Squat, fêtes payantes et tapage nocturne sur la Plaine St Denis

Bonjour,
je voudrais vous signaler l’existence d’un énorme squat sur la plaine st Denis, il est situé dans un ancien bâtiment industriel qui possède 2 entrées. L’une par le 150 av du Président Wilson et l’autre par le 10 rue de la Montjoie.
Ce squat génère des nuisances sonores le week end. Les occupants organisent des soirées dansantes payantes avec en plus des agents de sécurité aux entrées, un comble !!!.
Samedi 26 novembre 2016, la fête a battu son plein jusqu’à 8 heures du matin, empêchant les riverains de dormir.
Aujourd’hui nous sommes le samedi 3 décembre et la nouba recommence, j’ai appelé la police qui me rétorque qu’ils ( les squatteurs) ont des autorisations municipales pour faire la soirée.
Nos élus sont aux abonnés absents et nous autres riverains sommes impuissants. La police ne peut pas intervenir, la Mairie laisse faire, cette ville va mal !!!
Montjoie
Si ce que vous dites est vrai : un immeuble squatté, des fêtes payantes organisées avec une autorisation municipale et aucun respect de l’environnement, c’est juste… hallucinant. Comment fait-on pour obtenir des autorisations lorsqu’on n’est pas propriétaire ou locataire légal ? Et c’est quand même le top de pouvoir organiser des soirées sans payer un sou de charges ou être obligé de suivre les trop méchantes lois qui obligent à veiller à la sécurité des clients, à protéger les voisins des nuisances, etc, tous ces trucs qui pourrissent la vie des organisateurs d’événements et qui limitent drastiquement les endroits de fêtes possibles. Heureusement qu’il reste St Denis.
bonjour
Effectivement cette ville va très mal. Profitez du nouveau maire monsieur Russier,il va recevoir les habitants une fois par semaine le mercredi. Faites vous entendre par ce biais. je dirai que cette va plus que mal ,elle marche sur la tête. On va encore peut-être entendre parler d’un nouveau fait divers illégal dans ce squat. goldo
Je n’y crois pas un instant. Les organisateurs de ces fêtes payantes mentent certainement ! Aucun maire ou maire-adjoint, à moins d’être fou, ne donnerait une autorisation officielle à une manifestation publique dans un bâtiment occupé illégalement. Le moindre accident l’amènerait devant les tribunaux et la responsabilité de la Ville serait engagé.
S’agit-il vraiment d’un squat ? Qui est le propriétaire de ce bâtiment industriel ? Dans tous les cas, vous pouvez vous retourner contre lui et porter plainte, et évidemment protester auprès du nouveau Maire Laurent Russier et du Maire-adjoint Slimane Rabahallah, encore et toujours délégué à la « tranquillité publique ».
Aussi, la maire adjointe en charge du quartier de la Plaine, Suzanna de la Fuente, car je ne pense pas, comme Suger, que la ville est donné autorisation à un squat, par contre, vous pouvez porter plainte contre le propriétaire et les occupants
Un campement d’une centaine de tentes s’est constitué à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris, non loin du centre d’accueil pour migrants ouvert le mois dernier dans la capitale.
Serrées les unes contre les autres, les petites tentes multicolores, abritant pour certaines deux à trois personnes, ont été montées sur le terre-plein central de l’avenue du Président-Wilson, à quelques centaines de mètres de la porte de la Chapelle, où se trouve le centre parisien de premier accueil pour migrants.
Ce dernier a ouvert le 10 novembre avec pour défi de mettre fin aux incessantes reconstitutions de campements sur les trottoirs parisiens ces derniers mois. Selon des bénévoles d’Emmaüs rencontrés sur place, les premiers migrants sont arrivés à Saint-Denis le 24 novembre. Comme d’autres migrants installés sur l’avenue, Ali, un Afghan de 23 ans dit s’être présenté à trois reprises devant le centre de la porte de la Chapelle. « Dès six heures le matin il y a la queue, 200 personnes attendent de pouvoir entrer », explique-t-il à l’AFP. « Mais il n’y a pas de place, alors on revient ici », ajoute-t-il.
