Une curieuse délibération du Conseil municipal

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15 réponses

  1. Azzedine dit :

    Bonjour.
    Il faudrait déjà que la Poste fasse à minima le service dédié aux habitants. La bêtise est décidément sans limite.

    Je n’ai pas le temps, ni l’énergie de suivre le conseil municipale sur le net, mais les comptes rendu devraient être détaillés. (objectifs, coût, délai de mise en oeuvre, acteurs, en face de chaque décision)

    Quand une bande d’incompétents ont 300 millions d’euros chaque année (si ma mémoire est bonne) à dépensé chaque année sans rendre compte à ceux qui les financent, ils croient que cet argent est le leur et ils font n’importe quoi.

    Cette décision partisane est surtout impossible à mettre en oeuvre ou les facteurs toujours en tension rien que pour mettre le courrier et les recommandés….. Alors faire du recensement d’électeurs et les obliger à aller voter….

    Encore une idée pondue par Géo trouve tout D.Paillard ou S. Peu.
    Je dirais PEU car il cherche des voix. Voir B. BAGAYOKO…
    2020 s’approche plus vite que prévu… On cherche des places.

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  2. vot...facteur dit :

    en fait la politique de la direction Courrier de la Poste crée de nouvelles activités (code la Route, services à la personne comme promenade des animaux domestiques, visite aux personnes agées) et aussi le démarchage pour l’inscription sur les listes électorales.
    On peut regretter mais Ce sont des idées de La Poste , pas de la municipalité !!!

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    • Suger dit :

      En effet, mais le problème posé lors du Conseil municipal n’est pas que les facteurs démarchent pour l’inscription sur les listes électorales (ce sur quoi tous les élus étaient d’accord), mais que la municipalité envisage de leur faire démarcher des inscrits pour qu’ils aillent voter…
      Je rappelle que le vote, en France, n’est pas obligatoire et que les électeurs ont parfaitement le droit de ne pas voter, même si c’est regrettable pour la démocratie. De plus, le choix des quartiers pour cette opération montrerait que la municipalité vise plutôt à utiliser les facteurs pour tenter de convaincre des abstentionnistes d’aller voter que pour favoriser l’inscription sur les listes électorales ! Et là clairement ce n’est pas le rôle des agents de la Poste.

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  3. caroline dit :

    par contre, lors de ce CM, il est proposer de faire payer les partis pour leurs primaires aussi

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    • Suger dit :

      Cette délibération, votée par le Conseil municipal, décide de faire payer les partis politiques pour l’utilisation de locaux communaux, c’est-à-dire ici l’utilisation de locaux scolaires pour les primaires.
      Le groupe d’opposition (PS) a voté contre cette délibération ainsi que Philippe Caro (PC). Voici des extraits de l’intervention de ce dernier lors du Conseil du jeudi 29 septembre :
      (…) je pense que c’est la force de notre pays d’avoir reconnu en 1789 la possibilité de s’organiser en formations politiques. Et de protéger ce droit dans l’article 4 de notre constitution. Qui dit notamment que « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. » (…)
      (…) dans la plupart des villes de France et singulièrement dans la nôtre il y a ce que j’appellerai une «tradition des préaux». À laquelle je suis attaché. Car même avec ses limites, elle permet au débat politique républicain de se dérouler partout, sans être conditionné par l’argent. Je ne suis pas d’accord pour tarifer le débat politique.
      Car comment va-t-on décider de ce qui est bien pour les Partis qui sera gratuit. Et de ce qui n’est pas être bien et sera donc tarifé ? Et qui va décider ? Bien et gratuit, seraient la Fête de la Citoyenne, la Fête de la Rose, des ateliers d’un candidat à la salle de la Légion d’Honneur, des réunions publique, etc… Pas bien et payant, seraient les Primaires ? Et puis quoi d’autre ensuite ?
      Je rejette les primaires, je viens de l’expliquer. Mais d’autres dans cette assemblée en font. Ça les regarde, c’est leur organisation politique, pas la mienne. J’entends bien les critiquer pour ce qu’ils font. Mais pas les empêcher par des moyens administratifs.
      Évidemment, l’utilisation de locaux municipaux pour les primaires de Partis a un coût. Mais si nous commençons à tarifer ainsi le débat politique, où nous arrêterons-nous ? (…)

      http://philippecaro.over-blog.com/2016/10/defendre-la-tradition-republicaine-des-preaux-pour-ne-pas-soumettre-le-debat-politique-a-l-argent.html

