VIDEO. Saint-Denis : les fumées du camp rom agacent école et riverains

Source : VIDEO. Saint-Denis : les fumées du camp rom agacent école et riverains de Jean-Gabriel Bontinck
Les 215 élèves du groupe scolaire Pina Bausch-Confluence, à Saint-Denis, passent déjà leur année scolaire dans des préfabriqués, au pied des voies SNCF, avec le bruit des trains et de la gare en fond sonore […].
Depuis quelque temps, ils subissent en plus les dégagements de fumée qui viennent du bidonville rom du terrain Coignet, situé juste à côté.
Avec le froid actuel, les cheminées de fortune sur ce terrain d’une cinquantaine de cabanons tournent à plein régime, pas toujours avec du bois brut. […]
Remontés, certains parents ont commencé à inonder de mails et de coups de téléphone l’inspection académique et la préfecture.
« Ce terrain nous cause trop de nuisances », dénonce Françoise Gourdon, qui habite rue Charles-Michels, avec une vue imprenable sur le bidonville. « Nous demandons que ces Roms soient relogés dignement et que la décision de justice qui impose l’évacuation du camp depuis le 9 septembre 2015 soit enfin appliquée », poursuit-elle.
« Pas d’inquiétudes à avoir », selon la ville
La ville a pris le problème au sérieux. En conseil d’école vendredi dernier, l’élu EELV en charge du quartier, Michel Ribay, a informé les parents que les mesures de la pollution de l’air avaient livré de premiers résultats. « Il y a eu quinze jours d’analyses en janvier. Les seuils de particules fines définis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’ont été dépassés qu’une journée. L’Agence régionale de santé (ARS) doit produire une note qui sera communiquée aux parents cette semaine. Il n’y a pas d’inquiétudes à avoir. Mais cela reste très gênant », convient Michel Ribay.C’est pourquoi l’élu se rendra ce mardi sur le terrain pour sensibiliser les Roms au danger des fumées. Des affiches en français et en romani leur indiqueront qu’il ne faut pas brûler de contreplaqué ou du bois peint. Puis d’autres mesures, avec des instruments bruyants, seront prises pendant les vacances scolaires.
La ville va également enlever « très prochainement » le tas d’ordures qui s’amoncelle dans un coin du camp. Et réclame elle aussi l’évacuation du camp et l’accompagnement des familles qui ont signé un contrat avec l’Etat. Pour le moment, la décision d’évacuation est suspendue jusqu’au 27 juin.
Le Parisien TV a réalisé un reportage que vous pouvez visionner ici http://videos.leparisien.fr/video/les-fumees-dun-camp-rom-inquietent-les-riverains-a-saint-denis-15-02-2016-x3s9wch
Bill
Comme vous pourrez le constater dans l’article, ce qui se passe est incommodant mais il n’Ya pas lieu de s’inquiéter. pourquoi s’inquiéter de toutes manières puisque a saint Denis rien n’est grave. les motos circulent dans les rues piétonnes ,ce n’est pas grave sauf seulement quand un enfant se fait renverser .Dans le cas de cette école, certains enfants avec des problèmes d’asthme sont dispensés de récréation à cause des fumées mais c’est sans importance. Mon époux très fragilisé par son insuffisance respiratoire grave et chronique a du un soir faire appel a l’hôpital Fernand Widal pour intoxications nocives de fumées mais ce n’est pas grave. d’autres sont obligés de calfeutrer leurs fenêtres mais c’est aussi sans importance. dimanche dernier je voyais des flammes sortir des cheminées mais est-ce utile d’en parler. Les personnes qui sont là ne sont pas celles du début et elles changent tout le temps, Ce ne sont jamais les mêmes voitures qui sont garés dans le camp.. Entre les cheminées et les bouteilles de gaz ,un jour ça va cramer et comme les voitures sont à l’intérieur il Ya un risque d’explosion mais nous devons être parano ou négatifs. Sans compter que ce que vous voyez sur la photo et bien les habitants comme moi qui avons nos fenêtres côté rue et bien c’est notre décor permanent. Une promesse de débarrasser oui mais,qui va encore payer et que se passera t-il à la date butoire de l’expulsion.il faudra de nouveau nettoyer et sécuriser le terrain. Qui paye,nous les pauvres citoyens mais ça non plus ce n’est pas grave. sans compter que dans ce terrain vivent des enfants et d’après Michel Ribay des personnes âgées ou malades mais ça aussi c’est normal Je rappelle que si la première décision de justice avait été respectée et si la mairie avait fait le nécessaire en avril 2015 pour qu’ils ne s’installent pas on n’en serait pas là. Messieurs les élus,je vous propose de passer 48h dans l’école, peut-être comprendriez vous mieux. Ceci dit voilà un an que nous subissons ceci dans ce quartier surnomme entre nous maintenant le quartier de la maltraitance. Plus de 1000€ d’impôts locaux pour vivre ça. je rappelle que j’ai fais un recours administratif.