Avec ses 400 lits, le centre d’accueil parisien héberge des hommes seuls qui peuvent y rester entre cinq à dix jours avant d’être orientés vers d’autres lieux plus pérennes, en fonction de leur situation: centre pour demandeurs d’asile, centre d’accueil ou d’orientation etc. Il doit accueillir chaque jour entre 50 et 80 personnes, soit le nombre de migrants arrivant chaque jour à Paris, selon les estimations.
Le campement de l’avenue du Président-Wilson est « dans le viseur » de la préfecture de Seine-Saint-Denis, a déclaré cette dernière à l’AFP, évoquant une centaine de personnes au total installées sur l’avenue, où campent aussi depuis août des squatteurs expulsés d’un immeuble. La « réponse sera assez ferme », a ajouté la préfecture sans donner plus de détails.
effectivement cet AM en passant avec le 153 j’ai vu.
Goldo
« Le Parisien » publie un article à ce sujet : « Les migrants plantent leurs tentes à Saint-Denis » (Le Parisien le 7 décembre 2016, 20h50), où l’on peut apprendre la position de la municipalité.
Extraits :
(…) L’arrivée de ces naufragés de l’exil suscite des réactions diverses dans le quartier. Karima, Amel, et quelques autres mères de famille se relaient depuis quelques jours pour distribuer des boissons chaudes, du riz, des soupes… en plus de l’association Emmaüs, qui prend contact avec eux. (…) Un homme s’avance, l’air rogue, pestant contre le campement et ses ordures : « Vous pensez que c’est pas assez la m… comme ça à Saint-Denis ? »
L’éclosion de ces campements de fortune avait fait réagir l’ancien maire PC de Saint-Denis, Didier Paillard. La préfecture indique qu’il avait sollicité le concours de la force publique le 24 novembre dernier, pour évacuer ces campements mais aussi celui d’anciens squatteurs expulsés d’un immeuble de l’avenue. Son successeur, Laurent Russier, a réécrit dès lundi au préfet. S’il souligne dans son courrier « d’évidents problèmes de nuisances […] et surtout des risques de sécurité avérés pour les personnes concernées », l’élu précise cependant qu’il « ne saurait soutenir une nouvelle évacuation sans avoir plus de certitude sur la mise en place […] d’un dispositif d’accompagnement […] ». (…)
C’est qui le maire de Saint-Denis ?… L’ancien maire Didier Paillard et son successeur Laurent Russier ont demandé l’expulsion de la fin de ces campements sur les allées de l’avenue Wilson. Mais dans un tweet du 9 décembre (un dans le tsunami des tweets de cet élu qui passe son temps à cela !) Madjid Messaoudene écrit :
Madjid Messaoudene @MadjidFalastine
FAUX. Je l’ai pourtant dit hier à votre journaliste nous ne demandons pas l’évacuation.
Ah bon ! Mais, alors, la question est posée : y-a-t-il encore un maire à Saint-Denis ? C’est quoi cette municipalité qui dit une chose et son contraire ?!…
« Le Parisien »consacre un long article pour rendre compte de l’expulsion des campements sur l’avenue Wilson . On peut y apprendre le soulagement du maire devant cette évacuation, mais tous les élus de sa majorité municipale partagent-ils vraiment cette position ?…
Voici le passage de l’article concerné :
« Saint-Denis : les migrants de l’avenue Wilson évacués » « Le Parisien » 16 décembre 2016, 20h50
(…) Le maire ne veut pas d’autres campements
Pour le maire (PC) de Saint-Denis, Laurent Russier, la formation du campement de Saint-Denis est la conséquence directe de l’ouverture du centre d’accueil parisien, à la porte de la Chapelle. « Notre ville a été la victime d’un dispositif porté par la ville de Paris et l’Etat, et qui s’avère sous-dimensionné, estime l’élu, plutôt soulagé de cette évacuation. On ne pouvait accepter une installation pérenne, qui posait problème aux riverains, et mettait en danger les migrants eux-mêmes. » Laurent Russier espère que le travail va désormais s’engager « pour éviter que se remettent en place des campements de ce type ». Un rendez-vous a été pris « tout début janvier », avec Dominique Versini, maire adjointe de Paris.
http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/saint-denis-les-migrants-de-l-avenue-wilson-evacues-16-12-2016-6465303.php
Je n’y crois pas une seule seconde.
