Un autre bilan de mi-mandat…

Un tout autre bilan de mi-mandat que celui de la propagande municipale apparaît dans un article de Céline Pina publié récemment.
Voici donc de larges extraits de cet article paru dans Le Figaro du 11/10/2017 « Violences aux urgences de l’hôpital de Saint-Denis : La République des caïds ». A lire jusqu’à la conclusion : « c’est ce que les habitants supportent au quotidien. »
[Saint-Denis est une] ville où les institutions sont devenues des cibles pendant que le Maire et les élus les plus emblématiques s’affichent en compagnie du Parti des Indigènes de la République, organisent des réunions mettant en vedette les Tariq Ramadan et autres Marwan Muhammad, se répandent sur le racisme d’Etat et trouvent des excuses sociales aux terroristes.
Des élus qui moins d’un mois après les attentats de Paris, dans une ville où les jihadistes ont trouvé un terreau favorable, organisaient un meeting contre… l’état d’urgence. Démission voire complaisance des élites et explosion de la violence, n’y aurait-il pas un lien ?
(…)
Une ville qui cumule démission de l’autorité, caïdat et prosélytisme politico-religieux
Il faut dire que pour les faits divers sur fond de caïdat, d’islamisme voire de jihadisme, Saint-Denis est une mine: rappelez-vous l’histoire du Lycée Suger. Un surveillant s’y était déjà fait agresser violemment par des individus extérieurs. Une professeure explique alors combien les logiques de territoire sont encore très prégnantes au sein de l’établissement.
Quelques mois plus tard, sur fond d’affaire Théo, une poignée de casseurs attaquent l’établissement au mortier. Mais, là encore les caïds vont trouver un brillant avocat parmi l’un des professeurs du lycée. Après avoir mis injustement en cause la gestion de l’attaque par la proviseure il livre son analyse: «ces violences, c’est une réaction aux discriminations quotidiennes que subissent ces jeunes issus des quartiers populaires. Le racisme, les taux de réussite plus faibles aux examens, le chômage plus élevé qu’ailleurs…». Pas sûr qu’en attaquant une école au mortier, on lutte intelligemment contre les discriminations, pas sûr non plus que l’on y arrive en mettant en place une telle culture de l’excuse.
Autre témoignage révélateur, celui de Fewzi Benhabib, un universitaire algérien, réfugié en France parce que menacé de mort par les islamistes. Il se désolait en 2015 dans une tribune de Marianne, parue quelques jours avant les attentats du Bataclan, de voir le communautarisme gangrener sa ville d’adoption.
Plus récemment, on a également constaté qu’à Saint-Denis, quand des dealers se demandent où cacher 500 kg de cannabis, le centre technique municipal leur paraît la plus sûre des planques. Au point que ces adeptes du Go Fast y avaient entreposé en toute impunité une dizaine de véhicules haut de gamme munie de fausses plaques et des motos de luxe. Difficile de ne pas s’interroger sur l’incurie d’une municipalité qui finit par abriter un trafic de drogue dans ses locaux. Lequel trafic met en cause des agents municipaux dont un avait déjà été condamné dans une affaire similaire et avait la réputation d’être un gros «pourvoyeur». Cela interroge sur la politique de recrutement de la municipalité.
Certes Saint-Denis compte des populations et des quartiers pauvres. Mais c’est aussi une ville qui ne manque pas de ressources. De très grandes entreprises y ont installé leur siège social ; le stade de France y accueille manifestations sportives et culturelles ; la ville est bien desservie par les transports… Il y a bien d’autres villes populaires qui ne jouissent pas des mêmes moyens et n’ont aucun de ces avantages.
De quoi se demander si les nombreux actes de violence qui s’y répètent parlent moins de pauvreté que d’abandon et de lâcheté, voire surtout de diffusion par les élus locaux d’une idéologie liée au Parti des Indigènes de la République combinant haine raciale, allégeance aux origines et à la communauté, déshumanisation de l’individu, culture du ressentiment, refus de l’égalité et incapacité à imaginer les rapports humains autrement que par la domination.