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  4. Suger dit :

    A propos de cette délibération qui rend les primaires payantes, on apprend dans « Le Parisien » d’aujourd’hui que Saint-Denis sera un cas particulier dans le 93 :
    « Les maires de la Seine-Saint-Denis jouent le jeu de la primaire de la droite. A savoir que hormis Saint-Denis, aucun élu ne fait payer la mise à disposition des 144 bureaux pour la tenue des élections qui auront lieu les 20 et 27 novembre. »
    Ainsi une facture de 7462 euros devra être payée par les organisateurs de la « primaire de la droite et du centre » pour l’utilisation de locaux dans 7 écoles pour les deux jours prévus, les 20 et 27 novembre.
    Et « Le Parisien » précise que pour la primaire de la gauche en 2011 : « A Saint-Denis, 2600 électeurs s’étaient mobilisés au premier tour, et près de 3000 au second. Si le PS décide de recourir en 2017 à 14 bureaux de vote comme il y a six ans, il devrait alors acquitter la somme rondelette de 15000 euros ».
    http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/a-saint-denis-la-primaire-devient-payante-10-10-2016-6191197.php

    La municipalité met en avant des contraintes budgétaires. Le coût des primaires des partis politiques (qui semblent favoriser les choix démocratiques des électeurs et la participation électorale) est alors peut-être à comparer au coût bien supérieur du budget de communication de la municipalité… Par exemple, le seul financement municipal du JSD représente annuellement 40 fois le coût des primaires annoncées par les différents partis !

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  5. Marion dit :

    Saint-Denis , où ce n’est jamais comme ailleurs, se distingue négativement une fois de plus pour de mauvaises raisons. Les prétextes avancés par la mairie pour tarifer l’organisation des primaires des uns et des autres sont évidemment fallacieux, notamment au regard « du budget de communication de la municipalité ».
    Cette histoire de primaires venue d’Outre-Atlantique et d’Italie n’est pas une panacée, loin de là. Elle contrecarre l’esprit démocratique de nos institutions, car une pré-sélection est alors effectuée par les partis (il n’est pas nécessaire d’être adhérent du parti en question pour voter) en lieu et place de l’expression directe des électeurs pour tel ou tel candidat. Néanmoins, ce n’est pas un motif pour ne pas jouer le jeu démocratique.

    Notre mairie se targue en permanence de démocratie participative et d’expression citoyenne, mais la majorité municipale décide de faire payer l’organisation matérielle d’élections (locaux principalement), fussent-elles nommées primaires. Il est scandaleux d’entraver tout suffrage populaire. En fait nos édiles, qui n’ont aucune idée de ce qu’est l’esprit public, emploient à tord et à travers les mots de démocratie, république, populaire, liberté, égalité, fraternité etc, dont ils ont oublié le sens profond, à force de dévoiement.

    Philippe Caro, même si ce n’est pas sa tasse de thé, montre l’exemple une fois de plus, en s’ opposant à une espèce de sanction financière qui a pour simple but de contrer tout velléité d’opposition. Vous sauvez l’honneur de votre majorité Monsieur Caro en échappant à la panurgie et au mimétisme.
    Cette taxe « primaire »antirépublicaine montre à quel point notre mairie est primaire et réactionnaire dans ses intentions. Cette fâcheuse tendance à l’auto-stigmatisation irradie toute la ville, et fait honte aux Dionysiens une fois de plus. La meute dispendieuse des communiquants municipaux ferait mieux de balayer devant sa porte avant de hurler aux loups, dès qu’un article de presse souligne la gestion et l’image désastreuses de Saint-Denis.

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  6. caroline dit :

    Si la municipalité demande de régler pour le parti LR, c’est parce que le PCF ne fait pas de primaire et bien sur le PS va aussi payer.

    Leur démocratie participative de la ville est nulle, d’ailleurs aucune réunion de quartier. On ne sait même pas ce qu’il se passe.

