Vendredi 24 avril – Mairie de St Denis – Veillée pour les migrants noyés en Méditerranée

Vous aimerez aussi...

13 réponses

  1. Agnès dit :

    Voici mes photos de la veillée
    https://picasaweb.google.com/110488
    chacun a pu s’exprimer oralement, du migrant ayant vécu une telle traversée au simple citoyen
    On a parlé de l’Amérique qui s’est construite avec des immigrés venus d’Europe, de la guerre à fuir, du pillage en Afrique des minerais pour nos téléphones portables …
    on pouvait aussi écrire qq mots sur un carton à scotcher sur un panneau
    l’émotion était là, la réflexion, la tristesse et la colère
    la solidarité aussi, tous réunis, tout simplement des humains
    chacun doit bénéficier des droits humains
    et moi je pensais à la chanson de Clarika
    https://www.youtube.com/watch?v=0SF

    0

    0
  2. suger dit :

    Je partage la tristesse et l’émotion face au drame des milliers de morts noyés en Méditerranée. Mais cette « veillée » est surtout, si j’en crois les photos, la mise en avant, à nouveau, des revendications de régularisation de tous les immigrés illégaux et même d’une suppression des limites à l’installation sur le territoire européen de tous les immigrants.
    L’émotion est légitime et humaine, mais elle ne peut pas définir une politique. Ces revendications sont peu réalistes. Nos pays européens accueillent des immigrants (je pense notamment à l’Allemagne) et leur offrent du travail, et donc la possibilité de vivre en Europe, mais certainement pas en ouvrant sans limites les frontières. Sur le plan économique, seuls les économistes ultra-libéraux y sont favorables, car ils en espèrent une pression telle sur le marché du travail que cela permette la remise en cause de la législation du travail et du système de protection sociale pesant sur les entreprises.
    Sur le plan politique, un afflux massif et non contrôlé d’immigrants produit déjà ces effets avec la montée de forces politiques anti-immigrés, qui arrivent au pouvoir ou sont proches d’y accéder, comme dans les pays scandinaves (pourtant longtemps réputés pour leurs politiques d’accueil des immigrants).
    Face au drame humanitaire actuel, des mesures d’urgence sont nécessaires d’abord pour lutter contre les passeurs (et derrière ceux-ci les trafiquants de main d’oeuvre et les mafias alliées aux terroristes islamistes), ensuite pour accueillir temporairement des réfugiés politiques venant notamment de pays en guerre. Cela ne peut être mis en oeuvre que si l’on fixe clairement le cadre de cette politique d’accueil, ce qui signifie de refuser toute suppression des contrôles aux frontières. Le maximalisme qui apparaît dans les revendications de cette veillée-manifestation ne peut conduire qu’au chaos social et politique.

    0

    0
  3. reveplus dit :

    Paix a l’ames de toute ces victimes pense a leur famille
    Cela es triste je pense que tous les pays doivent faire en sorte que cela n’ arrive plus
    malheureusement les sans papier son mal traiter au seins même de notre ville expulser des habitats insalubre sans relogement
    Les sans papiers ne sont pas un problème dans notre ville ( il se fond discret)
    Je me rappelle des l histoire de mes grands parents et mon père qui on du quitter leur pays en dictature et qui on fuit a travers les montagnes a pieds de jours de marche pour rejoindre la France ( terre d’espoir pour eux)
    Que de tristesse et de peine du fond du cœur que des solutions soi trouver avec l’Europe mais aussi tous autres pays qui peuvent aider … A ce que sais drame humains ne soi plus
    Mais tous pays et en Europe peuvent faire un efforts pour sauver et offrir un avenir meilleurs a toutes ses personnes
    Pour que ces passeurs qui profites de la déstresse humaines ne puisse plus faire de l’argent et emmener a la mort ces milliers d’hommes , femmes et enfants

    0

    0
  4. Agnès dit :