Ce n’est pas à la ville de ramasser très prochainement » le tas d’ordures qui s’amoncelle dans un coin du camp. C’est a eux de le faire, c’est trop facile, ils ne font rien pour s’intégrer et nous devons subir les désagréments
Bonjour à tous.
Je vous cite M. Ribay: « Il n’y a pas d’inquiétudes à avoir. Mais cela reste très gênant »…. Hallucinant et navrant une fois de plus.
Vous lisez le blog et vous voyez la détresse des habitants autour du camp. Franchement, je ne sais plus quoi dire ni faire pour secouer l’équipe municipale.
Parce que si décide de faire des brochettes ou un brasero devant la maison de M. PAILLARD, je ne pense pas que je le ferais longtemps. Le tout accompagner d’une amende bien salée.
Les habitants, pour ceux qui osent encore s’exprimer, n’accepte pas cet état de fait. Etre pauvre ne dispense pas de respecter un minimum les autres. Et mon problème, c’est que vous avez soutenu cet état de fait depuis des années.
Saint Denis, n’a pas la capacité à absorber tant de misère. Et les faits me donne raison.
M. PAILLARD et l’équipe municipale ne respecte en aucun ses habitants et ses enfants. Avant d’accueillir la misère du monde, occupez vous de la pauvreté de Saint Denis.
Ps: La réponse est navrante aussi: des affiches…
Ps2: Une ville ou il fait bon vivre, le slogan tient toujours????
Moi aussi j’ai adoré le « Pas d’inquiétude »… ben non, pourquoi s’inquiéter : des enfants sont privés de récréation mais tout va bien, le seuil n’est dépassé qu’une fois en 15 jours, inspirez tranquillement !
je précise que nous avons eu l’appareil de détection de la nocivité des fumées aussi chez nous pendant 15 jours sur notre compte EDF. Nous étions volontaires je le reconnais mais maintenant que je lis ça je vais demander a la mairie de prendre en charge la consommation qui a été dépensée sur cette période.
En attendant le collectif habitants et parents d’élèves mis en place va j’espère continuer d’agir avec l’amicale des locataires.
Bonjour,
« Il n’y a pas d’inquiétude à avoir ».
Ce n’est pas mon interprétation je ne suis ni spécialiste en polluants ni médecin, mais celle des autorités médicales, de la direction de la santé municipale occupée par un médecin et de la première réaction de l’ARS au regard des résultats objectifs des mesures : un seul dépassement d’une journée des valeurs de l’OMS concernant les particules.
Bien entendu pour des personnes affectées par des pathologies respiratoires un seul épisode peut accroître les difficultés respiratoires voire entraîner des effets négatifs sévères. C’est la raison pour laquelle des mesures ont aussi été effectuées chez les riverains et en particulier dans une habitation. Nous en attendons les résultats.
De toute façon la gêne reste incontestable.
Les mesures vont se poursuivent pendant toute la durée des vacances scolaires.
Nous confirmons l’enlèvement du tas d’ordures la semaine prochaine.
Nous avons demandé aux habitants du bidonville de ne pas brûler n’importe quoi. Comment faire pour réduire les nuisances sinon intervenir auprès d’eux ?
C’est la raison aussi du passage de la police municipale hier, aujourd’hui et demain ainsi que la présence des soutiens et moi-même.
Monsieur le Préfet n’a pas jugé utile de faire exécuter la décision de justice d’évacuation du bidonville en septembre 2015.