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  7. Chap dit :

    Bonjour,
    Petites questions juridique et autre à qui pourra me répondre :
    – si je comprends la nécessité à démarcher les Dionysiens pour qu’ils s’inscrivent sur les listes électorales, quelle est la légalité de cette démarche à aller inciter des gens inscrits sur les listes électorales à aller voter?
    – ne doit-on pas voir dans la facturation des biens municipaux pour les primaires un moyen de financer l’action de la Poste (action douteuse semble-t-il dans le cadre défini par le Conseil Municipal)?
    Si j’en crois les dires des Dionysiens, ils en ont marre de la gestion de la ville, et ce qu’ils soient soutiens ou non de la municipalité. Alors quid de l’intérêt d’une telle action ?
    Si la ville était gérée correctement et que la politique locale (de tout bord) proposait un réel projet pour la ville, ces questions d’abandon de confiances envers nos politiques locaux ne se poserait probablement pas dans une telle mesure…

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  8. caroline dit :

    http://www.challenges.fr/challenges-soir/la-cour-des-comptes-demande-aux-elus-locaux-de-mieux-gerer-leurs-agents_432241

    La cours des comptes dénonce toujours la gestion municipale du personnel de Saint Denis dont ses coûts exorbitants par rapport aux services offerts..
    La Cour des comptes demande aux élus locaux de mieux gérer leurs agents

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    • Suger dit :

      Un article très intéressant, en effet, sur la gestion des collectivités locales, mais qui ne parle pas spécifiquement de Saint-Denis. Par contre on dispose du rapport de la Chambre régionale des comptes rendu public en novembre 2013 sur le gestion de Plaine Commune. Voici quelques extraits (et le lien pour consulter ce rapport) :
      « À l’issue de son contrôle, la Chambre régionale des comptes (CRC) relève notamment une tenue des comptes déficiente et une situation financière risquant de se détériorer. Elle identifie de nombreuses pistes d’économie en matière de dépenses de personnel. Elle constate par ailleurs que les économies d’échelles réalisées au niveau du bloc communal sont réduites. »
      http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Communaute-d-agglomeration-Plaine-Commune-Seine-Saint-Denis2
      (…) « Dans ce contexte, la chambre observe qu’il existe des pistes d’économie en matière de dépenses de personnel et dresse un panorama des dispositifs existants qui sont généreux et/ou irréguliers, en tous les cas coûteux. A titre d’exemples :
      – la durée annuelle du temps de travail pratiquée, comprise entre 1519 heures et 1533 heures, est inférieure à la durée légale de 1607 heures. Cette situation, déjà repérée par la chambre lors de son précédent contrôle, est irrégulière, et coûte en 2011 environ 3,3 M€ à la CAPC, soit l’équivalent de 5 % de la masse salariale et de 3 % de la dotation globale de fonctionnement versée par l’Etat. Ces heures non travaillées, qui équivalent à 88 postes, pourraient par exemple se substituer au nombre important d’heures supplémentaires (pour un coût d’environ 2 M€ en 2011), permettre d’améliorer le service public (comme étendre l’amplitude horaire des médiathèques) ou tout simplement de réduire les effectifs ;
      – contrairement à ce qui est pratiqué dans la fonction publique d’État, l’avancement d’échelon au rythme le plus rapide n’est pas exceptionnel, mais normal ;
      – l’existence de primes illégales, car non prévues par un texte.
      Dans le même temps, les recrutements se sont poursuivis à un rythme dynamique (+ 16 % en six ans). »

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  9. Suger dit :

    Il n’y a pas d’argent pour l’organisation des primaires, mais il y en a toujours pour la « com » de la municipalité. On peut même dire qu’il y en a jamais assez ! Lors du conseil municipal, c’est 34 000 euros de plus (au moins) qui ont été prévus pour la propagande municipale.

