Quartier de la Gare en souffrance
Un article du « Parisien » du 31 mai s’intéresse au quartier de la Gare et fait le bilan des mesures prises, sans grands effets pour l’instant…, par la municipalité.
« Saint-Denis : le quartier de la gare investi par les vendeurs à la sauvette » (Le Parisien » du 31 Mai 2015)
Extraits :
Des volutes de fumée s’échappent de caddies transformés en braseros. Chaque après-midi, une vingtaine de vendeurs à la sauvette transforment le parvis de la gare de Saint-Denis en un gigantesque barbecue sauvage, où la brochette bœuf ou mouton est proposée à 1 € pièce. (…)
Si le trafic de stupéfiants, et notamment de crack, a quasiment disparu, la sérénité est loin d’être revenue et les habitants ont toujours le sentiment de vivre dans une zone de non droit, où tout est permis. A quelques mètres des vendeurs de brochettes, devant l’antenne de police, qui ne sert plus qu’à la police ferroviaire, un homme hèle ainsi les passants : « Malboro, Malboro ». Lui vend des cigarettes de contrefaçon. (…) d’autres commerçants proposent, en toute illégalité eux aussi, du pop-corn, des cacahuètes ou encore des cartes téléphone aux milliers d’usagers de la gare et du tramway. « Les cigarettes venues d’on ne sait où, les brochettes … Ce quartier, c’est vraiment n’importe quoi », peste une riveraine, qui habite le secteur depuis plus de dix ans.
«Les habitants ne peuvent toujours pas rentrer chez eux tranquillement»
De l’autre côté du canal, quai du Port, rue Renan et rue Delaune, autre ambiance. Des ombres fantomatiques errent de trottoirs en trottoirs. Des groupes de jeunes, dont l’un arbore un sweet imprimé de feuilles de cannabis, tiennent le mur. « Avant, ils étaient rue Dézobry, juste face à la pharmacie, témoigne un commerçant. Il y a quelques mois, ils se sont déplacés rue Renan. Ils boivent, ils fument, ils dealent aussi un peu. Regardez la rue Renan, il n’y a plus aucun commerce ! Comment voulez-vous travailler dans ces conditions ? » (…)
Trois ans après son classement en zone de sécurité prioritaire (ZSP), le quartier de la gare n’a toujours pas retrouvé la tranquillité. « Les habitants restent en grande souffrance, reconnaît Laurent Russier, maire-adjoint (PC) en charge du centre-ville. L’épisode crack de 2008 est derrière nous et le quartier bénéficie de la rénovation urbaine, de l’arrivée du tramway T8… Mais nous rencontrons toujours des difficultés, avec les vendeurs à la sauvette et les attroupements alcoolisés. » Pour lutter contre cette délinquance, la ville et l’Etat multiplient les dispositifs.
Des opérations anti-vente à la sauvette. Depuis mars, police nationale et police municipale mènent des opérations de concert : 59 vendeurs se sont vus infliger une amende de 35 € pour vente illégale sur la voie publique et 169 chariots métalliques de cuisson de brochettes ont été saisis. (…)
Dispositifs bidons ,ce qu il ffaut une presence permanente policiere.rappelons quand meme que tout cela se passe devant le commisariqt de la gare. Si pas d acheteurs pas de vendeurs.pourquoi ne pas penaliser les acheteurs et informer des risques que cela peut causer sur la sante.?
Dans cet article :
Trois ans après son classement en zone de sécurité prioritaire (ZSP), le quartier de la gare n’a toujours pas retrouvé la tranquillité. « Les habitants restent en grande souffrance, reconnaît Laurent Russier, maire-adjoint (PC) en charge du centre-ville. L’épisode crack de 2008 est derrière nous et le quartier bénéficie de la rénovation urbaine, de l’arrivée du tramway T8… Mais nous rencontrons toujours des difficultés, avec les vendeurs à la sauvette et les attroupements alcoolisés. » Pour lutter contre cette délinquance, la ville et l’Etat multiplient les dispositifs.
J’habite toujours le quartier de la gare et le crack est toujours là il se propage même dans toute la ville.
On a droit aux déclarations de M. Russier sur la sécurité, mais on aimerait bien savoir ce qu’en pense M. Rabahallah, maire-adjoint à la « tranquillité publique », le premier concerné.
Et, sur le problème des risques sanitaires pour les consommateurs, que font Mme Belin, maire-adjoint à la santé, et, si elle existe, Mme Helle, conseillère municipale délégué « à la propreté et au cadre de vie » (…) ?