Réponse du Maire à la brocante sauvage

Goldo nous a transmis le courrier reçu (rapidement) après l’organisation par les habitants du quartier Charles Michels d’une brocante sauvage sur le parvis de la Gare afin de dénoncer l’abandon citoyen de ce quartier par toutes les collectivités. cf article « brocante sauvage« , « les habitants se mobilisent contre l’insécurité » et « le rapport sur les fumées nocives« .
Voici la lettre de 2 pages reçue en réponse :
Rien de nouveau… Sauf qu’on parle toujours de baisse de dotations mais pas de l’augmentation des impôts locaux qui au final représentent plus que la baisse. Sortez les mouchoirs, les violons et surtout serrez les dents…
Bill
L’avant dernier paragraphe est tout de même d’une grande mauvaise foi ! Reprocher à la brocante sauvage d’occuper illégalement le parvis de la gare, alors qu’on laisse depuis plus de dix ans (dix ans!) ce parvis squatté tous les jours par des marchant-ds ambulants illégaux de toute nature (au risque de la santé des consommateurs), c’est très fort ! Faible avec les gens qui s’imposent, désagréable avec les citoyens de bonne foi qui ne trouve que cela pour protester en dernier recours, voilà qui n’est pas très équitable…le comble étant de dire que Goldo contribue à alimenter « les discours de ceux qui considèrent qu’à Saint-Denis tout est permis », c’est un peu montrer le doigt du sage qui montre la vérité.
Je viens de faire une réponse, je la transmets, si vous pensez qu’elle doit être publiée sur ce blog pas de problème du moment que mes coordonnés ne paraissent pas.
Réponse Pathétique encore les fautes des autres la ville es une ville de non droit non pas a cause d initiative d’habitants mais bien de la municipalité qui es rester sourde au appelle et demande des habitants l
Courage Goldo
On apprend que la délégation des parents d’élèves de l’école en préfabriqué qui subit les fumées toxiques du campement rom voisin n’a pas été reçue par le maire hier. Les parents ont du coup refusé d’être reçu à la place du maire par le maire adjoint Michel Ribay. Et apparemment le maire-adjoint « à l’enseignement primaire et à l’enfance », David Proult est aux abonnés absents… Que doivent faire les parents pour être enfin entendus par le maire ? Une brocante sauvage devant la mairie peut-être ?!…
Le maire va-t-il porter plainte contre « Le Parisien », ou s’ils reprennent les informations sur la mise en danger de la santé de ces écoliers et des riverains contre « Le Point », « L’Express », « Marianne », « Libération » ou à nouveau contre « Le Figaro » ? Au lieu de s’agiter contre la presse et de lui faire des procès, le maire serait mieux inspiré de se préoccuper des problèmes de sa ville, surtout quand la municipalité est directement responsable de ces problèmes !
Paillard qui se défile et qui est aux abonnés absents ce n’est plus un scoop !
Par contre Michel Ribay, je l’ai côtoyé à plusieurs reprises quand j’habitais Pleyel ; il a une qualité d’écoute indéniable et je pense que c’est une erreur de l’avoir snobé car c’est un gars qui aime bien le concret.
La phrase « tout est permis à Saint-Denis » devrait être un aveu de faiblesse et d’impuissance de la part d’un maire qui est le garant du bon ordre de sa ville en face d’une ABSENCE DE RESULTATS plutôt qu’un avertissement ou une mise en garde vis à vis de Goldo qui depuis des années dénonce les problèmes du parvis de la gare et des alentours et de tous ceux qui se mobiliseraient contre la stagnation de tous les problèmes récurrents. Malheureusement quand on discute entre dionysiens la phrase : « mais on a dénoncé, averti, fais des démarches, il n’y a pas de changement et même ça empire » revient constamment.
Le dernier paragraphe n’est pas mal non plus « Restant à votre écoute et souhaitant que des mobilisation communes construite entre citoyen et collectivité pour obtenir la pleine mobilisation des services de l’état pour rétablir l’égalité républicaine… »
En gros, si vous faites une manifestation, laissez nous vous accompagner et donc diriger vos revendication contre les méchants de l’état qui sont forcément responsable de cette situation. Bizarrement dans les autres villes que l’état a laissé à l’abandon, on remarque pas ce genre de problème, comme des barbecues près d’une gare ou une école en préfabriqué à coté d’un camp de Rom…etc
Quoi qu’il arrive à Saint-Denis, c’est comique. J’arrive a un stade o% les paroles de notre cher maire sont risibles. Il est déconnecté de la réalité et je pense qu’il doit avoir la pression des ses camarades.
« L’occupation illicite du parvis n’est pas une solution » est ce qu’il dit cette phrase à tous les vendeurs à la sauvette?
je soutien goldo dans toutes ses démarches qu’elle fait.
Je trouve dommage que chacun agit dans son coin, alors que si tout le monde se mettait ensemble sa bougerai un peu plus.
concerna nt les brocantes sauvage sa prouve bien qu’il y a un problème de prendre des décisions dans cette ville à par ses arrêtés car il ne c’est pas déplacer il a préféré envoyé un élu responsable du quartier.
en attendant cette ville ont peut tout improviser sans être gêner d’être déloger.
honte à ce maire qui évite tous les problèmes que sa ville rencontre, n’écoute pas les citoyens.
Bonjour à tous.