    Voila ce qu’en dit « Le Parisien » d’aujourd’hui dans un article si bien titré « Saint-Denis travaille sur son image »… (extraits) :
    « L’anniversaire approche. Il sera nécessairement douloureux. Dans un mois, Saint-Denis se souviendra des victimes du 13 novembre 2015, fauchées à Paris et aux portes du Stade de France. (…) un documentaire devrait être diffusé dans la ville à cette occasion. Le tournage de ce film, commandé par la municipalité, doit débuter la semaine prochaine. Il se veut une réponse au dossier tant décrié paru au printemps dernier dans le Figaro Magazine, qui faisait de Saint-Denis un « Molenbeek-sur-Seine », en proie au communautarisme et à la radicalisation religieuse. (…)
    « L’objectif est de donner la parole aux personnalités locales des mondes économique, social, culturel, associatif, afin qu’ils nous montrent le Saint-Denis qu’ils connaissent. Des habitants pourront aussi s’exprimer par le biais de micros-trottoirs », résume la productrice Laurence Lascary. Pas question en revanche d’interroger les élus locaux. La question avait quelque peu agité le conseil municipal de septembre, certains craignant une « opération d’auto-promotion ». La subvention (d’un total de 34 000 € hors taxes) a finalement été votée sans difficulté. »
    http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/13-novembre-saint-denis-travaille-sur-son-image-13-10-2016-6204354.php

    On attend avec impatience le financement d’un documentaire sur la « tranquillité publique » exceptionnelle qui règne dans la ville, et notamment autour des établissements scolaires. Au vu des événements récents, il faudra bien cela pour « travailler l’image de la ville » à défaut d’en changer la réalité.

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    • Pierrot dit :

      « Des habitants pourront aussi s’exprimer par le biais de micros-trottoirs. »
      Des habitants choisis comment ? Ils pourront « s’exprimer » pendant combien de secondes ?… Est-ce qu’on aura droit à « Jawad le logeur » ? Après tout, c’est une personnalité locale et il connaissait bien le quartier de la rue du Corbillon, trop bien même…

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    • Bill dit :

      Si on réagit par de la communication aux problèmes de fond à St Denis, il va falloir organiser plein de primaires pour financer la propagande. La violence explose de partout, impossible de cacher ça avec les 3-4 artistes militants habituels… Depuis hier, c’est l’ENNA qui place St Denis en une. Les spots mediatiques sont sur la ville. Il y a quelques années, l’agression d’une professeur de français par un élève en plein cours au collège Lorcia Garcia n’avait pas autant attiré l’attention. Mais là, ça devient vraiment difficile de cacher la poussière sous le tapis entre les élèves de Suger poursuivis dans la rue, les élèves de tous les établissements rackettés sur le chemin de l’école et les nombreuses bagarres et agressions verbales visibles dans la rue. La plupart des parents dionysiens ont peur de laisser leurs adolescents rentrés seuls chez eux, en particulier s’ils doivent traverser le centre ville / la rue Gabriel Peri / République. C’est à dire que le coeur même de la ville est une zone dangereuse. Comment parler de vivre ensemble quand nos enfants sont en danger en plein jour au pied de leur mairie ?

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  10. Suger dit :

    Comme il avait été révélé sur ce blog, le 29 septembre, ce qui avait provoqué une réaction quelque peu énervée du maire D. Paillard sur le blog :
    http://www.saintdenismaville.com/la-rentree-municipale-le-brouillard/#comment-23509
    l’abaissement du seuil pour constituer un groupe (ce qui signifie la mise à disposition d’un local à la mairie et la rémunération d’un collaborateur par la ville) a finalement été réalisé.
    Le Conseil municipal de ce jeudi 20 octobre a donc décidé, à la majorité (les élus PS votant contre), d’abaisser le seuil minimum, pour constituer un groupe, à 4 élus au lieu de 7, décidé en début de mandat, pour permettre à 4 élus du groupe EELV disparu, du fait du départ de 3 membres de ce groupe, de reformer ce groupe et de récupérer l’étiquette « EELV ».
    On compte donc désormais pas moins de 5 groupes – dont 4 pour la majorité municipale… et 1 pour l’opposition – pour 55 élus, qui se répartissent ainsi : 20 FDG (Front De Gauche), 12 PS (Parti Socialiste), 8 PSG (Parti Socialiste de Gauche), 7 REVE (Rouge Et Vert Ensemble), 4 EELV (Europe Ecologie Les Verts) et 4 non-inscrits, dont Ph. Caro qui a quitté le groupe FDG.

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