Sénatoriales 2017 en Seine-Saint-Denis

Les sénateurs sont élus par département tous les 6 ans (avec un renouvellement de la moitié du Sénat tous les 3 ans qui concerne en 2017 le département de Seine-Saint-Denis). Ils sont élus par des « grands électeurs » : conseillers municipaux (une partie du conseil ou pour les communes plus importantes la totalité du conseil auxquels s’ajoutent des « délégués » élus par ces conseils municipaux), conseillers départementaux, conseillers régionaux et députés du département.
Ainsi à Saint-Denis, il y a 155 « grands électeurs »(GE), les 55 conseillers municipaux plus 100 « délégués ». Le vote a eu lieu le 30 juin avec les résultats suivants : PCF-FG : 38 délégués et donc, avec les conseillers municipaux, 58 GE, Rouge Et Vert Ensemble insoumis : 13 délégués et donc 20 GE, PSG : 17 délégués et donc 26 GE, EELV : 7 délégués et donc 11 GE, PCF dissident : 2 délégués et donc 3 GE. Et pour l’opposition municipale : PS : 21 délégués et donc 32 GE, DVG (ex- PS) : 2 délégués et donc 3 GE. Enfin 2 conseillers municipaux absents lors du vote donc 2 GE.
Lors des dernières élections en 2011, il y avait eu sur les 6 sénateurs élus : 3 sénateurs PS-EELV-PRG, 1 sénatrice PCF-FG (le PC avait alors raté de peu l’élection d’un deuxième sénateur qui aurait dû être Didier Paillard…), 1 sénateur UMP, 1 sénateur Nouveau Centre -MoDem. Mais les élections municipales de 2014 ont été très défavorables à la gauche dans le 93 et la composition des « grands électeurs » est en 2017 plus marquée à droite. Cependant les résultats du vote ce 23 septembre dépendront beaucoup des listes présentées et de la personnalité des candidats.
Or il y a peu d’informations pour l’instant sur les candidatures. On sait cependant que les sénateurs Philippe Dallier (LR), Vincent Capo-Canellas (UDI), Eliane Assassi (PCF), Gilbert Roger (PS) et Evelyne Yonnet (PS) sont candidats à un nouveau mandat. Et pour « La République en Marche », le candidat et tête de liste est Patrick Toulmet, qui préside la Chambre des Métiers et de l’Artisanat en Seine-Saint-Denis.
Les candidatures actuellement sont d’abord celles des sénateurs sortants, mais la sénatrice ex-EELV ne se représente pas et elle n’a pas réussi à imposer un candidat à son ancien parti.
Le PS qui avait deux sénateurs n’arrivera probablement à conserver qu’un seul siège. Le PC conserverait son siège avec la réélection de la sénatrice sortante. Et « France Insoumise » ne présentera pas de candidat. Ils n’avaient aucune chance d’obtenir un élu de toutes façons.
A droite, l’UDI devrait conserver son siège et LR espère un siège de plus ce qui lui permettrait d’avoir deux élus.
La liste présentée par Patrick Toulmet (LREM) est, elle, atypique car elle comportera des candidats d’origines politiques différentes. Elle devrait se composer d’une EELV, d’une PS, de 3 LREM, de 2 UDI et d’1 LR, à l’image de la majorité présidentielle.