De la pratique du clientélisme à la diffusion d’une idéologie essentialiste: la nouvelle trahison des élites
L’écrivain dyonisien Didier Daeninckx n’est pas dupe. Pour lui «une partie des élus ont complètement cédé, ont baissé les bras et ont passé des alliances clientélistes.» Il faut dire qu’entre le déni de l’ancien Maire et la reprise de cette posture par le nouveau, les sorties régulières d’un Madjid Messaoudene, élu en charge des discriminations qui adore fustiger cet Etat colonial qu’est selon lui la France ; soutient des collectifs aussi nuancés et mesurés que «Police assassine», les dires de l’écrivain sont parfaitement vérifiés.
En effet ce dernier préfère critiquer l’assaut du RAID à Saint-Denis pour arrêter les assassins du Bataclan que de s’interroger sur ce qui a fait penser à ces jihadistes que Saint-Denis était une bonne base de repli ; n’a aucune compassion pour les enfants abattus à l’école Ozar Hatorah et pense que la manifestation du 11 janvier 2015 est une sorte d’happening «islamophobe».
Cet élu n’est pas non plus un accident isolé, il est archétypal des dérives de la logique de la diversité quand elle s’affranchit de toute exigence de qualité, ne s’intéresse qu’aux origines et à l’influence communautaire et jamais aux idées politiques et à la vision du monde de la personne que l’on veut promouvoir. Ce seul investissement dans l’apparence et la détention d’une clientèle a donné souvent des élus médiocres et explique en partie l’effondrement des partis traditionnels, comme le peu de regrets qu’ils laissent.
Cela a contribué également à défaire des équilibres territoriaux et participe à la rupture de transmission qui fait que l’héritage des Lumières, comme celui des batailles menées au nom de la liberté et de l’égalité des hommes, ont été oubliées. En effet, ce mode de sélection privilégie la logique tribale plutôt que la capacité à penser ce qui vient. L’élu tient donc sa légitimité de sa communauté, pas du vote. C’est ainsi qu’à Saint-Denis, nombre d’élus en charge de garantir notre contrat social et de donner une réalité à la promesse républicaine préfèrent tirer à boulets rouges sur la France, la démocratie, la république et la laïcité.
Ces personnes qui ne connaissent que le clientélisme, et qui plus est le clientélisme communautaire, ont abandonné l’idée de rassembler les gens autour de valeurs et de projets communs pour privilégier une approche identitaire et essentialiste que l’extrême-droite n’aurait pas reniée.
Le vote n’exprime plus alors une orientation politique à donner à un pays, un choix d’avenir, l’expression d’une volonté populaire et la quête de l’intérêt général, il ne vise plus qu’à mettre en orbite le chef d’une coterie et à s’assurer qu’il renverra l’ascenseur à la communauté ethnique ou confessionnelle dont il est issu. C’est ainsi que dans une certaine gauche, on est en train de passer de la lutte des classes, qui pouvait engendrer un projet d’éducation et d’élévation sociale, à la guerre des races, où la question est de savoir qui aura le pompon de la domination. De la même façon, des élus pas au niveau finissent par être nuisibles non seulement au travail des institutions, mais aussi à la saine appréciation de ce travail par les citoyens.
C’est ainsi que Didier Daeninckx, après les attentats de Paris, choqué par un éditorial du Maire de Saint-Denis dans le journal de la ville où ce dernier remerciait les habitants de St Denis de n’avoir pas paniqué à la vue des forces de police venues déloger les terroristes du 13 novembre, s’interroge à juste titre sur les effets d’un discours aussi inconséquent.