Cet épisode des migrants est une occasion inespérée pour la Mairie coco de tuer dans l’oeuf le changement électoral du fait de la démographie immobilière récente, en faisant craquer les quelques parisiens non-communistes qui s’y sont installés pour le foncier abordable.
Ca peut sembler cynique, mais on est à St Denis.
Voici la page facebook du squat – https://www.facebook.com/Le-Costart-Saint-Denis-1032235786867223/?fref=ts –
Ils nous ont dit qu’ils allaient continuer a faire des soirées festives payantes et qu’ils s’en foutaient pas mal des riverains car dans 3 mois ils seraient expulsés du squat.
Donc ce serait bien un squat et ces soirées sont alors totalement illégales… Qu’en dit le maire-adjoint à la « tranquillité publique » ? Et le nouveau maire ?
Cette ville a définitivement besoin de changement , l’alternance !
Laurent Russier n’est que le clone de Didier Paillard.
Trop c’est trop ! L’ancrage communiste doit cessé.
Alors certains vont me dire sans doute que « la droite ou la gauche c’est pareil etc » , moi je pense que non.
Les habitants du quartier de la Plaine sont totalement délaissés. On nous vend à chaque fois la fierté d’avoir le Stade de France, oui certes mais la population de la Plaine ? Les élus ne pensent que « Centre-ville »
Alors maintenant stop , l’alternance republicaine vite !
Bonjour.
@Kev
Quand on voit le centre ville…. Les élus n’y pensent même pas une seconde.
Ils pensent surtout à rester au pouvoir. Ce sont des incompétents notoires. M. SOULAS est toujours en poste avec ce qui s’est passé au CTM. Donc, je ne fais pas d’illusions sur ce que pense ces élus.
C’est pas un problème d’étiquette politique, c’est l’absence de démocratie dans cette ville. Quand je vois le PSG de Saint Denis aux municipales, critiquer D. PAILLARD, puis à l’entre deux tours, fusionner lâchement pour gratter des postes…. Idem avec le PS lors des départementales. Et puis faire croire à la fin qu’on est contre le PS. C’est d’une faiblesse intellectuel incroyable.
L. RUSSIER, malgré son diplôme d’ingénieur, est du même niveau car il est prisonnier de l’appareil politique du PCF.
C’est une façon de faire de la politique d’un autre temps.
Résultat: La démocratie recule car les taux abstentions n’ont jamais été aussi haut.
Bonjour Azzedine,
Effectivement j’ai fais un cas unique pour la Plaine mais il est vrai que beaucoup de quartiers de Saint denis sont tristement abandonnés.
Quand je vois par exemple, le secteur gare ça fait peur.. en plus de L’insécurité ambiante , l’insalubrité est de mise.
Enfin je suis content de connaître votre vision et votre point de vue pour qu’on puisse échanger.
En réalité je suis adhérent militant LR donc j’ai envie que ça change mais vraiment. Je ne suis ni énarque ou autre , je suis fils d’ouvriers, et j’ai envie de me battre pour cette ville , au culot si il le faut.
Bonjour Kev.
Personnellement, je ne fais pas parti d’un parti politique ni association. Je trouve qu’être encarté réduit le champ de vision mais je reconnais que le parti donne plus de possibilités. Je crois plus à l’ancrage local, au réseau et à la transparence.
Je me permets d’apporter le point de vue de citoyen. Je bosse dans un secteur ou « le politique » est un art. Un art pour manœuvrer mais surtout pour survivre.
Ces politiques, en civil ou en privé, ont ce don de survivre à tout. Et nous avons un bon (ou un mauvais) exemple à Saint Denis.