Dix listes ont été déposées en préfecture ce vendredi pour les élections des 6 sénateurs de la Seine-Saint-Denis le 23 septembre :
1. Liste PS
Gilbert Roger- Anne Déo- Daniel Guiraud- Sabrina Métayer- Adel Ziane- Leila Slimane- Jean-Claude Eberhardt- Véronique Moreira
2. Liste FN
Gilles Clavel- Huguette Fatna- Jean-François Périer- Line Valles- Sébastien Jolivet- Alexandra Bourgoin- Patrice Vella- Nelly Lestradet
3. Liste PC
Eliane Assassi- Fabien Gay- Sofia Boutrih- Julien Luneau- Sylvie Badoux- Samir Amziane- Mériem Derkaoui- Florian Vigneron
4. Liste LR
Philippe Dallier- Annie Delmont-Koropoulis- Thierry Meignen- Brigitte Marsigny- Geoffrey Carvalhinho- Brigitte Espinasse- Alain Schumacher- Bénédicte Aubry
5. Liste LREM
Patrick Toulmet- Nadia Zaïd- Gérard Prudhomme- Elsa Wanlin- Benjamin Giami- Nadège Guillard- Salah Bourdi- Sindhiya Soupramanian
6. Liste UDI
Vincent Capo-Canellas- Marie-Christine Gros-Favrot- Jean-Michel Genestier- Fatima Marie-Sainte- William Delannoy- Samia Azzouz- Laurent Rivoire- Delphine Schlegel
7. Liste PRG
Ahmed Laouedj- Fatou Sagna- Gérard Cosimi- Lydia Hornn- Toby Frajerman- Rose-Marie Augustin- AbderrahimHafidi- Samia Fettal
8. Avançons ensemble pour la Seine-Saint-Denis (DVG)
Aïssata Seck- Henri Lelorrain- Marion Jobert- Aïssa Benzouaoui- Mélissa Youssouf- Jean-François Quillet- Elise Boscherel- Ahmet Yalcinkaya
9. Liste Notre avenir (DVG)
Anina Ciuciu- Mehdi Bouteghmes- Véronique Decker- Vassindou Cissé- Claire Nicolas- Lionel Brun- Fatou Meite- Sébastien Freudenthal
10. Liste Fidelité et amitié pour le 93 d’abord (DVD)
Eric Raoult- Isabelle Lopez- Yves Barsacq- Valerie Foutieau- Benoît Labenne- Corinne Sapet- Jacques Despert- Nadine Morel
La surprise vient surtout du PS qui s’illustre en éliminant au dernier moment la sénatrice sortante Evelyne Yonnet de sa liste pour présenter en n°2 une candidate EELV, espérant ainsi avec cet accord électoral recueillir les voix des « grands électeurs » EELV.
Un pari risqué car ces derniers pourraient se porter sur d’autres listes !… La sénatrice EELV sortante (qui ne se représente pas) soutient la candidate qui mène une autre liste intitulée « Notre avenir ». Et la liste menée par Patrick Toulmet (LREM) présente aussi en n°2 une candidate ex-EELV. De plus, une liste PS dissidente se présente ainsi qu’une liste du PRG (qui était allié au PS en 2011).
A droite, en plus des deux listes UDI et LR, une liste concurrente de dernière minute est apparue conduite par Eric Raoult.
Une liste « dissidente » du PS (la liste 8) très téléguidée ! La tête de liste était porte-parole de Benoît Hamon pour les présidentielles et la liste est composée de « frondeurs ».
Pour qui vont voter l’ex-député Mathieu Hanotin et ses amis ? Une question à poser aux responsables socialistes dionysiens…
On ne remerciera jamais assez la candidate de LREM aux élections législatives de juin dernier pour avoir contribué à éliminer dès le premier tour le député socialiste sortant et donc finalement faire élire le candidat du PCF-FI. Elle a ainsi contribué à réduire les chances d’alternative politique pour l’élection municipale de 2020. Espérons que l’abstention soit moins forte et que la situation politique de notre pays la permette tout de même.
Malheureusement, je pense que le candidat socialiste s’est tué tout seul… Et même on peut le remercier d’avoir monté l’affaire « Marchand de sommeil », puis d’avoir appelé à voter S PEu et d’avoir ainsi contribué à l’élection du PCF – Insoumis.
@cording, la candidate LREM n’a pas permis l’élimination du candidat PS. Ce sont les électeurs qui n’en voulaient plus. J’espère que tu vois la petite nuance..