D. PAILLARD est un faible avec les forts et fort avec les faibles. C’est un personnage nuisible qui se cache derrière les actions sociales pour se montrer.
C’est navrant mais dans le JSD (organe de diffusion de la municipalité), peu ou pas d’articles sur les situations sociales des agents municipaux, des contractuels, des CDD, des assistantes sociales en souffrance). Déjà qu’il ne s’occupe pas des personnes qui travaillent avec lui, vous pensez bien que les habitants sont le derniers de ces soucis.
Il donne le change derrière la communication mais dans les faits… Rien. C’est creux et sans aucune consistance.
Il va porter plainte, aux frais du contribuables, et il va se faire débouter par le peu d’arguments en sa faveur. Il parle « d’inexactitudes »…
Son discours est toujours aussi navrant.
Courage les amis. Encore 3 ans. En fait 2 ans… On sait bien que la dernière année et l’occasion de surmenage à la mairie pour pouvoir se maintenir. Les promesses vont fuser, les rues pourront briller, etc…
Personne n’est dupe.
3 ans ce peut-être long mais nous espérons que d’ici la la procédure en justice aura avancé et suivant comment elle aura avancé, cela pourra changer la donne. En attendant il est difficile de vivre dans cette ville même quand on n’est pas précaire et en bonne santé, alors pour les autres c’est du registre de l’impossible je pense.
il Ya un article sur le site du JSD qui concerne les fumées nocives. Je tiens a repréciser qu’il ne s’agit pas de difficultés a respirer pour certains c’est un risque de mise en danger de la vie d’autrui. Obligé de faire intervenir le Samu pour étouffement du a cette ingestion de fumées aurait du alerter depuis le début, ce qui a été mimisé et pas pris au sérieux.
Depuis hier soir nous avons appris que l expulsion du camp devrait se faire aujourd hui mercredi 6juillet.il nous a ete précise que ce ne sera pas aux aurores mais ds la journée ss precisicion d ‘heure.a ce moment à priori même si je ne suis pas sur place il ne se passe rien car aucun de mes voisins m ont prévenue.
J avais tout juste termine ce commentaire qu une de mes voisines m a appelee pour me dire que l expulsion avait lieu les policiers etant sur place. Maintenant reste a voir comment ils vont gerer ce terrain qui ne doit pas rester ouvert sinon c est la porte ouverte a tous les possibles
JSD le 6 juillet :
« Le bidonville Coignet, ce terrain près de la gare de Saint-Denis où depuis deux ans habitaient dans un grand dénuement des familles originaires de Roumanie et de Bulgarie, a été évacué par les forces de l’ordre et rasé par les bulldozers mercredi 6 juillet, en début d’après-midi. » (…) « L’évacuation s’est déroulée dans le calme. Les résidents ont rassemblé leurs affaires avant de partir. » (…)
http://www.lejsd.com/content/fin-du-bidonville-coignet
Très intéressant de comparer l’article du « Parisien » (voir ci-dessous) rappelant, lui, les décisions de justice non appliquées et les nuisances de ce campement rom avec l’article de Sébastien Banse dans le « JSD » qui oublie bizarrement d’évoquer ces informations majeures et fait uniquement dans le compassionnel… Mais S. Banse nous a habitué à se servir du « JSD » non pour informer les dionysiens, qui financent ce journal, mais pour défendre son point de vue politique très personnel.
Extraits de l’article du « Parisien » :
« Des familles roms errent depuis mercredi avec de gros sacs à la main rue Charles-Michels, à Saint-Denis. Dans l’après-midi, leur bidonville, situé sur le parvis ouest de la gare, sur un terrain appartenant à la SEM Plaine Commune Développement, a été évacué. Une centaine de personnes y vivaient depuis le printemps 2014.
Ce campement avait fait l’objet de deux ordonnances d’évacuation du tribunal d’instance de Bobigny, l’une donnant un délai jusqu’en septembre 2015, non exécutée par la préfecture ; la seconde, pour fin juin 2016, exécutée mardi.
Face aux inquiétudes exprimées par les riverains concernant les dégagements de fumées, à proximité de l’école Pina-Bausch, la ville a missionné l’Agence régionale de santé (ARS) et le laboratoire central de la préfecture de Paris pour effectuer des analyses de la qualité de l’air. Ces analyses ont conclu, en mai 2016, à la nécessité de faire cesser les activités de brûlage sur le bidonville, du fait de la toxicité des fumées. » (…)
« Saint-Denis compte toujours six bidonvilles.»
http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/saint-denis-derriere-la-gare-le-bidonville-coignet-a-ete-evacue-06-07-2016-5946409.php
Je précise que ce camp existe depuis plus de 2 ans puisqu il était installé depuis au moins 3 ans avant, 50m plus loin
C est la construction de l école qui les a délogé et là prés d une ecole et devant nos fenêtres ca a changé la donne. Ceci veut dire que si des familles étaient en contrat de réinsertion, elles l étaient depuis au moins 4 ou 5 ans et que rien n a bougé.
En attendant une famille résiste et squatte le Parvis.ils ont dormi cette nuit sur le parvis.de nouveaux propriétaires devraient prendre possession de leur logement dans peu de temps.ils vont avoir comme décor le camp détruit et peut être les quartiers s ils résistent devant leurs fenêtre.ils vont être réjouis de vivre dans cette ville des « sans ».en attendant je pense que si les riverains et parents n avaient pas mis la pression on aurait encore eu leur présence pendant un moment.