Tout est possible… à Saint-Denis

« Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites » disait un humoriste.
Malheureusement pour les habitants de Saint-Denis, pour les dizaines de milliers d’utilisateurs quotidiens de la Gare de Saint-Denis, il n’y a pas de quoi sourire au vu de l’état du parvis de la gare et des deux stations du tram proches. Fumées des vendeurs de brochettes de viande ou de maïs grillé, risques sanitaires pour ceux qui se hasardent à acheter les produits alimentaires vendus, vendeurs à la sauvette de produits de contrebande, gêne pour le passage des piétons… Tout ce qui est illégal est possible à Saint-Denis !
La municipalité ne fait rien sinon de rares et inefficaces actions ponctuelles alors que les attributions de police du maire devraient l’obliger à agir. La police municipale peut et doit agir si le maire se décide à agir.
Rappel des lois : « La police municipale a pour objet d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Elle comprend notamment :
– Tout ce qui intéresse la sûreté et la commodité du passage dans les rues, quais, places et voies publiques, ce qui comprend le nettoiement, l’éclairage, l’enlèvement des encombrements, (…) ainsi que le soin de réprimer les dépôts, déversements, déjections, projections de toute matière ou objet de nature à nuire, en quelque manière que ce soit, à la sûreté ou à la commodité du passage ou à la propreté des voies susmentionnées ;
-L’inspection sur la fidélité du débit des denrées qui se vendent au poids ou à la mesure et sur la salubrité des comestibles exposés en vue de la vente »
(Article L2212-2 – Code général des collectivités territoriales – Modifié par la LOI n°2008-1350 du 19 décembre 2008 – art. 21)
Mercredi 20 décembre 2017, des collégiens d’Elsa Triolet ont été agressés pendant leur cours de sport :
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/saint-denis-des-eleves-agresses-pendant-leur-cours-de-sport-1513877305
En novembre, c’étaient les collégiens d’Henri Barbusse qui été agressés :
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/rivalites-entre-quartiers-plus-de-sorties-pour-les-professeurs-d-eps-d-un-college-de-saint-denis-1510685055
Quand les enfants se font agressés alors qu’ils sont en cours et pas à trainer, on touche vraiment le fond.
Donner / Recevoir une éducation à St Denis est un combat. Combien d’enfants allons-nous sacrifier ?
A Saint Denis tout est possible, moi j’aurai plutôt envie de dire que pour les habitants, citoyens responsables, plus rien n’est possible. Tu n’as pas de commerces digne de ce nom, tu ne fais pas confiance aux parkings, tu ne peux pas circuler en voiture, pour trouver un café correct, il faut bien les chercher, tu n’as pas le droit de vivre dans une ville propre, tu ne te sens jamais en sécurité et par conséquent tu ne peux pas sortir le soir, les bons restaurants sont rares et peu sont ouverts le soir, tu n’a plus le droit d’occuper l’espace public, il est en permanence squatté. Peut-être ai-je oublié quelque chose dans cette énumération. Vous pouvez en rajouter si vous le souhaitez.
« Saint-Denis : des migrants occupent la faculté Paris 8 »
Le Parisien avec AFP – 01 février 2018
Comme le dit un commentaire sous l’article du « Parisien » : « Des associations d’activistes instrumentalisent les migrants pour leur faire faire n’importe quoi. Ces associations ont un but politique : créer le chaos dans notre département de Seine-Saint-Denis qui a surtout besoin de stabilité politique et de développement économique. »
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-des-migrants-occupent-la-faculte-paris-viii-01-02-2018-7536291.php
« Une trentaine de migrants occupaient jeudi pour le troisième jour consécutif des locaux universitaires à Saint-Denis pour réclamer notamment «la fin de la distinction entre migrants économiques et réfugiés politiques».
Ces migrants, en majorité des hommes originaires d’Érythrée, Éthiopie et Guinée, occupent depuis mardi matin des locaux de l’université Paris VIII avec le soutien de collectifs et d’étudiants. » (…)
« Interrogée, la présidence de l’université n’a pas souhaité faire de commentaire. Selon un membre du collectif de soutien, la direction de l’université « tolère (le mouvement), tant que le mouvement ne gêne pas la bonne tenue des cours ». »