Alors que l’intervention des forces de police était parfaitement légitime, pour le Maire, les habitants sont censés être plus choqués par la présence de policiers que par celle des terroristes… «Il y a des discours qui s’entremêlent comme ça, qui donnent des gages à nos pires ennemis, quand on prononce ce genre de parole.» On ne saurait lui donner tort. C’est ainsi que l’on libère de toute morale et de toute obligation ceux que l’on est censé représenter parce que l’on fait soi-même de son mandat, non une responsabilité qui oblige, mais un privilège que l’on exerce en faveur de sa clientèle.
Dans cet univers où le devoir n’est rien et où le rapport de force et la domination font tout, la violence et le mépris de l’autre deviennent une stratégie de puissance, en politique comme dans les rapports avec le politique. Ainsi, ces individus sans foi ni loi peuvent laisser libre cours à leur violence tandis qu’aux habitants qui la subissent, ce type d’élu prône le vivre-ensemble et taxent de racisme ceux qui douteraient de son bien-fondé…
Le problème c’est que les élus sont les premières casemates de la démocratie. Ces «casemates» sont constituées par les hommes et les institutions qui produisent du sens, qui donnent une vision du monde, laquelle permet l’adhésion à un modèle social et politique. Que ces casemates disparaissent et la société est exposée alors au chaos et à la violence brute. C’est ce que commencent à connaître certaines institutions à Saint Denis et c’est ce que les habitants supportent au quotidien.
Céline Pina (ancienne élue, essayiste et militante)
Un article très éclairant sur l’état de la ville et les responsabilités de la municipalité. Cette situation dégradée commence à être connue bien au-delà de notre ville désormais.
« La Gazette des communes » publie chaque semaine des offres d’emploi pour les fonctionnaires territoriaux. Pour la ville de Saint-Denis , trois offres cette semaine du 23 au 29 octobre, dont, à nouveau, un poste de DRH (c’est la 3ème parution !). La vacance de ce poste est-elle due aux événements du Centre Technique Municipal (CTM ) ? Est-elle le résultat d’une sanction ? Ou bien c’est le « sauve qui peut » pour les cadres de la ville ?
Pour le poste de DRH, le plus difficile à pourvoir apparemment, les candidats n’ont pas l’air de se précipiter…
Embarquer dans le navire en perdition qu’est devenue la mairie n’est surement pas très motivant !
Un article qui fait office d’une photographie instantanée de ce qui se passe dans cette ville.
OK mais quelles sont les solutions ? Doit-on se cantonner à des dénonciations anonymes perpétuellement ?
Malheureusement beaucoup qui gravitent dans le « milieu » manquent de courage, à juste titre car ils finiraient sur le bûcher.
La perspective d’une nouvelle force politique à l’horizon 2020 semble s’éloigner et on repartira pour un tour avec les mêmes.
Il y a le temps et les lieux de l’information sur les problèmes de notre ville. Le blog « Saint-Denis Ma Ville », qui existe depuis une décennie, a ce rôle : être un blog d’information indépendant face au rouleau-compresseur de la propagande municipale et mener des enquêtes sur les faits que le journal municipal, le JSD, veut à tout prix ignorer. Il n’a pas d’autres buts.
Et il y a le temps et les lieux pour mener une action politique pour permettre et surtout préparer l’alternance qui apparaît nécessaire et urgente à de très nombreux dionysiens (la moitié de ceux qui ont voté en 2014 et, sans doute, pour beaucoup parmi ceux – presque les 2/3 des inscrits – qui ne sont même pas déplacés pour voter). A ces dionysiens de se retrouver, de s’organiser dans les mouvements politiques localement. Le blog « Saint-Denis Ma Ville », lui, informera comme il l’a toujours fait.
Mais, comme vous le dites très justement, même simplement informer suffit pour se retrouver « sur le bûcher ». La fondatrice et ancienne responsable de ce blog, Samira, a subi un harcèlement de la part de la municipalité (une plainte injustifiée sur une info du blog et qui a fini par être retirée… deux ans plus tard, plus une campagne de diffamations) et elle a dû finir par se résoudre à quitter à Saint-Denis. Voila comment on se débarrasse des gêneurs aujourd’hui à Saint-Denis…
Une page Facebook créée tout spécialement pour calomnier le blog « Saint-Denis Ma Ville » et animée par un conseiller municipal délégué très controversé (il y a eu même un blog dans le même but…) s’en prend à nouveau à « Saint-Denis Ma Ville » au sujet de cet article de Céline Pina.