Cordialement,
M. Ribay, c’est bien de préciser votre point de vue (car il ne faut pas compter sur le JSD pour traiter de ce qui concerne vraiment les habitants) et je vous en remercie. Mais votre dernière phrase est sidérante. Cela va être la faute une fois de plus du préfet et de l’Etat !…
Qui a encouragé et facilité l’installation de ce camp sinon les « associations de soutiens » et la municipalité ? Qui a permis début septembre l’installation de nouvelles familles alors que certaines avaient quitté ce camp en prévision de l’expulsion annoncée ? Que font réellement ces fameuses « associations de soutiens » pour empêcher concrètement que des matériaux dangereux soient brûlés ? Pourquoi ces « associations de soutiens » n’ont-elles pas organisé l’enlèvement du tas d’ordures qui va devoir se faire aux frais de la ville ? Pourquoi ces « associations de soutiens » sont-elles soutenues et subventionnées par la ville alors qu’elles ne réussissent qu’à entraver l’action publique et aggraver la situation ?
On peut s’interroger sur le fait que Goldo et vous-même vous êtes activés dès les premiers signes d’installation sauvage de ce nouveau camp et que malgré vos interventions pour empêcher la domiciliation, les « 48h » qui permettent l’ouverture de droits, rien n’ait été fait pour empêcher la création du bidonville. Et maintenant, on doit gérer un camp entier, trouver des solutions pour tous au fur et à mesure des nouvelles arrivées, c’est sans fin…
Auriez-vous trouvé une réponse aux échecs de vos démarches initiales ? Qu’est-ce qui a permis l’installation du camp malgré tout ?
oui mais nous, on n’arrêtera pas de penser que la mairie les a laissé s’installer une première fois en avril 2015 malgré nos appels des les premières heures. Ils pensaient qu’il n’y en aurait que jusqu’en septembre. Malheureusement le Préfet n’a pas exécuté la décision de justice et voilà où nous en sommes maintenant. A qui la faute ce n’est pas notre problème, je pense que dans ce quartier on na assez souffert comme ca. J’en ai marre que ma famille du Havre quand elle voit les photos sur Facebook me disent « ma pauvre comment tu fais pour supporter ». Et bien justement je ne supporte plus et j’assigne le tribunal Administratif. Quand on sait que ce quartier est un quartier en rénovation qui accueille de nouveaux habitants, on croit rêver. Qui va aller acheter ou louer en face de ce camp ou existe un tas de détritus et où l’on est enfumé 24h sur 24 en ce moment.
Oui effectivement les personnes fragiles sont les plus touchées mais si elles le ressentent cela veut dire que ça agit sur les personnes saines mais que nous en ferons les frais plus tard quand nous ne ferons plus le lien. Pas grave, il n’Ya pas de raisons de s’inquiéter.
C’est affligeant de voir un élu dire qu’il n y a pas d inquiétudes à avoir, je pense qu il faut demander une commission de sécurité, avec les risques d incendies et d explosion (bouteilles de gaz et voitures dans le camp) qu il peut y avoir la commission rendra un avis défavorable, soit il ferme l’école soit ils évacuent le camp, l école leur aura coûté trop cher donc ils évacueront le camp.
Sans compter que les fumées vont sur les quais de la gare et il y a des TGV qui roulent a grande vitesse et que les fumées sont devenues très gênantes pour les conducteurs, ils attendent peut être qu un train atterrisse sur l école, qui il y ait un incendie ou une explosion pour agir, nos élus sont semblables à la ville qu ils gèrent , si leurs enfants étaient scolarisés dans cette école il y a belle lurette qu ils auraient bouger leurs fesses mais comme nos enfants sont des moins que rien, ils les abandonnent mais on ne lâche rien, on va faire la publicité qu il leur faut à ces élus grassement payés sans rien en retour
Et voilà ! rebelotte chez le médecin mon fils ne fait que tousser, j en ai marrrrre je passe mes merçredis chez le médecin, je crois qu’il ne va plus fréquenter cette école, je vais déposer une demande de changement d école, c est juste plus possible de faire subir cette maltraitance à nos enfants!!!
