Vidéosurveillance : l’exemple du… Venezuela !
« Le Monde » du 22 août signale la conversion du gouvernement vénézuélien à l’utilisation de la vidéosurveillance, face à l’insécurité record que connaît ce pays. La municipalité dirigée par le Front de gauche, fervent admirateur de M.Chavez et de ses héritiers, pourrait donc s’inspirer utilement de leur modèle politique, du moins pour réduire le « sentiment » d’insécurité… Deux extraits de l’article :
« Le Venezuela va déployer 30 000 caméras de surveillance sur l’ensemble de son territoire pour tenter de juguler la forte insécurité dont souffre le pays, a annoncé mercredi 21 août le gouvernement. La plupart seront fixées dans les quartiers à risques de Caracas. »
« Grâce à ce dispositif, il sera désormais possible de « générer une situation de sécurité », assure le ministre [de l’intérieur] ».
Suger
Les camarades dionysiens devraient s’inspirer de cet exemple de simple bon sens donné par les camarades vénézuéliens, qui eux, n’oseraient pas mépriser la souffrance du Peuple en parlant de « sentiment d’insécurité ». Mais ici, leur rigidité idéologique associée à leur incapacité de prise de décision les mènera au « jusqueboutisme »suicidaire.
Le même article du « Monde » rappelait que « le Venezuela affiche le taux d’homicides le plus élevé d’Amérique du Sud (presque 55 pour 100 000 habitants), avec plus de 16 000 meurtres reconnus par le gouvernement en 2012, pour 29 millions d’habitants ».
Espérons que les partisans dionysiens du « régime bolivarien » instauré par Chavez n’attendront pas d’avoir atteint ces records pour se décider enfin à mettre, eux aussi, en place la vidéosurveillance.
« …………les camarades vénézuéliens, qui eux, n’oseraient pas mépriser la souffrance du Peuple…….., je serais moins catégorique, il a fallu quand même pas mal de temps pour que les gouvernants se décident à engager des actions d’envergure pour lutter contre la délinquance qui sévit au Vénézuéla car le peuple n’en peut plus; je souhaite bien entendu que la criminalité qui gangrène ce pays soit sinon éradiquée du moins diminuée mais hélas, au point où ils en sont à cause du laxisme et du clientélisme qui y ont régné durant des années et à la corruption qui y sévit toujours, je pense qu’il faudra bien du temps et de la volonté. Ce qui se passe ici, c’est de la bibine pour l’instant à côté.
comprenne qui pourra : les même qui vilipende ce pays, qui le font passer pour une dictature avec son président Chavez décédé se félicitent d’une mesure prise dans un contexte précis et à l’échelle d’un pays difficilement comparable avec une ville de 100 000 habitants! peut etre d’ailleurs cela n’est possible financièrement que grace à la manne pétrolière et au nationalisations des compagnies pétrolières pour se réapproprier ces richesses que les grandes firmes notamment américaines s’étaient appropriées (mais c’est un autre sujet…)
@ abisa: Tiens, je croyais que la vidéosurveillance était idéologiquement impure, que c’était une atteinte insoutenable aux libertés. Donc si je comprends bien ce qui est bon dans les quartiers à risques de Caracas ne le serait plus dans les quartiers agités de Saint-Denis seulement pour des raisons de « gros sous ». Ce ne serait donc plus une question de valeurs fondamentales de la démocratie mais un simple problème de financement…
Je préfère cela : maintenant que le « grand frère » vénézuélien vous a montré la voie et que vous avez changé dans le sens du vent chaviste, on va pouvoir discuter tranquillement sur le coût de l’installation et du fonctionnement d’une vidéosurveillance ciblée sur quelques lieux, coût tout à fait accessible pour une ville qui se donne les moyens de dépenser sans compter dans bien d’autres domaines.