Avec quels arguments ? Aucun ! Seulement des insultes (« fachosphère », « blog réactionnaire »…) et une mise en cause nommément de « Suger » qu’il croît connaître.
Tout ceci serait risible vu l’outrance de ces gens, mais il y a plus inquiétant : c’est la tentative d’intimidation à l’égard des animateurs du blog « Saint-Denis Ma Ville » pour les faire taire et empêcher tout débat démocratique à Saint-Denis.
Une raison de plus pour lire et faire connaître cet article de Céline Pina qui a dû toucher juste pour provoquer de telles réactions !
Cet article de Céline Pina, liké et partagé plusieurs centaines de fois sur sa page Facebook, décrit parfaitement ce qu’endurent les dionysiens au quotidien. Quant à cette tentative d’intimidation à l’encontre des responsables du blog « Saint Denis Ma Ville », elle est le reflet du foutoir qui règne actuellement au sein de la majorité municipale et des méthodes de voyous que certains sont prêts à utiliser pour clouer le bec des dionysiens qui ont le courage de dénoncer les dérives dans notre ville.
Peut-on avoir le nom de cette page Facebook ?
Je laisse Bill ou Suger te l’envoyer en message privée, s’ils peuvent le faire. Pas question de faire de la pub aux affreux !…
Merci. Je ne vais pas le lire, finalement. C’est déjà assez pénible tout ça.
Message aux animateurs de Saint-Denis Ma Ville : tenez bon, ne vous laissez pas intimider, ce blog est vraiment un espace de liberté d’expression dans notre ville !
Si vous avez besoin d’aide pour l’animation, je me tiens à votre disposition. J’habite dans le quartier de la gare.
Marie
J’ai pour ma part relayé l’article de Celine Pina et l’ai également reçu par d’autres réseaux, signe que ce texte court, précis et portant un diagnostic global intéresse largement, au delà de la ville. Et j’aurai le même message d’encouragement, tenir bon c’est maintenir cet espace de parole , si vous êtes attaqués, nous le sommes aussi. Total soutien a SDMV !!
Raymonde
Un article de Céline Pina sérieux et bien documenté qui semble hérisser certains . Merci à Saint-Denis Ma Ville de nous offrir un espace d’expression libre. Vous avez tout mon soutien !
@ Hamirouche
Si vous aviez été au « milieu »comme vous dites des campagnes municipales de 2008 et surtout de 2014, vous sauriez que beaucoup d’intervenants de ce blog sont depuis longtemps sur le bûcher. Pour votre simple gouverne, sachez que bâtir des liste de près d’une cinquantaine de personnes ne repose pas sur l’anonymat. Epargnez -nous vos réflexions. Merci.
Je pense que vous êtes dure avec Hamirouche, vous avez lu son message un peu rapidement !
@ Bill
Je l’ai lu plusieurs fois et c’est la dernière phrase qui m’a fait réagir :
« La perspective d’une nouvelle force politique à l’horizon 2020 semble s’éloigner et on repartira pour un tour avec les mêmes ».
C’est avec ce type de raisonnement qu’un certain nombre de Dionysiens ne sont pas aller aux urnes en 2014, pensant que « ça ne peut pas changer ici ». C’est ainsi que pour une poignée de voix, ce n’est pas passé à cause de ce genre de discours défaitiste. Les fatalistes de tous poils ont après coup été fort marris, car ils ne s’attendaient pas à un si faible écart. En politique locale comme nationale, le dernier mot n’est jamais dit… Surtout 2 ans et demi avant !