Le problème de cette ville, c’est que la base des électeurs de cette municipalité, ce sont ses employés. Ils ont besoin de cette base pour être élus. Et pas des habitants car le taux de rotation des habitants et très élevé, de même que le taux d’abstention.
La dernière reculade de L. RUSSIER en est le parfait exemple. Il a reculé sur les congés pour ne pas perdre sa base mais il n’a pas discuté avenir avec les syndicats. Il n’y a aucune GPEC à la mairie.
Beaucoup d’employés, et c’est triste pour eux, attendent la retraite pour partir de Saint Denis. Et au contraire, d’autres s’investissent beaucoup sans reconnaissance (les assistances sociales par exemple). Ils s’investissent beaucoup et la municipalité leur charge la barque.
Pour avoir discuter avec des personnes travaillant pour la mairie, ils gardent un faible espoir mais ils pensent que la ville est foutue et qu’un grand ménage s’impose (beaucoup de cadre à la mairie qui ne produise rien, qui ne sont pas sur le terrain avec leur équipes).
J’ai lu le rapide compte rendu du dernier conseil municipal sur le JSD, et il est encore navrant de gérer une ville à coup de bon sentiment. L. RUSSIER souhaite comme D. PAILLARD une prime pour les villes bâtisseuses. C’est une prime à la bêtise car on ne résout pas la crise du logement d’une région de 10 millions d’habitants sur un tout petit territoire.
Avant de vouloir résoudre un problème nationale, gérer le quotidien, c’est quand même la priorité des habitants.
La municipalité va changer de bord (lequel, je ne sais pas) car sa base militante se réduit. Il n’y a pas de renouveau dans l’appareil politique. Depuis 15 ans, les mêmes têtes.
Les législatives nous donneront une idée.
Bonjour Azzedine,
Très belle et juste analyse de votre part.
Mais il est vrai et je le vois chaque jour au travers de mon métier également (fonctionnaire de police), que les habitants en ont pour une grande majorité, ras le bol !
J’apporte ma vision engagé politiquement mais je suis d’accord avec la votre.
En tout cas , un grand ménage est à faire et beaucoup de travail de fond à réaliser.
http://www.lci.fr/societe/migrants-a-paris-ou-a-saint-denis-des-grillages-pour-empecher-la-multiplication-des-campements-sauvages-2019093.html
Qui dirige la municipalité ? Le maire Laurent Russier ou le conseiller municipal Madjid Messaoudene qui se répand en déclarations contre les mesures prises par la ville ?!…
Extraits de l’article de LCI :
« A Saint-Denis, ces grillages, hauts de deux mètres, empêchent l’accès aux Jardins Wilson sur le terre-plein central. L’installation a été faite « à l’initiative de la municipalité » pour éviter la formation d’un nouveau campement, indique à LCI la mairie de Saint-Denis. Elle précise cependant qu’il s’agit d' »un dispositif transitoire qui n’a pas vocation à durer ». « Nous sommes en train de mener une réflexion sur l’aménagement de cet espace », ajoute-t-elle.
Interrogé par LCI, Madjid Messaoudene, conseiller municipal à la mairie de Saint-Denis (dirigée par le communiste Laurent Russier), dénonce une décision « à l’encontre du message que l’on porte ». « C’est un signal terrible à l’encontre des personnes concernées. Du genre : ‘barrez-vous, on ne veut pas de vous' ». « Cela prive aussi les riverains du peu d’espace vert disponible », estime-t-il. Il affirme que des manifestations seront organisées par des riverains dans les prochains jours pour protester contre la présence de ces grillages. »
Bonjour,
Jai alerté la mairie à plusieurs reprises au sujet du squat des abords du KFC (rue de la republique en centre ville) par une bande d individus. En plus de causer du tapage nocturne (musique, hurlements en pleine nuit), ces personnes laissent les lieux dans un etat de saleté tout simplement inacceptable. Face à l’inactivité de la mairie, je dis egalement « ras le bol! »