Vols à la portière

Comme nous l’apprend un article du « Parisien » du 11 mai, à propos de l’arrestation de deux adolescents impliqués dans 53 vols à la portière, il y a eu 630 victimes de vols « à la portière » en 2015 sur Saint-Denis et 1500 dans tout le 93.
Extrait : « Le coup du voleur qui profite d’un embouteillage ou d’un feu rouge pour fracasser la vitre d’un coup de silex et s’emparer du sac à main, 1500 automobilistes en ont fait les frais en Seine-Saint-Denis en 2015, soit plus de 4 par jour. Des femmes, conductrices ou passagères, avec leur sac près d’elle, mais aussi des clients de taxis, des provinciaux, diplomates… Et, dans le département, Saint-Denis détient le triste record des agressions, avec 630 plaintes enregistrées en 2015, soit 40 % des faits signalés. La proximité de Paris, les grands axes autoroutiers qui la traversent, les goulets d’étranglements aux heures de pointe, en font un théâtre de choix pour les voleurs. »
Et toujours selon « Le Parisien» : « Pour la majorité [municipale] en place, pas de recette miracle : seule une présence policière accrue pourrait dissuader les voleurs. En plus de caméras de surveillance. Certaines sont en cours d’installation, dont une dans le quartier du Franc-Moisin, haut lieu de vols à la portière. »
Oui, mais la question pour nous dionysiens est quand ?… Nous sommes en mai 2016. Après des années de refus de la mise en place de la vidéosurveillance (merci notamment à MM. Braouezec et Bagayoko et à Mme Haye !…), cette promesse électorale de 2014 de la majorité municipale, n’a pas encore vu le moindre début de réalisation, deux ans plus tard…. Le projet de la municipalité ne prévoit d’ailleurs que 42 caméras pour toute la ville, une ville de 110 000 habitants mais où sont présentes 200 000 personnes chaque jour. Retard, projet a minima et réalisé à reculons ! On comprend que les élus annulent les réunions de quartier qui devaient porter sur ce sujet, comme récemment pour le quartier « Grand centre ville ».
Et le deux adolescents interpellés ? « Ce sera à un juge du tribunal pour enfant d’apprécier des suites à donner. Le parquet devrait requérir un mandat de dépôt à l’encontre des deux garçons de 16 et 17 ans, qui vivent dans le quartier du Franc-Moisin. L’un avait déjà été présenté au tribunal en mars pour des faits similaires. L’autre était sous contrôle judiciaire. »
Braouzec qui refuse le minimum de sécurité aux habitants, qui parle de sentiments d’insécurité dans la ville la plus criminogène de France depuis 10ans et dans la foulée déménage de Neuilly sur Seine où il résidait pour habiter à 2 pas du commissariat de la Plaine St-Denis.
En attendant les agressions et le deal de crack et autres se multiplie sur St-Denis, ces élus ont une peur bleue de la vidéosurveillance car ils savent parfaitement que ça fonctionne sur les point de deal comme nous la répéte le commissaire de St-Denis, qui je pense, est le plus compétent sur ce genre de sujet. Ils veulent garder le chaos sur St-Denis, ce chaos qu’ils ont créé de toutes pièces et faire fuir la classe moyenne, peu importe le nombre de victimes et de sang coulés pendant toutes ces années, ce qui les intéresse c’est de garder leur place et les indemnités qui vont avec.
Décision du Tribunal de Bobigny :
« Le parquet, qui avait demandé leur incarcération, n’a pas été suivi. (…) L’incarcération du plus jeune n’était pas possible vu qu’il avait moins de 16 au moment des agressions qui lui sont reprochées, courant 2015. Il est déjà placé en famille d’accueil, en dehors de Saint-Denis.
Quant à son complice , d’un an son aîné, il a, lui, été placé sous contrôle judiciaire, et envoyé dans un foyer de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.
L’enquête de police leur impute une cinquantaine d’agressions en une année à Saint-Denis.
Extraits du « Parisien » du 13 mai : http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/saint-denis-les-ados-voleurs-de-sacs-places-sous-controle-judiciaire-13-05-2016-5792557.php
Ce jeudi après-midi 2 juin, à la sortie de l’A86, entre Aubervilliers et Saint-Denis, une Mercedes immatriculée en Belgique a été victime d’un vol à la portière. Dans cette Mercedes, se trouvaient la princesse Astrid, soeur du roi Philippe de Belgique, son mari l’archiduc Lorenz et une de leurs filles. La vitre avant coté passager a volé en éclats et le sac à main de la princesse Astrid arraché. Un scénario banal finalement…