Il avait qu’à rester à Saint Denis et ne pas immédiatement démissionner de son mandat local… Les électeurs ne sont pas cons, ils ont une mémoire…
@cording. J’ai oublié le principal, les élus locaux socialistes ont appelé à voter au 2eme tour pour Stéphane Peu ou contre la candidate en marche.
Sans ce soutien, le candidat communiste ne serait pas député
@ Houari
Même sans le soutien des socialistes le candidat PC-FI aurait été élu étant donné la faible participation, et vu le score effectif des 2 candidats el lice au second tour.
Il est certain que le candidat socialiste à contribuer à sa propre élimination dès le premier tour par son absence, négligence de son ancrage locale : absence de résidence effective à Saint Denis, absence au conseil municipal et lors de toutes les manifestations publiques, au profit d’une course dans et pour une cause nationale en faveur d’un bien incertain Benoît Hamon investi par le PS à en tant que candidat du parti surtout contre Valls sans une entente réelle au sein du PS.
J’ai lu dans le JSD que le M1717 autrement dit le mouvement de Benoît Hamon tenait une réunion dans notre ville. IL semble donc que l’ex-député socialiste persiste dans l’erreur à soutenir le socialiste qui a connu un échec retentissant, historique. Aucun des deux ne semble avoir tiré le moindre enseignement de leurs échecs.
Conseiller municipal PCF-Front de Gauche de Saint-Denis et donc de droit « grand électeur » de la Seine-Saint-Denis, dimanche 24 septembre je voterai pour la liste citoyenne de gauche conduite par Anina Ciuciu. Et j’engage les grandes électrices et grands électeurs de notre département à faire de même. J’explique les raisons de ce choix de façon détaillée dans une lettre ouverte sur mon blog, là : http://philippecaro.over-blog.com/2017/09/elections-senatoriales-et-si-nous-nous-en-melions.html
Cette jeune femme, élève avocate et écrivaine, est née il y a 27 ans en Roumanie dans une famille Rrom, puis passée par un camp près de Rome, au milieu de 800 autres Rroms et a dû mendier avec sa mère et ses sœurs pour survivre. Engagée, elle est co-fondatrice du « Mouvement du 16 mai », militante de « la Voix des Rroms », marraine de l’ASET93 et porte-parole de la campagne « École pour tous ».
Son parcours est une belle démonstration de ce que notre République est capable de permettre à ses enfants. Qui y viennent au monde ou qui la choisissent. Et je pense que la Seine-Saint-Denis s’honorerait à être le premier département en France à porter au Parlement une femme issue d’une des populations les plus maltraitées d’Europe. De cette population, bouc émissaire facile de tous les maux de notre société alors qu’elle ne compte qu’à peine 20.000 personnes sur notre territoire.
Par ailleurs, la liste que conduit Anina Ciuciu est composée de militant-e-s de terrains qui veulent « porter la voix et les causes de notre territoire ». Bref, des citoyennes et citoyens qui ont décidé qu’il fallait qu’ils s’en mêlent ! Et dont la démarche voisine donc celle que nous avons initié à Saint-Denis lors des dernières élections législatives.