Cet article est un état des lieux qui rappelle la chute du mur de Berlin, rien ne pouvait prévoir quand, et même nul n’imaginait la situation si précaire….. et un soir le mur est tombé…. Saint Denis un jour basculera et ce jour se rapproche. Les tenants actuels seront balayés, et remonteront toutes les lâchetés et abandons de certains dirigeants. Du drapeau nazi de l’un, au PIR de l’autre, avec le CTM, la politique d’abandon du centre ville, les bidouillages de listes électorales etc… etc…
Je vais être hors-sujet, mais bonne nouvelle Brafman quitte « St-Denis Copro-Libre » car il s’indigne que cette association critique la municipalité, celle-ci est très ambiguë sur les marchands de sommeil dionysien. Il ne contrôle plus cette association, comme c’est le cas de la majorité des collectifs et autres associations de St-Denis. Donc, petit à petit, nous récupérons nos associations qui sont censé améliorer notre quotidien, mais qui ne sont utilisé par cette mairie que pour diffuser leur idéologie et gérer les communautés et autres groupes pour qu’elle vote dans leur sens.
C est sur quand on dénonce des vérités on dérange mais heureusement que nous sommes encore quelques uns a dénoncer tout ce qui ne va pas dans cette ville.en ce qui me concerne je n en peux plus de vivre ds cette ville et ce quartier gare.je commence à chercher un appartement au havre.il faut absolument que je trouve une solution sinon je vais péter les plombs surtout qu’a partir de novembre je vais être la a temps plein.
La critique de l’article de Celine Pina, qui est une républicaine laïque conséquente, est vécue comme une insulte par des gens pour qui laïcité = racisme (ils ont donc pris le contrepied du FN, pour qui laïcité = rejet de l’islam). Ils l’attaquent parce que pour eux, le Printemps républicain (venus du PS), les associations laïques, l’idée républicaine d’universalité des droits, Valls, la loi sur les signes religieux ostensibles à l’école de 2004, etc., tout cela va à l’encontre de leur représentation ethno-religieuse du monde.
C’est évidement risible, consternant, mais contrairement au reste de la France, où même l’extrême gauche reste athée, ou universaliste, Saint-Denis est le conservatoire de ceux qui ne voient aucun inconvénient à adopter le même langage que le PIR.
Pour ces gens-là, un antiraciste ou une féministe universaliste sont d’abord blancs , naturellement oppresseurs.
Donc même si Celine Pina décrit une réalité que nul ne peut contester sauf à être de mauvaise foi, ça leur est insupportable pour des raisons idéologiques.
Sans faire particulièrement de publicité pour eux, seuls les militants de LO ne sont jamais pris en défaut de collusion avec ces idées : à Lutte ouvrière, ils ont marxistes, athées ; on peut très bien ne pas être d’accord avec eux, mais au moins accordons-leur cela : ils ne mélangent pas lutte des classes, combat social, et discours ethno-religieux.
Quand le JSD diffuse un courrier raciste du Parti des Indigènes de la République…
On ne touchera donc jamais le fond ???
http://www.lejsd.com/content/affaire-fodhil-hamoudi
Moi je trouve ça très bien que le JSD diffuse cette lettre absolument grotesque qui dévoile parfaitement les intentions du bien nommé PIR ! (A moins que ce ne soit une provocation… ç’est trop beau pour ètre vrai! )
Décoloniser la mairie ? Lol j’en suis tombée de ma chaise! pouvez vous m’expliquer ? En fait moi ce que j’ai compris c’est qu’il y aurait trop de blancs Plus que blanc? Pffff c’est pathétique de publier un tel article, ce n’est pas une faute ni une erreur c’est juste pathétique !
pourtant quand on fouille sur le Net, et contrairement aux commentaires de ce blog Celine Pina ne fait pas l’unanimité, loin de là…
d’autre part je veux bien qu’ici on veuille « dégager » le maire….les choses sont un peu plus compliquées quand on voit ce qui se passe à Levallois ce qui me semble bien plus grave et Balkany est toujours là….
