Rentrée difficile pour le SDUS Natation !
Je vous annonce une rentrée très difficile pour le SDUS Natation !
Le SDUS Natation, 800 adhérents, perd un bon tiers de ses créneaux !
Le gestionnaire privé de la piscine va désormais proposer des activités à la place des associations
Notre piscine s’est retrouvée l’année passée en gestion privée car la mairie n’arrivait plus à la gérer. L’incompétence de nos élus nous coûte à nous Dionysiens et pénalise maintenant les asso, voici les conséquences directes pour le SDUS Natation :
1. Des licenciements d’un tiers des moniteurs (3 personnes licenciées).
2. Diminution IMPORTANTE du nombre de place pour de l’accueil d’enfants handicapés… programme unique à SAINT DENIS, salué et suivi par des associations spécialisées, des médecins spécialistes et approuvé en amont par la marie et la plaine commune. BRAVO !
3. Diminution du nombre d’entraînements pour les équipes de water-polo : si cette année l’équipe féminine arrive à se maintenir en National 1 et les garçons en National 2 on espère que la mairie nous proposera un podium sur la place de la mairie !
A suivre …..
Véronique
Je ne peux que me réjouir qu’un équipement public, soit plus ouvert au public et à ses 100.000 habitants contribuables plutôt qu’à ses 800 adhérents…
Les créneaux réduits d’ouverture au public étaient une des sources de mécontentement des usagers, on revient donc à la normalité sur un point au moins.
Et contrairement à ce que vous dites, la gestion privée ne coûte pas, elle rapporte, car la fréquentation a significativement augmenté.
@Jean Bon : Si ce que vous avancez est vrai (mais vous semblez bien informé…) , alors il y a d’autres services municipaux à confier au privé : le Centre de santé du cygne, le nettoyage des espaces publics, la police municipale, etc… Bref, tout ce que la municipalité est incapable de gérer. Qu’en pensez-vous ?
Pour ma part, je suis surtout scandalisé de constater que la municipalité ait été incapable de gérer correctement une simple piscine municipale !… Cela ne vous incite-t-il pas à vous interroger sur les capacités du maire et des maires-adjoints à gérer normalement notre ville ?
Je n’ai pas de chiffres exacts sur le CA de la piscine mais si l’on revient en arrière:
Pour 2011: 21 heures d’ouverture (32H en moyenne nationale) et 51 fermetures.
http://banlieue.blog.lemonde.fr/201…
« Pour la première année d’exploitation,le taux de fréquentation atteint 114%, ce qui représente 42 618 usagers accueillis. Au total, toutes activités confondues (publics, activités municipales, scolaires et clubs), ce sont 137 049 entrées qui ont été comptabilisées pour cette même saison 2013-2014. »
http://www.lejsd.com/index.php?s=21…
Si même le JSD le dit…
La ville avait mis deux nouveaux directeurs avant de privatiser, on ne peut pas dire que le personnel n’avait pas vu le vent tourner.
Public ou privé ça n’a pas vraiment d’importance pour moi, ce qui compte pour les comptes de la commune et pour les usagers contribuables c’est que les résultats soient là (et l’on va bientôt recevoir TH et TF). Aujourd’hui, on a des services publics qui ne fonctionnent pas correctement et une bonne partie du personnel en roue libre. (il suffit de se rendre à la Mairie pour s’en rendre compte). Et quand on lit dans un article du JSD ce passage « le service était en grève depuis plusieurs mois contre “le management autoritaire” de la direction »
http://www.lejsd.com/index.php?s=21…
On se dit que quelques licenciements feraient peut-être du bien à la conscience collective.
Il faut savoir que malgré son personnel conséquent, Plaine Commue sous-traite une partie des prestations d’espaces publics ou d’espaces verts.
Quant à la sécurité, j’ai parfois l’impression que l’on n’est pas tous égaux. habitant près d’un hôtel 4 étoiles, je constate qu’un véhicule de police nationale est régulièrement présent lors de l’arrivée ou du départ d’un car afin d’éviter toute vol, mais pendant ce temps-là, les motards roulent sur la voie opposée en contournant les îlots, les cars sont stationnés en pleine voie, les voitures prennent les rond-points par la gauche…
Et pour ceux qui en doutant. La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais Saint-Denis le peut « La ville de Saint-Denis est un territoire d’entraide et de migration. Au fil des ans, elle a toujours été présente quand il s’est agi d’accueillir les plus démunis », rappellent Didier Paillard, le maire (PC) et Stéphane Peu. »
http://www.leparisien.fr/aubervilli…
Bonjour à tous.
@Véronique.
Je peux comprendre que l’effet de gestion privé à un coup pour le SDUS mais à un moment il faut s’interroger pourquoi on en est arrivé à ce niveau. Ou un équipement publique en est venu à être géré par le privé.
Une gestion calamiteuse par la mairie, la mise sous tutelle de l’équipement par un nombre réduit de maître nageur.
Ce cri d’alarme, il faut pas le faire ici, il faut le faire à M. PAILLARD et son conseil municipal. Mais je peux vous assurer qu’il va dire que je comprends, je vais voir ce que je peux faire, etc… mais c’est le dernier de ses soucis. Il sera plus préoccupé de la posture qu’il a (il ne lui reste que cela).
Le gestionnaire est la pour gagner de l’argent en élargissant au maximum les utilisateurs (qui est une bonne chose d’ailleurs) et pas seulement aux adhérents du SDUS.
Votre situation est dramatique, notamment pour les maîtres nageurs qui vont perdre leurs jobs et les enfants handicapés, mais elle était évitable.
Quand on privatise un équipement publique… il y a des conséquences très fâcheuses mais elles étaient prévisibles.
@Jean Bon, j’ai des connaissances à la mairie, il n’y pas que le services sociales qui est en souffrance. Beaucoup d’autres services ne fonctionne pas. Mais comme les élus sont des nuls pour la plus part, ils ne feront rien et vont juste attendre 2020 pour partir en retraite… surement en province, il y fait bon vivre 🙂
PS: Le gestionnaire est la pour gagner de l’argent. Si la municipalité a privatisée la gestion de la piscine, c’est qu’elle perdait trop d’argent et qu’elle ne pouvait plus payer des gens à ne rien faire. Après des années de mauvaise gestion, il était nécessaire de le faire.