Un reportage de « Libération » sur le candidat « En Marche » aux sénatoriales :
Sénatoriales : Toulmet, la campagne dans son coin – « Libération » le 22 septembre 2017 à 19:46
Extraits :
Sa campagne tout en SMS et coups de fil ne se prête pas à l’image. Trop désincarnée. Trop statique aussi : sa drôle de guerre a pour cadre principal la chambre des métiers de l’artisanat, qu’il préside. Le fauteuil roulant dans lequel l’a cloué la polio contractée dans sa petite enfance y est pour peu. L’anonymat que le passage des dizaines d’apprentis du campus garantit au visiteur, pour beaucoup : les grands électeurs du département qui passent voir le candidat LREM tiennent à la discrétion.(…)
Cette campagne en chambre, Patrick Toulmet ne s’y attendait pas. Et pour tout dire, l’ex-conseiller régional UDI d’Ile-de-France ne trouve pas le grenouillage «enthousiasmant» : «Je ne suis pas un vrai politique, même si je les connais presque tous sur le département. Moi, j’aime la pratique, le contact. Comme ce que je fais ici : sortir les jeunes de la galère.» Fin juillet, le texto du chef de l’Etat lui annonçant son investiture l’avait pourtant transporté. Pour celui que les médias avaient dit «ministrable», preuve était faite que l’«ami», le «fils», suivi meeting après meeting, des balbutiements d’En marche jusqu’à l’apothéose, ne l’avait pas oublié. Grognard fidèle, Toulmet s’est aussitôt mis au travail. «On a eu l’agréable surprise de constater que 87 grands électeurs de Seine-Saint-Denis, adjoints au maire ou conseillers municipaux, étaient affiliés à En marche», se souvient Sébastien Ménard, son directeur de campagne, candidat malheureux aux législatives. Un socle modeste au regard des 2 072 grands électeurs que compte le département. Mais suffisant pour disposer d’un relais susceptible d’identifier les futurs votants dans chacune des 40 villes de Seine-Saint-Denis. Car Toulmet le découvre vite : pouvoir parler aux grands électeurs est en soi un vrai défi. «On a envoyé un courrier à tous les maires du département pour leur demander l’autorisation d’organiser une réunion publique avec leurs conseillers municipaux», explique-t-il. «Ils n’ont été que cinq ou six à me répondre favorablement…» (…)
Dans le département le plus pauvre de France, les entrées de Toulmet à l’Elysée ne laissent pas indifférents. De quoi donner un «petit côté Téléthon» à sa campagne. «Dès 8 heures, on m’appelle en me promettant de nouvelles voix. On verra», confie ce proche de Macron. «Inquiet» dans l’instant, rêveur la minute suivante : «Vous vous rendez compte : un mec en fauteuil roulant au Sénat ? Ils auraient un sacré problème, tous ces politiques…»
http://www.liberation.fr/france/2017/09/22/senatoriales-toulmet-la-campagne-dans-son-coin_1598299
Pour les résultats nationaux des sénatoriales des résultats commencent à être connus mais il faudra attendre le milieu de cet après-midi de dimanche pour les six sénateurs à élire en Seine-Saint-Denis.
Il faut en fait distinguer le cas des départements les moins peuplés, où un ou deux sièges sont en jeu, des autres. Dans ce premier cas, le scrutin est majoritaire, et les bureaux de vote pour le premier tour ont fermé à 11 heures. Dans le cas où un second tour est nécessaire, les bureaux ferment à 17h30. La fermeture à 15 heures concerne les départements les plus peuplés, où le scrutin se joue à la proportionnelle et où il n’y a donc qu’un seul tour.
La file d’attente des « grands électeurs » ce matin à la Préfecture :
Les résultats des élections sénatoriales en Seine-Saint-Denis sont les suivants :
Liste LR –Philippe Dallier : 567 voix et 2 élus
Liste PC – Eliane Assassi : 408 voix et 2 élus
Liste PS – Gilbert Roger : 386 voix et 1 élu
Liste UDI – Vincent Capo-Canellas : 309 voix et 1 élu
Liste LREM – Patrick Toulmet : 183 voix
Liste PS dissidente – Aissata Seck : 145 voix
et les autres listes rassemblent moins de 80 voix.
Succès attendu des listes LR et UDI qui bénéficient du succès de la droite et du centre aux élections municipales de 2014. La liste PS, allié à nouveau avec EELV, connaît un net recul puisqu’elle passe de 3 sénateurs élus en 2011 à un seul sénateur en 2017. Cela s’explique par le recul du PS aux municipales de 2014, mais surtout car la présence d’une liste PS dissidente, proche des partisans de Benoît Hamon, a favorisé finalement le PC et lui a permis de regagner le deuxième siège de sénateur qu’il avait perdu en 2011. LREM n’obtient pas le siège de sénateur espéré, ce qui est logique vu la jeunesse de ce mouvement qui n’était pas présent lors des municipales de 2014.