    Autres temps, autres moeurs
    Il y a plus de 35 ans, 128 531 boat people étaient accueillis par la France. Jean-Paul Sartre expliquait alors qu’il se mettait au service « d’hommes en danger de mort ».
    Quand on entend aujourd’hui le Conseil européen évoquer l’accueil de 5 000 Syriens à répartir parmi le demi-milliard d’Européens, on croit rêver…
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/04/

    0

    0
  5. suger dit :

    @Agnès : L’accueil en France des « boat people » date de 1979. Le taux de chômage était alors d’environ 5% de la population active. L’indemnisation des salariés touchés par le chômage avaient été améliorée et, dans les années 1970, assurait jusqu’à 90% du salaire pendant un an. Les emplois précaires étaient quasi inexistants.
    Le taux de chômage est aujourd’hui de 11% (et n’est jamais descendu au-dessous de 8% depuis le milieu des années 1980). L’indemnisation-chômage est devenu plus faible et fortement dégressive. Les emplois précaires sont désormais la norme pour les jeunes de moins de 25 ans. Autres temps, autres inquiétudes.

    0

    0
  6. reveplus dit :

    il faut quand même trouver des solutions pour que cela n’arrive plus
    certes les chômages la précarité touche notre pays mais devons nous laisser faire et regarder des loin tous ces drames ? comme le dit Sam la méditerranée est devenue une fosse commune 🙁

    0

    0
  7. Agnès dit :

    L’immigration favorise la croissance économique des pays industrialisés

    http://www.rtbf.be/info/economie/de

    0

    0
  8. Suzanna dit :

    Il faut vous ressaisir Madame.
    Votre lien ramène sur une publication d’Abdeslam Marfouk, économiste à l’Iweps (Belgique) qui traite de la discrimination à l’embauche fondée sur l’origine. Sont concernées les personnes qui ont été régularisées par le pays d’accueil.

    Cherchez bien et vous trouverez d’autres économistes moins utopiques et plus réalistes sur la situation économique de la France.

    Après tout vous êtes parfaitement dans votre rôle d’associative cela je peux le comprendre par contre utiliser la misère de ces gens pour les raisons que vous savez ça je le comprends moins voir pas du tout.

    Accueillir ces populations dignement c’est mettre en place des politiques d’intégration mais voyez-vous Madame, je ne pense pas que la France ait les moyens financiers de le faire. Ce qui est regrettable. Alors vous leurs proposez quoi hormis la veillée ?

    0

    0
  9. Agnès dit :

    chacun choisit de croire à ce qu’il veut
    je ne ferai la leçon à personne
    être positif est un choix qui nécessite de la persévérance par les temps qui courent
    mais une nécessité par rapport aux générations qui nous suivent
    et finalement, on est plus heureux que ceux qui dénigrent les « droits de l’hommistes »

    https://www.youtube.com/watch?v=P-k

    0

    0
  10. suger dit :

    @Agnès : Il ne s’agit pas de remettre en cause les droits de l’homme, mais de faire en sorte qu’ils soient respectés. L’accueil des réfugiés politiques doit pouvoir être assuré dans le cadre des lois. Et ce n’est pas en prônant une ouverture inconditionnelle des frontières européennes et françaises, ni en exigeant la régularisation de tous les immigrants illégaux que l’on peut réellement défendre l’accueil et la protection des réfugiés politiques.
    D’autre part, il y a une réalité qui ne peut être niée : c’est le « business » organisé de l’immigration clandestine. Celui-ci est estimé à 150 millions de dollars l’an par l’ONU. Il se situerait en fait entre 3 à 5 milliards de dollars par an, selon une enquête traduite et publiée récemment en français par un criminologue et un journaliste, Andréa Di Nicola et Giampolo Musumeci (« Trafiquants d’hommes », Editions Liana Levi, 2015). Ils montrent notamment que ce trafic est une organisation criminelle, parfaitement rodée, avec des investisseurs, des gestionnaires, des exécutants, des blanchisseurs d’argent et des fonctionnaires corrompus. Ce trafic est en passe d’égaler en termes de profits celui de la drogue. (cf. « Une pieuvre en Méditerranée » dans « Le Canard enchaîné » du 29 avril 2015, p.6).
    Dénoncer et s’attaquer à ce trafic font partie de la défense des droits de l’homme, car il ne peut y avoir de soutien aux réfugiés politique sans une lutte acharnée contre les trafiquants qui organisent l’immigration clandestine de masse.