Heureusement que Céline Pina ne fait pas l’unanimité ! On en a assez soupé de l’eau tiède et des bisounours qui ne cherchent qu’à cacher la réalité. Et puisque vous trouvez qu’il y a plus grave ailleurs (cela me rappelle le discours habituel de la municipalité…), reprenez les faits cités par Céline Pina dans son article et si vous trouvez que ce n’est pas bien grave il vous faut d’urgence changer de lunettes.
Par exemple, le Centre Technique Municipal transformé en lieu de stockage d’une demi-tonne de cannabis, de motos et de voitures volées, c’est une broutille pour vous ? L’attaque au mortier du Lycée Suger, c’est du folklore lycéen ? Un élu délégué aux discriminations qui fait des jeux de mots douteux à l’occasion de l’assassinat d’enfants dans une école juive de Toulouse, c’est de l’humour pour vous ?
Mais ce que ces faits révèlent c’est tout un climat dangereux pour la ville et ses habitants qu’analyse avec précision l’article de Céline Pina. Et la conclusion est simple : la municipalité actuelle est – elle encore capable de nous protéger du pire ? La réponse aujourd’hui est claire : c’est non.
Ah Levallois ! L’ultime argument des néocommunistes et des gauchistes qu’ils brandissent pour défendre d’indéfendable. Ils font le même coup à Saint-Ouen en se saisissant systématiquement de ce contre-exemple. Les Dionysiens, tout comme les Audoniens, n’en ont strictement rien à faire de Levallois et du couple-bandit qui dirige cette ville. Les Balkany, qui sont toujours là effectivement, seront rattrapés par la justice tôt ou tard.
Ici, nous sommes gravement mis en danger par une clique malfaisante qui expérimente des thèses foireuses et délirantes sur les habitants en s’associant avec le PIR, lequel prône le racialisme et le séparatisme. La promotion de cette idéologie funeste associée à l’ anti-patriotisme forcené et à la haine de soi « autorisent » à tout moment n’importe quel passage à l’acte barbare de la part d’individus manipulés et excités par ces dérives morbides.
Les analyses de Céline Pina « ne font pas l’unanimité »sur le net, car elles obligent à voir une réalité qui est niée, dissimulée, ou minimisée depuis des décennies. Il n’y a pas plus aveugles que ceux qui ne veulent pas voir, mais le réel, comme toujours, résiste et insiste.
Nous avons déjà eu l’irréparable à Saint-Denis, puisque l’état piteux des immeubles du centre-ville a permis de cacher des terroristes islamistes. En plus des exemples concrets formulés précisément par Olympe, ce n’est encore pas assez pour les beberts ….. Mais qu’attendez-vous au juste sous le prétexte de la complication des choses ?
Bonjour
Je commencerais par une citation biblique puisque nos chers communistes veulent redonner du lustre à la Basilique Royale.
« On voit la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien ».
Je suis habitant de Saint Denis, je ne vais pas m’occuper des défaillances des autres villes…. Si Balkany est toujours là, c’est le problème des habitants de Levallois (qui a la même gestion clientéliste d’ailleurs) et de la justice républicaine.
Vous croyez sincèrement que les habitants de Levallois se soucient de la ville de Saint Denis??? Bah oui, il ne veulent pas que leur ville devienne comme Saint-Denis.
Quand les dealers sans papier vendent de la drogue au milieu des gosses à Péri, même si on ne partage pas l’intégralité de l’article, on ne peut que constater les défaillances récurrentes et persistantes des élus.
Faire ramasser par les plus faibles des déchets fait par d’autres à Franc Moisin est pour ma part inadmissible. C’est une insulte aux habitants.
« Le Parisien » consacre un article au désarroi des mères de famille et à leurs réactions face à la violence entre jeunes dans les quartiers Floréal-Saussaie et Allende.