Et « France Insoumise » ? Aucun candidat. Aucun sénateur élu donc. Pourtant ils avaient des élus sous des étiquettes diverses (Parti de Gauche, Front de Gauche, Ensemble, etc…) aux municipales de 2014 dans notre département. Ont-ils eu peur de mesurer leur véritable influence en tant que FI dans les conseils municipaux ? C’est probable.
« Gilbert Roger dénonce les frondeurs au sein du PS »
« Le Parisien » – 25 septembre 2017
« Les divisions n’en finissent pas de miner le parti socialiste de la Seine-Saint-Denis. Balayé à l’élection présidentielle de 2017 – Benoît Hamon a recueilli 8,41 % des voix contre 47,79 % pour François Hollande en 2012 – pulvérisé aux législatives passant de 9 députés à aucun, le PS n’a pu conserver qu’un seul siège de sénateur sur deux. » (…)
[Le seul sénateur socialiste réélu, Gilbert Roger, met en cause] « les agissements de certains élus PS proche de Benoît Hamon. « Ils doivent choisir : rester au PS et suivre la ligne ou quitter le parti. » Gilbert Roger est en colère et le fait savoir. Il n’hésite d’ailleurs pas à nommer ceux qui seraient, selon lui, responsables de ce résultat. « Mathieu Hanotin, Stéphane Troussel, Sylvine Thomassin, Olivier Klein, tous ces frondeurs doivent prendre leurs responsabilités ou bien ils seront exclus, espère-t-il. » (…)
http://www.leparisien.fr/aubervilliers-93300/senatoriales-en-seine-saint-denis-gilbert-roger-denonce-les-frondeurs-au-sein-du-ps-25-09-2017-7286010.php
Les « frondeurs » ayant, de fait, offert un siège au PCF, il est clair que les alliances PS-PCF à Saint Denis sont lancées. Le silence des socialistes de la ville a toujours été coupable.
Comment une soit disant opposition au conseil municipal pouvait être à se point silencieuse. Ce silence prépare t il des alliances aux futures municipales comme les bruits de couloir le font entendre. ?
Cette future alliance servira-t- elle à recaser tous les ex collaborateurs de Hanotin qui se sont retrouvés sans emploi après toutes les défaites socialistes ? Il ne faut pas que les dionysiens soient les victimes de ces arrangements entre copains…
Mais pour quoi donc la municipalité actuelle ferait-elle des cadeaux aux socialistes si affaiblis par les dernières élections de ce printemps? Elle peut se sentir en position de force pour refuser tout accord ou proposer un accord léonin aux socialistes qui, s’il leur reste un peu de fierté ne peuvent que le refuser. Je pense qu’il n’y aura au mieux qu’un désistement réciproque pour le second tour si la droite et l’extrême-droite représentait une quelconque menace électorale ce qui est loin d’être le cas.
Au fait que devient Madame Hayette Hamidi, la candidate de la droite et du centre depuis ? Elle brille par son absence comme tout dirigeant de droite sur le plan local. Elle prétendait se préparer pour les municipales de 2020 pour conquérir la mairie en accord avec Valérie Pécresse? C’est bien la preuve, une fois de plus qu’aucun dirigeant de la droite et du centre n’envisage sérieusement cela et même une présence locale affirmée et constante. On peut toujours critiquer les uns ou les autres, ou bâtir un château en Espagne, un plan sur la comète il faudrait commencer par être sérieux soi-même : avoir une existence politique constante, rigoureuse et à long terme. Il n’y a pas que le PS à avoir été destabilisé par l’irruption et la victoire de Macron et de La République en Marche mais aussi la droite et le centre dont Macron fait la politique qu’ils préconisaient peu ou prou au point que logiquement certains d’entre eux l’ont rejoint.