    0

    0
  11. suger dit :

    « Sciences Humaines.fr » présente le dernier « INSEE Première » (4 pages) concernant l’immigration, accessible gratuitement sur le site de l’INSEE :
    « Dans une enquête publiée fin novembre, l’Insee dresse le portrait des nouveaux arrivants sur le sol français. Entre 2004 et 2012, 200 000 personnes en moyenne ont émigré chaque année vers l’Hexagone, les immigrés représentant 8,8 % de la population française (contre 8 % en 2004). Et si depuis 2009, les chiffres ont connu une nette augmentation, pour l’Institut c’est essentiellement « en raison de l’afflux d’Européens ».
    Trois pays connaissent une vague d’émigration particulièrement importante ces dernières années : le Portugal, l’Espagne et l’Italie. Leur point commun ? Ces nations ont été touchées en première ligne par la crise économique. « En particulier, le nombre de nouveaux immigrés espagnols et portugais a doublé ou presque sur la période », relève l’étude.
    Du côté de l’Afrique, la légère augmentation des entrées sur le territoire français est surtout portée par le Maroc et la Tunisie (+ 2,4 % et + 2,9 % par an), tandis que celles en provenance d’Algérie diminuent (- 2,6 % par an).
    Enfin, l’immigration chinoise (3 % des entrées) est pratiquement égale à celle venue d’Allemagne.
    Selon leur pays d’origine, les immigrés n’arrivent pas en France avec le même bagage scolaire. Tandis que les Portugais et les Turcs sont majoritairement sans diplôme, les Américains et les Chinois sont largement passés par l’enseignement supérieur (respectivement à 72 % et 62 %). De manière générale, l’Insee observe que les immigrés arrivés en France sont plus diplômés qu’en 2004. Cette augmentation du niveau scolaire est due à l’afflux de jeunes asiatiques et à l’arrivée de bacheliers marocains ou tunisiens venant poursuivre leurs études supérieures en France.
    Les immigrés européens sont plus âgés (moyenne d’âge des Britanniques : 56 ans) et trouvent plus facilement un travail l’année dès leur arrivée. C’est le cas de 70 % des immigrés allemands, espagnols et portugais contre seulement 21 % des Africains. »

    « Les immigrés récemment arrivés en France », Insee Première, n° 1524, novembre 2014.

    0

    0
  12. suger dit :

    Dans « Le Monde » du 10 mai, un article très documenté : « Les négriers de la Méditerranée brassent des millions de dollars » , sur l’ignoble business de l’immigration clandestine.

    0

    0
  13. BB dit :

    Pour que celà n’arrive plus, il faut que des perspectives existent dans les pays d’origine de ces migrants. En un mot : codéveloppement.

    Qui a intérêt à ce que celà n’arrive pas ? Les dirigeants européens et les chefs d’entreprises (qui sont à peu prêt les mêmes personnes). Suger parlait de « pression telle sur le marché du travail que cela permette la remise en cause de la législation du travail et du système de protection sociale ». C’est exactement ça.

    On parle de pillage de ressources, mais il n’est de ressources que d’hommes…

    Tant que les forces vives des pays émergents s’en iront, ces pays ne pourrons jamais relevé la tête, continuerons de dépendre de fonds internationaux concédés du bout des lèvres en échanges de politiques libérales toujours plus à l’avantage des prêteurs.

    Bref, le Capital a de beaux jours devant lui. Même la « gauche de la gauche » lui emboîte le pas.

    0

    0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.