Bonjour Monsieur Paillard,
Je reviens vers vous car ce que nous vivons actuellement est insupportable et je ne comprends pas que vous ne puissiez pas agir. Voilà plus de 4 mois que nous vous interpellons au sujet du camp Coignet. Lors d’une rencontre que nous avons eu en présence aussi de nos voisins, de monsieur Ribay, de monsieur Rhabahallaah et de votre secrétaire, je vous avais questionné du pourquoi vous ne saisissiez pas le tribunal Administratif pour faire appliquer la décision de justice que le Préfet n’a pas respecté(évacuation du camp).
Vous paraissiez étonné de ma question, je vous ai dis « je connais un avocat spécialisé dans le droit administratif. » M’auriez vous demander ses coordonnés pour tenter d’agir ? Non
D’autre part j’avais demandé a avoir le compte rendu de cette réunion, ce que je n’ai jamais reçu.
Aujourd’hui une fois de plus vous vous trouvez dans une situation qui vous dépasse et nous habitants, enfants, enseignants nous subissons ce que je nomme de la maltraitance. Sans compter que rien n’est résolu pour les occupants qui d’ailleurs en partie ne sont plus les mêmes personnes que celles du début.
Vous connaissez la situation de mon époux qui je vous le rappelle est toujours le Président de l’amicale. A l’heure d’aujourd’hui ,il s’arrange pour être le moins possible au domicile car les fumées l’intoxiquent, Il est super fragile, il ne doit pas attraper de microbes. Pour cela il est conseille d’aérer nos pièces journellement 15 a 30 mn. Actuellement nous ne pouvons plus le faire car dès que c’est ouvert les fumées rentrent et pour lui c’est l’enfer et suivant le sens du vent des jours c’est encore pire.
Bien sur les gens qui ne vivent pas la situation ne peuvent pas s’imaginer. Je parle de notre cas personnel mais bien sur mon appel est une action collective car d’autres personnes aussi fragilisée(malades ou âgées) subissent mais sont moins virulentes que moi.
Jusque là moi je fuyais la ville car tout ce qui s’y passe est insupportable mais je ne savais pas que mon époux qui ne peut quitter cette ville a cause de son état de santé serait obligé de fuir son domicile a chaque fois que c’est possible., que nous n’avons aucune famille en Ile de France, qu’il est dépendant de la livraison d’oxygène et donc ne peut pas quitter la maison comme il le veut, ca demande tout une organisation et une autorisation de la SS.
Personne n’est responsable de son état de santé, c’est de la faute à la vie mais ce qui est de votre responsabilité c’est de permettre à chaque dionysien de trouver sa place.
Aux vues de tous ces faits, je ne pouvais pas rester inactive, j’ai donc moi simple citoyenne saisi le tribunal Administratif.
De façon a être correcte envers vous, je tenais à vous en informer.
Ce quartier nommé maintenant entre nous le quartier de la maltraitance mérite une dispense d’impôts locaux.
En espérant que mon époux n’aura pas être hospitalisé a cause de ces nuisances qui pour lui sont très nuisibles. Sachez que même chez nous la fumée occasionnée par le four l’incommode.
Je reste optimiste pour que vous trouviez une solution avant qu’un drame arrive.
Cordialement. F.Gourdon soutenue par l’amicale, le collectif habitants et parents d’élèves.
PS copie a monsieur Ribay élu du quartier.
Je crois que vous avez une réunion aujourd’hui sur le sujet, je tenais à envoyer ce mél avant.
Message envoyé par mel le 17 février a 7h40.
Ils sont où les bonnets d’ânes, toujours prompt à venir au secours des enfants scolarisés, ça ne les intéresse pas que des enfants soit intoxiqués, qu’il soit privé de récré…
Les associations à St-Denis sont toutes infiltrés et manipulé de l’intérieur par cette municipalité pour qu’elle ne fasse jamais, aucune action qui pourrait leur nuire..
pour information.
le jeudi 3 mars est prévu dans le camp de roms une dératisation en prévision de l’enlèvement des déchets qui se déroulera le jeudi 3 mars .ensuite il y aura un prolongement de la dératisation. combien cela coûte t-il je me le demande. Ensuite avant l’expulsion qui j’espère aura lieu le campement sera
accompagné par une association missionnée par la Préfecture.
moi je continue mes démarches au Tribunal Administratif.