à un individu mineur, pour un différend lié à un portable…

    Ce qui est malheureusement intéressant, c’est de relire le réquisitoire de l’avocat général qui, à l’époque, avait décrit une «personnalité impulsive et très nerveuse». Il ajoutait: «Jawad n’est toujours pas dans la reconnaissance absolue de son geste, il est toujours dans un discours de déresponsabilisation, parle du drame comme d’une chose vécue, mais dont il ne se voit pas acteur».(…)

    Il a aussi été condamné à six mois d’emprisonnement en mars 2014 pour violence aggravée avec armes. Puis en avril 2014, alors en détention, il est condamné pour possession de stupéfiants, appel anonyme, faux, et recel. En janvier 2015, il est condamné à 10 mois d’emprisonnement pour dégradation aggravée en réunion et détention d’armes aggravée en réunion et, en août 2015, il est condamné pour violences conjugales… à une mesure alternative malgré ses 13 condamnations précédentes, dont une pour coups et blessures ayant entraîné la mort !

    http://premium.lefigaro.fr/vox/politique/2015/11/24/31001-20151124ARTFIG00272-ce-que-revele-le-parcours-judiciaire-de-jawad-bendaoud.php

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  38. Olivier dit :

    Encore un rebondissement dans les affaires judiciaires de Jawad Bendaoud « le logeur de Saint-Denis » dont rend compte « Le Parisien » d’aujourd’hui :

    Le « logeur » des terroristes du 13 novembre 2015 écope d’un an de prison ferme en appel pour avoir proféré des menaces de mort contre une des victimes des attentats. Jawad Bendaoud attend vendredi la décision de la cour d’appel dans ce dernier dossier.(…)

    Le 5 décembre, une altercation s’était produite au tribunal entre Jawad Bendaoud, 32 ans, qui comparaissait alors libre, et Sarah Z., une victime des attentats qui venait de témoigner. (…) « Je vais te tuer. Tu vas voir ce que je vais te faire », lui aurait-il dit. Jawad Bendaoud a, lui, nié ces menaces.

    Une nouvelle décision judiciaire attend Jawad Bendaoud ce vendredi. La cour d’appel de Paris se prononcera sur les accusations de « recel d’auteurs ou complices d’actes de terrorisme ». (…) Il avait été relaxé en février 2018 puis rejugé en appel en novembre et décembre derniers. L’affaire avait été mise en délibéré.

    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-la-municipalite-soulagee-apres-le-maintien-en-prison-de-jawad-bendaoud-27-03-2019-8040810.php

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  39. Dépêche AFP - 29 mars 2019 dit :

    « Jawad Bendaoud, le logeur de deux jihadistes du 13-Novembre, condamné en appel à quatre ans de prison »

    AFP, publié le vendredi 29 mars 2019 à 14h42

    Jawad Bendaoud, qui avait hébergé deux jihadistes des attaques du 13 novembre 2015 dont leur cerveau présumé Abdelhamid Abaaoud, a été condamné vendredi en appel à Paris à quatre ans de prison après avoir été relaxé en première instance.
    Entouré de six gendarmes dans le box des prévenus, le prévenu est resté calme à l’annonce de l’arrêt de la cour d’appel, secouant légèrement la tête.
    Jawad Bendaoud, qui n’a cessé de clamer son innocence, avait été relaxé en première instance en février 2018. Il encourait six ans de prison.
    La cour a également prononcé l’interdiction de ses droits civiques pendant cinq ans. Il devra également indemniser au titre des dommages et intérêts de nombreuses parties civiles, dont des victimes des attentats.

    Ce procès était le premier en lien avec les attaques du 13-Novembre qui avaient fait 130 morts à Saint-Denis et Paris.
    Jawad Bendaoud était jugé pour « recel de malfaiteurs terroristes » pour avoir fourni l’appartement où Abdelhamid Abaaoud et son complice Chakib Akrouh s’étaient repliés à Saint-Denis. C’est là qu’ils sont morts dans l’assaut des policiers du Raid, le 18 novembre 2015.
    L’avocate générale Naïma Rudloff avait requis en décembre cinq ans de prison contre ce délinquant multirécidiviste. « Le jihadisme a offert une morale à la délinquance des cités et les délinquants ont offert des moyens aux jihadistes », avait-elle déclaré lors de son réquisitoire.

    Jugé à ses côtés pour « non-dénonciation de crime terroriste », Youssef Aït Boulahcen, le cousin d’Abdelhamid Abaaoud, a également été condamné à quatre ans de prison avec mandat de dépôt à l’audience.
    En première instance, il avait été condamné à quatre ans de prison, dont un an avec sursis. L’avocate générale avait requis la peine maximale (cinq ans de prison, avec mandat de dépôt) contre cet homme de 26 ans, un ambulancier à l’allure soignée.

    Dans un dossier distinct, Jawad Bendaoud a été condamné mercredi en appel à un an de prison pour des « menaces de mort » contre une victime des attentats du 13-Novembre.

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