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-denis-les-meres-en-marche-contre-les-rivalites-interquartiers-24-10-2017-7353015.php
« Depuis la rentrée, le quartier SFC et la cité Allende se livrent à une guerre sans merci. Point d’orgue de cette rivalité : le 6 octobre, des jeunes de SFC armés de gazeuses ont coursé ceux d’Allende jusque dans les urgences de l’hôpital Delafontaine. L’établissement a dû fermer pendant une heure. Dix jours plus tard, de nouveaux débordements se sont produits devant le lycée Bartholdi. Comme les autres lycées et collèges du secteur, il cristallise ces accès de violence. » (…)
Mais le discours des élus qu’ils tiennent encore et toujours montre qu’ils sont totalement désemparés et incapables de formuler des propositions crédibles. Le mal est trop profond comme l’article de Céline Pina ci-dessus l’analyse.
Voici d’ailleurs la conclusion de l’article du « Parisien » :
« Patrick Vassallo, adjoint au maire et habitant du quartier Floréal a reçu à leur demande ces mères désemparées. « Ce sont des initiatives que nous allons coconstruire avec les habitants », indique-t-il. « On nous demande de trouver la solution », s’agace Nassima. »
« Coconstruire » ??? il s’agit de sécurité publique, de violences graves, et ils nous sortent encore cette formule absurde. Que les élus fassent leur boulot, ils ont été élus pour cela ! Les habitants ont suffisamment de soucis personnels pour ne pas avoir en plus à se charger du travail des élus !
Patrick Vassalo veut donc « coconstruire » l’ordre républicain ???
Nos élus majoritaires n’arrêtent pas de s’augmenter pour exercer leurs fonctions dont ils sont bien incapables, et il faudrait encore que ce soient les Dionysiens qui fassent leur boulot ?
Effectivement, « le mal est trop profond ». Il est creusé par leur reconduction au pouvoir. Impossible d’arrêter ce cercle vicieux avant 2020. Comment allons-nous tenir ?
Intimidations contre des « lanceurs d’alerte » comme Saint Denis ma ville, tout est fait pour protéger le magot: mais de quoi parle-t-on? De notre vie au quotidien.
P.Vassallo n’y arrive pas? Qu’il laisse la place .
Au niveau national on nous disait aussi que contre le chômage on ne pouvait rien faire, on avait fini par y croire. Et pourtant quand on veut faire bouger les choses c’est possible…
..il y aura toujours un petit bruit bas: ça ne sert à rien…non non non cent fois sur le métier il faut remettre l’ouvrage. Mais encore faut-il qu’il y ait une volonté.
Lol ! on voit le résultat du « travail » de ce monsieur. Moi je pense qu’il devrait éviter de se lancer dans la « coconstruction » il a déjà assez participé à la déconstruction , on n’en veut pas plus!!!
Passer leurs temps aux blablatages et aux réunions festives c’est à peu près ce qu’ils savent faire pour la plupart d’entre eux!
Sauve qui peut !! Que se passe-il à bord du Titanic municipal dionysien ?
Dame Catule dans un post du 21 octobre dernier faisait part des offres d’emplois concernant la mairie de Saint-Denis parus dans la Gazette des communes , dont celui de DRH, poste particulièrement exposé , compte-tenu des évènements survenus, notamment au CTM …
Aujourd’hui dans le N° 42 de la Gazette des communes on relève des offres pour des postes de dirigeants territoriaux : le poste de directeur de la santé , de médecin chef de service offre de soins, de directeur adjoint des ressources pour la direction Enfance-Loisirs et de directeur de la vie scolaire.
Si cela continue sur ce rythme là , on ne peut que s’interroger sur l’avenir de la gestion administrative de la commune. Que devient l’administration communale ? Comment le service public peut-il encore s’exercer? Quelles sont les causes d’une telle fuite de l’encadrement? Très certainement multiples , serait-il risqué de penser que les tristes spectacles auxquels nous ont habitués nos chers élus -financièrement s’entend -n’y est pas étranger…Et pendant que le Titanic coule , l’orchestre continue de jouer ….